Nationalité : France
Né(e) : 1973
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Né(e) : 1973
Biographie :
Bruno Heckmann est journaliste et auteur.
De l'école à l'université, en passant par le lycée, il a pratiqué le football avec passion et participé à de nombreux matchs.
"Un Footballeur", son premier roman, lauréat du Grand Prix de la littérature sportive 2010, a rencontré un grand succès public et a été unanimement plébiscité par les médias.
Récit intime d'une aventure mêlant les rires et les larmes, "Le saut de la carpe" (2017) est son second roman.
Originaire de l'Est de la France, il vit aujourd'hui à Chambéry.
Bruno Heckmann est journaliste et auteur.
De l'école à l'université, en passant par le lycée, il a pratiqué le football avec passion et participé à de nombreux matchs.
"Un Footballeur", son premier roman, lauréat du Grand Prix de la littérature sportive 2010, a rencontré un grand succès public et a été unanimement plébiscité par les médias.
Récit intime d'une aventure mêlant les rires et les larmes, "Le saut de la carpe" (2017) est son second roman.
Originaire de l'Est de la France, il vit aujourd'hui à Chambéry.
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Citations et extraits (25)
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Le football est un espéranto, un puissant enduit social un accélérateur de sociabilité. Quel autre phénomène de par le monde unit dans une même passion tant d'individus de tous âges, de toutes races, de toutes religions, de toutes conditions sociales?
empéguer (s'...) : se saouler, s'enivrer. "N'oubliez pas, les jeunes : s'empéguer ou conduire, il faut choisir !"
bader : 1. rêvasser, perdre son temps. "Fais tes devoirs au lieu de bader."
dache : (envoyer à...) : envoyer au diable, au loin.
bader : 1. rêvasser, perdre son temps. "Fais tes devoirs au lieu de bader."
dache : (envoyer à...) : envoyer au diable, au loin.
... Mais malgré tout, essayer, continuer. Car s'il y a toujours angoisse et doute, découragement parfois, il y a aussi espoir et rêve. Espoir que cet empilement de phrases ne sera pas totalement vain, que cette succession de mots aboutira à former cette chose magnifique et dérisoire que l'on appelle un roman. Une chose finalement aussi magnifique et dérisoire que peut l'être une partie de football.
En devenant père, j'enterrais définitivement le mien, mon deuil prenait fin. [...]
J'ai été confronté à la mort avant de pouvoir célébrer la vie.
Je n'ai pas pleuré devant le lit de mort de mon père, je n'ai pas pleuré devant sa tombe et je pleure maintenant devant ce bonheur insoupçonné qui m'est offert, un bonheur inconcevable pour celui qui ne l'a pas vécu.
J'ai été confronté à la mort avant de pouvoir célébrer la vie.
Je n'ai pas pleuré devant le lit de mort de mon père, je n'ai pas pleuré devant sa tombe et je pleure maintenant devant ce bonheur insoupçonné qui m'est offert, un bonheur inconcevable pour celui qui ne l'a pas vécu.
Regarde voir ces monchus, ils se pensent montagnards !
Ils ont mis les chaînes sur les pneus arrière de l'auto !
On leur dit ? ou bien...
Ils ont mis les chaînes sur les pneus arrière de l'auto !
On leur dit ? ou bien...
Pourquoi ne prévoit-on pas dans chaque logement un endroit où les occupants successifs laisseraient des informations avant leur départ ? Pas grand chose, un tableau au fond d'un placard suffirait, où serait indiqué le nom des locataires, la durée de leur présence ici et éventuellement leur nouvelle destination. Se construirait ainsi une généalogie du lieu, sa mémoire, son histoire telle qu'on peut la retrouver dans un acte de vente notarié.
Mais non, à la place on remet les compteurs à zéro, on javellise, on ripoline, on efface toutes traces de passage.
Mais non, à la place on remet les compteurs à zéro, on javellise, on ripoline, on efface toutes traces de passage.
Que je sois clair, la gynécologie est une science nécessaire. Pour jouir de la vitesse au volant d'une voiture, il faut bien qu'à un moment ou un autre un mécanicien mette les mains dans le cambouis.
Ceci fait, ils nous quittent brutalement pour se perdre dans les mille contraintes induites par l'enfant dont le potentiel de nuisance apparaît inversement proportionnel à la taille.
Voir un père frôler la dépression alors qu'il tente d'ouvrir le lit pliant ou se faire engueuler parce qu'il a oublié la totote dans la voiture suffit à s'en convaincre.
Comme écouter la mère se lamenter sur ses seins crevassés et ses kilos à perdre. Lorsque j'observe ces malheureux, à chaque fois je pense : mon Dieu, ayez pitié de leur âme.
Voir un père frôler la dépression alors qu'il tente d'ouvrir le lit pliant ou se faire engueuler parce qu'il a oublié la totote dans la voiture suffit à s'en convaincre.
Comme écouter la mère se lamenter sur ses seins crevassés et ses kilos à perdre. Lorsque j'observe ces malheureux, à chaque fois je pense : mon Dieu, ayez pitié de leur âme.
- Content, je sais pas, c'est vachement bizarre. J'arrive pas à réaliser. L'impression que tout ça n'est pas réel. Dire qu'en ce moment même t'as un truc vivant dans ton ventre, un truc qui va grossir, se développer, te déformer peu à peu jusqu'à finalement sortir de toi. C'est flippant. Je pense à Alien, tu sais, la scène où le mec se fait déchirer le bide...
- Mon chéri, ce que j'aime chez toi, c'est ton côté romantique. Vraiment, merci. Heureusement que je n'en suis pas encore à pleurer pour un rien...
- Mon chéri, ce que j'aime chez toi, c'est ton côté romantique. Vraiment, merci. Heureusement que je n'en suis pas encore à pleurer pour un rien...
Un enfant en bas âge ne laisse aucun répit. Il impose à ses géniteurs de répondre présents vingt-quatre heures sur vingt-quatre, sept jours sur sept. Sans jour de congé, sans vacances, sans droit de grève. Un enfant chie le dimanche, réclame son lait les jours de RTT, fait ses dents le 11 novembre. Il bave sur la législation du travail, foule de ses pieds potelés les droits élémentaires, défèque sur les acquis sociaux.
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