AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Brigitte Labbé (137)


Ha... la mort... désolé...
Repassez une autre fois j'ai plein de choses à finir!
Commenter  J’apprécie          300
Comme nous ne vivons pas seuls, mais en famille, en groupe, en société, notre vie de tous les jours est pleine de problèmes, de possibilités de conflits, des petits, des moyens, des gros.
A ces conflits, nous réagissons violemment ou pas. C'est quand il y a des conflits que se pose la question de la violence et de la non-violence, pas quand tout va bien.
Commenter  J’apprécie          120
Pas mal de se voir soi-même en ami de soi-même ! Si l'on s'imagine en ami, on se rêve en quelqu'un de bien, on se fait confiance, on fait ce qu'il faut pour être content de soi. On commence une histoire d'amitié pas comme les autres, qu'on peut appeler l'amour de soi. Et comme cette histoire est belle, les autres ont envie de venir l'écrire, en vrai, avec nous, ils ont envie que ce soit un peu leur histoire aussi, ils veulent tisser leur vie avec la nôtre.
Pas toujours facile d'avoir de l'amour pour soi, ça demande un effort, mais ça vaut le coup : quand on réussit, alors on est prêt à être aimé, on attire l'amitié et l'amour.
Commenter  J’apprécie          110
Le respect, on ne l'a pas en soi, à la naissance, une fois pour toutes. On a tous besoin de l'apprendre, encore et encore, petit à petit, depuis tout petit.
Commenter  J’apprécie          90
Quand on est petit, on a des rêves, des idées, des envies, des désirs, des passions, des projets...
Grandir, cela ne veut pas dire abandonner, laisser tomber tout ses projets, comme si on devenait quelqu'un d'autre. Un grand, ce n'est pas un petit qui a enterré ses rêves, ses passions, ses idées, ses désirs, ses projets.
Un grand, un vrai grand, un grand qui vit, c'est un grand qui fait grandir ses projets, et qui, maintenant qu'il est grand, fait tout pour les réaliser. Ces grands-là, ils donnent aux petits l'envie de devenir grands.
Et de toujours se dire, à n'importe quel âge, même vieux : "Quand je serai grand...."
Commenter  J’apprécie          80
C'était mieux avant

A Noël, Héloïse est triste, elle se souvient des cris de joie de ses enfants quand ils étaient petits, de l'excitation au moment d'ouvrir les cadeaux.
En février, Héloïse est triste, c'était l'époque des crêpes et ils invitaient des amis à la maison. En septembre, Héloïse est triste, elle se souvient de la rentrée des classes, elle aimait recouvrir leurs livres et acheter les fournitures...
Pas la peine de continuer, on a compris : Héloïse est emprisonnée dans son passé. Elle rumine, elle s'enfonce dans sa mémoire comme dans une couette douce et moelleuse. Tellement douce, tellement moelleuse qu'elle ne peut plus en sortir.
La mémoire peut être un piège, un piège que l'on tend soi-même à soi-même.
Commenter  J’apprécie          80
Assemblage de petites lettres

"Mange ta balade et après on part en salade"
balade, salade, une petite lettre change...

"Je veux que tu vaches ta leçon sinon je me hache"
Vache, sache, hache, fâche, une petite lettre change... et tout change.

"Va prendre une mouche pendant que je change la bouche de bébé."
Mouche, douche, bouche, couche, minuscules variations de lettres, immenses différences de sens.

Et finalement, pourquoi ces lettres assemblées s-a-l-a-d-e désignent-elles une salade ? Pourquoi ces 5 lettres, v-a-c-h-e désignent-elles une vache ? Quand on regarde ces 5 lettres rien ne fait penser à une vache. Quand on entend le son du mot "vache" rien ne fait penser à une vache non plus. Pourtant, on sait tous de quoi on parle. On sait de quoi on parle parce qu'on est tous d'accord pour employer le mot vache pour désigner une vache. On aurait pu appeler la vache "concombre" ou "canapé". D'ailleurs, dans les autres langues, vache ne se dit pas du tout vache.
Les mots sont des conventions entre les hommes.
Commenter  J’apprécie          80
Quand tout le monde accumule les petits manques de courage, on laisse se construire un monde vraiment pourri.

Petits exercices de courage

Pour devenir ceinture noire, on va aux entraînements ; pour réussir un examen, on révise, on fait des exercices, on se couche tôt pour être en forme.
Si on veut progresser au piano, on travaille chaque jour, on fait des gammes et des exercices...
Avec le courage, c'est pareil. On peut s'entraîner, chaque jour. En faisant attention à ne pas rater les moments qui demandent du courage.
Commenter  J’apprécie          82
Comme si chaque animal réussissait, à lui seul, à exprimer un trait de caractère précis de l'homme. Comme si l'homme avait besoin de l'animal pour décrire ce qu'il ressent, ce qu'il est.
Commenter  J’apprécie          80
L'insensé reconnaissant sa folie est, en vérité, sage.
Mais l'insensé qui se croit sage est vraiment fou.
Commenter  J’apprécie          80
L'horreur

Le vendeur fait monter les esclaves sur l'estrade...
L'acheteur observe. C'est vrai l'homme est en forme, il pourra servir encore un bout de temps sur les plantations.....
- J'achète
- Vous en voulez d'autres ? interroge le vendeur en empochant l'argent.

Cette histoire est horrible, on sait qu'elle est vraie : pendant des siècles, des millions d'hommes, de femmes et d'enfants ont été vendus, comme esclaves. Des millions d'humains ont été réduits à n'être que des corps : un poids, une taille, une masse musculaire... Des corps exploités au travail, jusqu'à l'épuisement, des corps machines.
Quand des hommes voient dans d'autres hommes des corps, seulement des corps, ils oublient que chaque corps abrite des sentiments, des goûts, des souvenirs, des désirs, des projets. Ils oublient l'esprit, ils tuent l'humain en l'homme.
Commenter  J’apprécie          70
On a besoin de se décoller de soi-même, de prendre du recul, pour se voir en train d'agir, de penser, de ressentir... C'est grâce à la conscience que l'on peut se détacher de soi et se voir. L'être humain a une conscience, qui lui permet de faire ce petit pas en dehors de lui.

Un petit pas qui change tout

Etre conscient, faire ce petit pas en dehors de soi, c'est se mettre à côté de soi et s'observer soi-même, observer ses traits de caractère, ses réactions, ses actes, ses émotions, ses sentiments, ses pensées, ses désirs.... Alors forcément, comme on peut s'observer, on peut aussi décider, choisir : accepter ce que l'on est aujourd'hui, et ne rien changer ; rejeter une partie de ce que l'on est, et décider de se transformer ; ne pas du tout se reconnaître dans ce que l'on est, et vouloir tout modifier...
La conscience, ce petit pas en dehors de soi, change tout : on n'est plus jamais coincé dans ce que l'on est.
Commenter  J’apprécie          70
Libre !
Quand on donne à un acteur son texte, son costume, les indications pour jouer son rôle il va le jouer comme on le lui demande. Il peut bien le jouer, mal le jouer, mais quoi qu'il arrive, c'est ce rôle-là qu'il jouera, et pas un autre.
La vie n'est pas une scène de théâtre. Les rôles ne sont pas fixés et distribués. Chaque être humain doit s'inventer, aujourd'hui, demain et tout au long de sa vie. Ce qu'on est aujourd'hui, on ne l'est jamais tout entier, on a toujours le choix, on a toujours la possibilité de se construire. On peut choisir l'être que l'on veut avoir.
Commenter  J’apprécie          70
J'ai envie de me coucher à minuit tous les soirs; je ne veux manger que des trucs sucrés; je veux regarder la télévision toute la journée; je ne veux pas mettre mes protections quand je fais du roller; je veux m'asseoir devant dans la voiture et ne pas mettre ma ceinture de sécurité...
On a tous envie d'être libres et de faire tout cela quand on est enfant. Et encore plein d'autres choses ! Mais on ne sait pas forcément que, quand on grandit, le corps a besoin de plus de sommeil; qu'en ne mangeant que du sucré, on prend des risques pour sa santé; que, quand la voiture freine brusquement, on peut se fracasser la tête quand on a pas de ceinture...
Pour prendre des décisions librement on a besoin de vraiment comprendre les conséquences de ses choix.
Commenter  J’apprécie          70
Le rire peut faire plus mal qu'un coup de poing ou qu'une insulte. Certains rires blessent, certains rires claquent comme des gifles, font monter les larmes aux yeux et éclater en sanglots. Parfois, on se sert du rire pour faire mal, exprès ; on peut démolir quelqu'un avec le rire.
Commenter  J’apprécie          62
Plus personne n'écoute quelqu'un qui ment tout le temps.
Commenter  J’apprécie          60
p. 44
Bouddha ne veut pas non plus que les hommes s'attachent à lui, ni à ce qu'il dit. Difficile pour tous ceux qui le suivent de comprendre cela, ils sont attachés à lui, il est leur maître, leur guide.
Comme ils ont du mal à comprendre ce détachement-là, Bouddha leur raconte une histoire:
"Un homme doit traverser une rivière. S'il nage, il va se noyer, alors il fabrique un radeau. Quand il est de l'autre côté de la rivière, il charge le radeau sur son dos et continue son chemin vers les montagnes, le dos courbé sous le poids du radeau. Il ne veut pas abandonner quelque chose qui lui a sauvé la vie. Si vous vous attachez à tout ce que je vous dis, vous êtes comme cet homme."
Il demande aux hommes d'être intelligents, de savoir abandonner en chemin ce qui n'est plus utile. Ce qui aide quelqu'un aujourd'hui ne l'aidera peut-être plus du tout le lendemain, ce qui aide quelqu'un n'aide pas forcément son voisin.
Commenter  J’apprécie          60
Pour beaucoup de gens, perdre son temps, c'est un peu perdre sa vie. Pour beaucoup de gens, perdre son temps, c'est le contraire de « profiter de la vie ». Mais profiter de la vie, qu'est-ce que ça veut dire ? Est-ce que cela veut dire remplir sans arrêt le temps, vivre vite, faire des milliers de choses ?
Commenter  J’apprécie          60
Les champignons sont des êtres vivants : ils se nourissent, ils font d'autres champignons. Quand ils sont arrachés de la terre pour être mangés, c'est vrai qu'ils meurent. Mais David et Marie ne sont pas des criminels : ils ont besoin de manger pour vivre, tout simplement.
Tous les êtres vivants se nourrissent d'autres êtres vivants.
C'est-à-dire les tuent. C'est le cycle de la vie.
Commenter  J’apprécie          60
En fait, toutes les vies ont une valeur. Simplement, pas la même valeur pour tout le monde, et c'est bien là le problème.
Commenter  J’apprécie          60



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Brigitte Labbé (337)Voir plus

Quiz Voir plus

Ludwig van Beethoven

Quelle est la nationalité de Ludwig van Beethoven ?

Autrichienne
Allemande
Hongroise

10 questions
68 lecteurs ont répondu
Thèmes : culture générale , musique classique , ludwig , beethovenCréer un quiz sur cet auteur

{* *}