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Critiques de Camille Bouchard (104)
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La gentillesse des monstres

Bien que le grand frère du personnage principal soit atteint de déficience légère, le livre nous raconte l'intimidation envers les gens qui sont physiquement ou mentalement différents. On nous montre que l'important n'est pas la beauté extérieure mais intérieure. Un livre fort émouvant, attachant et qui démontre de l'amour et de l'amitié entre humains.

La couverture à peu de couleurs et est très peu attrayante.



Je conseille ce livre car il évoque plusieurs sujets de notre génération.
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Les Oiseaux de Bonheur

Si ce roman-ci n’est pas aussi percutant, c’est tout de même un bon cru. D’abord, les personnages adolescents sont crédibles dans leur caractère tout comme dans leur naïveté. Ce sont les détails qui font tout (ici, entre autres, l’amour partagé des M&M) et les rendent bien vivants entre les lignes.
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Le rayonnement de Hawking

Je n’ai pas été tout à fait convaincue par l’histoire secondaire liée au message, mais le récit offre quand même une construction intéressante et l’utilisation du rayonnement de Hawking ainsi que du syndrome de la douance acquise apportent cette petite touche particulière aux romans de Camille Bouchard.
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Trente-neuf

Trente-neuf, c’est le nombre de volontaires abandonnés sur Hispaniola par Christophe Colomb suite au naufrage d’une de ses caravelles en décembre 1492. Ces hommes devront survivre un an avant le retour de l’explorateur et, pendant ce temps, essayer de s’accomoder avec la tribu des Tainos. Il va sans dire que des heurts étaient à prévoir. Leur histoire, elle est vue et racontée à travers les yeux d’un jeune mousse de treize ans, Jorge Gonzalez. Avec lui, le lecteur assiste à la traversée de l’Atlantique, à la «découverte» des iles des Caraïbes, aux premiers contacts avec les indigènes. Et à l’avidité de certains de ses camarades d’aventure à retrouver les fameuses mines d’or… Sa narration est alternée avec celle de Baguanamey, un Taïnos du même âge. Leur amitié se développera pendant la présence des Espagnols sur Hispaniola. Ainsi, le lecteur a droit au point de vue des Amérindiens, à leurs impressions, à leur perception de cette présence étrangère. D’abord suspicieux mais tout de même accueillants, puis irrités.



Comme d’habitude, Camille Bouchard contribue à faire découvrir aux jeunes lecteurs d’autres lieux, d’autres époques. C’est mission réussie. D’abord, à cause de la grande rigueur de l’auteur, des recherches historiques méticuleuses. Par exemple, les conflits entre Colon et le capitaine Pinzon, la description du fort La Navidad, la hiérarchie des Taïnos et leur mode de vie, etc. Je n’ai pas réussi à confirmer l’existence du jeune Gonzalez mais d’autres Espagnols restés pris sur l’ile, comme Diego de Arana, oui. Ensuite, le style de l’auteur ne m’a pas agacé, comme ce fut le cas avec certains de ses romans. Bien souvent, Bouchard farci ses bouquins de mots de vocabulaire dépassés (c’est louable, dans un roman historique, mais il faut en user avec parcimonie) qui alourdissent le texte. Ça donne parfois un style inégal et pompeux. Mais bon, dans Trente-neuf, je ne l’ai pas ressenti.
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Pirates, Tome 2 : La fureur de Juracan

Le premier tome de la série Pirates m’avait assez plu – pour un livre de littérature jeunesse – et j’avais l’intention de continuer à lire la suite des aventures du jeune François Poivre mais je suis passé à d’autres lectures et ça m’est sorti de la tête. C’était il y a un an environ. Je suis tombé récemment sur le deuxième tome, La fureur de juracan, et… ouf ! Je ne me rappelais plus de rien. Et pourtant, j’ai une assez bonne mémoire ! Le roman s’ouvre sur le pauvre Urbain prisonnier du capitan Luis Meliton de Navascués. Mais qui étaient-ils ? J’avais beau me gratter la tête, ces noms ne me disaient rien. Pendant toute la première partie, j’essayais de lier cette histoire à celle du premier tome. Finalement, si j’ai bien compris, François n’est plus si jeune, c’est un pirate qui a emprunté un nouveau nom.



L’avoir saisi plus tôt, j’aurais sans doute apprécié davantage le roman ; les histoires de pirates m’ont toujours plu. Ici, Urbain découvre le chemin menant à une cité d’or, réussi à s’enfuir du capitan et à chercher l’aide d’un autre pirate, Cape-Rouge. Mais les trahisons sont multiples, de Navascués l’apprend et un combat sans mercie s’annonce. La bataille navale est plutôt intéressante mais on prend du temps à y arriver et même son déroulement est lent. C’est que l’auteur Camille Bouchard décrit tout en long et en large. Parfois même insistant pour utiliser le vocabulaire de l’époque (un peu trop, peut-être ?) Je crois que c’est son signe distinctif. La grande rigueur qu’il s’est imposé est louable mais elle nuit parfois au rythme de l’histoire. J’espère que la suite nous mènera à la chasse au trésor.
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Démoniaque

Une bonne histoire d’horreur, un thriller captivant, ça fait toujours du bien, une fois de temps en temps ! Et c’est exactement ce que nous offre l’auteur Camille Bouchard avec son roman Démoniaque.
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Le siècle des malheurs, tome 3 : Plutonium

C'est un roman différent que nous offre Camille Bouchard avec ce troisième volet du Siècle des malheurs. À l'exception de la première scène, où Marie-Louise fuit son village avec la témérité propre aux Lavoie, l'histoire des deux personnages principaux délaisse le côté frénétique des premiers tomes. En effet, Plutonium se concentre davantage sur les faits historiques qui mèneront à l'horrible catastrophe atomique qui a frappé le Japon et sur la description du désastre. Moins d'action, donc, mais cela ne veut pas dire qu'on s'ennuie pour autant. La violence des faits, provenant d'authentiques témoignages, ne peut laisser le lecteur indifférent. De plus, l'alternance des deux récits, certaines parties de la correspondance entre Marie-Louise et Yuriko ainsi que quelques passages politiques contribuent à présenter originalement cet épisode de l'histoire et proposent un bel aperçu du jeu diplomatique derrière les évènements.



L'auteur s'attaque à un morceau important de l'histoire moderne qui ne fait pas consensus : ce drame était-il vraiment nécessaire? Plutonium lance inévitablement la réflexion. Les doutes et les regrets de certains personnages côtoient les certitudes d'autres. Le non-initié y trouvera son compte. Toutefois, étant un grand lecteur de cette guerre, je ne peux pas dire que le livre ait éveillé de nouvelles questions en moi. La fenêtre ouverte sur la culture japonaise n'a par ailleurs pas su m'allumer particulièrement, puisqu’elle se limite principalement à la mythologie nippone et à quelques leçons de vocabulaire.



Néanmoins, Plutonium est un roman qui, s'inscrivant dans un style plus descriptif et réflexif que ses prédécesseurs, s'avère clairement intéressant pour s'initier à la fin du conflit entre les Américains et les Japonais.



Lisez la critique complète ici : http://sophielit.ca/critique.php?id=2129
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Démoniaque

La couverture est hyper accrocheuse et prometteuse alors que la bande-annonce met juste assez l’accent sur les bons mots et passages pour vraiment mettre l’eau à la bouche aux passionnés de l’horreur. Bref, j’avais peur d’avoir peur, moi la lectrice si facilement effrayée. Mais voilà, ce ne fut pas le cas.



L’histoire est intéressante, mais l’ambiance autour du récit met trop de pression sur l’horreur : on gonfle les attentes du lecteur. J’ai donc été déçue alors que je suis certaine que j’aurais aimé davantage si je n’avais pas espéré (enfin, dans mon cas, c’est relatif) être vraiment terrifiée. Parce que Camille Bouchard est un auteur solide qui sait comment construire un récit : il crée une ambiance mystérieuse, place des éléments de plus en plus perturbants, crée d’abord de la sympathie pour le personnage de Léonard, puis retourne la situation. Et si ce n’était pas le sauveur, mais bien celui par qui tout arrive ?



L’utilisation des triples fratries de sept est aussi bien amenée et le personnage qui se joint au récit pour la finale (et dont je ne dirai rien de plus pour ne pas gâcher votre plaisir) apporte une petite dose de frissons en plus. Seulement, voilà, il manque un petit quelque chose. Ce qui ferait en sorte qu’on aurait peur que Léonard traverse les pages du récit pour venir dans notre réalité. Il y a des essais, la description des rires et des regards, entre autres, mais ça passe plus ou moins bien. Bref, si le récit est intéressant en soi et que je suis restée bien accrochée tout au long, je n’ai pas eu peur… ce qu’on m’avait pourtant vendu. Et c’est là tout le problème…
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Le siècle des malheurs, tome 3 : Plutonium

Camille Bouchard a décidément l’art de bien faire les choses, notamment lorsqu’il investit un pan de l’histoire.
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Le coup de la girafe

Impossible de rester indifférent face à ce récit. On y aborde les thèmes de l’intimidation et l’acceptation de la différence. La fin est percutante, bouleversante. Je me suis rarement sentie aussi troublée après avoir lu un roman jeunesse. Les émotions sont au rendez-vous !
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Ce vide au-dessus de nos têtes

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Crimes à la librairie

public cible : mon chouchou Patrick Sénécal

Mais, comment fait-il pour toujours faire mouche ? A chaque fois, son écriture m’attire… Aussi court soit le texte, je suis entrainée malgré moi dans sa folie. C’est la première nouvelle du livre et pourtant, il me semble qu’il ne pourrait y en avoir de meilleure. Quelles idées ! Quel développement ! et quelle fin !

J’ai moins aimé Benoit Bouthillette, non pas l’histoire mais le style d’écriture, trop de fioritures, de détournements, d’apartés culturels soit pour en mettre plein la vue soit pour se faire un plaisir d’écriture...



Les autres nouvelles sont de belles découvertes qui me donnent envie de lire plus d’écrivains québécois. J’en ai profité pour noter le nom de quelques-uns : Latulippe (apparemment en romans adolescents - Soulières - Meney - Bouchard : en gros, je les ai presque tous aimés. Je suis ravie de cette découverte, je crois ne pas abandonner les auteurs canadiens de si tôt.



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5 Cadavres

Camille Bouchard est un écrivain de grand talent et il le prouve encore ici, en arrivant à susciter énormément d’émotions en un très petit nombre de pages. Le contexte est dur, le texte vise des lecteurs avisés et on frissonne au fil des pages. On comprend la réalité des enfants soldats, on comprend la dureté de leur vie. Comme le dit si bien le narrateur à la fin du récit : « Soit on s’en sort, soit on se fait tuer. » Et comme lui répond Hirut, « C’est Dieu qui décide. » Marquant.

On peut toutefois se questionner sur les deux versions : a-t-on envie de relire le début pour découvrir la suite? Même les grands lecteurs auront tendance à aller directement à la fin, sans repasser par tout le récit. Oui, on y gagne en contexte, notamment culturel, Camille Bouchard pouvant aller plus loin dans l’exposition de la réalité dans cette version, mais quand on termine la partie courte sur le suspens… on a simplement envie d’aller lire la suite, sans repasser par la case départ.

Je ne proposerais donc pas nécessairement la version courte, mais la version longue (45 pages) me semble vraiment intéressante pour les lecteurs plus récalcitrants et ceux dont le français n’est pas la langue maternelle.
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Ce vide au-dessus de nos têtes

Avec ce livre, Camille Bouchard est à la limite entre la littérature jeunesse et la littérature adulte, puisant dans ses habiletés pour raconter la réalité tout en créant des intrigues intéressantes et crédibles. À ses côtés, on plonge dans la réalité sanglante (c’est le moins qu’on puisse dire) des gangs du Sud des États-Unis, le tout par une voie d’accès surprenante, différente, mais ô combien intelligente. Il fallait y penser, il fallait oser (l’auteur nous avise par ailleurs que le début du récit a été allégé suite aux attentats de Québec). Et même si le résumé de cette histoire peut sembler tiré par les cheveux, sachez que tout se tient.

On croit au parcours d’Elijah, à son désir de vengeance et aux possibilités que lui laisse le carnet d’adresses de son père. On croit aussi au dérapage qui suit, quand les intérêts de ceux qu’ils contactent prennent le dessus. On est à la fois dans une réflexion sur les vengeances, sur la peur de l’islam, sur l’omniprésence de la violence et dans un récit rythmé par les revirements de situation, rempli d’action et d’émotions contradictoires. En tout cas, Camille Bouchard a un don certain pour nous décourager de prendre la voie choisie par son personnage principal!
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La puanteur des morts

C'est une découverte et je me suis régalée.

La Nouvelle Orléans à la veille de la guerre de Sécession, des planteurs, des esclavagistes, une police intègre sous les traits de Cap'taine Hub, une police corrompue sous ceux de son supérieur, une sorcière vaudou, des enfants des rues, blanc ou noir... J'allais oublier des pirates... Bref, un joli monde qui tourne autour de meurtres de noirs, le marronnage et le trafic de fillettes vierges.

L'intrigue est sérieuse, avance pas à pas. L'évocation de la Nouvelle Orléans avec les blancs, les noirs esclaves, libres, les quarterons, les octavons, les francophones, les anglophones, les cajuns, les créoles, leurs relations complexes est assez incroyable !

J'ai adoré l'humour et la langue dont use Camille Bouchard : "Otez vos foutus pieds de cette chaise !

- Oh, pardon ! s'ébroue Hubert en obéissant. Je... Une mauvaise habitude. C'est ce qui arrive quand on vit seul depuis trop longtemps.

La femme l'observe un instant immobile, une main posée sur ses hanches fortes, l'autre tenant des serviettes refermées à demi sur des flacons et des piluliers, une expression équivoque au visage. Elle porte une robe pauvre, mais propre, ourlée aux manches de fils de couleurs variées.

- C'est une proposition ? demande-t-elle.

- Hein ? Euh...

Hubert se redresse en ôtant le coussin de son dos et , au moment de répondre, s'étouffe un brin avec la bouffée qu'il tire de son cigare. Il reprend :

- N..non, Mademoiselle Capucine. Je n'ai pas voulu...

- Tant mieux ! riposte-t-elle. Je ne tiens pas à vous faire pleurer. Parce que vous autres Blancs, avec vos fesses plates, je ne vous trouve pas attirants."



"- J'me suis informé. J'voulais vous renseigner comme il faut. lLe chef, là, le gros pourri... Oh, pardon !

- Peters ?

- C'ui qu'était votre supérieur ?

- Peters. Un gros pourri.

- Ah, c'est c'que j'disais ! Ce fils de pute, paraît qu'on l'a envoyé sous escorte à Bâton Rouge.

Mariette pose une main sur le bras de Captain Hub, mais tous les deux continuent à fixer Jonas dans les yeux.

- Sacredieu ! Sans blague ? Peters a été arrêté ?

- Le collègue a qui j'ai demandé qui, lui, s'était informé à un milicien qui le savait d'un soldat qui avait l'ordre de son sergent qui tenait les siens de son lieutenant, eh bien, il a affirmé, sûr de sûr, qu'on avait menotté c'putain de salopard d'enfant de chienne.

- Pas de mots grossiers, ici ! lance la voix de Capucine par-delà la porte de la cour"...

Un régal !
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La puanteur des morts

Après le roman Nouvelle-Orléans, finalistes pour le prix du Gouverneur Général et le Prix jeunesse des libraires, Camille Bouchard retourne dans cette ville haute en couleurs de la Louisiane, faisant revivre certains de ses personnages dans une toute nouvelle aventure qui met cette fois en scène un enquêteur.



En fait, mis à part Marinette Amande, la plupart des autres personnages du précédent roman ne font qu’une apparition dans l’enquête du Cap’taine Hube. Cette dernière est complexe, nourrie au compte-goutte par les indices trouvés par l’équipe, ainsi que par le témoignage de la jeune Dalinia, fragmenté entre les chapitres.



Avec une écriture visuelle et odorante grâce aux descriptions précises qui, sans être trop lourdes, font en sorte de transporter le lecteur dans les scènes décrites, l’auteur est au sommet de son art, divertissant autant qu’il informe. Publié dans la collection Magellan, qui s’adresse à des lecteurs avisés et avertis, ce roman n’est pas édulcoré et certaines scènes, très crues, peuvent déranger. On sait toutefois comment l’auteur a le souci du détail et que sa reconstitution de l’époque est fidèle, ce qui rend la lecture d’autant plus percutante. Je suis bien heureuse de ne pas avoir connu cette époque!
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Le siècle des malheurs, tome 2 : Indochine

La recette qui avait fait de Pistolero un roman d’aventure historique hors du commun a été reprise avec succès par Camille Bouchard. La folie des personnages, parfois presque caricaturale (par exemple en amour), est une nouvelle fois mélangée à des combats explosifs révolutionnaires. Il faut apprécier le style, et ne pas craindre de se moquer d’un personnage, puis lire, l’instant d’après, une – brève – description de meurtre à la baïonnette. Avec ses quelque 150 pages d’action rocambolesque et sanglante, Indochine file tel un train à grande vitesse. Et l’aventure démarre ici encore plus rapidement que pour le premier volet, dans toute son intensité et son horreur. On ne peut que stresser à suivre Valentin, lui qui tente le diable minute après minute.



Bien sûr, Indochine demeure un court roman. Il ne peut donc pas aller en profondeur dans le développement des personnages et des péripéties. Toutefois, contrairement à Pistolero, auquel je reprochais de présenter trop peu le contexte historique, ce deuxième tome offre un bel aperçu de ce qu’était le conflit en trame de fond. D’ailleurs, quelques courts chapitres mettant en scène d’authentiques hommes d’État complètent le récit et éclairent le lecteur sur les enjeux géopolitiques internationaux liés à cette guerre, et ce, tout en ajoutant au suspens. Belle réussite! De plus, l’auteur garde une surprise de taille pour la fin avec le dévoilement d’un épisode ahurissant de ce conflit dont la véracité semble aujourd’hui encore faire polémique.



Une autre différence avec Pistolero, c’est que dans Indochine, Benjamin et son fils combattent plutôt contre les révolutionnaires, dans le clan de l’ordre établi. Est-ce signe que Benjamin a délaissé son côté rebelle et critique? Absolument pas! Encore une fois, Camille Bouchard a su, sans alourdir l’intrigue, présenter une lecture nuancée de l’histoire à son lectorat.



En bref, même si la frivolité de certains personnages peut agacer – ou amuser – certains, la nouvelle série de Camille Bouchard gagne des points avec ce roman qui présente une aventure trépignante nous ouvrant sur une malheureuse guerre du dernier siècle.



Lisez ma critique complète ici : http://sophielit.ca/critique.php?id=2046
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Le siècle des malheurs, tome 1 : Pistolero

J’aime beaucoup les romans historiques de Camille Bouchard. Encore une fois, avec Pistolero, l’auteur nous fait vivre sa passion pour l’histoire. Dans ce récit survolté, la Révolution mexicaine en trame de fond se marie naturellement aux aventures de Benjamin et de son voyou de père : dynamite, coups de fusils, détournement d’un train. C’est le parfait décor pour des aventures rocambolesques!



Toutefois, contrairement à ce que j’ai ressenti à la lecture de plusieurs de ses autres livres historiques, je ne peux pas affirmer, en refermant celui-ci, qu’il permet aux lecteurs de s’initier correctement à cet épisode de l’histoire. Mises à part les deux pages de notes à la fin, quelques informations historiques sont glanées, mais toujours dans le but de servir le scénario. D’un côté, j’apprécie, et je préfère cela à l’inverse : un livre où on sent les informations plaquées, où on devine le récit comme le prétexte au cours d’histoire. Et étant donné la minceur du roman et la complexité du conflit, on en excusera facilement l’auteur. Également, peut-être que Pistolero allumera l’étincelle qui amènera ensuite le lecteur à lire davantage sur cette révolution, comme je l’ai moi-même fait tout au long de ma lecture.



Qu’en est-il donc, au final, de l’aventure de Benjamin? Si j’aime l’originalité de la mise en scène (deux Québécois dont un jeune préadolescent qui se joignent aux sanglants révolutionnaires de Pancho Villa du début du XXe siècle), j’ai l’impression qu’elle tombe parfois dans la caricature, surtout lorsqu’il est question des adultes. C’est d’ailleurs ce style léger qui permet de sourire en lisant des passages assez violents, comme plusieurs menaces de mort au pistolet. Par ailleurs, le début du roman est assez descriptif et met un peu de temps à décoller. J’imagine que cela est dû à la mise en place du premier tome de la nouvelle série. Ce n’est que lorsque l’attaque de Ciudad Juarez se prépare que le ton du roman devient bien accrocheur pour les lecteurs. À partir de là, avec le train détourné, il faut attacher sa tuque!



Bref, Pistolero est un premier tome correct, qui se veut léger et humoristique, mais avec une finale qui donne clairement envie d’essayer le deuxième, Indochine, en disponible en librairie!

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Crimes à la librairie

Ce sont seize nouvelles policières d'autant d'auteurs québécois. Ce sont seize courtes situations ayant un seul point commun, crimes à la librairie. Ce lieu particulier à l'abri des tempêtes et du temps qu'est la librairie constitue en effet le centre de ces brefs polars et devient une scène de crime. C'est cet argument en forme de contrainte qui a permis à un amateur chevronné de lecture policière québécoise de réunir dans ce recueil seize auteurs à découvrir, seize auteurs à mieux connaître, seize auteurs à lire. On peut affirmer qu'il a réussi et que cette incursion dans le domaine du polar québécois appelle de nouvelles lectures.
Lien : http://rivesderives.blogspot..
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Le siècle des malheurs, tome 1 : Pistolero

Camille Bouchard se lance dans une série, semble-t-il, où un personnage nous fera vivre des grands moments du XXe siècle. Ici, on fait connaissance avec Benjamin Lavoie qui raconte sa jeunesse avec un père aventurier et brigand dans le Mexique en ébullition de Pancho Villa. Tout indique que Benjamin a le chic de se trouver au coeur de l'action.



Les jeunes lecteurs (6e année et +) peuvent se mettre sous la dent un court roman qui se lit rapidement, où la priorité est donnée à l'action et à la mise en place de la ruse qui permettra un coup d'éclat de la part des troupes de Villa. Par ailleurs, on peut reprocher à l'auteur d'avoir fait de Benjamin un témoin sans substance, puisqu'il se borne à relater ce qui se passe sans trop y mettre du sien. On comprend vite que c'est l'événement historique qui est au coeur du roman, pas le narrateur.



Un style sobre, beaucoup d'action : une façon d'intéresser les lecteurs récalcitrants au roman historique.
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