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Citations de Carlos Salem (148)


L'amour n'est jamais libre. Il y en a toujours un qui s'attache et un autre qui s'en va, parfois si loin qu'on ne peut jamais le rattraper.
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Le passé est la seule chose qui nous appartienne, le seul trésor d'un homme, c'est tout ce qu'il a été et aussi la graine de ce qu'il sera!
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L'important c'est d'aller, de faire, de rire, de pleurer, de vivre. Ce sont des verbes, de l'action. Si tu te trompes, tant pis. Mais si tu ne décides pas par toi-même, la chance, bonne ou mauvaise, te sera toujours étrangère. Tu comprends ? On ne peut pas vivre en accusant toujours les autres de son malheur, parce qu'être malheureux, c'est aussi un choix, mais un choix de merde.
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Celui qui dit que la peau n'a pas de mémoire ment ou n'a jamais été amoureux. Les corps n'oublient jamais. L'esprit, oui.
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Vivre, c'est cela : douter, baiser, regretter, perdre, et parfois, parfois seulement, c'est aussi gagner.
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Le travail acharné n’est que le refuge des gens qui n’ont rien d’autre à faire.
[Oscar Wilde]
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Chacun d’entre nous porte en lui la plus belle des symphonies, mais souvent, nous croyons que si nous baissons les vitres de la voiture elle nous échappera. C’est une erreur; il faut rouler les vitres ouvertes pour entendre les symphonies des autres.
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Il faut que je demande au père César si un paradis fiscal est l’endroit où vont les chefs d’entreprise catholiques quand ils meurent.
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J’en ai plus qu’assez des moralistes faux culs qui passent leur temps à nous juger mais qui ne ratent pas une seule de nos émissions. Ou alors les autres, encore pire, qui clament aux quatre vents qu’on fait de la télé-poubelle, alors qu’ils seraient les premiers à en faire s’ils avaient la moindre possibilité de devenir riches et célèbres...
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Quand nous recommençâmes à nous dire des choses avec la peau, j'eus la certitude que je n'étais plus un pauvre type vieillissant, j'étais un autre, qui pouvait, pendant ces quelques minutes à l'intérieur d'Ingrid, retrouver les années perdues dans des bureaux poussiéreux. Ingrid gémissait comme si elle chantait et j'étais heureux, au centre de son chant, sans autre mission que de rentrer et de sortir sans jamais la quitter, sans jamais rester. Après toutes ces années, oui, c'était du sexe, mais beaucoup plus que du sexe, parce que c'était enfin moi.
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Le passé, il faut aller à sa recherche sinon il nous échappe.
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Je ne vois que des gens impatients ou qui tentent de dissimuler leur appréhension : (…) des filles et des garçons qui marchent la tête baissée, comme des pénitents, alors qu'en réalité ils rendent un culte à la communication instantanée sur leur portable.
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Les livres sont un harem surpeuplé, dans les couloirs duquel il est aisé d'égarer le désir ou d'entrer dans le mauvais lit.
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Je pris conscience de mon pénis en le secouant et je constatai que ce changement-là était bien permanent et glorieux. Je revoyais le regard malicieux d'Ingrid lorsqu'elle avait dit à Charly que je l'avais comme celle d'un âne, ou l'étonnement envieux de Soldati dans le bordel, et je me sentis fier, bêtement fier, comme si ce sexe démesuré était un témoignage tardif de la personnalité qui m'avait jusqu’alors fait défaut. Je le rentrai dans mon pantalon en me disant que cela n'avait rien à voir, mais que les petites bites aillent se faire foutre.
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Quand on passe sa vie à lire, on finit par croire que la vie est un livre, qu'on peut revenir en arrière si l'on perd le fil de l'histoire. Mais ce n'est pas comme ça. La vie, notre propre vie on ne peut la lire qu'une fois, tout en avançant. Et connaissez-vous quelque chose de plus difficile que de lire en marchant ?
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Le bien ne suffit pas à être heureux, mais le mal suffit à rendre malheureux.
[Aristote]
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Ça m’a encore rappelé les avant-derniers mots de
Benito :
— Mets-toi ça dans le crâne une bonne fois pour
toutes, Piedad, m’a-t-il dit entre deux quintes : les proverbes et les boléros mentent toujours. Même s’ils le font par charité. Puis il a souri comme s’il s’agissait d’une bonne blague qu’il était le seul à comprendre, et je dois reconnaître que ça m’a un peu contrariée parce qu’après tant d’années de mariage Benito était censé savoir que les proverbes et les boléros étaient tout ce qui me restait de papa et maman. Ça, l’entreprise et les terres en Andalousie, même si ça faisait des années que je n’y avais pas mis les pieds et que je laissais Benito s’en charger.
Mais on ne peut pas se fâcher contre son mari quand il crache du sang et qu’on vient de l’extraire d’un amas de tôle froissée qui, quelques minutes plus tôt, était une BMW métallisée de série limitée. Ça m’a fait de la peine pour le pauvre Benito qui aimait tellement les voitures de luxe. Il prétendait que c’était bon pour l’image, qu’un PDG ne pouvait pas aller au travail dans la même voiture qu’un pouilleux de la comptabilité. Chaque fois qu’il disait ça, je me rappelais en silence l’un des dictons de papa : “L’argent est fait pour être dépensé, et la femme pour être touchée.” Le fait est que Benito ne m’avait pas touchée depuis longtemps, mais l’entreprise l’accaparait tellement que le pauvre était presque à bout de forces et qu’il aurait été égoïste de ma part de le lui reprocher.Benito mourait. Il y a un mois, Benito mourait près de l’épave de sa BMW encastrée dans un mur, entouré de gardes civils, de médecins du Samu et de badauds qui prenaient des photos avec leur portable.
J’ai approché mes lèvres de son oreille et je lui ai chanté, très émue :

Espérame en el cielo, corazón,
si es que te vas primero*...

Benito a voulu dire quelque chose mais ses mots sont restés captifs d’une bulle de sang sortie de sa bouche, ce qui fait que je ne serai fixée que lorsque nous nous retrouverons dans l’au-delà. Sur le coup, j’ai eu l’impression qu’il disait :
— Même pas en rêve.
Mais je me suis sûrement trompée.

[* Attends-moi au ciel, mon cœur, / si tu t’en vas d’abord...]
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Dorita mourut pendant sa sieste , pour achever de me gacher les vacances. J'en était sûr.
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Même les oiseaux les plus braves peuvent voler vers le ciel trompeur...(...) Quand ils sont sur la terre, ils sont maladroits, ridicules, même. Mais quand ils volent, quand ils volent, alors on pourrait croire que Dieu existe.
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J'ai fini par choisir un livre intitulé Aller simple, premier roman de Carlos Salem, auteur inconnu et extravagant à en croire la quatrième de couverture. Au moins ce type n'était pas un présentateur télé, ni un homme politique se prenant pour un romancier, ni une pétasse prête à raconter ses pipes people comme s'il s'agissait de prouesses.
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