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Critiques de Carter Brown (41)
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Le tronc, S.V.P. !

Un jeu de mots approximatif en guise de titre, une couverture (celle de Carré Noir) avec une photo digne de figurer dans la cabine de mon camion si j'avais été routier dans les années 70, pour un sympathique polar signé Carter Brown, le Britannique, ancien sous-officier de la Marine Royale qui écrivait des romans policiers américains depuis l'Australie.

Le tronc, s.v.p., (The Hellcat) est une nouvelle enquête menée par Al Wheeler, lieutenant de police à Pine City (ne cherchez pas, elle n'existe pas, c'est une Californie fictive), qui enquête sur l'identité d'un homme dont la tête est conservée dans un bocal rempli de formol à la morgue de Sunrise Valley, patelin de quelques âmes célèbre pour ses oranges et sa famille toute puissante, les Summer.

Le petit plus chez Carter Brown, c'est la légèreté du ton, même dans les situations périlleuses, l'humour, la décontraction, et la petite touche d'ironie. Idéal pour un dimanche au soleil.

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Le bikini blanc

Du rififi chez les rupins de Hollywood par Carter Brown, le plus américain des britanniques naturalisés australiens. le Bikini blanc est une nouvelle aventure du personnage récurent Rick Holman, le privé spécialiste du milieu hollywoodien, qui se fiche toujours autant des conventions sociales et de la hiérarchie.

Jenny Holt, fille indigne du richissime M. Monteigne a été retrouvée morte. Papa veut faire la lumière sur cette affaire, bien qu'il ait renié sa progéniture, et ce en toute discrétion. Holman, le linge sale, ça le connait, et il va faire une grande lessive: chantage, relations incestueuses, sombres secrets de famille… Carter Brown se lâche, sa plume égratigne le microcosme angelin, mafieux, coureurs de dots, nababs tyranniques, starlettes au bout du rouleau, enfants gâtés..

L'intrigue est bien construite, il y a de l'humour, de l'alcool, de la fumée de cigarettes, un chouia d'érotisme. Plaisant à lire.
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Bouche, que veux-tu?

Comme beaucoup de polars de cette période (années 60), un titre on ne peut plus racoleur, et une couverture du même acabit. Pas tout à fait mon domaine de prédilection, mais figurez vous que j'ai trouvé ce livre gisant à terre dans une rue obscure au pied d'une poubelle! C'est pas un crime ca ? D'autant qu'il était en plutôt bon état!



Danny Boyd, notre privé vedette, a une haute opinion de lui-même. Macho, dragueur, il pense avoir un profil d'apollon et il est obsédé par les dessous féminins blancs (!?) Toujours prêt à ironiser, même quand il se fait casser la gueule, il trouve comme de bien entendu de très jolies femmes sur sa route, manipulées ou manipulatrices. Heureusement notre détective est fin limier (même s'il oublie des cadavres dans son coffre de voiture et ne trouve pas meilleure planque pour cacher une personne soi-disant en danger que chez lui !), Il ne se laisse pas berner comme ça et sait aussi retourner la situation à son avantage…



Les amateurs du genre apprécieront surement. C'est piquant, ça a du groin ! Ca se lit tout seul, sans prise de tête. Nous évoluons dans une ambiance sixties très américanisée pour avoir été écrit par un auteur anglais devenu depuis australien. L'intrigue est assez prévisible mais l'histoire est entrainante et elle a un certain cachet. Si j'ai parfois levé les yeux au ciel, elle m'a aussi énormément amusé. Une lecture somme toute sympathiquement horripilante !

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La star d'outre-monde

si vous tenez a visiter le palais des illustrations,des

frères kroos, faite d,abord

vérifier votre Coeur par un spécialiste.

vous y rencontrez des vampires, des ogres, des

squelettes, des ectoplasme

animés des intentions les plus bizarres.

mais aussi des starlettes

séquestrées , des ingénieurs sadiques, et des

cadavres authentiques.

une intrigue haletante.👍
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Lieutenant Al Wheeler : À corps et à cris

une bonne enquête du lieutenant al Wheeler dans le monde du sado masochisme.c'est méchant et drôle. l,enquête est certes

traditionnelle, mais l, humour noir du héros fonctionne a merveille.👍
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Lieutenant Al Wheeler : Le Valseur énigmatique

Ecrit e n 1963.

Gilbert Hardacre, peintre portraitiste a été trouvé lardé de coups de lame ; dans son atelier, une unique toile : un nu féminin de dos, de la nuque aux genoux4, sur lequel l'assassin a tracé une croix avec le sang de sa victime. Mme Mayer assure que le peintre travaillait à faire son portrait très classiquement, quoiqu'elle n'ait jamais vu l’œuvre en cours et que ledit portrait soit introuvable. Son mari, expert en pétrole, n'apprécie pas qu'on imagine que sa femme ait pu poser nue, et ses associés ne sont pas plus aimables avec le lieutenant Wheeler. Mais personne n'a d'alibi pour l'heure du crime. Al Wheeler a l'impression que chacun récite un rôle imposé par un metteur en scène, le véritable coupable. Il essaie donc de perturber la représentation.

Enigme et arcanes omniprésents le long de récit. UN polar classique très correct .
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Parasitectomie

Encore un flash back, avec un vieux Série Noire pour changer un peu.



Ce "Carter Brown" a beaucoup vieilli. Juste après avoir lu un Donald Westlake, écrit à la même époque, mais qui gardait une certaine modernité, celui-ci est vraiment de son époque. Avec ses tics, son tabagisme, ses "drinks" qui devaient faire "in" dans les années 60 pour les traducteurs.



L'histoire est plutôt pas mal, un pseudo plagiat donne lieu à un pseudo chantage. En fait, on est, avec bien entendu la grille de lecture "pseudo polar américain", dans le marivaudage ou le courtelinesque, avec un zeste d'Agatha Christie et son Hercule, pour une scène quasi finale qui réunit tous les protagonistes lors de la révélation.



Après ce qui peut apparaître comme des critiques négatives, je dois tout de même préciser que c'est bien écrit, on ne s'ennuie pas, et que finalement on passe un bon moment.



Livre commencé à 14h15, terminé à 17h00, avec un passage au Marché de Noël Place du Capitole de la Ville Rose ensoleillée.
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Miss transe

premier livre mettant en

scène le détective privé

Danny boyd. il travaille pour

l,agence Kruger, enquêtes

et filatures.il est embauché

pour être juré dans un coucou de maillot de bain.

boulot tranquille si les

concurrentes me tombaient

pas comme des mouches.

de l,humour,une bonne

intrigue, un héros sympa

une série prometteuse.👍
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Sauvons la farce !

al Wheeler va enquêter sur un cadavre livrai par un taxi 🚕 chez son supérieur.

une intrigue soignée.👍
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Lieutenant Al Wheeler : Du soleil pour les ..

al Wheeler et flic a la criminelle, il a ténacité désabusé de Maigret, la

niaque mêlé de sensibilité de serpico et a

recours aux méthodes d,

peux orthodoxe de kurt wallander .aussi lorsque son chef l, envoie enquêter sur un gourou qui prône le culte du soleil, il flaire du louche derrière la façade de respectabilité.

une bonne intrigue qui dénonce le danger des sectes.

on rigole beaucoup, avec un al Wheeler, qui se fait plus cynique qu'il n'est.

pour un bon moment de détente.
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Dollars à vau l'eau

Vu le nombre de romans signés Carter Brown publiés dans la collection Série Noire, on peut dire que c’est un auteur qui ne m’est pas inconnu. Pour autant, Dollars à vau-l’eau est le premier titre que je lis de cet écrivain prolifique.



Ce n’est pas un polar. Le seul policier dont il est question ne fait que de la figuration. Mais des morts ! Ça oui, il y en a !



Agréable à lire, d’une écriture moderne malgré ses 60 printemps. Juste un reproche que je fais à la traduction. L’histoire étant racontée à la première personne du singulier et au présent, on a le droit à longueur de temps à « fais-je » dans les dialogues. Allez savoir pourquoi, ça m’horripile énormément. Bon. Je comprends bien le souhait de ne pas toujours écrire « dis-je », mais quand même !



En bref : J’ai passé un bon moment lecture avec ce roman sans prétention et je relirai très certainement des romans de cet écrivain si l’occasion s’en présente.
Lien : https://livres.gloubik.info/..
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Maître, fais-moi peur !

Voilà un Carter Brown qui joue, à peu près, la retenue.

On n'échappe pas, bien sûr, aux descriptions récurrentes des charmes mammaires des personnages féminins. Blouses transparentes, pulls moulants... Mais plutôt moins qu'à l'habitude.

Pour le reste c'est une échappée dans le monde de l'ésotérisme et du satanisme plutôt bien menée. Le personnage principal, un détective privé, aurait même tendance à la modestie.

Agréable en comparaison de la majorité de la production de l'auteur.
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Le tronc, S.V.P. !

Excellent petit polar qui se lit très vite , le style très fluide de C Brown est vraiment agréable.

Al Wheeler, lieutenant de police, enquête sur un « cold case » une tête retrouvée sans son corps 5 ans auparavant, l’enquête redémarre après la confession d une mourante...

Carter Brown c’est comme le pop corn, on n’arrive plus à s’arrêter !

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Adios, chiquita !

Avec un tel titre on devine d'avance qu'on ne se dirige pas vers un essai philosophique! Effectivement ça vole plutôt au ras des pâquerettes coté intellect. La chiquita en question, un blonde fatale bien sûr, est associée dans un bureau d'enquêteur privée et joue l'idiote bien qu'elle sache toujours tirer son épingle du jeu. Ici un cadavre est trimbalé à gauche et à droite car pour des raisons aussi diverses que farfelues, personne ne réussit à s'en débarrasser; un vaudeville policier en somme. Outre les réparties suaves de l’héroïne, l'ambiance générale du livre, où les bons sont vraiment bons et les méchants vraiment méchants, les rebondissements à profusion et le coté caricatural du tout en font une lecture amusante et distrayante en autant qu'on apprécie ce genre très particulier. À l'occasion c'est mon cas et je ne boude pas mon plaisir!

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Lieutenant Al Wheeler : À corps et à cris

Auteur australien, Carter Brown (1923 – 1985) fut très prolifique et, en particulier dans les années 60 et 70, inonda littéralement la série noire avec des dizaines de polars « de gare » aux titres en forme de jeu de mots et aux couvertures ornées de demoiselles dévêtues.

A CORPS ET A CRI constitue la quarante et unième aventure traduite du lieutenant Al Wheeler dans la ville fictive de Pine City. Une femme est retrouvée poignardée dans le Starlight Hotel. En apparence il s’agit de Virginia Reid, employée et ancienne maitresse de Mike Hardesty. Venue identifier le corps, Donna Barnes, une amie de la défunte, a une sacrée surprise : il ne s’agit pas de Virginia mais bien de Carol, l’épouse de Mike Hardesty ! Virginia, qui avait loué la chambre, est, elle, introuvable. Le lieutenant Wheeler mène donc l’enquête, notamment sur la fortune du précité Mike, lequel s’est lancé dans l’espionnage industriel pour gagner sa vie.

En un peu moins de 200 pages, Carter Brown déroule une enquête solide et riche en rebondissements dans l’univers des partouzeurs de la bonne société. Wheeler se conforme aux clichés de l’enquêteur séducteur, buveur, un brin magouilleur et forcément dragueur et tombeur. Il utilise ses petites cellules grises mais ne dédaigne pas non plus faire le coup de poing pour parvenir à ses fins. L’écriture, sans être d’un très haut niveau, s’avère adaptée au propos : vive, rythmée, agrémentée d’une touche d’humour efficace et de quelques bons moments ma foi bien trouvé. L’aventure avance donc rapidement vers sa résolution, ponctuée d’une touche d’érotisme et d’une bonne rasade de violences. Du polar pulp parfaitement délectable même si rapidement oubliable. A condition de savoir à quoi s’attendre, le lecteur passe un moment divertissant dans le monde de Carter Brown et ce A CORPS ET A CRI donne l’envie d’en lire davantage.


Lien : http://hellrick.over-blog.co..
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Le fol amour de Mavis

Pour le reste, c’est rythmé et agréable à lire. Je ne me suis pas ennuyée et je n’ai pas vu arrivé certains trucs, même si certains passages étaient prévisibles et clichés. Donc dans l’ensemble, j’ai passé un bon moment de lecture, sans non plus être exceptionnel, on peut largement s’en passer, mais il se lit d’une traite et facilement.
Lien : http://caput-mortuum.fr/le-f..
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Blague dans le coin

Al Burlington, comique de stand-up, se produit sur une scène où passent des strip-teaseuses. Son numéro a peu de succès et le jour où il fait une blague sur les tables de jeu truquées d'un caïd local, Lippy Lucerinni, on lui envoie un second couteau pour le remettre dans le droit chemin et s'auto-censurer. Qu'à cela ne tienne, al évite la blague mais cette fois c'est à son concurrent, Jerry Steinberg, à qui ça ne plaît pas car, la ville de Las Perlos en Californie se partage entre ces deux malfrats locaux sur un accord plus ou moins tacite.

L'affaire s'embrouille lorsque des strip-teaseuse se font descendre sur scène et parmi elle, Pearl qui confie une lettre à Al, déjà tiraillé par un choix cornélien. Il l'envoie sur les roses et celle-ci se retrouve dessous. Une société secrète, « la clé d'or » dirigée par un certain « Maillon » ne cesse d'apparaître dans l'enquête forcée de Al aidé par Dolly, une de ces dames effeuilleuses. de plus, le lieutenant Sims de la police locale le prend pour un rigolo voire pour un fou depuis qu'il lui fait une blague au téléphone. Al devra essayer de s'en sortir avec tous les tueurs de la ville à ses trousses. The show must go on.

C'est un roman d'époque (1962), un grand classique du polar des années cinquante-soixante mais l'originalité vient de ce que le héros n'en est pas un et aspire à la tranquillité mais pas forcément au repos éternel ! Il fait tout pour qu'on lui fiche la paix et qu'on lui laisse faire son numéro de comique même s'il se prend des tomates de temps à autre. C'est un individu lambda – comme dans certains films d'Hitchcock – embringué malgré lui dans une tourmente qui le dépasse. le style du roman policier est à l'avenant : le personnage n‘est pas avare de bons mots même dans les situations désespérées. L'humour est sa seule arme et il en use jusqu'au bout. Un bon moment de lecture qui alterne tension et détente.

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Coup de tête

Ecrit en 1967

Dans sa bibliothèque , Nick Kutter, promoteur immobilier, a eu le crâne défoncé par sa propre tête, du moins par l'effigie ````en bronze de celle-ci. Seules son épouse et la femme de chambre, qui n'ont rien entendu, étaient alors à la maison, mais la porte était ouverte. Le promoteur s'était attiré de solides inimitiés parmi ses concurrents, et son frère George récupère à bon compte les parts de la victime dans l'entreprise. Al Wheeler découvre aussi que trois des respectables dames de cette affaire sont d'anciennes call-girls qui ont exercé leurs talents ensemble dans une autre ville. Cela fait beaucoup de pistes, qui s'entremêlent à Santa Bahia, d'où vient également un jeune voyou qui ne rêve que d'abattre un flic...Un polar classique a' ne pas regretter de le parcourir
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Mavis se dévisse

Le détective privé Johnny Rio, qui se fait ici narrateur, est engagé pour assurer la sécurité d'une rencontre annuelle sur une île. Cela donne lieu à un huis-clos racoleur puisque, en plus de l'imprévisible Mavis, son éclatante associée, Brown met en scène une panoplie de personnages aussi caricaturaux que facilement suspects des meurtres qui bien évidemment se produisent assez tôt. L'intrigue est réussie, le ton badin convient parfaitement à l'entreprise qui ne se prend jamais au sérieux. Divertissant de A à Z!

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Un brin d'apocalypse

Un Carter Brown de très bonne facture: une intrigue accessible et pas complètement tirée par les cheveux (ce qui est assez rare chez Carter Brown) ainsi que des personnages haut en couleur vous feront assurément passer un bon moment !

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