Blake Nelson

Le sujet de l'addiction n'est pas souvent abordés. J'ai déjà lu quelques livres sur le sujet mais à chaque fois cela était un personnage seul dans son coin qui se drogait ou autre. Ici, on y voit plus le côte de la désintoxication. Maddie est envoyé dans un centre. Les premières semaines sont plus que dur. Et puis un soir elle rencontre un nouveau venu : Stewart.

Au début, on pense à une histoire d'amour banale. Mais en vérité les problématiques sont beaucoup plus profondes que cela. Et c'est ce qui donne toute la force à ce roman.

Je l'avais attendu ce livre !

je l'avais cherché, il me faisait de l'oeil depuis un moment !

c'est peut-être pour ça que j'ai été (un petit peu) déçue, pas transportée autant que je le voudrais malgré le thème qui prend aux tripes.

malgré tout on le lit vite, des chapitres court et une évolution percutante.

Maddie, jeune américaine de « bonne famille » de 17 ans, se retrouve en cure de désintoxication à cause de l’alcool, de la drogue et de son comportement violent. Au départ sauvage, elle finit par se lier d’amitié avec une jeune fille, Trish, puis un jeune homme, Stewart, pour lequel elle a le coup de foudre. Ils entameront leur relation pendant la cure, malgré les interdictions. Une fois dehors chacun s’en sort comme il peut. Il y a des rechutes, des séparations, malgré tout ils essaient de garder contact, mais certains s’en sortiront mieux que d’autres.

Peu à peu on voit « Maddie le pitbull » laisser place à une autre jeune fille, plus ouverte aux autres. Le roman est construit sur des chapitres courts et il se dévore. Il y a bon nombre de passages durs, mais le récit sonne toujours juste. Les personnages sont tout de suite attachants. On voit Maddie grandir, se construire, malgré ses faiblesses et ses doutes et l’ennui du quotidien parfois. C’est un récit percutant, très émouvant. En somme, un très bon roman qui ne laisse pas indifférent.

J'ai apprécié ce roman, mais pas autant que je l'anticipais. J'ADORE les livres qui traitent de dépendance ou de problèmes mentaux, alors je n'étais pas un public difficile.

Cependant, je m'attendais à plus de développements au niveau des personnages et beaucoup d'accent mis sur les relations sociales.

Une bonne lecture, mais sans plus. Je lirais probablement d'autres choses de cet auteur, car j'ai dévoré ce roman: en deux jours il était terminé.

C'est un des plus vieux livres de ma pile à lire, sûrement même le plus vieux, une lecture de lycée de mon frère. Ce récit prend la forme d'un journal, dans lequel le narrateur se raconte et explique l'évènement qui a changé sa vie. On suit donc ce jeune homme de dix-sept ans les jours qui suivent la mort accidentelle d'un vigile. le début de ma lecture a vraiment été compliqué car l'écriture est vraiment très limite, même pour un jeune adulte. Et puis, finalement, quand l'action commence à se mettre en place, elle devient plus fluide, plus appréciable et le livre devient intéressant. Malheureusement, les deux types d'écriture s'alternent en fonction de l'action, ce qui crée des longueurs et des passages inintéressants. Globalement, j'ai aimé découvrir les différentes phases par lesquels ce jeune (dommage que l'on n'ait pas son nom, je pense que l'on s'approprierait plus la lecture) passe, de la culpabilité à la colère, la tristesse, ou encore la solitude. Mais, tout se gâte avec la fin du livre. Je ne comprends pas la réaction de l'inspecteur, qui laisse tomber alors qu'il pourrait le poursuivre avec la bagarre et j'ai eu l'impression qu'il manquait un chapitre pour vraiment clore l'histoire et connaître le devenir de ce jeune skateur.

Extrait de ma note de lecture :

Un bref roman, destiné à la jeunesse, sans doute, mais dont l'ambiance est tellement oppressante que j'ai failli le fermer plusieurs fois tant l'angoisse, la culpabilité, le mal-être du jeune homme parvenaient à m'affecter. Il y a un hyper-réalisme, une maîtrise parfaite des actions-réactions qui est très rare dès qu'on parle de l'adolescence ; malgré une syntaxe parfois relâchée, Nelson ne tombe ni dans la caricature ni le gnangnan que je déplore presque chaque fois que j'ouvre un roman de ce genre. Sans doute est-ce pour cela que Gus Van Sant, qui est tout sauf convenu, a pu vouloir l'adapter pour le cinéma... mais je n'ai pas vu ce film, en tout cas, pas assise devant en tout cas, je n'ai rien reconnu en lisant.
Lien : http://aufildesimages.canalb..

C'est très simple à lire (comme la majorité des livres de ce genre) L'auteure arrive même à être drôle par moment, malgré la lourdeur du sujet évoqué. La fin ambiguë m'a un peu déçue cependant, et la façon dont le personnage principal devient sobre semble presque trop facile.

Le film adapté du livre m'avait particulièrement marquée quand j'étais adolescente, j'étais intriguée par livre le texte original.

Dans ce court récit adolescent, nous suivons la vie d'un jeune lycéen, devant vivre avec un mort sur la conscience. Entre culpabilité, honte, dégoût, peur, égoïsme, solitude... nous suivons son cheminement mental et ses pérégrinations.

Ce récit réaliste est particulièrement intéressant pour un jeune publique, on ne peut que se demande ce que nous aurions fait à sa place.

Ce récit à la première personne nous rend également complice, ce qui accentue la réflexion sur le choix du jeune homme de se livrer ou non aux autorités.

Malgré des personnages caricaturaux et un manque de profondeur le récit peut être assez marquant, la fin est réussie.

Un livre facile à lire à destiner à un lecteur adolescent.

Un livre que je souhaitais lire depuis un bon bout de temps, et l'occasion s'est enfin présentée.



J'ai déjà lu, il y a plusieurs années, d'autres titres, plus trash, sur le thème de l'addiction à la drogue et de la difficulté à s'en sortir ("L'herbe bleue", "Moi, Christiane F., 13 ans, droguée, prostituée"). Du coup, je me suis demandé jusqu'où irait celui-ci.



Au départ, si je me suis sentie un peu déçue du fait de n'aborder que la partie "désintox" d'une jeune fille tombée dans l'alcool et la drogue, je dois tout de même avouer que j'ai été intriguée par la tournure des événements : je me demandais tout au long de l'histoire à quel moment les choses allaient mal tourner. J'avais plus ou moins décidé dans ma tête que, si tout se finissait bien, ce serait sans doute trop facile et donc trop éloigné de la réalité, étant donné mes lectures précédentes, qui démontraient une difficulté infinie dans ce type de situation.



Mais finalement, l'auteur a su à la fois démontrer le drame d'une vie entachée par cette mauvaise passe, ainsi que des conséquences très dures, mais également un espoir d'en sortir et de réussir malgré tout. Sans tomber dans la mièvrerie et tout en rappelant que ce genre d'expérience, même si l'on s'en sort, ce n'est jamais indemne et que l'on ne peut pas oublier ni effacer le passé.



J'ai trouvé que c'était un bon compromis, surtout pour un livre adressé à des ados.

On est pris dans le drame de ce jeune de 17 ans. Comment oublié cette vision ? comment vivre avec ce secret ? Tout aurait pu être différent si.... On veut savoir si la vérité va être dévoilée; s'il va se confier .... on est pris dans l'histoire. J'aimerais assez voir le film

Un soir de désœuvrement, un jeune skater traine dans Paranoid Park, un skate park mal famé de Portland où se retrouvent les skateurs en mal de sensations fortes. Pourtant bien décidé à ne pas se faire remarquer, le héros va se laisser entrainé par un zonard qui lui propose de grimper dans un train en cours de marche quand celui-ci roule à faible allure. Il se sent grisé par cette expérience. Mais en vrai novice peu habitué à violer la loi, il se fait repérer par un agent de sécurité. Celui-ci les prend en chasse et s'attaque au zonard à coup de matraque. Pris de panique, il assène un coup de sa planche sur le crâne de l’officier qui titube avant de finir écrasé sous le train. Un accident bête. Il n’y a aucun témoin si ce n’est le jeune qui l’a entraîné dans cette aventure, mais ce dernier s’enfuit. Affolé, le garçon décide de garder le secret de cette aventure pour lui, mais c’est sans compter la culpabilité et les images obsédantes qui le hantent... et l'enquête qui suit son cours.Un roman très court, sur la culpabilité et le poids du secret. Je ne sais pas trop quoi en penser après l'avoir terminer. C'est vrai que les sentiments par lesquels passent le héros sonnent juste, interpellent le lecteur. Mais le style ne m'a pas tellement plus, trop jeune, trop proche du langage parlé. La fin n'est pas une... Quelle morale tirer de cette histoire au final pour les ados. Je l'ai proposé au prix, mais là je doute....
Lien : http://follepicarde.canalblo..

J’ai entendu parler de ce livre par un libraire jeunesse itinérant qui est passé dans le CDI où je faisais un stage. Sa présentation m’avait réellement donné envie de le lire, car le thème abordé me paraissait bien intéressant, et que ce cher monsieur semblait avoir apprécié sa lecture. Pour ces deux raisons, lorsque j’ai trouvé ce livre dans les rayonnages du bibliobus, je n’ai pas hésité une seule seconde avant de l’emprunter. Malheureusement, ce ne fut pas le coup de cœur escompté … Bien au contraire.



Ce livre, c’est l’histoire de Maddie racontée par Maddie. Maddie a seize ans, elle est en cure de désintoxication et a une vision assez … négative du monde qui l’entoure. Et c’est un euphémisme. Je m’attendais à lire un livre sur l’addiction à l’alcool et aux drogues, et je tombe sur une adolescente totalement désenchantée qui semble passer ses journées à critiquer le monde entier. Maddie n’est clairement pas attachante, ni même attendrissante. Elle est aigrie et agressive, et cela se ressent tellement dans l’écriture que ça ne donne pas réellement envie de poursuivre. Malgré tout, je m’accroche, en espérant que cette virulence disparaitra au fur et à mesure que Maddie ne souffrira plus des crises de manque … Effectivement, cela s’arrange légèrement vers la page 310 … autant dire qu’on se retrouve 90% du temps face à une jeune fille assez égoïste et insupportable.



Pour tout avouer, je n’ai pas vraiment réussi à cerner le personnage de Maddie. Au début, elle est effectivement très difficile à supporter, elle ne croit plus en rien et surtout pas au succès de sa cure : pour elle, elle fait cela pour « faire plaisir » à ses parents (comprendre : « pour qu’ils la laissent tranquille pendant quelques mois ») et c’est tout. Elle est agressive et violente, hait le monde entier et n’a aucun respect pour les autres. Puis arrive Stewart et, en l’espace de quelques pages, elle devient une adolescente éperdue dans toute sa splendeur, qui ne peut plus survivre cinq minutes sans toucher son prince charmant. Je suis plutôt romantique, mais là, c’était surréaliste, presque excessif. Et ça se poursuit. Après des années de décrochage scolaire, d’école buissonnière et de bagarres de rue (sans oublier les fêtes où circulaient alcool et drogues), Maddie devient une lycéenne super studieuse qui obtient d’excellents résultats après à peine deux semaines de « remise à niveau ». Dans le même temps, Maddie semble avoir renoué avec le genre humain et cherche à aider toutes les personnes qu’elle rencontre, quitte à se mettre en danger … Au final, je ne sais pas qui est Maddie, car j’ai le sentiment que les différentes parties du roman ne parlent pas de la même personne.



Quant aux autres personnages, le souci est le même : ils sont très stéréotypés. Certains sont attachants, ou tout du moins suffisamment esquissés pour être intéressants. C’est le cas de Martin qui est à mes yeux le personnage le mieux construit du roman : sa personnalité est claire, ses comportements logiques et son évolution positive. Ce n’est pas le cas de tous. Alors certes, le roman traite d’un sujet difficile, et c’est parfaitement normal que tout ne soit pas tout rose. Mais ici, tout est poussé à l’extrême et verse dans le caricatural. Et au fond, c’est cela qui m’a le plus dérangé dans ce livre. L’idée de départ était très intéressante, mais toutes ses exagérations ont eu raison de mon intérêt. L’histoire ne fait absolument pas réaliste, et il est donc difficile de s’émouvoir ou de s’attacher aux personnages.



Autre problème : le rythme. Au début, tout est très lent, trop lent. Il m’a été très difficile de rentrer dans l’intrigue. Et ensuite, c’est l’inverse : tout va trop vite, et nous n’avons pas le temps de comprendre et digérer les évènements que déjà on passe au mois suivant. L’auteur a eu à cœur de faire évoluer son personnage principal, de faire grandir Maddie, de la faire retrouver gout et foi dans la vie et l’avenir. Et ça, c’est vraiment bien. Mais le faire trop rapidement, ça empêche le lecteur de bien se représenter cette évolution, et c’est bien dommage car c’est ce qui aurait dû donner sa force au roman.



En bref, vous l’aurez compris, j’ai vraiment été déçue de ce livre, d’autant plus que j’en attendais beaucoup au vu du thème abordé. L’idée de départ était vraiment intéressante, mais de trop nombreuses exagérations et un rythme très inégal m’ont empêché d’être réellement happée par l’histoire et touchée par les personnages. Il n’y a pas que du mauvais dans ce livre, mais les points négatifs ont masqué les bonnes idées, les bonnes intentions. Pour tout dire, je suis véritablement triste de ne pas avoir accrochée avec ce roman, car il avait du potentiel et que je croyais vraiment que j’allais apprécier …
Lien : http://lesmotsetaientlivres...

A 17 ans, Maddie souffre de problèmes d'alcool et de drogue et présente un comportement violent. En cure de désintoxication? elle rencontre un jeune homme qui s'appelle Stewart. Tous les deux tombent amoureux malgré le règlement qui l'interdit.

Mais bientôt, tous les deux sortent de cure et vont devoir faire face à ce qui les attend à l'extérieur.

Un livre que j'ai bien aimé mais qu'il ne m'a pas non plus transcender.

Le résumé avait tout pour être vendeur mais pourtant cela n'a pas fonctionné avec moi.

L’écriture de l'auteur ne m'a pas touché ou ému.

Dommage car je suis pourtant une adepte de ce genre de littérature, mais j’espérais ressentir plus de choses.

Ce livre reste tout de même une bonne lecture et il a l'avantage de se lire très rapidement.

Mon avis: Un livre qui était dans ma PAL depuis 2014, j'ai enfin pris le temps de le découvrir et j'ai franchement adoré cette lecture.





Du coté de l'histoire:

Maddie est une adolescente âgée de 16 ans, elle pourrait avoir une vie normale mais la jeune fille est déjà accro aux drogues et à l’alcool. Ses parents, pour essayer de la faire décrocher et de la guérir de cette addiction, l’ont envoyée à Spring Meadow, un centre de désintoxication, où elle va pouvoir recevoir les soins qui lui sont nécessaires. Mais dans ce centre, entourée de personnes plus ou moins âgées, elle s’ennuie et ne cesse de lutter contre le manque qui la dévore. La sortie cinéma du mardi soir est le seul moyen pour elle de décompresser un peu, de sortir avec son amie Trish, rencontrée dans le centre de désintoxication. Puis Trish, sa meilleure alliée va repartir chez elle et notre jeune héroïne va se retrouver une fois de plus seule dans ce centre, mais un mardi soir, en allant à sa sortie ciné, elle va rencontrer Stewart, un autre membre du centre, et dès cette rencontre, sa vie va changer, des sentiments amoureux vont naitre entre les deux jeunes gens. Maddie et Steewart vont ils réussir à se soutenir et à lutter contre leurs addictions ? L'amour est il plus fort que cette addiction? le retour à la vie " normale " va t'il être possible?





Du coté de l'écriture: Des phrases courtes, des chapitres courts, des moments percutants, de la joie, de la peine, beaucoup de doutes mais aussi beaucoup d'espoir voilà de quoi est fait ce roman. J’ai vraiment beaucoup aimé les personnages. Maddie est très juste et ses réactions sont tout a fait réalistes J’ai aimé ses crises, ses joies, ses doutes… C’est un personnage vrai dans toute sa splendeur. Stewart est lui tout a fait adorable, mais on sent qu’il est fragile, à la limite dangereux pour la jeune fille, ce qui n’empêche pas qu'on s'attache à lui rapidement. Le rythme est vraiment soutenu. On ne peut plus s’arrêter de lire la suite, on est comme pris dans un engrenage, cette lecture est addictive, pas mal vu le thème de l'histoire. Plus on approche de la fin et plus on se pose de questions, on veut absolument savoir si Maddie s'en sortira, elle mais également si elle arrivera à aider ses deux amis.



En conclusion: Addiction est une très belle lecture, la plume de l'auteure est addictive , le sujet peu banal est ici exploité à merveille. Les phrases courtes et le vocabulaire employé font que cette lecture est une lecture rapide mais intense et les personnages sont tous attachants. J'ai vraiment beaucoup aimé ce roman.
Lien : http://aupaysdelire.blogspot..

Je me souviens du film, que j'avais bien aimé. Mais le livre, il m'a vraiment plu. Il se lit vite, les phrases sont courtes. C'est intéressant de voir l'évolution d'Alex après la tragédie qui l'a frappé (on est tout de suite dans le bain, ça arrive dans les premières pages). Finalement, j'ai revu le film juste après et je l'ai trouvé chiant. A chaque décision qu'il prenait, je me suis dit : "Et moi, qu'est-ce que j'aurais fait ?". Un bon thriller psychologie en somme.

Maddie, presque 17 ans, est une jeune lycéenne de première qui a dû quitter le lycée de Portland pour aller à Spring Meadow, un centre de désintoxication. Dans cet endroit sordide où s'effectue son sevrage, elle rencontre Trish, une jeune femme de 18 ans qui, parce qu'elle a conduit alors qu'elle avait trop bu, est responsable de la paralysie à vie de sa meilleure amie et Margarita qui, complètement soûle, a tué son mari.

Avec Cynthia, sa référente, Madeline, surnommée Maddie pit-bull par ses camarades en raison de son agressivité, apprend à maîtriser sa colère et à s'ouvrir aux autres. C'est ainsi qu'un mardi, jour de la sortie ciné, elle rencontre Stewart. Elle tombe aussitôt sous le charme de ce beau jeune homme de 19 ans et ils entament une relation amoureuse.

Malheureusement, Maddie doit sortir du centre de désintoxication avant son chéri. Elle promet de l'attendre et se met aux études avec acharnement pour rattraper son retard, comme si le travail était devenu sa nouvelle drogue. Elle rêve d'être acceptée dans une prestigieuse université mais c'est trop tard : son dossier scolaire est entaché par ses mauvais débuts. Elle noue une amitié durable avec Martin Farris, un geek qui, lui a été reçu au MIT.

Stewart sort du centre de désintoxication. Maddie et lui se voient à plusieurs reprises. Il vient l'épauler quand elle apprend la mort de Trish, suite à une overdose puis décide de partir à Redland chez son père. Il rechute et appelle Madeline à la rescousse, un soir. Elle vient l'aider et manque de se faire violer mais réussit à le remettre dans le droit chemin. Il lui demande d'arrêter ses études et de venir habiter avec lui. Elle refuse de tirer un trait sur son avenir. Stewart finit par revenir à Portland mais c'est avec Kirsten qu'il emménage.

Madeline, invitée à diverses soirées, lutte pour ne pas retoucher à l'alcool ou à la drogue. Jusqu'au jour où, sans réfléchir, elle boit une gorgée de bière naturellement, comme les garçons qui l'accompagnent. Elle se rend compte de la force de son addiction et décide de participer aux réunions des Jeunes Alcooliques Anonymes pour reprendre le dessus.

Après sa terminale, elle quitte le domicile familial pour aller à l'université du Massachusetts. Kirsten l'appelle pour lui signaler la disparition de Stewart. Maddie ne s'en préoccupe pas jusqu'au jour où elle l'aperçoit dans la rue : il a rechuté et est devenu un junkie sans abri qui n'a plus toute sa tête. Voyant qu'elle ne peut plus rien pour lui, puisqu'il refuse d'être aidé, elle retourne à ses études et va au cinéma en espérant qu'un jour, il la retrouvera.

Un livre efficace qui montre bien le danger des fêtes entre jeunes : l'alcool coule à flots, la drogue n'est pas toujours loin et les relations intimes qui s'en suivent sont souvent non conscientes, et parfois non consenties. Certains fêtards prennent goût à ces délices addictifs et sont loin d'imaginer que les plaisirs faciles de quelques soirées mettent en danger leur scolarité, leur avenir, voire la vie d'autrui. Blake Nelson signe ici un livre pour les jeunes, pour ceux qui, comme Trish et Madeline craignent de refuser un verre d'alcool ou un sniff de drogue par peur de passer pour des rabat-joie. À ces adolescents qui partagent cette gêne compréhensible, il dévoile un péril bien plus grand : celui d'être condamné à un sevrage à vie, celui d'être toujours hanté par la peur d'une rechute fatale, celui de passer à côté de l'amour de sa vie à cause de l'addiction.

Un roman percutant parce que sans exagération, sans complaisance, sans pathos qui délivre un message réaliste : étant donné que rester ''clean'' est moins facile à dire qu'à faire, mieux vaut éviter à tout prix la spirale infernale de la dépendance.

Paranoid Park c'est l'histoire d'Alex, un jeune skater de 17 ans qui, un soir, se retrouve mêlé à la mort d'un agent de sécurité des voies ferroviaires. Le récit tourne autour de la façon dont il vit cet accident dont il se sent responsable et qu'il considère même comme son crime, au milieu de sa vie d'adolescent, de lycéen qui doit aller tous les jours en cours, supporter une petite amie trop envahissante qu'il n'aime pas et qui doit faire face au divorce de ses parents.



L'écriture, sous forme d'un journal, est très fluide et très immersive puisque l'on est plongé dans l'esprit d'Alex, on en suit tous les rouages et toutes les sensations. Cependant, selon moi, le tout manque un peu de relief, heureusement que le récit fait moins de 200 pages sinon on aurait vite tourné en rond. Mis à part le personnage d'Alex, que l'on apprend à connaître assez précisément du fait que l'on est dans un roman à la première personne, les autres personnages sont assez creux, ils se ressemblent assez et sont plutôt stéréotypés.



En bref, c'est un récit qui se lit bien mais selon moi la trame de fond n'est pas assez complexe, cela me donne l'impression que le récit n'est pas complètement aboutit. Je dois être passée à côté de l'essentiel.

Maddie se retrouve dans un centre de désintoxication après avoir abusé de l'alcool une fois de trop. Elle y rencontre Trish avec qui elle sympathise et Stewart dont elle tombe amoureuse. À sa sortie, elle tente de retrouver une vie normale et de reprendre le lycée. Elle continue à fréquenter Trish qui malheureusement sombre à nouveau dans l'alcool et essaie de préserver sa relation avec Stewart même si celui-ci déménage pour habiter avec son père. Elle rencontre aussi Martin, un ado sérieux qui essaie de percer sa carapace et Emily qui lui demande de parler à sa soeur Ashley qui boit sans limite lors des soirées. Maddie s'accroche et parvient à réussir sa terminale et à entrer en fac. De son côté, Stewart, après avoir travaillé, rechute puis s'en sort grâce à Maddie et à sa nouvelle petite amie, Kirsten. Mais son combat contre ses addictions est loin d'être gagné...



L'auteur de Paranoid park nous offre un nouveau roman terriblement poignant et prenant sur des adolescents souffrant d'addiction, qui se battent pour s'en sortir. Qu'ils soient issus de milieux aisés ou plus populaires, tous partagent un mal-être, des peurs face à l'avenir qu'ils noient dans l'alcool ou la drogue. Le récit fait froid dans le dos car ils renvoient à la réalité : des jeunes meurent après avoir trop absorbé d'alcool. Et si Maddie finit par s'en sortir, certains n'y parviennent pas et semblent crouler sous le poids de la fatalité : « ça ne sert à rien de retarder l'inévitable. Tôt ou tard, on se retrouve là où on est censé être. » (p. 339). Néanmoins le roman se termine sur une note d'espoir et une incitation à vivre ses émotions au lieu de les garder pour soi. « J'ai compris un truc : on peut changer le cours des choses. […] Recommencer sa vie s'il le faut. Et puis il y a l'irrémédiable, ce qu'on perd à tout jamais. Certaines personnes. Des moments gâchés parce qu'on les a vécus à une époque où on se blindait contre les émotions, faute de savoir s'y prendre autrement. » (p. 348). Anne-Charlotte, Yakalire


Lien : http://mediatheque.villeneuv..

La première partie dans le centre de désintoxication propose une approche originale et bien décrite sur un thème rebattu, celui de la drogue. Seconde partie plus incohérente, on comprend moins les motivations des personnages.