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Inspectrice Elena Blanco tome 2 sur 2

Anne Proenza (Traducteur)
EAN : 9782330168469
480 pages
Actes Sud (14/09/2022)
4.08/5   149 notes
Résumé :
Par une journée d'été caniculaire, l'inspectrice Blanco fait irruption dans la villa d'une famille madrilène de la classe moyenne pour se ruer dans la chambre du fils. La scène diffusée en direct sur l'écran d'ordinateur de l'adolescent dépasse l'entendement. Une implacable incursion dans l'univers du dark web et de ses «snuff movies», ces films trash dans lesquels les victimes ne sont pas des acteurs...
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Critiques, Analyses et Avis (31) Voir plus Ajouter une critique
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Je m'étais promis, à la fin de mon bref billet, de lire cette suite de "La fiancée gitane", mais je précisais bien "pas en période de déprime" ! Comme j'en avais marre d'attendre des temps plus riants, et là je parle de notre monde, pas de ma petite vie, et que le livre m'est réclamé par la médiathèque, j'ai cessé de tergiverser et me suis attaquée à cette lecture éprouvante.
Ca commence fort : la cheffe de la Bac (Brigade d'Analyse des Cas), Elena Blanco et son équipe prennent un ado de 15 ans en "flag", dans sa chambre en train de regarder une jeune fille se faire torturer à mort dans un snuff movie. Il a payé une très forte somme, comme beaucoup d'autres tordus, pour visionner une des "productions" du Réseau Pourpre, cet organisme tentaculaire que traque la BAC. Pour Elena il ne s'agit pas d'une mission ordinaire, elle poursuit également un objectif personnel. Et cela ne lui réussit guère, de mêler vie privée et boulot, son équipe va en faire les frais, y compris le jeune Zarate, ce nouveau venu qu'elle avait imposé dans "La fiancé gitane", amant occasionnel dont elle fait usage quand l'envie lui en prend, tout comme de boire une grappa ou d'aller chanter au karaoké du coin. Rongée par un drame intime, elle ne réalise pas qu'elle est devenue une patronne trop exigeante, sans reconnaissance pour le travail que fournissent ses collaborateurs. Elle prendra des risques inconsidérés pour mener l'enquête, et attendra la pareille de son équipe. Au risque d'en décourager certains...
Je ne sais pas si la Bac ou son équivalent existe réellement, j'éprouve en tout cas une grande admiration pour ces policiers qui enquêtent sur les bas-fonds du dark web et les turpitudes de certains pervers extrêmes, prêts à payer des fortunes pour assister aux pires spectacles. Cela m'a fait penser à l'univers de "Hell.com" de Patrick Senécal, pour ceux qui connaissent. Elena m'a exaspérée bien souvent par son comportement irresponsable eu égard au poste qu'elle occupe, mais j'ai également éprouvé de la compassion pour elle, connaissant les raisons de ses égarements. Ses équipiers sont attachants, ce ne sont pas de simples enquêteurs mais aussi des hommes et des femmes avec des états d'âmes, des interrogations sur leur travail, leur avenir...
Il faut avoir le coeur bien accroché à certains passages, même si j'ai été moins secouée que dans le premier volume. Peut-être parce que je savais à quoi m'attendre ? Mais je déconseille fortement aux âmes sensibles, je sais qu'il ne conviendra pas à certain(e)s de mes ami(e)s ici. Personnellement j'apprécie ce genre de lecture trash de temps en temps, mais je n'en ferai pas mon quotidien, j'aime alterner les genres comme quelques-uns parmi vous l'ont peut-être constaté.
Je ne suis pas vraiment étonnée d'avoir découvert que Carmen Mola n'est pas une femme, mais trois hommes, certains détails de l'écriture me l'avaient fait subodorer. Mais non, je ne me la "pète" pas, mais pour moi, une femme ne décrirait pas une de ses semblables comme les auteurs présentent Elena.
Je n'ai pas vraiment de bémol, sinon que certaines scènes sont un peu rocambolesques et qu'il y a pas mal d'impro dans l'enquête, mais c'est le propre de la fiction. J'aime l'immersion dans la ville de Madrid, on s'y croirait, c'est un point que j'avais déjà souligné dans mon retour sur "La fiancée gitane". Maintenant j'attends la traduction française du troisième volume de la série : "La nena", mais pas pour tout de suite !
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J'avais bien demandé, à la fin de ma lecture de la fiancée gitane de ne pas m'amener là....Mais nous tombons dedans dès les premières pages de ce titre. L'horreur. L'abomination qui sert les laideurs les plus abjectes de l'humain. Et le pire c'est que l'on trouve toujours des gens qui sauront satisfaire les horribles "caprices" de ceux qui ont les moyens d'être des plus diaboliques. Elena Blanco, cheffe du BAC enquête sur le réseau pourpre et toujours en parallèle, sur la disparition de son fils et c'est sur le dark web qu'elle trouvera.
Le réseau pourpre est un réseau organisé de pervers, de ceux qui portent le mal, le pur mal, en eux, de ceux qui ont l'âme noire, très noire et qui se spécialise dans les snuff movies.
Cette enquête sur le dark web n'épargnera personne du BAC. Elena Blanco qui peut être forte et froide mais toujours juste avec son équipe perdra les pédales et cette perte d'équilibre affectera tout ceux qui l'entourent de différente façon mais à tous les niveaux. Il sera très difficile pour elle de tracer une ligne entre l'enquête sur ce réseau et la disparition de son fils.
Le réseau pourpre nous force à réfléchir sur le côté sombre du web, sur la perversité, sur les disparitions, sur le sadisme et sur l'argent qui règne partout en maître. Mais aussi sur le passé de cette Espagne franquiste qui ne s'efface pas aussi facilement. Ce ne sont pas des thèmes faciles à traiter mais Carmen Mola le fait avec beaucoup de justesse et de perspicacité. Elle est bien maligne car malgré la barbarie du propos, elle a su me garder bien coller à ma chaise de lecture avec, très souvent, le souffle court.
Et c'est avec beaucoup d'impatience que j'attends de lire La Nena, le dernier tome de cette trilogie.
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"Le réseau pourpre" est la suite de "la fiancée gitane", ceci dit, même si vous n'avez pas lu ce dernier, vous pouvez lire "le réseau pourpre" les références qui sont faites vous permettent de tout saisir.
J'avais déjà aimé le premier mais celui-ci est, pour moi, d'un niveau supérieur.
L'univers dans lequel Carmen Molla nous amène est des plus terrifiants et abject et c'est peut-être pour cette raison que nous avons besoin d'en connaître l'issue et qu'il est donc difficile de résister à lire quelques pages même si le temps nous est compté. Et puis "l'autrice" qui est en realité trois hommes, nous fait respirer de temps en temps en nous promenant dans les rues de Madrid, et pour moi c'est une véritable bouffée d'oxygène. On ne voit cependant pas que le beau Madrid, loin s'en faut et c'est ce qui fait aussi la force de ce livre. Ce n'est pas une simple vitrine pour touristes, loin de là !
Elena l'inspectrice est toujours sur l'affaire du réseau qui a enlevé son fils Lucas dans la fiancée gitane. Comme son nom l'indique il s'agit d'un réseau, on ne cesse donc pas de découvrir des liens. La noirceur de l'âme humaine et dépeinte ici avec brio mais cela fait froid dans le dos. le petit d'homme est tellement malléable...
S'il y a quelques scènes de torture et que l'on est vraiment dans le Dark il y a aussi beaucoup de finesse mais celle-ci se trouve dans l'analyse de la psychologie des uns et des autres.
J'ai adoré
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🪰🟣"  La Red Púrpura "  en français le titre chez babel noir s'appelle "le Réseau pourpre ".

Le tome 1 m'avait mis dans le mouv trash d'un roman qui envoyais du lourd, je me suis dit dans ma petite cabeza comment sera ce tome 2 et bah, j'ai eu ma réponse, impressionnant et complétement addictif.

Obliger  d'expliquer un peu sans vouloir en dire trop pardon d'avance ...

J'ai retrouvé ici l'inspectrice Elena Blanco face à son drame perso, qui recherche son fils Lucas. Il y a 8 ans de cela, il a disparu sur la Plaza Mayor , un homme au visage pleine de verrue lui aurait attrapé la main et serais parti avec , oui un enlèvement sur la plus grande place de Madrid et depuis ce jours sans relâche elle n'ai plus la même , elle veut trouver le responsable, sauf qu'elle aura à faire à la Red Púrpura , qui l'équivalent du Dark Web , je vous passe les détails scabreux de ce qu'on trouve sur ce réseau vraiment scandaleux et vraiment pas beau à voir .

Elena, comme je vous l'avais expliqué dans le premier tome 1, vit depuis ce jour sur la Plaza Mayor dans un appartement branche avec une caméra vidéo où elle change la cassette h 24 afin de voir si elle retrouve cet homme aux visages plein de verrues peu ragoûtante qui a kidnappé son fils.

À la fin du tome 1 Elena à reçu une alerte vidéo, comme quoi son fils serait vivant, mais le truc, c'est qu'il serait embarqué dans le réseau pourpre et que celui qui en tire les ficelles, aime voir le mal et faire le mal et ils auraient transformé et converti son fils en sa marionnette et lui ferais faire des combats de boxe illégal très hard.

Je n'en dirais pas plus avant d'en dire trop...

Nous savons que nous vivons dans un monde peu reluisant , où derrière chaque personne  qui a de l'oseille sans serve pour faire des actes inomables , perverse , dégueu , et par moment se sont des gens qui on un fort statut dans la société , mais comme ils ont de l'argent , ils se croivent tout permis . Pas tous ne sont comme ça , mais une majorité hélas .

Ce tome 2 correspond au système l'offerte et la demande, négocie pour satisfaire ses pires actes de perversion cruels et violents.

Malheureusement, le constat est réel, nous sommes dans une société malade, et ça, c'est véridique. Quand on voit déjà que certains sont contents de filmer une vidéo lorsqu'il acte de tabassage et poster ça sur les réseaux sociaux , au lieu d'appeler la police ...

Ici c'est plus dur que le tome 1 , Elena doit réfléchir avec l'instinct d'une mère ,  choisir , agir , comprendre , sans savoir si elle fait les bons choix , car elle a faire , à des personnes avec un degré de sadisme impensable qui sont vraiment prêtes à tout , même à faire jouer de leur relation pour cacher leur  petit secret dégueulasse .

Un énorme coup au coraźon 💜 ce tome 2, oui ça pulse dans tous les sens rebondissements, suspense, retournement de situation, mensonges, trahison, le Mal avec un grand M majuscule, le pouvoir, l'argent, l'endoctrinement, la folie à l'état pur.

Que va me réserver le tome 3 La Nena, ce dernier tome qui conclura la trilogie
 . 🪰🟣




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Merci à Actes Sud et Babelio pour l'envoi de ce roman dans le cadre de Masse critique.

Les auteur(e)s de romans policiers contemporains rivalisent d'ingéniosité pour faire de leurs enquêteurs (trices) des personnalités hors-normes : taciturnes, alcooliques, traumatisés, border-line, violents...

L'inspectrice Elena Blanco est une inspectrice efficace et célèbre en Espagne.
Mais elle aussi a une faille : il lui arrive d'être davantage une mère qu'une enquêtrice. Car son fils, Lucas, 8 ans auparavant , a été enlevé sous ses yeux pour l'éloigner d'une enquête sur une organisation criminelle nommée "le réseau pourpre" .
Et elle vient de recevoir une vidéo dans laquelle son fils adolescent joue le rôle du bourreau avec un sourire sardonique. Elle comprend alors qu'elle doit aller au bout de cette enquête, même si elle doit pour cela renoncer à ce fils devenu criminel.

Et l'enquête démarre fort dès les premières pages.
Le lecteur est projeté dans une scène de torture difficilement soutenable : sur le Dark Web, une très jeune fille est torturée en direct, pour des amateurs de snuff-movie qui ont payé pour assister à une mise à mort et assouvir leur répugnante addiction à la violence.
Si quelques-uns refermeront le livre, la plupart des lecteurs de thrillers, habitués à une surenchère de la violence, destinée à appâter la part la plus sombre de leur imaginaire, poursuivront leur lecture.

Et ils auront raison.
Car l'enquête commencera alors, et les scènes d'enucleation et de torture seront évoquées mais ne seront plus décrites. Et cette enquête, bien menée et intéressante, nous emmènera dans le business de la violence, de la drogue, de la prostitution et de la dépendance consentie à des monstres charismatiques.

Il s'agira ainsi, pour Elena et son équipe, de débusquer et de démanteler un réseau qui trouve son origine dans l'Espagne franquiste, pendant laquelle étaient organisés des combats à mort de jeunes adolescents.
Mais la plus grande pression sera pour elle de concilier son enquête et l'amour d'une mère pour son fils.
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
De retour dans la voiture, Elena songe aux paroles de Daniel qui lui semblent terriblement exactes. Le monde est malade de violence. Il y a des gens accro à la violence sous toutes ses formes. Et personne ne s'est encore demandé comment faire pour les soigner.
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- Vous avez passé toute la soirée à faire des tours. Ça suffit, fichez-moi le camp d’ici.
- Parce que je dois te demander la permission pour aller promener mes ovaires où je veux ? lance Chesca, peu habituée à ce qu’on la menace.
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« Habille-toi doucement, car nous sommes en retard », répète Zàrate dans son for intérieur, comme lui disait sa mère, quand elle le sentait trop inquiet.
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On dit qu'il y a des gens qui venaient de toute l'Espagne pour voir se battre ces mômes qui sortaient des orphelinats. Et aussi qu'on y pariait des fortunes. La plupart étaient des enfants de prisonniers républicains ; d'autres, des mômes à qui on promettait de sortir leur famille de la pauvreté s'ils gagnaient. On racontait aussi qu'ils ramenaient des filles pour ceux qui voulaient se divertir.
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El mundo está enfermo de violencia. Hay personas enganchadas a la violencia en cualquiera de sus formas. Y todavía nadie se ha preocupado de conseguir una cura.
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Video de Carmen Mola (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Carmen Mola
À l'occasion de la 19ème édition du festival "Quai du Polar" à Lyon, Carmen Mola vous présente son ouvrage "La Bestia" aux éditions Actes Sud.
Retrouvez le livre : https://www.mollat.com/livres/2654212/carmen-mola-la-bestia
Note de musique : © mollat Sous-titres générés automatiquement en français par YouTube.
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