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Patrick Imbert (Traducteur)
EAN : 9782404080635
544 pages
Gallmeister (02/05/2024)
3.86/5   188 notes
Résumé :
Un soir, en rentrant chez lui, Jason Dessen, professeur de physique, est agressé et kidnappé par un inconnu masqué. Quand il reprend connaissance, tout a changé : Daniela n'est plus sa femme, leur fils Charlie n'est jamais né, et Jason lui-même est un physicien de premier plan à l'aube d'une découverte fondamentale. Que lui est-il arrivé? Qui lui a volé sa vie, et pourquoi? Les réponses à ces questions entraîneront Jason sur les multiples chemins d'un voyage extraor... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (31) Voir plus Ajouter une critique
3,86

sur 188 notes
Chicago. Jason Dessen, professeur de physique, est agressé alors qu'il rentrait chez lui. En se réveillant, il se rend compte que Daniela n'est plus sa femme et qu'il n'a plus de fils. Que s'est-il passé ? Peut-il retrouver sa vie d'avant ?
Dark matter, c'est des possibilités de vie à l'infini. Blake Crouch reprend le principe du chat de Schrodinger pour donner un thriller haletant à la recherche de la vie perdue. Je ne peux pas trop en dévoiler mais ce livre se lit très vite, des phrases très courtes, de l'action 100%. Il manque parfois des détails sur deux faits pour avoir une continuité entre les deux. La dernière partie, quand il comprend que ce sera difficile de retrouver sa vie sans mettre en danger la sienne, est presque risible au début ! Sans compter les scènes de tchat (d'ailleurs comment font-ils pour savoir qu'ils vont se connecter à ce moment-là ?) Au-delà de ces petites imperfections, je me suis laissée entrainée par cette histoire où la physique se mêle à la vie ordinaire, ça peut donner quelque chose d'impressionnant. Dark matter a aussi le mérite de nous faire réfléchir sur nos choix, nos peurs et espérances.
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« J'ai fait quelque chose qui a provoqué cette situation. » (p. 15) Ancien physicien atomiste prometteur, Jason est devenu professeur de physique dans une faculté de seconde zone. Marié et père, il est heureux, mais ne peut pas s'empêcher de se demander comment aurait tourné sa vie s'il avait pris d'autres décisions. D'étranges et violents évènements lui apportent des réponses à ce questionnement : le voilà dans un monde où il n'est pas marié à Daniela et où leur fils Charlie n'existe pas, mais où il est un scientifique reconnu qui a concrétisé une des énigmes de la physique quantique. « Je sais que vous me prenez pour un dingue, mais je n'ai pas de tumeur au cerveau, ce n'est pas un canular, et je ne suis pas fou. » (p. 74) Pour retrouver son monde, Jason est prêt à tout. Si vous connaissez la (vieille) série Sliders, vous connaissez la suite. « S'il existe une infinité de mondes, comment retrouver celui qui m'appartient à moi seul ? » (p. 155)

Blake Crouch est l'auteur de Wayward Pines, trilogie adaptée en série dont j'avais beaucoup apprécié les premiers épisodes, mais pas du tout les derniers. Même constat avec ce roman : il y a une idée de départ géniale, vraiment exceptionnelle, mais elle perd rapidement en intensité et tout devient convenu et prévisible. Ajoutez à cela un style plat et médiocre, ça n'aide pas à achever la lecture. « Les huit dernières heures de ma vie n'ont aucun sens. Tout paraît réel, mais... ce n'est pas possible. » (p. 50) Cependant, je suis allée jusqu'au bout parce que, 60 pages avant la fin, il y a un nouvel élément intriguant qui relance un peu l'intérêt. La conclusion est plutôt bonne, mais assez mièvre. le livre fait l'objet d'un projet de film : reste à savoir si j'ai envie de m'infliger l'adaptation passée à la moulinette d'Hollywood d'un roman à la qualité assez moyenne.

« La théorie du multivers en mécanique quantique part du principe que toutes les réalités possibles existent. Que tout ce qui a une probabilité de se produire se produit. Tout ce qui aurait pu arriver dans notre passé est arrivé, mais dans un autre univers. » (p. 101) Si la théorie des cordes, la superposition quantique et la matière noire ne vous passionnent pas, passez votre chemin. le roman n'en donne qu'une approche très sommaire, et le pauvre chat de Schrödinger en prend une nouvelle fois plein la tronche. Néanmoins, il y a un point intéressant dans le roman, c'est la réflexion sur l'identité et le fil de l'existence. « Je peux maintenant oublier la piqûre permanente des regrets dans mon existence. Les chemins dont je me suis détourné ne sont pas l'inverse de ce que je suis devenu. » (p. 163) Ça fait un peu réfléchir sur les choix et les renoncements, mais aussi sur le libre arbitre, l'autodétermination, la destinée, etc. Mais surtout, ça interroge sur le fait d'être ou non le maître d'une histoire dont nous sommes le héros. « Nous valons plus que la somme de nos parties. Les voies dont nous nous sommes détournés constituent elles aussi notre identité. » (p. 231) Sauf que – sans doute aurais-je dû commencer par ça –, toute l'intrigue du roman repose selon moi sur une incohérence majeure que je m'abstiens de détailler pour préserver l'intérêt du livre à ceux qui voudraient l'ouvrir. Je suis peut-être trop cartésienne (en fait, non, pas du tout), mais je sais que comme les voyages dans le temps, les voyages entre des réalités superposées/simultanées/parallèles sont un sujet vraiment casse-gueule. Et quand l'auteur se prend les pieds dans le tapis en page 40, les 190 pages restantes sont bien difficiles à avaler.
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L'homme de Schrödinger

Il est très difficile de critiquer ce livre sans spoiler horriblement, mais cette fable sur l'identité et les choix de vie passe du Fantastique à la SF presque-Hard tout en ne quittant jamais les codes du thriller. Racontée sur un rythme élevé, dans un style de phrases ultra-courtes à la James Ellroy avec retours à la ligne incessants, elle se lit très vite, interroge pas mal, émerveille ou terrifie parfois. Pourtant, le roman, s'il est prenant et globalement réussi (les personnages, notamment, sont très solides), n'arrive pas à susciter l'impact d'un Replay de Ken Grimwood, avec qui il partage certaines caractéristiques, tout simplement du fait qu'il partage justement des points communs avec un grand nombre d'autres livres (à commencer par L'échange de Alan Brennert) ou de séries télévisées. Bref, à moins d'être néophyte dans le genre « Et si vous pouviez changer complètement de vie ou refaire des choix différents de ceux faits la première fois » en allant, hum, ailleurs, cette lecture sera, certes, prenante et tout à fait recommandable, mais pas assez originale pour servir de référence.

Retrouvez la version complète de cette critique sur mon blog.
Lien : https://lecultedapophis.word..
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Une bonne histoire de mondes parallèles. Ma came.
Le récit est réellement addictif. Toutefois, j'aurai aimé un peu plus de développement sur certains points. Qu'est-il arrivé à Amanda, très important personnage vite mis de côté par l'auteur. La fin est également un peu frustrante. Un tome 2 peut-être ?
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J'ai découvert ce livre lors d'un voyage à l'étranger l'été de sa sortie. A force de le voir partout mis en avant, j'ai décidé de le noter quelque part dans ma tête pour un futur achat (le poids dans les valises ça compte ! ) J'ai donc sauté sur l'occasion lorsque j'ai vu qu'il était à moins d'1€ en numérique.
Nommé parmi les Goodreads Awards de SF, je dois dire que j'ai été un peu déçu. J'ai eu l'impression de lire une grosse nouvelle plus qu'un roman. le livre est assez cours mais c'est surtout la forme et le style qui m'ont fait cette effet. le style est simple voir simpliste concentré sur les faits et non les personnages. Cela en fait un livre très facile et rapide à lire.

Il y a malheureusement deux problèmes majeurs dans ce roman. Ces erreurs touchent sur la cohérence et la logique de l'histoire. Cela va être très difficile de les exposer sans révéler une partie de l'intrigue mais je vais essayer.
Lorsqu'un roman de l'imaginaire est écrit, l'auteur et le lecteur passent un pacte de lecture. Ce pacte est composé de règles proposées par l'écrivain aux lecteurs. Ces règles doivent être accepter par les lecteurs pour que ces derniers puissent s'immerger dans le monde créé. L'auteur peut enfreindre ses règles mais il doit le faire de manière ponctuel, graduel (ghost shadowing) et expliquer comment et pourquoi il le fait aux risques de perdre définitivement son lecteur. C'est malheureusement la deuxième option qu'il s'est passé dans ce roman.
Je ne révèle rien en disant que ce roman traite de réalités alternatives. Les personnages voyagent de réalité en réalité grâce à une « machine ». Comment après son enlèvement peut il se retrouver dans un monde où il est un grand scientifique ?

Le second problème concerne la fin du roman. le dernier quart du roman est un peu n'importe quoi selon moi. Je ne gâcherai pas la fin mais on se retrouve un peu comme dans une histoire de voyage dans le temps, ceux où à la fin la cohérence de causalité n'est plus respectée. L'histoire parle de monde parallèle quantique soutenant qu'un nouveau monde quantique se crée à chaque choix personnel. Il y a donc une infinité de monde parallèle. le choix de la fin n'en est pas vraiment un car il n'est pas unique. Je sais c'est un peu confus (comme la fin du roman) mais c'est difficile sans rien révéler. le roman est d'ailleurs parti tellement dans le WTF que j'ai eu un doute s'il s'agissait vraiment d'un livre de SF.
On ajoute à cela, le complexe de la machine qui part mais qui est toujours présente et les trames mal fermées , ça fait beaucoup pour un livre de 200 pages. J'ai vraiment eu l'impression d'un livre mal maîtrisé par l'auteur.

Conclusion, si vous êtes amenés à lire ce livre, ne réfléchissez pas trop au risque de gâcher l'histoire. Si vous ne pouvez pas vous empêcher de décortiquer les livres que vous lisez, ne vous attardez pas trop car vous serez déçu !
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
Nous vivons tous au jour le jour, inconscients du fait que nous appartenons à une réalité bien plus vaste, bien plus étrange que tout ce que nous pouvons imaginer.
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« Nous valons plus que la somme de nos parties. Les voies dont nous nous sommes détournés constituent elles aussi notre identité. » (p. 231)
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Ma conception de l'identité a changé radicalement - je ne suis qu'une facette de Jason, parmi une infinité d'autres, qui ont fait tous les choix possibles, vécu toutes les vies imaginables. Nous valons plus que la somme de nos parties. Les voies dont nous nous sommes détournés constituent elles aussi notre identité.
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« La théorie du multivers en mécanique quantique part du principe que toutes les réalités possibles existent. Que tout ce qui a une probabilité de se produire se produit. Tout ce qui aurait pu arriver dans notre passé est arrivé, mais dans un autre univers. » (p. 101)
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« Je peux maintenant oublier la piqûre permanente des regrets dans mon existence. Les chemins dont je me suis détourné ne sont pas l’inverse de ce que je suis devenu. » (p. 163)
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Vidéo de Blake Crouch
Dark Matter, based on the bestselling book by Blake Crouch
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