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Critiques de Blake Crouch (270)
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Wayward Pines, tome 1 : Révélation

Quel pied ce bouquin ! Pourtant, c’est avec une certaine méfiance que j’ai abordé ce 1er volet de la trilogie de Blake Crouch. Il faut dire que j’ai tendance à avoir une réticence vis-à-vis des bouquins entourés d’une certaine hype. Mais le nom de l’éditeur synonyme, la plupart du temps, de qualité, ainsi que la superbe couverture m’avaient vraiment tapé dans l’œil. Le résumé, convoquant la série « Twin Peaks » a achevé de me convaincre. Et j’ai adoré !



Dans sa postface, l’auteur évoque son choc lorsqu’il avait découvert la série créée par David Lynch. Je me souviens moi aussi de la passion que j’avais éprouvée pour cette série. J’avais à peu près 14 ans et je n’avais jamais rien vu de pareil. Il y a bien des ingrédients communs entre « Wayward Pines » et « Twin Peaks », un agent du FBI, un mystère, une petite ville paradisiaque en apparence mais qui cache des secrets, mais la ressemblance s’arrête là, ce qui suffit déjà à lui rendre un bel hommage.



Là où « Twin Peaks » prenait les atours d’un soap dégénéré et bizarre, « Wayward Pines » ressemble plutôt à un thriller mâtiné de science-fiction et de fantastique. Et qu’est-ce que c’est bien foutu ! Ce bouquin est un des plus addictifs que j’ai pu lire. Il ne m’a fallu que 2 jours pour bouffer ses 360 pages. Je ne veux pas trop en dire sur l’intrigue, le plaisir de lecture tient aussi à la découverte progressive des enjeux. L’auteur déroule son intrigue de main de maître, les éléments se dévoilant peu à peu, sans précipitation, mais tout en ayant un rythme effréné. Le récit est vraiment trépidant. Trop souvent, dans les romans qui reposent sur un mystère, les révélations ne sont pas à la hauteur des attentes, trop souvent les belles promesses des questions laissent la place à de la déception face aux réponses. Ce n’est pas du tout le cas ici, les promesses sont largement tenues. Les explications données en fin de tome sont carrément excellentes, font basculer le récit vers autre chose sans susciter la moindre déception. Ces révélations seraient suffisantes pour permettre de se contenter de ce tome tout en contenant des promesses de développement tellement intrigantes que je ne pourrai pas me suffire de ce volet. De plus, le fait que le dénouement propose des réponses ne l’empêche aucunement de conserver une bonne part de mystère, toutes les questions n’étant pas résolues (sans que ce soit frustrant, mais rendant plutôt impatient de lire la suite) et le bouquin conservant son côté récit d’atmosphère vraiment particulier.



Ce 1er volet de « Wayward Pines » est un véritable coup de cœur. Ce bouquin est un page-turner implacable. Le mélange des genres est parfaitement dosé, la construction narrative est remarquable d’efficacité et l’écriture est incisive. Hâte de lire la suite.

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Wayward Pines, tome 1 : Révélation

Carrément bien.

L'agent fédéral Ethan Burke se réveille dans la nature, bien amoché et quasiment amnésique, près de Wayward Pines, Idaho. Rassemblant ses forces, il parvient à gagner le centre de la charmante bourgade pour tenter de trouver de l'aide, et surtout des explications à sa présence. Mais tandis que la mémoire lui revient par bribes, il se rend compte que quelque chose ne tourne pas rond dans la petite communauté. Oui, mais quoi ?



J'ai beaucoup aimé ce premier tome de la trilogie "Wayward Pines", présenté comme un parent éloigné de "Twin Peaks". A mon sens, il n'y a pas de comparaison possible, mais ce roman ferait un excellent épisode de "La 4e dimension" ou "X-Files", avec sa plongée progressive dans le bizarre, puis l'horreur. J'ai notamment apprécié la façon dont Blake Crouch présente sa petite ville idyllique, si propre et pimpante, en y introduisant peu à peu des éléments discordants qui finissent par susciter angoisse puis effroi. Car ce récit m'a filé les chocottes ! Certaines scènes, particulièrement insolites et violentes, m'ont terrifiée. Mais l'intrigue est telle que je ne pouvais pas interrompre ma lecture non plus.

En cela, l'écriture est terriblement efficace, et les pages se tournent sans que l'on s'en rende compte tant on a hâte de connaître la suite. L'auteur manie le suspense avec talent, et son dénouement est fichtrement bien réussi aussi, et donne envie d'enchaîner au plus vite sur le deuxième tome.

Et même si les personnages ne sont pas forcément sympathiques, si Ethan Burke fait preuve de capacités de résistance hors nomes au vu de tout ce qui lui arrive, eh bien... ça prend quand même. Même sans y croire vraiment, on est à fond dans l'histoire ! (Ce qui est bien une preuve de sa qualité.)



C'est donc un excellent divertissement, un roman à la hauteur de sa réputation, qui procure des frissons mais surtout un grand plaisir de lecture vaguement régressif ; il serait dommage de s'en priver.

Et puis : to be continued, youpi !
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Wayward Pines, tome 1 : Révélation

Ça se dévore, le mystère du début nous tient en haleine, une fois entré dans ce roman, difficile de lever le nez.



L’auteur est un fan de la série Twin Peaks, et ça se ressent dans la mise en place de son histoire. Ethan, agent des services secrets est envoyé en mission dans la petite ville de Wayward Pines à la recherche de collègues disparus. Il a subi un accident, mais rien ne colle, les évènements, les habitants, tout parait très étrange, et il ne peut pas quitter cette ville.



Il y a un côté très spectaculaire, utilisant toutes les ficelles du bon thriller, c’est très bien fait, avec les ingrédients qu’il faut pour espérer une adaptation en série ou en film, donc challenge réussi de ce côté.



Je me suis régalé avec ce côté addictif, l’aspect warrior du héros façon John McClane (Bruce Willis) est aussi assez réjouissant, j’ai aimé le trouble des pertes de repères du héros, j’ai aimé ne pas savoir s’il s’agissait d’un thriller, d’un polar, de SF, de fantastique, j’ai presque été déçu quand la direction s’est enfin affirmée.



Très bon roman, très addictif, mais j’ai pourtant presque envie de m’arrêter là, je trouve le roman suffisant et j’ai peur que dans les deux tomes suivant toute cette intensité se dilue dans un imbroglio dystopico-post-apoclayptique bancal sans but, incohérent et sans cohésion comme avec la série “Le Labyrinthe” de James Dashner (le prétexte de l'expérience est vraiment trop capillotracté). J’y ai trouvé quelques incohérences qui m’ont fait un peu tiquer et qui me laissent quelques doutes pour la suite ().

Bon, je crois que je vais faire confiance à Foxfire, je tenterai quand même.
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Wayward Pines, tome 2 : Rébellion

Deuxième épisode de la trilogie "Wayward Pines", et c'est toujours aussi génial.

Impossible d'en raconter quoi que ce soit, sous peine de gâcher la découverte pour ceux qui n'ont pas (encore !) lu le premier tome, mais on retrouve avec un plaisir angoissé la jolie petite ville de Wayward Pines, Idaho, si figée dans sa perfection inquiétante.



Ca se lit avec frénésie, ça se dévore, tant l'intrigue est palpitante. On est bien dans un roman addictif, avec toutefois moins d'action et plus de réflexion que dans le volume précédent -ce qui est tout aussi appréciable. Et même si Blake Crouch complique un peu son récit avec des chassés-croisés amoureux, l'air de rien, il nous pousse à nous interroger sur le sens de la vie et le rapport à l'altérité. Pour un livre à vocation divertissante, c'est plutôt audacieux.



Ce deuxième opus ne m'a donc pas déçue par rapport au premier, et j'ai hâte de connaître la suite de cette histoire pleine de mystère, d'aventure, et de danger. Quel suspense !

To be continued, vite !
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Wayward Pines, tome 3 : Destruction

Ouvrir l'un des livres de cette trilogie, c'est comme ouvrir un paquet de Michokos (ou une boîte de marrons glacés si on s'appelle CasusBelli) : impossible de le refermer tant qu'on n'est pas allé jusqu'au bout des pages ou des emballages.

Compliqué de raconter ce qui se passe dans ce dernier tome, sans trop en révéler sur les tomes précédents. On est toujours à Wayward Pines, charmante petite ville du Colorado trop parfaite pour être honnête, et où adviennent désormais des choses terrifiantes.



Dès le début, on est emporté par l'enchainement des événements tragiques -vraiment impossible de lâcher les cent premières pages, lues d'une traite, tant le suspense est haletant. Le rythme de la narration, court et sec, est hautement efficace.

Blake Crouch prend néanmoins le temps de nuancer ses personnages, ce qui les rend plus proches de nous et nous permet de mieux mesurer l'horreur de ce qui leur arrive. Il glisse également quelques considérations plutôt pertinentes sur dieu, la création et le pouvoir, et même quelques réflexions touchantes sur l'amour.



Ca reste une oeuvre de divertissement, mais vraiment réussie dans son genre avec une idée de départ absolument géniale ; d'où le côté addictif de cette trilogie.

Alors, comme pour les Michokos (et les marrons glacés), ne vous privez pas d'une telle lecture : ça libère la dopamine et ça rend heureux !
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Wayward Pines, tome 2 : Rébellion

Lorsque j’ai eu un coup de cœur pour le 1er tome d’une série, j’aborde toujours la suite avec un mélange d’enthousiasme et de crainte. Enthousiasme à l’idée de me replonger dans un univers qui m’a séduite. Crainte que le 2ème volet ne soit pas aussi bon que le 1er. A l’issue de ma lecture de ce « Rébellion », 2ème tome de la série « Wayward Pines », c’est indiscutablement l’enthousiasme qui l’emporte. Ce 2ème volet est tout aussi réussi que le précédent et c’est encore un coup de cœur.



Le dénouement du 1er tome apportait beaucoup de réponses, le risque était donc grand que ce 2ème volet ne soit décevant et ennuyeux. Il n’en est rien. Je me demandais comment Crouch allait s’en sortir pour proposer des développements intéressants alors que la plupart des questions avaient trouvé des réponses. Il s’en sort magistralement. Le « qu’est-ce qui se passe ? » ayant trouvé une réponse, l’auteur a l’intelligence d’adopter un autre angle. Le 1er tome était vraiment centré sur l’univers et les questions s’y rapportant. Ce 2ème volet est centré sur les personnages. Les péripéties et les nouveaux enjeux tournent autour d’eux. Cet angle narratif est vraiment pertinent car il permet à l’intrigue de se renouveler, de donner lieu à des péripéties à hauteur d’Homme et de donner une dimension émotionnelle au récit. En effet, à la lecture de « Révélation », toute mon attention était centrée sur le « pourquoi ? ». A la lecture de ce « Rébellion », mon intérêt s’est reporté sur la communauté de Wayward Pines et je me suis beaucoup attachée à certains personnages. S’il se recentre sur les habitants de Wayward Pines et des enjeux plus personnels, l’auteur n’en oublie pas pour autant l’enjeu plus global du récit, tout particulièrement dans un dénouement formidable qui ne donne qu’une envie, se jeter sur le 3ème et dernier tome.



Si le dernier tome est à la hauteur des deux précédents, on tiendra là une des séries les plus addictives qu’il m’ait été donnée de lire. J’espère que Crouch ne me décevra pas sur ce coup. J’ai quelques petites choses à lire avant de m’y attaquer, ça me permettra de faire durer un peu le plaisir.

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Wayward Pines, tome 1 : Révélation

Premier tome d’une trilogie que Blake Crouch a imaginé en souvenir de la série « Twin Peaks ». On y goutte un savant mélange de conspiration mondialiste, dystopie et science-fiction.

L’agent fédéral Ethan Burke reprend connaissance au milieu d’une petite ville de l’Idaho, Wayward Pines, blessé et amnésique. Il n’a plus son arme de service, ni son portefeuille, ni son argent. Ses premières investigations vont l’amener à découvrir que personne ne peut s’enfuir de cet endroit...

C’est écrit dans un langage courant. Le style n’est pas la qualité première de Crouch. Par contre il manie parfaitement l’art du suspens.

Ce n’est qu’après un démarrage poussif, des longueurs, une histoire qui semble avoir du mal à décoller (à peu près jusqu’au premier tier du roman) que le scénario nous pète à la gueule. L’auteur nous entraîne dans un pitch haletant où l’on reste scotché aux pages.

Si dans la première moitié on se demande comment on va pouvoir lire les deux tomes suivants tant l’ennui n’est pas loin, la deuxième moitié sauve l’ouvrage et on a hâte de connaître la suite.

Affaire à suivre !

Traduction de Patrick Imbert.

Editions Gallmeister, Totem, 362 pages.

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Wayward Pines, tome 3 : Destruction

Dernier opus de cette trilogie dystopique dantesque, la cinétique du récit s’emballe et l’auteur nous emporte dans une suite de rebondissements plus surprenants les uns que les autres. On est à l’apogée de l’histoire, le point culminant où tout peut basculer vers une fin heureuse ou une issue apocalyptique. La dernière poche d’humains vit-elle ses dernières heures sur cette planète devenue hostile à l’homme ?

Il a osé le faire ! La clôture électrifiée qui protège la population de Wayward Pines des « aberrations » ne fonctionne plus. Le portail qui séparait la petite bourgade du reste du monde est verrouillée, grande ouverte. Il ne reste plus aux créatures qu’à envahir les rues et les habitations et décimer ces naufragés du XXIe siècle. Nous sommes en 3813 et les derniers rescapés de l’humanité sont sur le point de disparaître définitivement...

Blake Crouch ne nous laisse pas une seconde de répit. L’action est soutenue et son style haché en renvoyant chaque phrase à la ligne donne un tempo infernal à son histoire. On retient son souffle jusqu’ au point final de ce troisième et dernier épisode.

Si le premier démarrait un peu poussivement, Crouch mène son récit crescendo et les pages défilent frénétiquement.

Au départ on aurait pu être sceptique sur la démarche de Crouch car ça ressemble plus à un roman de science-fiction écrit pour la télévision. Mais les trois tomes s’engloutissent goulûment et on en sort soufflés et essoufflés par la maestria de l’auteur à nous avoir complètement envoûtés.

Je recommande les trois volumes de cette série, l’œuvre de Crouch vaut son pesant de cacahuètes !

Traduction de Patrick Imbert.

Editions Gallmeister, Totem, 365 pages.

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Wayward Pines, tome 3 : Destruction

Quelle sacrée bon sang de trilogie ! Les superlatifs me manquent pour évoquer mon ressenti à l’issue de ma lecture de ce 3ème et dernier volet de la trilogie « Wayward Pines ».



Il est rare qu’une saga tienne toutes ses promesses d’un bout à l’autre. Très souvent, on est confrontés à des passages en creux, à des développements décevants ou à un dénouement frustrant. Rien de tout ça dans cette série qui, à aucun moment, n’a été inégale et qui a maintenu sa qualité d’un tome à l’autre.



Il est évident que Crouch savait parfaitement où il allait dès le départ, qu’il savait quelle tonalité il voulait donner à chaque tome. Le récit est magistralement construit de bout en bout et ce final, intitulé « Destruction », est tout simplement haletant.

Tout en proposant un récit parfaitement cohérent, Crouch a donné une tonalité particulière à chaque volume. Ainsi, le 1er tome avait des allures de thriller paranoïaque teinté de surnaturel tandis que le 2ème tome prenait les atours d’une dystopie. Cet ultime volet fait la part belle à l’action la plus débridée. Il y a un véritable côté survival dans ce « Destruction » qui le rend totalement addictif. Si l’accent est mis sur le versant action, l’auteur n’oublie pas pour autant ses personnages en route. A ce récit pétaradant aux nombreuses séquences d’action ultra efficaces et très cinématographiques, Crouch ajoute des sous-intrigues plus personnelles en s’intéressant aux rapports entre les personnages, notamment en installant un triangle amoureux, lui aussi source de suspense. De plus, en arrière-plan, se dessine une réflexion sur le bien collectif, la démocratie, la liberté et le poids des responsabilités.

Enfin, cerise sur le gâteau, le dénouement est absolument formidable. Pas du tout celui que j’attendais et bien meilleur que ceux que j’avais envisagés, portant en lui une charge émotionnelle forte et étant finalement d’une cohérence à toute épreuve.



J’ai été un peu triste au moment de tourner la dernière page de « Wayward Pines ». Cette saga a été un tel plaisir de lecture que j’ai eu un pincement au cœur en quittant Ethan, Theresa, Hassler et les autres. Et puis, cette ambiance… Ce rythme… Cette tension… Je ne suis pas certaine de trouver de sitôt un récit qui me happera autant que celui-ci.

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Upgrade

Le livre qui se lit comme un film.



On connaissait le film tiré du livre et même le livre tiré du film mais avec Upgrade de Blake Crouch – traduit par Jacques Mailhos – c’est à une nouvelle expérience que se prête le lecteur : lire ce « thriller technologique et frénétique » en visualisant à chaque instant l’adaptation ciné qui ne manquera pas d’en être faite.



Parce que même si l’anticipation n’est pas vraiment ma tasse de thé, il faut reconnaître qu’Upgrade fonctionne plutôt pas mal et remplit parfaitement son rôle de pageturner addictif et sans aucun temps mort.



Fils d’une brillante biologiste génétique dont les travaux ont autrefois conduit à la plus grande famine mondiale qui a laissé 200 millions de morts sur la planète (excusez du peu), Logan Ramsey est aujourd’hui un des agents de l’APG, la police US des gênes.



Lors d’une descente dans un entrepôt suspect à Denver, il est touché par une bombe à fragmentation qui le transperce de pics de glace. Peu de temps après, une succession de changements physiques et cognitifs vont sensiblement améliorer son corps, attestant d’une modification en cours de son ADN…



Comprenant peu à peu qu’il a été upgradé dans un but très particulier, il va s’affranchir de l’APG pour mener sa propre enquête et découvrir qui tire les ficelles d’une gigantesque manipulation de l’espèce humaine.



Dit comme cela, cela pourrait paraître un brin banal mais les suites de l’histoire sont bien troussées, rythmées, et surtout, plutôt bien écrites, sans facilités, abus de dialogues ni situations improbables dès lors qu’on se projette dans l’histoire.



Ça questionne aussi au passage la question du bien et du mal, la conscience individuelle ou la dérive de nos sociétés. Les fans de thriller et de génétique y trouveront largement leur compte. Pour les autres, vous ne devriez pas attendre trop longtemps le film !



« La famine, la maladie, la guerre, le réchauffement : ces menaces planent sur nous comme des nuages d’orage en train de se former. Mais quatre-vingt-dix-neuf pour cent de l’humanité constate que notre monde s’effondre en lisant les gros titres du matin, puis décide d’ignorer ce fait pour vivre sa journée comme si de rien n’était. »
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Wayward Pines, tome 1 : Révélation

Dévoré !

En moins de 48h.



J'ai eu les plus grandes difficultés à me concentrer au bureau tellement j'avais envie de me replonger dans ma lecture, cela faisait longtemps que cela ne m'était pas arrivé et ça fait un bien fou.



Lecture addictive s'il en est, les aventures inexplicables et fantastiques de l'agent spécial Ethan Burke m'ont emportée loin de mon quotidien. J'ai apprécié le postulat de départ : être aussi perdue que le protagoniste dans l'univers décalé de la petite ville de Wayward Pines, Idaho ; avoir la sensation de devenir fou, de ne rien comprendre des interactions avec les gens, se confronter à une violence brute et en apparence inexplicable et laisser son imagination absorber de nouveaux éléments quasi surnaturels avant de pouvoir commencer à mettre le puzzle en place. Le tout sur fond d'une nature hostile. Le tout sur un rythme frénétique de course-poursuite qui plonge le lecteur et l'agent Burke en apnée.



Difficile de ne pas trop en dire sans gâcher le suspense... La semaine d'attente annoncée par mon libraire pour obtenir les tomes 2 et 3 va me paraître très très longue.





Challenge PAVES 2024

Challenge MULTI-DEFIS 2024

Challenge TOTEM
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Récursion

Un petit tour en science fiction.

Thème classique de la remontée dans le temps plutôt mieux traité que le reste de la production récente étant passé dans mon champ de détection.

Ici, la remontée dans le temps est quantique, au sens où il n'y a pas d'univers parallèles "simultanés" (les multivers m'emm.... ) mais des réalités subjectives créées par nous mêmes, une sorte de perception naissant de notre interaction avec d'autres.

C'est bien ficelé, joliment écrit, nerveusement et intelligemment. On ne cède pas à la tentation du "facile" et "accrocheur".

Recommandable.
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Wayward Pines, tome 2 : Rébellion

Deuxième tome de la trilogie dystopique de Crouch, on est rapidement aspiré par l’histoire. L’auteur mène tambour battant son scénario et l’intrigue ne fait que s’intensifier au fil des chapitres pour un dénouement à peine croyable. Si dans le premier tome on n’était pas forcément enthousiaste, surtout lors des premiers chapitres et si certains passages pouvaient laisser perplexe, ici ce n’est plus du tout le cas. Le récit prend une tout autre dimension, beaucoup plus passionnante et les pages volent sous nos doigts. La cinétique du roman s’anime. Crouch a la bonne idée d’évader le lecteur du personnage central d’Ethan Burke pour insérer des flashbacks d’un passé depuis longtemps révolu, mais aussi des personnages satellites qui laissent espérer une issue salutaire à l’ensemble de cette micro société. Point n’est besoin d’en dire plus sans prendre le risque de spoiler cette deuxième partie.

Ethan Burke a été nommé schérif de Wayward Pines. Il est chargé d’enquêter discrètement sur un groupe d’insurgés qui prépareraient un soulèvement...

Ce n’est pas sans rappeler la série télévisée « Le prisonnier ». Un village clos où les gens font semblant de vivre heureux sous l’œil discret d’une organisation qui les espionne afin que l’équilibre précaire de cette communauté reste sous contrôle. Au-delà des limites matérialisées par des barrières électrifiée, il y a le chaos où rôdent les « aberrations ».

L’idée de départ de Crouch est récurrente dans la littérature de science-fiction. On la retrouve dans le célèbre roman « 1984 » de Georges Orwell, « Big Brother is watching You ! » et bien d’autres. Mais l’auteur sait sortir son récit de ce carcan pour en faire une œuvre passionnante et originale.

Traduction de Patrick Imbert.

Editions Gallmeister, Totem, 399 pages.

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Wayward Pines, tome 2 : Rébellion

Le Paradis, c'est notre foyer.



Ethan Burke connaît désormais la terrible vérité sur Wayward Pines. Mais comment avertir les habitants ?



Ce deuxième tome est également agréable à lire. L'action reprend deux semaines après les événements du premier tome. Ethan Burke est désormais un habitant intégré de Wayward Pines. Mais la chape de plomb qui repose sur les habitants est difficile à supporter.



Le meurtre d'une jeune femme pourrait faire voler en éclat les apparences. La communauté cacherait-elle un meurtrier en son sein ? Ethan se retrouve avec deux problèmes à la fois: trouver le meurtrier et essayer d'annoncer la vérité aux autres habitants.



L'auteur résout de nouveaux mystères sur Wayward Pines. Si la raison d'être de Wayward Pines avait été dévoilée dès le premier tome, il restait quelques zones d'ombres à éclaircir. Mais de nouvelles questions se posent à la fermeture de ce second tome.



Bref, le troisième tome promet un final en beauté.
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Upgrade

On ne cite pas à la légère le nom de Michael Crichton, le maître du techno-thriller. Ça tombe bien, la filiation tient ici toutes ses promesses.



Blake Crouch s'est surtout fait un nom chez les lecteurs de science-fiction. Voici le roman qui sera pour lui comme un Upgrade, qui va lui permettre de toucher un public plus varié.



Milieu du 21e siècle, pas si loin de nous, la terre continue à se dégrader, les humains continuent à progresser dans leurs découvertes. A tel point qu'ils ont passé l'étape ultime pour se prendre encore plus pour des dieux, en jouant avec l'ADN.



Sauf que… une simple expérience sur des insectes a provoqué un cataclysme mondial. Exit donc les recherches dans ce domaine, devenues interdites à l'échelle internationale. du moins, officiellement.



L'agent fédéral Logan Ramsey fait partie de ce que l'on pourrait appeler la police de l'ADN, traquant les laboratoires clandestins. Jusqu'au jour où il se retrouve en contact direct avec une sorte de virus génétiquement modifié qui a pour effet de décupler ses capacités mentales et physiques.



« C'était une sensation étrange. Comme si quelqu'un passait un coup de balai dans les recoins sombres de mon esprit. Enlevait les toiles d'araignées. Réparait les connections usées ».



De chasseur, il devient la proie.



Les éditions Gallmeister ont du nez et savent gommer les frontières. Tout ce que j'aime. Encore un bel exemple avec ce thriller scientifique d'anticipation, musclé, qui se révèle à la hauteur des attentes.



Toutes les cellules de cette histoire vibrent à l'unisson de cette belle idée maîtresse, pour offrir un roman impossible à lâcher, formidable combinaison d'action, de réflexions et d'émotions.



Peut-on impunément jouer avec qui nous sommes. Ce que constitue chaque être, des créatures unicellulaires aux plus complexes.



Sous couvert d'un formidable divertissement, que l'auteur a rendu accessible à tous, les questionnements sont là, bien intégrés dans l'intrigue.



Prenant, divertissant, intelligent, voilà typiquement le genre de thriller moderne inscrit dans son époque, qui sait jouer sur toutes les cordes, y compris sensibles, avec un talent qui force le respect.



Blake Crouch alterne les rythmes dans ce bouillonnement génétique, à travers un monde en pleine mutation. Certaines scènes d'action sont dignes d'un Jason Bourne, mais sans que l'écrivain américain ne perde le fil de son histoire. Ce fil d'Ariane attaché à nos gènes, qu'il va dérouler avec autant d'esprit que de ferveur.



Quand on change ce qui nous constitue, c'est là qu'on voit ce qu'est d'être humain. Un être de raison et de sentiments. En jouant avec notre génome que peut-on engendrer comme évolution ?



Voilà 450 pages pleines de vitalité, mais loin d'être une simple course-poursuite. Avec un homme qui devient « autre », se transforme, pour le meilleur et pour le pire. Ses nouvelles capacités vont lui permettre de voir la situation différemment, de s'auto-analyser aussi.



Certains passages poussent loin la psychologie, surtout quand le personnage principal se voit dans l'obligation d'enfermer ses émotions comme dans une cage de Faraday.



Upgrade est un techno-thriller de haut vol, une épatante réussite qui arrive autant à distraire qu'à pousser à la réflexion, à concilier raison et sentiments. Jusqu'à sa conclusion parfaite.



Blake Crouch est un surdoué, il n'y a pas de doute. C'est écrit dans ses gènes.
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Wayward Pines, tome 1 : Révélation

Un livre qui débute comme un thriller, prend le chemin du fantastique avant de dériver vers la SF.

Si l'intrigue m'a captivé, dans ce petit paradis de 600 âmes que semblerait (!) être la petite ville de Wayward Pines, il n'en va pas de même pour l'écriture (plutôt convenue) et quelques longueurs, malgré les même pas 300 pages.

La caractérisation des personnages est à peine esquissée, à part celle d'Ethan, agent des services secrets américains.

L'alternance entre le « présent » d'Ethan et les souvenirs de sa capture pendant la 2e guerre du Golfe est imbriquée de façon subtile afin d'expliquer l'endurance d'Ethan et sa détermination de venir à bout du mystère de Wayward Pines... mais l'auteur en a fait une espèce de surhomme, supportant d'extrêmes et multiples douleurs, capable de perdre quantités de sang, mangeant à peine tout en escaladant de hauts rochers... j'ai eu du mal à y croire !

Ne regardant guère la télé, je ne peux pas comparer l'histoire avec la série télévisuelle, mais j'arrive aisément à imaginer le scénario, tant le texte se prête à une adaptation.

Or, une bonne intrigue ne suffit pas (toujours) à en faire un « bon » bouquin. Je ne suis pas vraiment déçue, mais pas suffisamment convaincue pour lire les deux tomes suivants.
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Wayward Pines, tome 1 : Révélation

Bourgade idyllique.



Bienvenue à Wayward Pines ! Cette ville charmante a tout pour plaire : un cadre magnifique, des habitants accueillants, beaucoup d'activités à faire... Vous ne voudrez plus la quitter.



Ethan Burke se réveille après un accident. Partiellement amnésique, ses souvenirs reviennent peu à peu. Membre du Secret Service, il est venu à Wayward Pines à la recherche de deux de ses collègues disparus.



La ville est agréable à vivre, mais d'étranges événements adviennent. Ethan semble être le seul patient de l'hôpital, le shérif ne veut pas lui rendre ses affaires, quant à sa famille, elle est injoignable. Quelque chose ne tourne pas rond.



J'ai beaucoup aimé l'ambiance de ce roman. Une aura de mystère entoure Wayward Pines, les habitants ont un comportement inquiétant, et il semble impossible de quitter la ville. Il y a un côté "The Truman Show" ce qui me plaît énormément.



La révélation finale est plutôt bien trouvée, même si elle m'a semblé trop rapide et peu originale. Le thriller penche alors vers la science-fiction. A l'inverse la conclusion est parfaite.



Bref, un très sympathique premier tome qui peut entièrement se suffire à lui-même. Le deuxième tome m'attend.
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Wayward Pines, tome 1 : Révélation

J'ai profité du week-end à 1000 pour sortir ce premier tome de Wayward Pines, et je dois dire que je l'ai dévoré. Par contre, je dois dire qu'il y a tromperie sur la marchandise quand ce roman nous est vendu comme un thriller. Il s'agit ici d'un roman de science-fiction et même si c'est un genre que je n'aime pas, je me suis laissée prendre au jeu.



On faisons la connaissance d'Ethan Burke qui se réveille à Wayward Pines, après un accident de voiture. Ces souvenirs lui reviennent peu à peu et il se souvient qu'il venait dans cette petite ville perdue pour enquêter. Il fait parti des services secrets et ils doit retrouver deux de ses collègues qui ont disparu.



Seulement, cette ville s'avère étrange et sous la façade de la petite ville américaine tranquille, elle cache en réalité un terrible secret.



C'est bien écrit, plein de suspense, très prenant. Une fois commencé, il est impossible de lâcher le livre. La preuve, je l'ai dévoré dans la journée d'hier. Blake Crouch a une imagination débordante, il arrive a crée un univers inquiétant et mystérieux. Le lecteur est transporté dans cette ville complètement dingue. Il me tarde de lire la suite et surtout je me plonge des maintenant dans l'adaptation en série télé.
Lien : https://missmolko1.blogspot...
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Wayward Pines, tome 1 : Révélation

Wayward Pines c’est ce genre de bouquin qui sort de nulle part, et qui d’un coup, fait parler de lui partout. Dire que j’avais juré de ne plus céder à la « bookstahype » démesurée et souvent injustifiée, il faut bien le dire.

 

Wayward Pines c’est une réédition poche d’une trilogie publiée en 2012 (VO) et 2015 (VF). À l’époque la saga ne doit pas faire fureur en France puisque le dernier tome ne sortira qu’en format numérique.

 

Aujourd’hui cette réédition aux @editions_gallmeister fait un tabac. Et pourquoi se démarque t-elle ainsi maintenant ? Mystère !

Ça rappelle toutefois le succès phénoménal (2022) de Blackwater (1983) réédité chez @monsieurtoussaintlouverture.

 

Comme quoi les anciennes sagas intriguent et qu’une belle couverture et un concept de sorties « feuilleton » (1 tome tous les 15 jours) ça marche !

 

Le pitch de départ est d’une simplicité étonnante : un agent secret se réveille dans la petite ville où il enquêtait, dans une confusion la plus totale, après un accident de la route. Les gens se comportent bizarrement et on croirait la ville coincée quelque part dans les années 50. Persuadé qu’il se passe quelque chose d’étrange ici, Ethan se met à enquêter pour démêler le vrai du faux et surtout tenter de s’échapper de cette ville qui semble le retenir prisonnier…

 

Et là bingo ! Je rejoins complètement toustes mes collègues lecteurices, le récit est addictif à souhait. L’auteur, qui est aussi scénariste, sait exactement comment s’y prendre pour happer son lectorat. Il accélère toujours plus le rythme, fait monter diaboliquement la tension grâce à des scènes toujours plus angoissantes et mystérieuses, ne lésine pas sur les retournements de situations, saupoudre le texte d’une quantité incroyable de lignes de dialogue et n’oublie pas le cliffhanger final.



Rapidement, on s’aperçoit que le roman joue sur les clichés et étonnamment ça fonctionne pas mal. Les ficelles sont énormes mais on se prend tout de même au jeu et on savoure l’aventure avec le personnage principal : Ethan. Le mec est un gros balèze qui sait tout faire, le genre de héros à la Jason Bourne ou à la John McClane. Il parvient à déjouer les plans les plus farfelus. Il n’écoute personne d’autre que lui-même et tout lui réussit toujours. Le mec c’est Rambo. Terminator. Il est super fort. Il récupère super vite. Un vrai survivor ! Il se fait tabasser, poignarder, couper, découper, piquer, défoncer, allumer… et il emmagasine toutes les mutilations et autres sévices comme si de rien n’était. C’est lui le plus beau… et le plus misogyne aussi. Et c’est là je crois mon plus gros problème avec ce personnage imbuvable et stéréotypé.

 

Et même si le récit est haletant, le suspense à son comble, mon plaisir de lecture a été entaché par cet aspect-là et par le côté peu inclusif. Je vous épargne mon laïus sur les descriptions physiques des personnages féminins et sur le « je te respecte tellement que je te trompe mais tu comprends c’est toi que j’aime ». Je n’ajoute rien non plus sur les erreurs d’ordre médical qui décrédibilisent fortement le récit.

 

Mais je dois admettre que l’auteur est fort, très fort, et que cette ambiance vintage, ce rappel à Stephen King, cette sauce American Nightmare, c’est pas déplaisant du tout.

 

Alors, continuer la série, oui, mais en connaissance de cause. Je pars du principe que ces romans se consomment comme un bon film testostéroné des années 2000, ambiance fantastique thriller horreur catastrophe post apo, un peu surfait, hyper cliché, très caricatural, aux punchlines pitoyables, mais qui, au final, fait passer un bon moment, et ça, c’est déjà pas si mal.
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Dark Matter

L'homme de Schrödinger



Il est très difficile de critiquer ce livre sans spoiler horriblement, mais cette fable sur l'identité et les choix de vie passe du Fantastique à la SF presque-Hard tout en ne quittant jamais les codes du thriller. Racontée sur un rythme élevé, dans un style de phrases ultra-courtes à la James Ellroy avec retours à la ligne incessants, elle se lit très vite, interroge pas mal, émerveille ou terrifie parfois. Pourtant, le roman, s'il est prenant et globalement réussi (les personnages, notamment, sont très solides), n'arrive pas à susciter l'impact d'un Replay de Ken Grimwood, avec qui il partage certaines caractéristiques, tout simplement du fait qu'il partage justement des points communs avec un grand nombre d'autres livres (à commencer par L'échange de Alan Brennert) ou de séries télévisées. Bref, à moins d'être néophyte dans le genre « Et si vous pouviez changer complètement de vie ou refaire des choix différents de ceux faits la première fois » en allant, hum, ailleurs, cette lecture sera, certes, prenante et tout à fait recommandable, mais pas assez originale pour servir de référence.



Retrouvez la version complète de cette critique sur mon blog.
Lien : https://lecultedapophis.word..
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