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Joe Pickett tome 4 sur 13

William Olivier Desmond (Traducteur)
EAN : 9782757806128
412 pages
Points (04/10/2007)
3.63/5   50 notes
Résumé :
Il fait un temps superbe en cette fin d'été à Saddlespring, Wyoming, lorsque, au retour d'une partie de pêche, le garde-chasse Joe Pickett tombe sur le cadavre d'un élan mutité. Horrifié, il décide d'enquêter et peu après apprend que c'est maintenant du bétail qui, lui aussi, est mutilé. Tout le monde aimerait que le coupable soit un grizzly - certes ennuyeuse, l'affaire resterait explicable -, mais les coupures sont trop nettes pour qu'il s'agisse de morsures. Le ... >Voir plus
Que lire après Une Enquête de Joe Pickett : Sanglants trophéesVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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Joe Pickett, notre garde chasse du Wyoming que je ne présente plus, va être confronté à une série d'evenements des plus singuliers.
Du bétail et du gibier vont être découverts mutilés de manière assez horrible. L'enquête semble déjà assez difficile, et elle va prendre un autre tournant quand s'y rajoutent deux cadavres mutilés de la même sorte .
J'attendais fébrilement la fin du livre pour avoir une explication rationnelle à tous les phénomènes étranges rencontrés au cours de cette enquête assez particulière. Cela n'a pas été forcément le cas, C.J. Box laissant à appréciation de chaque lecteur d'adhérer à l'une des interprétation des différents protagonistes du livre. Ce qui fait que je suis un peu restée sur ma faim, étant moi-même assez rationnelle et n'adhérant pas trop à tout ce qui est mystique .
Ceci dit, cela n'enlève en rien à la qualité du livre et je compte bien continuer à lire les aventures de Joe Pickett et de sa sympathique famille.
3.5/5 en réalité
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Mutilations bizarres d'animaux domestiques et sauvages, meurtres de cowboy, usurpation d'identité, folie meurtrière et méchanceté pure. C'est un peu ce que l'on retrouvera dans la charme tranquille mais grandiose des Bighorn dans le Wyoming. Voilà presque Sanglants trophées. Notre sympathique garde chasse, Joe Pickett, s'explique mal toute cette horreur. Des corps éviscérés de bêtes laissés sur place, sans prédateurs charognards, sans trace de déplacement; des hommes atrocement mutilés mais qui ne portent pas nécessairement la marque de bêtes...Hum on se questionne drôlement. Un ours, un énorme grizzly est signalé dans les environs. Est-ce l'explication ? Notre homme en doute. Dans cet opus, C.J. Box nous sensibilise également aux menaces sur l'environnement des nombreux forages et sur l'anarchie sauvage avec laquelle s'installe les compagnies d'exploitation. Il nous ouvre également les yeux sur la spéculation foncière gonflée que tout cela engendre sur le marché immobilier. Mais ce qui nous charme toujours, c'est le caractère paisible de notre garde chasse, son amour du pays, de son travail, sa compéhension de la faune et l'ardeur qu'il met à défendre ses valeurs. Un autre bon récit de C.J.Box, moins terre à terre que les précédents, avec une petite, toute petite dose de surnaturel...
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Sans rien enlever à la qualité des ouvrages précédents consacrés au garde-chasse Joe Pickett, Sanglants trophées apparaît cependant comme le plus abouti et le plus haletant d'entre eux. de quoi confirmer en tout cas que C.J. Box ne fléchit pas dans la qualité de ses intrigues, que le soin qu'il leur apporte ne s'altère en rien, bien au contraire.

Après une partie de pêche avec sa fille Sheridan, Joe tombe sur un orignal mutilé au niveau du visage et des parties génitales. le fait est d'autant plus étrange que les blessures infligées à l'animal sont propres, trop propres en tout cas pour être d'origine animale. Peu de temps après cette découverte, ce sont des vaches que leur propriétaire cherchait en vain depuis plusieurs semaines, que l'on retrouve mutilées selon le même modus operandi. Mais le phénomène, aussi bizarre et inexplicable soit-il ne s'arrête pas là. Deux hommes subissent encore le même sort à quelques heures d'intervalles sur une distance de quatre vingt kilomètres seulement. Aussitôt dans le Comté, les rumeurs les plus folles commencent à circuler : grizzly – mais comment un grizzly pourrait-il être si précis dans ses incisions ? -, terroristes... extra-terrestres. Les animaux ne se comportent-ils pas d'ailleurs d'une étrange façon, ne semblent-ils pas par moments tenaillés par la peur?

Sous la pression, une cellule de crise est aussitôt mise en place. Joe y est naturellement convié même s'il ne voit pas cette participation d'un très bon oeil. le shérif Barnum, rival de la première heure, est en effet aussi de la partie, ainsi que l'agent du FBI Portensen, avec qui il a déjà eu maille à partir dans Winterkill.

Si vous avez suivi les trois premières enquêtes du garde-chasse, vous serez ici en terrain connu. Pour un peu vous vous imagineriez presque vous installer à table avec la famille Pickett, boire le café, et prendre des nouvelles des petites, Sheridan et Lucy, du boulot de Joe, vous lui demanderiez si Marybeth et lui arrivent à joindre les deux bouts et si depuis la dernière fois il s'est entraîné au tir – parce que franchement, la précision, c'était pas trop ça, hein ?

En terrain connu aussi en ce qui concerne les thèmes chers à l'auteur, relatifs notamment à l'écologie dont il va ici se servir à merveille pour brouiller les cartes de son intrigue. C.J. Box est de ce point de vue plus roublard que son héros (c'est vrai il est parfois un peu trop intègre le Joe, trop honnête, et un brin naïf, au point que cela peut s'avérer agaçant par moments). Il pose les bases de son histoire, distribue les cartes une par une au lecteur, lui laisse la main. Un semblant de main, en fin de compte. Car le jeu n'emprunte pas le cours qu'on imagine. Et, tout fin limier que l'on soit, habitués à être balancés de ci de là par des auteurs heureusement retors, on ne voit rien venir. On est comme empêtrés dans la brume poisseuse des rêves récurrents de Sheridan. On avance à tâtons jusqu'à ce que le brouillard se dissipe enfin, laissant la place nette à une vérité surprenante.

Le tour est habile.

Si je disais en début de cette chronique que Sanglants trophées apparaissait comme le plus haletant des titres, il n'en demeure pas moins que c'est aussi l'un des plus étranges, ne serait-ce que dans son évocation pour le moins énigmatique des événements liés aux mutilations mais aussi à la crainte latente que manifestent les animaux à l'approche de certaines zones du Comté de Saddelspring. Je me suis sans cesse interrogé sur le sens à donner à ces comportements, sur la manière dont l'auteur allait les expliciter. Et pour tout dire, il ne le fait pas vraiment. Ses explications, qui ne détériorent en rien la qualité de l'intrigue ni le déroulement de celle-ci, relèvent plus d'une pirouette un peu étrange, là aussi, qui fleure bon l'inexplicable. Un autre plan de réalité... le côté un peu mystique de la chose n'est pas franchement à mon goût.

Pourtant, mis à part cet infime bémol, Sanglants trophées a tous les atouts des polars s'inscrivant dans les Grands Espaces, où Evasion et suspense font décidément bon ménage.

Une chose est sûre, je reviendrai à Saddelspring, cette fois-ci à la rencontre d'un Homme délaissé.
Lien : http://bibliomanu.blogspot.com
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Lors d'une journée de pêche à la mouche avec ses filles, Joe Pickett découvre le cadavre d‘un orignal mutilé. Peu de temps après, il est appelé au ranch Hawkins, où douze vaches mutilées ont aussi été découvertes. le pire est néanmoins encore à venir : deux hommes sont retrouvés morts, également victimes de mutilations…
Ce roman est à mon sens le plus réussi parmi les quatre premiers volumes de cette série. Il est toutefois aussi le plus terrifiant (quel contraste d'ailleurs entre les horreurs commises et les paysages du Wyoming d'apparence si grandioses, majestueux !). La tension va crescendo au fur et à mesure des découvertes macabres, lesquelles créent un véritable climat de paranoïa dans les environs de Saddlestring. Qui pourrait être coupable de ces mutilations : un être humain, un ours, voire… des extraterrestres ? le lecteur est véritablement balloté entre ces différentes hypothèses…jusqu'à un dénouement relativement inattendu (et au final terriblement rationnel). Certes, il reste à mon sens quelques rares questions en suspens (pourquoi les charognards n'ont-ils pas dévoré les cadavres des animaux mutilés ? Qu'est-ce qui a pu effrayer à ce point Maxine, le chien de Joe Pickett, pour que son pelage blanchisse subitement ?), mais celles-ci apparaissent tout-à-fait mineures en regard de l'intrigue.
Les personnages deviennent en tout cas de plus en plus familier pour le lecteur au fil des aventures : Joe, garde-chasse intègre et profondément humain, qui forme avec sa femme Marybeth un couple soudé, en dépit des multiples épreuves ; leurs deux filles, si différentes l'une de l'autre, mais toutes deux espiègles et un peu cachottières ; leur ami Nate Romanowski, parfois un peu mystique, mais toujours présent dans les moments délicats ; le sheriff Barnum, personnage représentant l'autorité, mais dont l'honnêteté est souvent remise en cause… une excellente série en tout cas écrite par C.J. Box, dont j'ai hâte de découvrir le prochain volume (l'homme délaissé). La barre a toutefois été placée très haute avec « sanglants trophées » !
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Plus je lis C.J. Box et plus je m'attache à Joe Pickett. J'aime le personnage, sa façon de penser et sa façon d'avancer aussi.
J'aime surtout me balader avec lui dans cette nature (plus ou moins) préservée, même si c'est moins le cas dans ce tome là.
Cette intrigue est encore une fois bien ficelée avec un fin pour le moins haletante et inattendue parfois. J'attendais le dénouement avec impatience car avide de réponses, ce qui n'a pas été forcément le cas. Mais je me dis que c'est peut-être pour mieux jouer les prolongations dans le tome suivant. Et j'ai retrouvé avec grand plaisir Nate, même si ce n'est que plutôt bref.
Bien entendu, je rajoute le tome suivant dans ma PAL et j'ai en plus, envie de le lire rapidement.
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Citations et extraits (18) Voir plus Ajouter une citation
Il avait le visage aussi rond qu'un enjoliveur de roue, des oreilles proéminentes et son crane chauve était entouré d'un duvet cotonneux qui lui descendait sur le visage pour se déployer en une moustache et une barbe luxuriantes mais qui jaunissaient.
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Concentrée sur sa tâche – attacher un leurre de sauterelle à son hameçon –, Sheridan se tenait au milieu de buissons qui lui montaient à la taille. Ses lunettes reflétant la lumière de la fin d’après-midi, Joe n’aurait su dire si elle voyait qu’il l’observait. Elle avait enfilé sa veste de pêche (cadeau d’anniversaire récent) par-dessus un tee-shirt et portait un short ample et des sandales en plastique pour marcher dans l’eau. Elle avait, bien enfoncée sur le crâne, une casquette aux couleurs du département Chasse et Pêche du Wyoming. Taché de sueur, le couvre-chef avait appartenu à Joe. Ses bras et ses jambes nus portaient les griffures récentes faites par les ronces et les branches au milieu desquelles elle était passée pour se rapprocher de l’eau. Elle prenait la pêche à la mouche au sérieux, comme tout ce qu’elle faisait.
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Des étoiles à la dure lumière bleutée et pas plus grosses que des têtes d'épingle lui rendirent son regard.
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L'air vif des montagnes avait quelque chose d'anormalement épais, et quand il inspirait, il avait l'impression d'avoir comme un poids humide dans les poumons.
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__ Parlons-en ! Elles ont toutes les trois le statut de fonctionnaire. Elles travaillent huit heures par jour, pas une minute de plus. Elles prennent une heure pour déjeuner et ont droit à deux pauses de un quart d'heure. Même réveillée en pleine nuit, n'importe laquelle pourrait te dire combien il lui reste d'années, de mois, de semaines, peut-être même d'heures jusqu'à sa retraite à combien de jours d'absence pour maladie elle a encore droit pour l'année fiscale et ce que sera le montant de sa retraite, au centime près. Ces trois dragons me terrorisent en permanence..
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Vidéo de C.J. Box
C.J. Box intervient dans Murder at The Magic City.
Non sous-titré.
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