Boris Chiriaev

Biographie :

Boris Chiriaev (en russe: Бори́с Никола́евич Ширя́ев) est un écrivain, victime à plusieurs reprises de la répression soviétique. Émigré de la « seconde vague » d'exil , membre de l' apostolat russe à l'étranger.

Il est né dans une famille aisée. Après avoir poursuivi ses études de lettres à Moscou et en Allemagne il s'inscrit à l'Académie militaire.

Arrêté et condamné à mort en 1918 pour avoir tenté de quitter la Russie il réussit à s'évader , déporté aux Solovki en 1923 il y restera 7ans.

En 1935-1942, il a vécu dans le Caucase du Nord à Stavropol et Cherkessk . Avant le début de la Grande Guerre patriotique, Shiryaev a réussi à reprendre l'enseignement par à-coups et à donner des conférences dans les établissements d'enseignement supérieur provinciaux. A la veille et au début de la guerre, Chiriaev enseigne l'histoire de la littérature russe à l'Institut pédagogique de Stavropol.

Après l'occupation de Stavropol par les troupes allemandes et roumaines (3 août 1942) et la fermeture de l'institut, Boris Shiryaev a dirigé la rédaction du journal Stavropolskoye Slovo, dont le premier numéro, d'un montant de quatre pages, a été publié une semaine après l'arrivée des Allemands. Il avait un caractère clairement anti-soviétique, bien que seul un résumé des nouvelles du front y soit soumis à la censure allemande [4] . Quatre mois plus tard, le journal, rebaptisé "Matin du Caucase", est distribué dans toute la région du Caucase du Nord. En plus du travail d'édition, il s'est engagé à aider les compatriotes, ayant obtenu la libération d'un certain nombre de prisonniers de guerre

Il quitta l'URSS en 1944 et meurt en Italie en 1959.

L'œuvre la plus célèbre de Chiriaev, "La veilleuse des Solovki", dédiée à son séjour dans le camp de Solovki , a été écrite à partir du milieu des années 1920 et achevée en 1950.