Citations de Carter Brown (556)
« Le silence s’abat soudain sur nos oreilles comme un suaire. »
« Personne ne pourrait jamais oublier les chiens après les avoir vus ! »
« Elle porte une robe imprimée à ramages avec un col à la chinoise. Une légère teinte bleue irise de façon fort seyante le gris de ses cheveux. L’élégante coiffure doit lui avoir demandé une matinée complète chez un artiste capillaire en renom. Ses joues rebondies conservent la fermeté de la jeunesse et sa bouche est résolument enjouée. »
« Le rire, c’est le glas de l’amour physique »
« Après tout, qu’est-ce que la vie, sinon une longue série d’expériences ? »
« est un petit bonhomme maigre qui ne doit guère faire plus d’un mètre cinquante-cinq. Sa calvitie exagère encore la hauteur de son front en pain de sucre, ce qui ne l’arrange pas. Cet avorton est presque grotesque. Sa personnalité tout comme son visage, me fait l’effet d’être tout à fait falote. Ses yeux bleus délavés ne peuvent rester tranquilles. Ils s’agitent dans leur orbite, comme s’ils étaient perpétuellement en quête du petit coin… »
« mentait comme un arracheur de dents »
« Le sweater de coton blanc épouse intimement son buste et souligne l’ir« résistible poussée de ses petits seins arrogants. »
« contemple la scène d’un air blasé, comme s’il revoyait le même film pour la mille et unième fois. »
« Un personnage, sorti tout droit d’une réclame pour tailleur dans un de ces magazines de luxe voués à l’élégance masculine, fait alors son entrée. Il doit friser lui aussi la quarantaine. Grand et mince, il a un air désinvolte d’autorité innée. Son épaisse chevelure noire est coupée très court ; ses yeux bruns reflètent un sang-froid empreint de vigilance. Son visage aurait pu être beau, sinon distingué, sans, la balafre blanchâtre qui lui rabaisse le coin de la bouche en un rictus permanent. »
« une voix de crécelle passablement hargneuse. »
« Mince, certes, mais le misogyne le plus myope ne pourrait la traiter de planche à repasser. »
« si les gens décident de se ranger, il faut leur donner leur chance. »
« Combien de types dont personne n’entend jamais parler trompent leur femme en ce moment même ? Et combien de femmes en font autant ? »
« J’ai tâté du mariage une fois, Al, dit-elle d’un ton uni. Ça n’a pas marché. La fidélité à un seul homme, c’est très `monotone. L’ennui dans le mariage, c’est qu’il faut trouver le partenaire idéal. Après l’expérience que j’ai faite, j’ai compris qu’il n’en existait pas pour moi. Alors j’ai préféré conserver ma liberté, prendre l’homme que je veux quand je veux, et m’en débarrasser quand il commence à m’ennuyer. »
« l est vraiment énorme, tout en muscles, pas un atome de graisse. La quarantaine, une toison d’un roux flamboyant, une figure aplatie au bulldozer, par coups de boutoir lancés au hasard. »
« Vous êtes vraiment femme de chambre ? dis-je, incrédule.
— Oui. Qui vous attendiez-vous à voir ? demande-t-elle d’une voix rauque. Une vieille mémé en robe noire lustrée avec des « oui m’sieur » et des « non m’sieur », comme au ciné ? Vous devez regarder trop souvent les vieux films du dernier programme à la télévision. »
Elle avait choisi un eucalyptus d’Australie, un arbre droit et haut dont la cime se perdait dans le ciel nocturne.
Le corps se balançait au bout d’une très longue corde, un corps gracile, exposé à la lumière des projecteurs, qui faisaient luire la longue chevelure blonde. La désespérée était nue, d’une nudité virginale et touchante, et cette lumière impitoyable la frappait… comme un dernier outrage.
les yeux disent souvent la vérité pendant que la bouche ment
Votre alibi me suffit, mon chou, fais-je, accablé. Gardez l’histoire de votre vie pour les magazines féminins.