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Critiques de Carmen Mola (120)
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La Bestia

Madrid, 1834. La ville est rongée par le choléra, les quartiers les plus modestes étant accusés de propager la maladie, les pauvres accusant eux-même le clergé d’empoisonner l’eau de la ville… C’est dans ce contexte que sévit la Bête, un être diabolique, ni humain, ni animal, enlevant des fillettes, retrouvées ensuite mortes, atrocement mutilées… Le journaliste Diego Ruiz, appelé par son ami Donoso, membre de la Garde Royale, se rend sur les lieux où l’on a découvert un nouveau corps. Touché par la situation, il décide de mener sa propre enquête…

Carmen Mola ( ;-) ) n’a pas son pareil pour mettre en scène des meurtres franchement peu ragoûtants : après la Fiancée Gitane et le Réseau Pourpre, c’est encore le cas avec la Bestia. L’intrigue est parfaitement maîtrisée, rythmée, sans temps morts, avec des rebondissements nombreux, qu’on ne voit pas arriver, et qu’on se prend parfois en pleine face en se disant : « mais pourquoi ?!!! ».

J’ai adoré les personnages : celui de Diego, très humain malgré son ambition, celui de Lucia, courageuse et persévérante ; quant au contexte historique, il est parfaitement rendu : on se voit très bien déambulant dans les ruelles d’un Madrid du XIXème violent, insalubre, peu favorable au peuple.

Même si la résolution de l’intrigue m’a paru un peu « longuette », et un peu tirée par les cheveux aussi, j’ai globalement beaucoup aimé ce polar historique.

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La Bestia

La Bête est un thriller historique qui a gagné le Prix Planeta 2021, ce qui a obligé à « Carmen Mola » à enlever le masque. En fait ce sont 3 scénaristes espagnols de TV et cinéma.

La Bête est leur premier opus sans l'inspectrice Elena Blanco et depuis, la série est une tetralogie avec la publication, cette année, de Les mères (Las Madres en espagnol, mais allez savoir quel titre ils vont donner à la version française).



J'ai tellement apprécié la trilogie avec Elena Blanco que j'ai entamé cette lectura avec beaucoup d'expectatives. Mais cette fois la magie n'a pas opéré; pour commencer il m'a fallu lire plus de 100 pages avant d'accrocher à l'histoire, une histoire dans le Madrid de 1834 avec une épidémie de choléra.

Les recherches historiques dans le livre sont de premier choix, tellement riches en détails costumbristes, que par moments je pensais aux Misérables de Hugo ou à Balzac et Dickens.



Une petite voleuse de 14 ans, Lucia, est obligée de voler pour survivre. Un soir elle se faufile dans l'appartement d'un prêtre qui est mort du choléra et elle vole plusieurs objets, dont un anneau en or portant deux masses croisées. Ce sera le début de tous ses problèmes.

Sa mère lavandière se meurt du choléra, elle a une soeur de 9 ans et elles n'ont rien à manger. Le hasard l'a fait croiser un jeune journaliste dynamique toujours à la recherche du sujet qui vend le plus et peu à peu, essayant d'aider Lucia, il commencera à s'introduire dans les sociétés sécrètes madrilènes qui pullulent à cette époque.



En 1834 dans le pays régnait la Régente Maria Cristina qui devait affronter la première guerre carliste. La ville de Madrid alors était plus ou moins un cloaque et une épidémie de choléra faisait des ravages. Les miséreux avaient été chassés de la ville et relégués à la périphérie afin de minorer les contages.

Au début du XIXè les complots existaient déjà et on accusait les curés et les pauvres de contaminer les puits.

Dans ce contexte apparaissent les faits de ce roman historique. Des cadavres dépecés de filles pauvres et pubères apparaissent dans la ville (pas d ‘effet spoiler car ceci apparait dès la première page du texte). Et justement la soeur de Lucia va disparaitre et celle-ci fera tout, absolument tout pour la retrouver.

Le livre est riche en scènes truculentes, scabreuses, mais ceci est « la patte » de la triade Carmen Mola.

Une lecture un peu lourde, avec des personnages peu emphatiques et une action un peu invraisemblable.
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Le réseau pourpre

Une mystification de la part des auteurs, qui nous fait comprendre qu'à 3, on est peut-être meilleur que seul, pour bâtir un scénario haletant. Ce polar correspond à la mode actuelle, un(e) flic impliqué personnellement dans une enquête, un drame personnel qui rejoint l'objet de l'enquête.



Disons que c'est un produit très réussi de notre époque, un réseau qui nous fout la trouille.
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La Bestia

Espagne, Madrid, année 1834. Ce thriller historique nous emmène dans la capitale ibérique au début du 19ème siècle, marquée alors par les guerres civiles carlistes et le ravage d’une épidémie de choléra sur la population locale.



Il est dit que le choléra serait surement amené par les pauvres. Alors ceux-là, dont la vie quotidienne est déjà très dure, se retrouvent chassés hors de la ville.



C’est dans ce contexte, que des cadavres de toutes jeunes filles, venant des quartiers miséreux, sont retrouvés démembrés et décapités. Cela ne fait pas les gros titres des journaux : qui se soucis de la mort de pauvresses, mis à part les miséreux eux-mêmes qui attribuent ces meurtres à une bête aussi effroyable que mystérieuse ?



Un policier borgne en disgrâce, un journaliste idéaliste, une jeune orpheline rousse et futée de 14 ans à la recherche de sa sœur, ce sont les trois personnages principaux de ce roman que nous allons suivre dans les tourmentes de cette intrigue. Le lecteur va se « promener » des rues sordides de la ville, aux hôpitaux fermés où sont cloitrés les malades du choléra, aux maisons closes, jusqu’à une société secrète aux pratiques occultes.



J’ai été un peu surprise par la narration écrite au présent.

Mis à part cela, le récit est mené à tambours battant, empli de rebondissements multiples.



Les personnages sont assez attachants. Mais, je vous préviens d’ores et déjà, un conseil : ne vous attachez pas trop vite aux uns et aux autres, la vie est fragile à Madrid en ces temps-là.



Le versant historique de ce roman est très bien documenté et rendu, le lecteur pourra se familiariser avec un pan de l’histoire espagnole tout en suivant, par exemple, les progrès de la médecine de l’époque.



Malgré ces qualités indéniables, j’ai eu des difficultés à m’immerger complétement dans ce roman. Peut-être est-ce dû au fait qu’il soit écrit par trois auteurs différents, je ne sais.



Cela reste un thriller ésotérique et historique intéressant à découvrir.

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La Bestia

Nous voici dans un roman d’aventures se situant à Madrid en 1834. Rien d’exotique, beaucoup de misère, de bas-fond, une attaque de choléra qui fait que les riches ferment la ville aux pauvres, les rejetant au-de là des murailles, parce que ce sont eux qui empoisonnent l’eau. Rien ne changera jamais. Nous suivons Lucia, 14 ans et Clara sa sœur, 11 ans. Leur mère meurt du cholera ne laissant pas d’autre choix à Lucia que de se prostituer. Mais la peur de la maladie entraine les pulsions les plus viles et va pousser des hommes à des meurtres sanguinolent sur des petites filles. Lucia qui vole pour survivre, prend dans la chambre d’un ecclésiastique une bague aux armoiries étranges. Elle sera l’objet de convoitise et va l’entrainer au plus près de la mort. Le contexte historique est intéressant, entre en jeux un journaliste téméraire, un policier borgne, une tenancière compréhensive et beaucoup d’autres personnages pour ce roman foisonnant. Le tout se lit facilement, n’est pas trop glauque, comme aurait pu me le faire craindre les premières pages. Mais je n’ai pas été emportés par les personnages. Vaut surtout par l’Histoire.



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Le réseau pourpre

🪰🟣"  La Red Púrpura "  en français le titre chez babel noir s'appelle "le Réseau pourpre ".



Le tome 1 m'avait mis dans le mouv trash d'un roman qui envoyais du lourd, je me suis dit dans ma petite cabeza comment sera ce tome 2 et bah, j'ai eu ma réponse, impressionnant et complétement addictif.



Obliger  d'expliquer un peu sans vouloir en dire trop pardon d'avance ...



J'ai retrouvé ici l'inspectrice Elena Blanco face à son drame perso, qui recherche son fils Lucas. Il y a 8 ans de cela, il a disparu sur la Plaza Mayor , un homme au visage pleine de verrue lui aurait attrapé la main et serais parti avec , oui un enlèvement sur la plus grande place de Madrid et depuis ce jours sans relâche elle n'ai plus la même , elle veut trouver le responsable, sauf qu'elle aura à faire à la Red Púrpura , qui l'équivalent du Dark Web , je vous passe les détails scabreux de ce qu'on trouve sur ce réseau vraiment scandaleux et vraiment pas beau à voir .



Elena, comme je vous l'avais expliqué dans le premier tome 1, vit depuis ce jour sur la Plaza Mayor dans un appartement branche avec une caméra vidéo où elle change la cassette h 24 afin de voir si elle retrouve cet homme aux visages plein de verrues peu ragoûtante qui a kidnappé son fils.



À la fin du tome 1 Elena à reçu une alerte vidéo, comme quoi son fils serait vivant, mais le truc, c'est qu'il serait embarqué dans le réseau pourpre et que celui qui en tire les ficelles, aime voir le mal et faire le mal et ils auraient transformé et converti son fils en sa marionnette et lui ferais faire des combats de boxe illégal très hard.



Je n'en dirais pas plus avant d'en dire trop...



Nous savons que nous vivons dans un monde peu reluisant , où derrière chaque personne  qui a de l'oseille sans serve pour faire des actes inomables , perverse , dégueu , et par moment se sont des gens qui on un fort statut dans la société , mais comme ils ont de l'argent , ils se croivent tout permis . Pas tous ne sont comme ça , mais une majorité hélas .



Ce tome 2 correspond au système l'offerte et la demande, négocie pour satisfaire ses pires actes de perversion cruels et violents.



Malheureusement, le constat est réel, nous sommes dans une société malade, et ça, c'est véridique. Quand on voit déjà que certains sont contents de filmer une vidéo lorsqu'il acte de tabassage et poster ça sur les réseaux sociaux , au lieu d'appeler la police ...



Ici c'est plus dur que le tome 1 , Elena doit réfléchir avec l'instinct d'une mère ,  choisir , agir , comprendre , sans savoir si elle fait les bons choix , car elle a faire , à des personnes avec un degré de sadisme impensable qui sont vraiment prêtes à tout , même à faire jouer de leur relation pour cacher leur  petit secret dégueulasse .



Un énorme coup au coraźon 💜 ce tome 2, oui ça pulse dans tous les sens rebondissements, suspense, retournement de situation, mensonges, trahison, le Mal avec un grand M majuscule, le pouvoir, l'argent, l'endoctrinement, la folie à l'état pur.



Que va me réserver le tome 3 La Nena, ce dernier tome qui conclura la trilogie

 . 🪰🟣









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La fiancée gitane

La fiancée gitane est le premier tome d’une trilogie écrite par Carmen Mola, un auteur (ou auteure?) espagnol anonyme. Le tome 2 ou La red purpura serait le nom d’un réseau de prostitution et le tome s'intitule La Nena (comment vont-ils traduire ce titre? parfois c’est très bizarrement traduit).



La fiancée gitane introduit une nouvelle policière madrilène, Elena Blanco, une femme assez spéciale âgée de 50 ans, belle et d’un niveau socio-économique élevé. Elle travaille bien et son équipe l’apprécie et la respecte; Blanco est à la tête du BAC (Brigade d’Analyse des Cas), une sorte de super-police. Comme souvent en littérature policière, cette belle inspectrice cinquantenaire traine des casseroles dont une addiction à l’alcool.



Le roman nous narre l’assassinat de deux soeurs à 7 années d’intervalle. Toutes les deux allaient convoler au moment des faits; c’étaient deux jeunes femmes très belles et typées, fruits de l’union d’un père gitan et d’une mère espagnole. Mais l’assassin de la première est toujours en prison…alors?



Rentrent en jeu la flamboyante Elena Blanco et son équipe. Les personnages de l’équipe sont intéressants ayant une épaisseur humaine avec ses grandeurs et ses faiblesses. Le chef de Blanco, Rentero, est seulement inquiet pour son avancement et les répercussions politiques éventuelles de chaque cas.



Au fil de l’enquête on va savoir des choses sur Blanco, cela va nous la rendre plus humaine et empathique.



Le livre est intéressant car il aborde le mithraïsme, une religion perse plus ancienne que le christianisme, qui comportait beaucoup de symbolismes, comme par exemple celui de la mort, considérée comme un aliment pour une future renaissance. Ceci donne la clef qui va expliquer les assassinats des deux soeurs.

L’histoire n’est pas close et il faudra lire assez vite le tome 2 pour connaitre la suite.

Un polar terrifiant et un vrai page turner.
Lien : https://www.google.com/?clie..
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La fiancée gitane

Conseil n°1 : Commencez ce livre avec un peu de temps devant vous, il va être très difficile à fermer sans avoir eu le fin mot de l’histoire !

Conseil n°2 : Accrochez bien votre petit cœur, il va être un peu bringuebalé…

Conseil n°3 : Gardez quelques mouchoirs à proximité, vous pourriez bien avoir un peu la larme à l’œil.

1-2-3 : Foncez ! Ce thriller suscite la peur, le dégout, la stupéfaction, la compassion, la colère, le doute… et vous plonge dans un grand moment de lecture. A lire, assurément.
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La fiancée gitane

Une jeune femme gitane disparaît après son enterrement de vie de jeune fille. Son corps mutilé et torturé est retrouvé deux jours plus tard. Sa soeur, Lara, est décédée dans les mêmes circonstances quelques années auparavant mais son assassin est emprisonné. L'inspectrice Blanco est en charge de l'enquête.

Une très belle découverte que ce supposé premier roman. Une héroïne que l'on attend de retrouveret.. Madrid... Madrid qui est au centre de cette intrigue, on la découvre avec avidité sous la plume onirique de cette auteur que l'on présente déjà comme l'Elena Ferrante espagnole.
Lien : https://collectifpolar.com/
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La fiancée gitane

Une jeune gitane disparaît après l’enterrement de sa vie de jeune fille. On retrouve le cadavre deux jours plus tard. Elle a été torturée selon un procédé aussi macabre qu’insolite. Sa soeur Lara a connu le même sort quelques années plus tôt mais son assassin est sous les verrous. Si ce dernier n’a pas fait d’émules, la police a arrêté un innocent.

L’enquête est confiée à l’inspectrice Blanco.

Un très bon roman.
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Le réseau pourpre

L'inspectrice Elena Blanco traque le Réseau Pourpre. Un Réseau du Dark Web qui est prêt à tout pour faire fortune. Combats d'enfants, un seul survivant possible, Snuff Movies de tortures insoutenables et mise à mort.



C'est une enquête extrêmement spéciale pour l'inspectrice, son fils enlever huit ans au par avant qu'elle penser mort fait partie du réseau elle a n'a les preuves.

Impossible pour elle de le divulguer à son équipe, coups en douce et mensonges ne font pas bon ménage.



(Il est conseillé de lire la Fiancée Gitane pour y comprendre tous les éléments dans ce second tome)



Je retrouve Elena avec grand plaisir, un peu différente par son caractère encore plus colérique et associable.

Une équipe soudée et efficace qui va traverser l'Espagne entière pour tenter de démanteler ce réseau ignoble.

L'inspectrice va-t-elle savoir mettre ses sentiments de côté ou va-t-elle contourné les lois?

Un récit sans temps mort, une multitude de pistes à exploré. Les protagonistes se multiplient l'enquête n'a aucun répit.

Le personnage d'Elena est fort bien construit, une femme forte au mauvais caractère, mais ça reste une mère aimante au coeur meurtri.

Une histoire maîtrisait avec brio comme précédemment.

Une plume agréable qui nous plonge au coeur de l'Espagne, avec tous les termes appropriés.

À aucun moment je me suis imaginé vivre l'histoire de cette façon, le dénouement m'a chamboulé.

Je n'ai qu'une hâte me procurait le troisième opus pour retrouver l'inspectrice Blanco.

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La Bestia

Bon roman historique, le côté thriller avec c'est jeunes filles démembrées m'a beaucoup plus aussi. Par contre je n'ai pas eu vraiment d'affection pour les personnages à par pour Diégo le journaliste et Tomàs Aguirre. Mon affection pour Lucia est vraiment arrivé à la fin du livre pourtant elle est sa sœur Clara n'ont vraiment pas une vie simple, mais je n'ai vraiment pas réussi à ressentir quelque chose.
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La fiancée gitane

A Madrid, Susana, magnifique jeune femme, enterre sa vie de célibataire. Lorsque ses amies lui proposent de poursuivre la soirée, elle préfère rentrer chez elle. Mais elle n’y parviendra jamais : elle est enlevée. Quelques jours plus tard, un cadavre est retrouvé dans un parc madrilène, atrocement torturé : c’est Susana, qui a été assassinée d’une manière horrible. Le policier de secteur doit laisser l’enquête à l’inspectrice Elena Blanco, et son équipe chargée d’affaires particulières. Très vite, le meurtre de Susana est mis en parallèle avec un autre, survenu de la même façon sept ans plus tôt. Coïncidence morbide, c’est Lara, la propre sœur de Susana, dont on avait trouvé le corps à l’époque. Mais l’assassin est déjà derrière les barreaux…

Ayant vu passer des articles sur la « mystérieuse » Carmen Mola, puis sur le trio qui l’incarne, j’étais donc curieuse de lire la Fiancée Gitane. C’est un avis mitigé, finalement. L’intrigue m’a intéressée ; le mode opératoire du meurtrier est original et « gore » à souhait (même dérangeant, mais pas pour moi…). Pourtant, je dois bien l’avouer, malgré cela, malgré un découpage en chapitres courts, je me suis un peu ennuyée : l’histoire manque singulièrement de « punch », de rythme, à mon goût, et le style (la traduction ?) est assez plat. Je suis donc un peu passée à côté. Néanmoins, pas complètement : bien que quelque peu caricatural, le personnage d’Elena est intrigant, plein de fêlures, attachant. Et le dénouement donne envie de découvrir la suite…

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Le réseau pourpre

Et voilà déjà terminé !!! Je me suis jetée sur la suite de « La fiancée gitane » de Carmen Mola, « Le réseau pourpre ». Je n’ai pas été déçue, aussi bon que le premier volet et vivement que la suite « La Nena » soit traduite !!!!

Dans ce deuxième opus on retrouve les enquêteurs de la BAC (Bureau Analyse des Cas) Elena Blanco, Ángel Zárate et le reste de l’équipe qui est confronté ici au Réseau Pourpre, un réseau spécialisé dans les snuff movies sur le Dark Web qui propose à des voyeurs de plus en plus pervers d’assister en direct à des combats dont un seul des protagonistes sortira de l’arène ou à des scènes de tortures dont les enchères font monter la cruauté des bourreaux.

Elena recherche son fils Lucas et celui-ci, enlevé depuis huit ans, apparait sur une de ces vidéos. Elle ne trouvera le repos que lorsqu’elle aura retrouvé son enfant qui de victime est devenu bourreau.

Un thriller extrêmement noir et violent, un cran au-dessus du précédent qui nous dépeint une Espagne sombre malgré le soleil et les tapas ! Les réseaux du Dark Web ont encore une longue vie devant eux grâce à de solides appuis financiers…. Le sadisme et la violence suinte dans les pages de ce roman sorti en Espagne en 2019.
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La fiancée gitane

J'ai terminé ce matin un excellent thriller ibérique "La fiancée gitane" de Carmen Mola. Après des années de lectures d'auteurs plutôt nordiques, j'ai découvert beaucoup d'espagnols cette année.

La fiancée gitane met en scène Elena Blanco, enquêtrice dans une antenne de la police à Madrid. Une jeune gitane Susana est découverte assassinée à l'issue de la soirée d'enterrement de sa vie de jeune fille. Sa sœur Lara avait elle aussi été assassinée dans les mêmes circonstances et de la même façon sept ans plus tôt. Elena et son équipe vont devoir démêler les fils d'une enquête particulièrement compliquée. Un premier roman trash, les mises à morts sont particulièrement tordues, mais quel suspense ! A croire que tous les enquêteurs et enquêtrices de qualité ont tous un parcours personnel chaotique (Harry Bosh, Martin Servaz, Harru Hole). J'ai adoré et ce soir j'attaque la suite "Le réseau pourpre". J'ai découvert que derrière le pseudo de Carmen Mola se cachait trois hommes. Écrire à quatre mains n'est déjà pas facile, mais à six ! Bravo messieurs, ça fonctionne parfaitement.



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Le réseau pourpre

bonjour à tous et toutes petit retour sur " le reseau pourpre" qui est la suite de la fiancée gitane. Une ceile diffuse sur le dark Web et revoilà la B.A.C aux trousses du responsable de ce crime,Elena qui est toujours à la recherche de son fils profite de cette situation pour espérer le retrouver. Mais est ce que cela en vaut bien la peine quitte à combattre le mal. Le reseau pourpre se dévore rapidement car enquête très additive avec des chapitres courts et tellement on veut savoir la fini J'ai vraiment adoré ces 2 livres de Carmen Mola mais comme je dis toujours ceci n'est que mon avis personnel
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La fiancée gitane

Mais quelle bonne surprise !!

Je lis beaucoup de polars et ça fait du bien du sang frais qui vient d'Espagne qui plus est, ça change de la mode nordique (que j'aime aussi).

Une nouvelle plume à suivre... j'ai déjà acheté et lu la suite, qui est du même (excellent) niveau.

Foncez !
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Le réseau pourpre

2//2024



Très belle découverte pour ce roman noir et réussi :)



On est ici dans un mix de A mains nues de Paola Barbatto, pour le côté enlèvements d'enfants et combats à mains nues à mort, et La saignée de Sire Cédric pour le côté Deep Web et tortures en direct sur le net profond...



Le trio d'auteurs à l'origine de cette enquête avait créé la saga à partir d'un tome 1, mais ne l'ayant pas lu cela ne m'a pas gêné pour m'imprégner de cette suite.



L'enquête policière est rythmée, les rebondissements bien trouvés, le niveau de gore noirceur est approprié, ni trop ni pas assez, le ton entre les gens est réaliste, entre engueulades et moments de moins bien, les personnages sont d'ailleurs tous très bien trouvés et attachants.



Le scénario est là aussi bien travaillé, le risque sur ce genre de thème étant de tomber dans le simpliste. Les 2 surprises de ce livre sont devinables à l'avance, mais elles font quand même leur effet au moment de la révélation.



Au final on a un polar noir sur des thèmes ultra trash, écrit de telle façon que Netflix pourrait en faire une adaptation assez rapide tant les scènes et les personnages sont visuels et crédibles.



Alors oui 4 étoiles au lieu de plus à cause des ficelles et quelques invraisemblances, mais un vrai moment de plaisir et de tension qui donne envie de lire le 1 et le 3 quand il sortira ;)
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La Bestia

Aujourd’hui je vous parle d’une découverte que j’ai faite récemment et il s’agit d’une petite pépite. C’est signé Carmel Mola, un pseudonyme derrière lequel se cachent Jorge Diaz, Agustin Martinez et Antonio Mercero, et ça se déroule à Madrid en 1834. Les auteurs dressent un portrait saisissant du Madrid de l’époque où règne la misère, entre fervents défenseurs du carlisme et ravages causés par l’épidémie de choléra.



La tension est extrême, il suffit d’une étincelle pour que tout s’embrase. L’ignorance n’aidant pas, la cause de la maladie est attribuée aux pauvres ou aux prêtres qui empoisonneraient l’eau, et quand des jeunes filles disparaissent puis sont retrouvées mortes cela n’étonne personne qu’une « Bête » moitié lézard moitié sanglier soit désignée. Le police s’en contente, pourtant le meurtre de ces adolescentes est bien l’œuvre de quelqu’un. Le pigiste Diego Ruiz l’a bien compris et tente de mener sa propre enquête accompagné de son ami policier borgne et peu convaincu. Sans savoir qu’ils ont mis le pied dans un nid de vipères, une sorte de machination qui dépasse l’entendement.



La Bestia est un thriller historique magistral, fort de sa documentation, de son enquête policière trépidante et furieuse qui n’épargne personne ni aucun sentiment, de ses personnages constructifs, habiles, équivoques, pour qui le désir de loyauté et d’honnêteté peine à contenir celui de sauver sa peau. J’ai donc beaucoup aimé ce roman que j’ai trouvé très intéressant, parfois difficile, sinon touchant.
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La fiancée gitane

Pourquoi se cacher derrière un nom de romancière ?

C'est la première question que je me pose après avoir terminé ce roman et découvert qu'en fait il a été écrit par 3 scénaristes...

Bref, après cette information, l'intrigue perd de sa raison et limite me semple trop "cliché", une escalade dans le "gore" loin de se justifier...

Le dernier chapitre peut surprendre, limite à se demander si les auteurs faisaient un concours entre eux..

Et beaucoup trop de clichés, que cela en devient peu vraisemblable..
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