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Citations de C.J. Box (186)


Il haussa les épaules. Comme la plupart des hommes, il avait du mal à accepter que sa femme ait pu avoir une vie intéressante avant de l'avoir rencontré.
Page 112
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.
Je ne me prends pas pour un prophète .
Je suppose que le conflit entre conservation et développement va s'exacerber un peu plus chaque année avec la pression due à la croissance de la population et aux exigences de l'économie .
Je ne vois rien d'autre dans l'avenir : davantage de conflits .

Edward Abbey
auteur de The Monkeywrench Gang
interview pour la chaîne NPR ,1983 .
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... Le monde sauvage est le matériau brut à partir duquel l'homme a forgé l'outil qu'on appelle civilisation.

Aucun homme ne reverra jamais
la prairie et les hautes herbes ,
la prairie où les fleurs
venaient effleurer les étriers des pionniers...

Aucun homme ne reverra jamais
les pinèdes vierges des états lacustres,
les mangroves des plaines côtières
ni les arbres géants ...


Aldo Leopold — A Sand County Almanac (1948 )

p.271
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One Globe . Le groupe écolo d'activistes ayant pour insigne deux clefs à molette croisées , en hommage au livre de feu Edward Abbey ...
[...]

Le shérif Barnum :
— ... Encore une de leurs singeries pour bloquer la machine .C'est un écrivain qui a inventé ça pour faire la promo du sabotage au nom de l'environnement . L'est mort le type .

Joe :
— Edward Abbey dit Joe . Il s'appelait Edward Abbey. Il a écrit un bouquin qui s'appelait The Monkeywrench gang .
Barnum eut un regard vide .
—Si tu le dis.
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Il avait souvent remarqué que celui qui parlait le plus était aussi celui qui avait le moins à dire.
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Marybeth plissa le nez en direction de Joe, puis revint à Toby, (son cheval).

- Tu vois comme il se lèche les lèvres? C'est un signe d'obéissance. Il reconnaît que le patron, c'est moi.

Joe dut refouler l'envie qu'il avait de se lécher ostensiblement les lèvres quand elle se tourna vers lui.
Page 21
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Avec une tête d'homme dans son sac, le chasseur de chasseurs traversa le camp des chasseurs endormis sans faire le moindre bruit.
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Les conflits de famille sont choses amères.
Ils n'obéissent à aucune règle.
Ils ressemblent moins à des douleurs ou des blessures qu'à des coupures qui ne veulent pas cicatriser, car il n'y a pas ce qu'il faut.

Scott Fitzgerald .
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Des étoiles à la dure lumière bleutée et pas plus grosses que des têtes d'épingle lui rendirent son regard.
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Ce n'était jamais la neige seule qui causait des problèmes dans le Wyoming. C'était l'association de la neige et du vent qui sculptaient un paysage dur, brillant et impassible. Des tourbillons de neige couraient à trente centimètres du sol, comme un courant de fumée froide.
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Son téléphone portable se mit à vibrer. Son fils, Justin. Un fils qui était pour lui une anomalie de la nature- un vrai miracle, le seul individu authentiquement bon à la surface de cette terre. Justin était gentil, altruiste et admirable. En plus de quoi il était grand, il étai beau, une vraie crème de garçon. Connaissant ses propres faiblesses et les tares de son héritage familial de petits Blancs pauvres, Cody n'aurait jamais imaginé une seule seconde qu'il serait un jour capable d'engendrer un tel enfant. Chaque fois qu'il le voyait, ça ne ratait pas: il cherchait à déceler en lui quelque signe annonciateur de ses propres obsessions et de ses travers. En vain..il n'en avait jamais trouvé un seul...pas encore. Justin, dix-sept-ans, était un putain de miracle vivant.
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Des points de suture s'étiraient de son cou jusqu'à son crane comme des rails de chemin de fer.
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Il avait souvent trouvé que les gens tempéraient leurs points de vue extrêmes quand ils plongeaient au cœur de la controverse et étaient exposés à l'autre camp. Ce n'était pas le cas de tous, mais d'une grande partie. Il était plus facile de garder ses distances et une idéologie stricte quand on n'était pas agressé par la réalité. (p. 133)
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Gracie était fatiguée, le corps endolori et l'esprit submergé sous un flot de sensations mêlées, entre bruits, odeurs et beautés du paysage. Non seulement elle était tombée amoureuse de Strawberry, mais elle se sentait fondre, complètement séduite par le parc lui-même. Ils avaient vu un couple d'élans, mâle et femelle, dans les saules pleureurs, cinq bisons qui paissaient sur un flanc de colline déboisé envahi de sauge, un aigle à tête blanche entrain de dévorer un poisson. Planté sur la rive, l'emblème national arrachait des filets sanguinolents aux flancs de sa truite surveillant du coin de l'oeil le passage des cavaliers. Quand ils avaient franchi la crête, la vallée de la Yellowstone River leur était apparue dans toute sa splendeur, une succession sans fin de montagnes, et de lacs, de nuages et d'arbres aussi loin que l'oeil pouvait porter, le tout illuminé par l'éclat doré du soleil d'après-midi. Le gigantisme du panorama associé à l'altitude lui coupait un peu le souffle et l'épuisait.
C'était un autre monde et elle s'y serait volontiers abandonné toute entière sans la moindre réserve, ou presque.
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Joe, avec son .357 Magnum et son talent particulier pour rater ce qu'il visait, se sentait pratiquement impuissant.
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Quand il pleut du fric, soit on met un imper, soit on sort les seaux.
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En s'approchant, Cody remarqua immédiatement l'odeur. Mêlés à l'air chaud et aux effluves d'algues venus du lac, lui arrivèrent aux narines une bouffée du musc primitif libéré par les épaisses fourrures animales et des relents âcres et métalliques de viscères.
Un enchevêtrement de bois de flottage partiellement submergés s'étirait sur sept à huit mètres depuis la berge jusque dans le lac. Les algues accrochées aux branches noyées semblaient remuer au rythme d'un souffle souterrain qui les aspirait avant de les recracher au- dessus d'un trou sombre.
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En fait, d'après son expérience, la forêt pouvait être franchement bruyante. Les arbres, surtout les pins, avaient des systèmes racinaires creux et larges. Les vents forts les renversaient et ils tombaient avec fracas, dévoilant leurs amas de racines. Les branches mortes se détachaient et dégringolaient. Un sapin tombait sur un autre. Parfois, un ours ou un félin tentaient de grimper à un petit arbre et le faisait basculer sous son poids. Une harde de wapitis foulant du bois mort dans la forêt faisait autant de bruit qu'un train de marchandises qui déraille.
Mais une branche sèche se brisant sous le pied d'un homme avait un bruit bien particulier. C'était un son grave, assourdi, comme un coup de feu étouffé.
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Après avoir fait demi-tour et être revenu sur ses pas, Joe le vit enfin. Au premier coup d'oeil, il se réprimanda. C'était juste une branche dépassant d'un tronc d'arbre à vingt pas de son chemin. Néanmoins, en y regardant de plus près, il vit que ce n'était pas du tout çà, mais une flèche plantée dans le tronc. La hampe était de fabrication artisanale, bien droite, lisse, dépouillée de l'écorce et terminée par des plumes. La seule fois où il avait vu une flèche primitive de ce type, c'était dans un musée. Il la photographia avec son appareil numérique, puis il enfila des gants en latex, l'attrapa par la hampe et exécuta avec force des tractions de haut en bas. Au bout d'un moment, elle se dégagea d'un coup sec et il l'examina. La pointe était en obsidienne, finement effilée et fixée à la hampe par des tendons d'animaux. L'empennage était en plumes de dindon sauvage.
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Le terrain sauvage et inconnu, devenait plus rude à mesure qu'il montait. Ce qu'il en connaissait, il l'avait vu du haut d'un hélicoptère et sur des photos de levés aériens. L'air sévère et spectaculaire, la chaîne des montagnes déroulait canyons, suite de crêtes coiffées de roches déchiquetées et d'anciennes forêts touffues qu'on n'avait jamais exploitées parce qu'y percer des routes eût été trop technique et trop cher pour être rentable. Le panorama depuis le sommet ressemblait à un décor outré: les montagnes à l'horizon de tous les côtés, leurs replis où les bouquets de trembles viraient déjà au doré, les lacs d'altitude et les cirques pareils à des jetons de pocker bleus jetés sur le feutre vert, les centaines de kilomètres de pins tordus, dont beaucoup, déjà à l'agonie, rongés par les scolytes avaient pris une teinte rouille.
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