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Critiques de Casey McQuiston (325)
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I Kissed Shara Wheeler

J'aime bien les livres policiers, j'aime bien les romans pour ados, aussi je m'étais dit qu'avec ce titre, je tenais peut-être un roman sympa, mais il n'était pas pour moi...



Tout commence avec un jeu de piste, à travers des petites envellopes roses que trouveront trois lycéens, cherchant la star du lycée qui a disparu. L'un est son, petit-ami, l'autre est son voisin, et la troisième est sa rivale la plus coriace en termes de notes excellentes. Et s'ils veulent la retrouver, c'est qu'elle les a tous embrassés, juste avant de disparaître et ils en sont tous amoureux (à première vue...).



Je me disais que le coup des envellopes à dénicher dans des endroits improbables , ça pouvait être sympa, d'autant que certaines, pour les trouver, peuvent rapporter pas mal d'ennuis, mais je me suis retrouvée avec un roman pour ados " sautillant" ! Du genre à oublier qu'il est sensé être un roman policier, contenant plein de mystére pour évoluer vers quelque chose que je ne soupçonnais pas : un jeu de pistes dont la raison d'être est une histoire d'amour homosexuelle, avec des adolescents plus occupés à découvrir qu'ils sont gays, se le voir confirmé, découvrir le maquillage, manger, déambuler dans les couloirs de leur établissement, risquer gros, se rebeller, manger...



A la fin du roman, l'autrice explique qu'elle aurait voulu qu'il éxiste des romances gays quand elle était ado, qu'ils y ont droit aussi. je suis bien d'accord avec elle, mais mon grand âge a fait que je ne me suis pas sentie concernée . En dehors de cette louable attention, je me suis ennuyé copieusement avec ce livre, la quête des envellopes roses ne s'accompagnant pas d'un suspens, insoutenable, la partie "policière " ne couvrant que la moitié du roman.

Il y a autre chose qui ne fonctionne pas : ces adolescents vivent dans un état très religieux, le lycée l'est aussi, ils sont donc sensés ne pas pouvoir vivre, s'exprimer etc.. comme ils le veulent , mais j'ai trouvé que ce lycée était fantastique ! Ils créent des comédies musicales, le sport a l'air très présent. L'Alabama est présenté comme un état qui n' accepte pas les gays, pourtant , lorsque les deux mères de l'héroine se retrouvent à l'aéroport, elles s'embrassent comme un couple hétéro amoureux et rien ! Aucun policier, aucun regard gêné, aucune réflexion. Donc cette idée d'état intolérant et très bigot est très mal exploitée.



Des fois les romans pour adolescents touche un large public et me touche, pas celui-ci, je ne suis pas la cible.
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I Kissed Shara Wheeler

L’action se situe dans un lycée chrétien protestant en Alabama. Dans cet établissement, rien ne doit sortir de l’ordinaire : ni ongles vernis, ni cheveux roses, ni jupes trop courtes. Quant à la sexualité, n’en parlons pas, filles et garçons sont vierges et hétéros. Chloé, personnage principal de ce roman rythmé et drôle, est une jeune fille brillante, elle se définit comme bisexuelle et s’amuse à provoquer le plus possible l’ire du proviseur. Il ne lui reste plus que quelques semaines avant son diplôme et elle ne rêve que d’en sortir major de sa promotion juste pour agacer une dernière fois le proviseur car sa propre fille concourt également à devenir major. Chloé déteste cette fille -Shara- véritable stéréotype vivant de la fille populaire du lycée, excellente en tout et qui sort avec LE beau garçon sportif, bien propre sur lui aussi. Pourtant, juste avant de disparaître, Shara a embrassé Chloé dans un ascenseur. Pour quelles raisons ? Décidée à en savoir plus, Chloé va mener son enquête avec l’aide de Smith le petit-ami de Shara et de Rory, l’amoureux transi de cette même Shara. Tous les trois constatent que la belle évaporée a laissé derrière elle, dans des endroits différents, des cartes roses écrites de sa main contenant des messages énigmatiques qui doivent les conduire à la retrouver.



J’ai été étonnamment surprise par ce roman, j’ai beaucoup ri devant les dialogues enlevés et les réflexions ironiques de Chloé. Derrière cette impression de normalité, un roman se déroulant dans un lycée, l’auteure déchire nos certitudes pour aborder des thèmes comme la corruption (dans la volonté d’inscrire leurs enfants dans les meilleures facs, certains parents sont prêts à tout, y compris payer), les appartenances sexuelles, le coming out et l’acceptation de soi. Une bonne surprise que je vous recommande.



Challenge Multi-défis 2023

Challenge Cœur d’artichaud 2023

Challenge Plumes féminines 2023

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My dear f***ing prince

Roman prometteur, le résumé était intéressant et laissait supposer des rebondissements. Le roman s'assume comme à destination jeune adulte et annonce une romance « ennemy to lovers » dans un contexte à priori tendu, puisque l'on imagine que deux fils de chefs d'état peuvent difficilement sortir ensemble sans conséquences. On peut donc légitimement s'attendre à une histoire riche en péripéties.

Malheureusement, la lecture est très décevante et l'on se rapproche plus d'une fanfiction moyenne.



Les personnages d'abord, sont assez difficiles à apprécier. Le personnage principal, Alex, n'est pas agréable à suivre. C'est un gamin pourri gâté, qui vit sans se soucier des conséquences puisqu'il n'en subit jamais les foudres. Mais son principal défaut reste son écriture : on sent que l'autrice aime son personnage et aimerait nous transmettre cela, mais se refuse à lui accorder des défauts ou au moins des aspérités. Alex n'a jamais eu de souci dans sa vie, mais l'on essaye de lui en trouver – un père vaguement absent, une surmédiatisation dont il profite pourtant largement, une enfance dans la classe moyenne et étant à moitié Latino, mais même la question du racisme ou de la pauvreté est mal exploitée (j'y reviendrai) et ne lui apporte donc pas d'épaisseur.

Henry est plus intéressant, particulièrement dans sa retenue, et ses doutes quant à son homosexualité sont plus légitimes et mieux amenés (malheureusement seulement pendant la première partie du roman).

Les autres personnages sont également difficilement appréciables car trop caricaturaux : la meilleure amie, Nora, est l'équivalent féminin d'Alex – sur tous les points, puisqu'elle est également bisexuelle (ce qui lui permet d'apprécier les plans à trois selon l'autrice qui doit donc considérer cela comme une bonne représentation). Sa soeur a assez peu d'intérêt, encore une fois c'est la soeur de toutes les fanfictions, tolérante et bienveillante pour son frère. D'ailleurs, Henry a exactement la même. Le reste des personnages n'est pas beaucoup plus développé, et tous manquent de nuance. Les gentils sont tous tolérants, débordants de bon sentiment et sans aucun réel défaut, et les méchants sont intolérants et sans aucune qualité.



La romance en elle-même est plutôt agréable à suivre, bien que très loin du « ennemy to lover » promis puisque la question est réglée en deux-deux. Mais on sent les sentiments des personnages évoluer à un rythme cohérent (en tout cas dans la partie qui nous est présentée, si l'on excepte qu'en fait avant ils étaient déjà fous amoureux l'un de l'autre sans se l'avouer grâce à un échange de 2 minutes 30 des années plus tôt). La romance est sympa, son rythme agréable à suivre même s'il y a un manque de moments intimes : Alex et Henry ne se voient que pour s'envoyer en l'air (ce qui en soit n'est pas un problème puisque ce sont deux jeunes adultes en début de relation et probablement plein d'hormones, mais l'autrice écrit difficilement le sexe gay et leur fait répéter la même scène en boucle) sans autre activité à deux. Leur seul autre moyen de communication est par mail mais leur qualité est bien trop pauvre, ne s'approchant pas le moins du monde de la correspondance épistolaire romantique modernisée qu'on essaie que ce soit.



L'écriture est assez pauvre mais plutôt efficace, les pages s'enchaînent plutôt bien sans vraies longueurs.



En revanche, la cohérence est désastreuse. Toutes les décisions sont capillotractées pour arriver à mettre les personnages dans les situations voulues. Alex et Henry se détestent spontanément, on leur demande de jouer une comédie les obligeant à traverser régulièrement la planète là un simple démenti aurait suffit, on embauche de jeunes même pas diplômés dans l'équipe présidentielle (les enfants de la présidente et leur amie, puisque ce sont les plus qualifiés visiblement), aucun membre de leurs familles ou de leurs équipes de comm' ne se posent jamais la question des conséquences de leur relation… Autant d'éléments de facilité qui se retrouveraient dans une fiction Wattpad, mais que je trouve difficilement justifiables dans un roman édité.



Le dernier point noir, le plus important pour moi, c'est l'absence totale d'enjeux dans ce livre. Les protagonistes passent l'essentiel de leur temps à se cacher par peur des conséquences – ce qui est compréhensible au vu de la situation – mais en fait, pas besoin puisque l'action se situe dans un monde dans lequel l'homophobie n'existe pas. Magie ! Pas un seul habitant des États-Unis ou du Royaume-Uni n'est homophobe, à l'exception d'un ou deux méchants politiciens, et l'on peut être une personnalité publique et même politique de premier plan tout en ayant des relations homosexuelles sans que cela n'est la moindre conséquence. C'est une approche complètement erronée de l'homophobie : l'autrice nous présente cela comme une affaire individuelle (l'homophobie est réalisée par des personnes mal intentionnées), pas du tout comme un problème structurel, et c'est limite si les deux protagonistes ne sont pas bêtes d'avoir craint d'en subir. En fait, on est face à un problème que l'on retrouve fréquemment quand des femmes hétéros veulent dépeindre l'homophobie (j'écris femme parce que les hommes hétéros écrivent plus rarement des romances homosexuelles) , puisqu'elles ne savent pas en appréhender l'étendue. L'homophobie dans leurs romans est présentée comme des évènements (ici, un semblant de chantage/exposition par un rival politique, mais souvent une agression homophobe / le rejet des parents…), mais pas comme quelque chose qui s'ancre en nous et dans la société, et qui structure les relations entre hétéros et homos. La même chose est vraie pour le racisme, puisque les origines d'Alex pourraient donner lieu à une réflexion sur la question, mais non. C'est le problème des oeuvres qui souhaitent inclure des minorités en en faisant un acte politique sans adapter l'intrigue.

Et attention, je ne reproche pas à des romans (et surtout des romances pour ados) de ne pas être des essais politiques : il aurait parfaitement été possible de faire une romance gay avec un perso Latino sans aucunement parler d'homophobie ou de racisme. Mais ici, l'autrice veut en parler, et en faire une morale facile, mais ne sait pas le faire et aurait mieux fait de s'en abstenir.



Pour conclure, c'est un roman qui se lit très bien, qui possède de bonnes idées, mais dont l'écriture n'est pas du tout à la hauteur des enjeux qu'il prétend avoir.
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One last stop

J’ai lu ce roman avec Elisa_22 en LC (la première qu’on faisait ensemble !!) et je l’ai aimé mais sans plus, je pense que c’est principalement du à ma précédente lecture qui a été un coup de cœur, j’avais donc un peu la tête ailleurs et, après un coup de cœur, les autres romans peuvent paraître fades pendant un moment.

Mais j’ai quand même été un chouïa déçue parce que j’avais des grosses attentes envers ce livre à cause des très très bons avis que j'avais lu dessus..



J’ai senti dès le début que ce serait une bonne lecture mais pas davantage, parce que j’ai mis pas mal de temps à rentrer dans le roman et que je n’étais pas autant investie que dans d’autres. J’ai vraiment lu l’histoire d’une manière extérieure : j’ai aimé le récit, les personnages et l’intrigue mais je ne les ai pas adorés, c'était une bonne lecture mais je n’ai pas dévoré le livre.



Mais bon, pour appuyer cet avis il faut du concret, des arguments.

Commençons donc par les personnages. Je les ai tous relativement aimés, ils ont chacun leur personnalité et j’ai adoré le found family qui se met en place peu à peu avec August et tout le monde. Malgré cette trope qui est très bien faite (même si j’en ai lu des meilleures !), je n'ai pas adoré les protagonistes, je ne me suis pas particulièrement attachée à eux, je ne sais pas vraiment dire pourquoi, je pense qu'il y a des livres et des personnages avec lesquels ça ne colle pas bien, tout simplement.



Malgré mon avis plutôt négatif, il y a quand même des aspects que j’ai bien aimé et le principal se résume en un nom : Jane.

J’ai beaucoup aimé ce personnage contrairement aux autres, je trouve qu’elle dégage un truc, une vibe des années 70-80, elle a une personnalité et un caractère que j’ai vraiment adoré. Je ne saurai pas expliquer autrement la raison pour laquelle elle m’a tant fascinée, mais c’est de loin mon personnage préféré du livre !



Il y a aussi l’ambiance qui a des touches très "vintage" que j’adore, le savant mélange très bien dosé de réalisme et de fantastique, la relation Jane-Auguste qui est toute mimi..



Bref, il ne faut pas penser que je n’ai pas du tout aimé ce livre, je l’ai juste lu avec un regard extérieur et il ne m'a pas affectée plus que ça. C’était une lecture plutôt "plate" mais bien, avec des aspects du roman que j’ai bien aimé !
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My dear f***ing prince

Dès sa sortie en VO (alors sous le titre de Red, White and Royal Blue), ce roman avait attiré mon attention. Tout d’abord, car il aborde le thème « LGBT » que j’affectionne, mais aussi car il promettait une intrigue royale et une romance « ennemies to lovers » particulièrement intéressantes. Le pari est réussi car j’ai passé un excellent moment de lecture !



Dès les premières pages, j’ai plongé au cœur de cette histoire fictive qui nous fait voyager des Etats-Unis en Angleterre, à travers la relation très explosive qui unit d’un côté Alex Claremont-Diaz, fils de la Présidente des USA et de l’autre Henry de Galles, Prince d’Angleterre. Alors que leur inimitié est claire dès le début de l’histoire, les deux hommes sont obligés de simuler une fausse relation amicale afin de calmer les relations entre les deux nations (et par la même occasion faire taire les rumeurs de la presse à scandales) ; cependant, cette stratégie les amène à se rapprocher, apprendre à se connaitre puis à développer des sentiments jusque-là tus (ou inconnus)…



J’ai particulièrement été sensible au développement des sentiments des deux personnages, dont le rapprochement se fait assez tôt dans le récit, mais dont les émotions et sentiments évoluent tout au long du roman. Le gros point fort du roman est, à mes yeux, justement l’amour unissant Alex à Henry, retranscrit par Casey McQuiston avec réalisme, passion, intensité et tout ce qu’il comporte comme barrières et obstacles, tout en gardant en mémoire que « l’amour est plus fort que tout ».



La galerie de personnages m’a également beaucoup plu ! Les proches d’Alex en particulier, de sa maman à sa sœur June ou sa meilleure amie Nora, le soutiennent et l’aiment de façon inconditionnelle. La famille britannique est en revanche beaucoup moins ouverte d’esprit (à l’exception de Béa et de Catherine)… Concernant les deux personnages principaux, je les ai bien évidemment adorés ! Si j’ai aimé la confiance, le dynamisme et l’intelligence d’Alex, j’ai cependant un faible pour le tendre et sensible Henry.



Le roman présente malgré tout quelques défauts, notamment certains passages peut-être un peu longuets, ou l’écriture, certes adaptée à l’époque actuelle, mais qui ne m’a pas entièrement convaincue. Cependant, ces éléments ne m’ont aucunement empêchée d’adorer ma lecture !



Je ne peux donc que vous conseiller cette magnifique histoire d’amour LGBT, sur fond de campagne électorale, qui évoque des sujets d’actualité comme l’orientation sexuelle, l’influence de la presse, le poids des conventions, le harcèlement sexuel, la corruption ou encore la liberté d’expression…Et je peux vous dire que ce roman fait un bien fou !



A lire !

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My dear f***ing prince

Alex, le fils de la présidente des États Unis a le prince de Galles Henry dans le nez, il ne supporte vraiment pas ce garçon si beau extérieurement, mais qui selon lui est vide à l'intérieur et sans personnalité, et pensez donc, il a même l'outrecuidance de parfois lui voler la première place dans les magasines people !

Il suffira d'un mariage princier et d'une consommation excessive d'alcool pour qu'on frôle la troisième guerre mondiale ! Aussi les services diplomatiques des deux pays devront mettre au point une réponse au scandale en obligeant les deux garçons à se fréquenter et à s'afficher comme les meilleurs amis du monde, un vrai supplice selon Alex - Mais les choses pourraient changer …





Dès le début c'est cousu de fil blanc et c'est clair qu'Alex est dans le déni, nous pouvons d'ailleurs nous demander pourquoi, alors que sa famille est ouverte et qu'il a eu des expériences dans l'adolescence avec son meilleur ami. Dans la première partie du livre, malgré sa détestation du prince de nombreuses allusions, et qui ne font pas dans la dentelle, il ne faut vraiment pas chercher des subtilités, montrent que sa fixation sur le Prince ne date pas d'hier, ce premier tiers du livre est d'ailleurs imbibé d'un humour potache assez lourd et lassant.

La seconde partie tourne à la romance m-m alourdie par quelques répétitions et longueurs alors que dans la dernière partie l'amour des deux garçons se confronte aux réalités politiques dans un climat de réélection maternelle polluée par les magouilles des Républicains.





J'ai acheté ce livre par curiosité sans me rendre compte que c'était de la littérature pour adolescent, pour un peu j'en aurais abandonné la lecture, mais après m'être adapté je suis allé jusqu'à la fin, c'est gentillet, mais c'est juste de la romance m-m comme on en voit tant, et ce n'est pas en mettant en scène le Prince de Galles que ça rehausse le niveau du roman, même si ça peut être racoleur, surtout avec le titre de l'édition française, je suppose que "Rouge, Blanc er Bleu Royal", le titre original n'était pas assez percutant …





Un roman gentillet au final, bien ancré dans la superficialité avec une ambiance typiquement ados imbibés d'alcool américaine, un livre destiné aux ados qu'on peut lire sans se prendre la choux, mais qui n'a rien d'indispensable, même s'il est certain que d'autres l'apprécieront d'avantage que je ne l'ai fait …
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My dear f***ing prince

Je ne vous le cache pas, j’ai eu un gros coup de cœur pour ce roman que j’ai terminé ce matin même. Le style, l’humour, l’amour… tout m’a plu dans cette histoire… cette romance de conte de fées. Je me suis laissée transportée au côté d’Alex, ce garçon plein de vie et si pétillant qui mène une vie hors norme et rêve politique. Il va jusqu’à planifier toute sa vie, mais c’était sans compter sa rencontre avec Henry, l’un des princes d’Angleterre.



Entre le fils de la première présidente des États-Unis et l’un des héritiers de la couronne d’Angleterre, mon petit cœur a fait bim, bam, boum durant toute ma lecture.



On se prend au jeu de ce récit totalement impossible dans notre réalité, et pire on y prend goût ! Alors certes, ça peut paraitre fou et improbable, mais c’est si bien amené, si bon ! Les débuts entre Alex et Henry sont hilarants, les deux jeunes hommes donnant l’impression pure et simple de se détester. Alors comment pourraient-ils passer d’un extrême à l’autre ?



La plume de Casey McQuiston est addictive, et j’ai aimé la manière dont elle amène les thématiques liées à l’identité sexuelle, amoureuse et aussi au sujet du racisme puisqu’Alex est à moitié mexicain. Sous la plume de l’autrice, tout parait si simple, et cela devrait l’être. Alex se pose beaucoup de questions sur lui-même, il se remet en cause et n’hésite pas à analyser sa manière d’être en société et avec ceux qu’il aime. Mon seul regret, enfin, c’est un regret personnel, c’est que j’aurais aimé avoir des points de vues d’Henry. Ceci étant, au fur et à mesure que l’histoire avance, notre jeune prince arrive peu à peu à s’ouvrir pour finir par se dévoiler. Croyez-moi, ces moments sont bourrés d’émotions brutes ! J’ai énormément soupiré en lisant leur histoire à tous les deux. C’est beau, c’est fort aussi. Il y a des moments qui m’ont serré la poitrine et fait mal au cœur pour eux.



Je relis ce que je viens de vous écrire et je me rends compte que mon avis est assez décousu. J’ai tant à dire, mais je ne veux pas vous gâcher le plaisir de cette superbe découverte. My Dear F***ing Prince, c’est un hymne à l’amour et à la tolérance. De la bienveillance de l’amour, des meringues et une bonne dose de sensualité ! Car oui, il y en a et ce n’est jamais, JAMAIS vulgaire. Et les personnages, héros et secondaires sont tous très attachants chacun à leur manière !



Bref.



Ce livre est un petit bonheur concentré, une histoire à lire en cas de déprime, une fenêtre sur un monde plus beau et meilleur vers laquelle l’amour arrive à vaincre tout et renverse l’adversité à coup d’arc-en-ciel coloré dans votre cœur !



J’ai été triste de les quitter, mais je sais qu’en cas de coup dur, je pourrais toujours les retrouver. My Dear F***ing Prince est un roman à lire pour être heureux et tomber amoureux à l’infini.
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My dear f***ing prince

Un peu comme beaucouuuup de monde, à l'annonce de la sortie du film j'ai eu envie de me plonger dans cette histoire pour découvrir Henry et Alex d'abord sur le papier avant de découvrir l'adaptation sur petit écran.



Et bien je n'ai pas été déçue !

J'avais déjà tenté cette lecture à sa sortie il y a quelques années, je n'avais lu que quelques chapitres à l'époque, mais impossible de vraiment rentrer dedans. Et puis, quand le film est enfin sorti, je me suis dit "allez on retente on ne sait jamais" et j'ai vraiment bien fait car j'ai passé un super moment de lecture avec "My dear Fucking prince".



C'est drôle, c'est mignon, c'est engagé.

C'est aussi assez spicy et bien moins sage que ne l'est le roman ahah je ne m'y attendais pas, mais vraiment c'est une histoire d'amour vraiment sympa à découvrir.



Alex est le fils de la présidente des Etats-Unis, Henry quand à lui est un héritier de la couronne Britannique. Les deux ne peuvent pas se voir en peinture et à cause d'un malheureux accident rendu publique par les paparazzis, toute la presse le sait désormais ! Horreur, la campagne de réélection de la mère d'Alex approche et être en froid avec la couronne n'est clairement pas envisageable. Les deux vont devoir se voir à de multiples occasions publiques, faisant semblant de s'apprécier pour les médias... jusqu'à peut-être finir par se prendre à leur propre jeu qui sait ?



On les suit durant une longue période, à travers des événements, par sms, apprenant à se découvrir, à s'apprécier. On les voit tomber amoureux malgré eux et c'était vraiment mignon et drôle. C'est une histoire qui à quand même une grosse partie politique qui d'ordinaire n'est pas un thème qui m'intéresse beaucoup mais qui ne m'a pas du tout fait décrocher ici.



En bref, un très chouette moment de lecture que je vous recommande !


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My dear f***ing prince

Grand dommage.



Il y a tout un tas de choses bien dans ce Young Adult mais malheureusement je ne suis pas le bon public. La narration à la troisième personne j'ai dû mal surtout si je ne ressens pas d'émotion. Et c'est le cas sur ce roman.



Et pourtant...

Sur le papier, l'amitié entre Henry et Alex est topissime. La trame que met en avant l'auteur est avant-gardiste. Le sujet politique est fort intéressant. Sur le papier, c'est tout ce que j'aime. Mais le rendu final ne passe pas.



Ce roman aurait dû être un bonbon livresque mais j'ai trainé en longueur pour le lire. J'ai peiné complètement. J'ai dû faire des pauses et j'étais pas loin d'abandonner à plusieurs reprises.



C'est le gros dommage car je fondais beaucoup d'espoir sur ce nouvel auteur. Au vu de son choix narratif, je vais m'abstenir car je sais que je passerais à côté de ma lecture.
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One last stop

August Landry, vingt-trois ans, a quitté sa Louisiane pour étudier la sociologie au Brooklyn College à New-York après des années d'étude dans différentes villes des Etats-Unis d'Amérique afin de fuir sa mère. Elle emménage dans une colocation avec Niko, trans, serveur dans un bar et médium, Mélanie, ingénieure devenue sculptrice et Wes, gay, tatoueur et amoureux de son voisin, Isaiah, comptable le jour et dragqueen sous le nom de Annie Dépresseur la nuit. Grâce à eux, elle obtient un job de serveuse au Billie's dîner, un restaurant mythique dans ce quartier de Brooklyn.



Elle rencontre sur la ligne Q du métro une jeune femme, Biyu Su dite Jane qu'elle retrouve mystérieusement chaque fois qu'elle prend le métro et elle en tombe amoureuse. Au Billie’s, August découvre une photo de Jane dans les années 1970…





Casey McQuiston est connue pour son premier roman à succès, My dear f***ing prince, dans lequel le fils de la présidente des États-Unis tombe amoureux d'un prince anglais. Elle est née le 21 janvier 1991 et a grandi à Baton Rouge, dans l'État de Louisiane, aux États-Unis d’Amérique. Elle obtient un diplôme de journalisme à l'Université d'État de Louisiane et travaille dans l'édition de magazines.



Elle est ouvertement bisexuelle et queer et se définit comme non-binaire. Elle écrit des comédies romantiques sur les personnes queer car elle a grandi dans une école chrétienne évangélique conservatrice et souhaite donner à lire des romans avec la diversité de genre et la diversité sexuelle du monde - source : Wikipédia -.





One Last Stop est avant tout un roman d'apprentissage dans lequel l’héroïne principale, August, jeune étudiante solitaire, timide et malmenée dans son enfance, va apprendre à affronter les épreuves de la vie, à s’intégrer dans une société choisie, s’affirmer face à sa mère, tomber amoureuse d’une jeune femme mystérieuse et découvrir le plaisir sexuel.



Casey Mc Quiston introduit un élément fantastique avec l’amoureuse d’August : Jane est bloquée sur la ligne Q du métro de la 96th Street à Coney Island en traversant tout Brooklyn depuis la panne géante d’électricité à New-York en 1977, August va enquêter afin de retrouver l’identité de Jane, son histoire et les raisons de blocage spatio-temporel dans le métro new-yorkais. Cet élément fantastique permet surtout de raconter la vie underground du New-York des années 1970, les manifestations LGBT notamment le StoneWall mais aussi tout le quotidien d’une communauté marginalisée et en conflit violent avec les institutions et les forces de l’ordre.



550 pages sont nécessaires à l’enquête lente et longue de l’héroïne avec des interruptions pour évoquer la vie de la colocation de l’héroïne avec une jeune femme bi, un jeune homme trans, un jeune homme gay et une dragqueen; les fêtes et la vie communautaire LGBT à New-York. L’écriture est légère, le registre populaire ; il y a toute une bande-son tout au long du roman avec de multiples références à la musique notamment punk et à tous les standards des années 1970. Enfin, cette romance saphique offre quelques passages érotiques.



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My dear f***ing prince

Ce roman me fait de l'œil depuis sa sortie. J’avais très hâte de le lire, et finalement j’ai été vachement déçue.



Le résumé paraissait très intéressant. Une romance entre le fils de la présidente des Etats-Unis et le petit-fils de la reine d’Angleterre.

Alex vit à la Maison Blanche depuis quelques années, sa mère était devenue la première femme présidente des Etats-Unis. Avec sa sœur June et leur meilleure amie Nora, ils sont sous les feux des projecteurs, le trio de la Maison Blanche toujours fourrés ensemble. Alex, à vingt ans, se voit déjà dans une carrière de politique suivant l’exemple de ses parents. Malgré ses origines mexicaines qui peuvent être mal vues, il sait qu’il peut faire bouger les choses.

De l’autre côté de l’Atlantique, on a Henry, le petit-fils de la reine d’Angleterre. Très chic, sérieux et intelligent, le troisième dans l’ordre des héritiers de la couronne est très apprécié dans son pays. Il est un exemple et toutes les filles rêvent d’épouser ce prince charmant.



Alex et Henry se sont toujours détestés. Mais les choses prennent un tournant quand, au mariage du grand frère d’Henry, Alex cause un accident diplomatique. Il tombe, plus ou moins malencontreusement, dans l’énorme gâteau de mariage et entraînant Henry avec lui.

Alors que la mère d’Alex se prépare à une nouvelle élection, cet événement est très mauvais pour la vision de la famille. En effet, tous les tabloïds parlent de ses deux garçons qui semblent ne pas beaucoup s'apprécier. Alex a donc l’obligation de réparer ses bêtises en se montrant comme le meilleur ami d’Henry. Au programme : week-end à Londres, de jolies photos prouvant leur grande amitié, un petit événement caritatif où ils participent. Bref, de quoi faire taire les rumeurs qui pourraient causer du tort aux deux familles.

Alex et Henry doivent donc temporairement laisser leur haine de côté pour se montrer convaincant face aux journalistes. Mais ils n’avaient pas prévu de découvrir une vraie alchimie entre eux… Or, étant deux (petits-)fils de dirigeantes, une idylle entre eux ne serait pas du tout bien vue…



Cette lecture fut en quelque sorte des montagnes russes pour moi. Au départ j’étais perplexe, puis finalement j’ai accroché, pour ensuite décrocher.



J’ai eu énormément de mal à rentrer dans l’histoire. Je pense que l’écriture à la troisième personne y était pour beaucoup. Pourtant en général ça ne me dérange absolument pas dans ma lecture, mais là clairement ça aurait dû être écrit du point de vue d’Alex, d’autant plus qu’on le suit lui du début à la fin. Cela aurait sûrement aidé pour accrocher au personnage.

Ensuite, le début m’a paru long et je ne comprenais pas tout. On rentre dans l’univers de la Maison Blanche, au côté d’Alex, Nora et June. Le garçon du groupe tourne entre deux sujets : la présidence de sa mère, et sa haine pour le prince Henry. Très vite ces deux éléments se heurtent, faisant que notre garçon doit devenir le best friend de Henry pour ne pas donner une mauvaise image de sa famille à quelques mois de la nouvelle élection présidentielle.



Et là, tout s’accélère, Henry et Alex qui sont ennemis jurés, s’échangent les numéros à la fin du week-end et pouf la haine mutuelle disparaît comme par magie. Ce qui est présenté comme un ennemis to lovers s’arrête au bout de soixante pages. Sur six cents. Autant dire que c’est assez décevant. Moi je m’attendais à des petites crasses l’un envers l'autre, mais pas du tout. Et là je me suis tout bonnement demandé ce qui allait bien pouvoir se passer pendant les plus de cinq cents prochaines pages, et malheureusement comme je m’y attendais : rien.



Au début c’est mignon, le prince d’Angleterre et l’américain ensemble, qui ressentent une attirance forte mais interdite. Certaines scènes m’ont fait sourire. Mais très vite, ça m’a saoulée. Il ne se passe rien d’autres entre eux que du sexe, du sexe, du sexe. Ce qui m’a particulièrement étonné étant donné que c’est un roman publié chez Lumen et que je ne m’attendais pas du tout à ce type d’histoire venant de chez eux. De plus, il n’y a quasiment aucun obstacle dans leur couple, à part cette peur que leur histoire soit révélée ce qui serait catastrophique. Dès qu’ils se retrouvent ils couchent ensemble, puis c’est la même situation qui tourne en boucle où ils doivent trouver un moyen pour se revoir sans éveiller les soupçons, recoucher ensemble, recommencer… Bref, pendant six cents pages, c’est long.



Après, ça parle un peu d’autre chose. Déjà beaucoup de politique (bon je n’y comprends rien donc ce n’est clairement pas quelque chose qui m’a intéressée dans le roman), de la presse à scandale, et surtout des LGBT. Le fait que d’être connu rajoute des difficultés à accepter son amour, le fait qu’il faille aider ces gens souvent rejetés, le fait que dans la famille royale il n’y a pas de gay… Et c’est bien, c’est un sujet intéressant et dont il faut parler, mais non stop pendant tout le livre c’est redondant;.



Et puis, il y avait ce côté irréaliste très présent. Certes, l’histoire n’est pas une biographie de vrais membres royaux, mais quand même, imaginer le prince d’Angleterre sur Snapchat, ça m’était assez compliqué. A la limite, pour Alex aucun souci, ses tweets, ses répliques et son franc-parler m’ont paru tout à fait vraisemblable, mais pour Henry j’avais plus de mal à m'imaginer ça.



Les personnages en eux-mêmes m’ont assez plu mais je ne me suis pas du tout attachée à eux. Ils sont drôles, mignons et jeunes. Ils veulent changer cette vieille mentalité et j’ai apprécié ça. J’ai aussi beaucoup aimé June qui est une sœur dévouée et attachante. Nora est sympathique aussi, mais j’ai eu un peu plus de mal avec ce personnage.



Ce que je pourrais reprocher aussi, c’est que j’ai l’impression que le couple Henry-Alex est finalement hyper bien accepté. Et c’est tant mieux pour eux, mais franchement je m’attendais à avoir de l’opposition forte, des coups de gueule, et qu’ils doivent prouver que leur amour est légitime et fort. Mais pas du tout.



Autant vous dire que les six cents pages avec cette romance qui tourne en rond m’ont paru longues, d’autant que je n’ai pas accroché avec la plume de Casey Mcquiston que j’ai trouvée assez impersonnelle. En plus, les chapitres de plus de cinquante pages sont vraiment insupportables à lire. Pour un livre aussi gros et aussi long, le fait de ne pas avoir des chapitres courts et rythmés rend l’envie de revenir dedans encore plus difficile. D’autant plus que chaque chapitre pourrait largement être coupé en dix.

Bref, en conclusion, un roman qui ne m’aura pas conquise du tout, à cause de sa longueur, de ses personnages pas plus attachants et cela et une intrigue qui tourne en rond pendant dix cents pages, dans des chapitres interminables. Moi qui m’attendait à un bon ennemis to lovers, j’ai été déçue, le romance est hyper rapide, très sexuelle et sans rebondissement autre que la peur que leur couple soit dévoilé au grand public.


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One last stop

August vient de quitter sa mère, trop envahissante, pour s'installer à New York. Et un jour, alors qu'elle emprunte la ligne de métro Q, elle tombe sur Jane… Une fille mystérieuse, qui parait hors du temps, mais qui est toujours là pour lui sourire et illuminer sa journée.

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Une histoire tout en rebondissement avec une fin surprenante et créative ! Cependant, je constate à la fin de ma lecture que c'était assez déséquilibré, entre un début quelque peu plat, mais une fin incroyable avec plein d'action (je ne m'attendais pas à autant d'action… !) et même du suspense. La petite touche fantaisie est parfaite :)

Les personnages sont géniaux, et petit plus, ils représentent vraiment toute la diversité de la communauté LGBTQI+.

J'ai également beaucoup apprécié les références aux États-Unis des années 70, sa musique formidable et tout simplement l'histoire de cette période:).

Cependant, l'auteur a la manie de donner à ses persos des trop nombreux qualificatifs. J'illustre mon propos, pas forcément clair : August prend tantôt le surnom simple de "la jeune fille" ou l'"étudiante" mais, quelquefois, ça part plus loin : "la fille au café", l'"étudiante en sociologie", la "serveuse du Bylly's". Pareil pour Jane : la "fille du métro", la "prisonnière de la ligne Q", l'"ange butch", la "déesse des transports"… Et les autres personnages aussi… "le bricoleur", la "créatrice de jeu". Alors c'est original, mais parfois, c'est pas du tout naturel, surtout que c'est très récurrent. Enfin, je trouve…

J'ai donc trouvé que ce livre avait quelques défauts. Autre exemple, les longs chapitres qui contiennent une trop grande avancée de l'histoire et engendrent quelques incompréhensions… puis la plume n'est pas très facile, à moins que cela soit dû à la traduction… En fait, les mots ne sont pas forcément très bien alignés, mais ils passent des beaux messages.

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Bon, et on remercie tous la station de radio « WTKF 90.9 » pour avoir permis à nos héroïnes d'échanger, de se retrouver et bien plus encore. Mais ça, que les lecteurs de ce livre comprendront ;)

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Bref, j'ai adoré l'histoire, en revanche, je n'ai vraiment pas accroché au style ! Mais je relirai le livre avec plaisir.
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One last stop

Mon avis



Déjà, premier point, j'ai trouvé les chapitres un peu long. Je préfère quand c'est plus court.



Deuxième chose, j'ai eu la sensation, comme pour l'autre roman dont j'ai déjà parlé précédemment, que l'autrice essaie d'être drôle et du coup sur moi, ce côté forcé ne fonctionne pas.



Je me suis ennuyée mais puissance 1000 et globalement y a quelque chose qui ne fonctionne pas sur moi avec cette autrice. Je n'aime pas l'emploi de la 3ème personne, j'ai l'impression qu'elle ne veut pas répéter mille fois le prénom de la narratrice du coup elle trouve des "surnoms" qu'elle répète à tout bout de champ : la fille au café; la néo-newyorkaise, l'étudiante, l'apprentie serveuse.... et je trouve ça d'une lourdeur dans le style....



Et du coup, et bien comme le précédent roman, j'ai laissé tombé à un peu plus de 80 pages.



C'est dommage car l'ambiance, le contexte me plaisait bien, le côté coloc universitaire à new-york avec sa diversité....
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My dear f***ing prince

De base, je devais mettre un 3/5, mais bon, ma persévérance pour aimer ce livre à marché et j'ai plutôt bien apprécié la fin.



Je me suis empressé de le lire avant que l’adaptation en film sorte pour pouvoir faire mon avis sur les 2 et voir les différences.



J'ai beaucoup aimé le début, tout était bien expliqué, et Alex tu vas pas me mentir, j'ai tout de suite vu que ton obsession pour Henry n’était pas juste parce que tu le détestais mais bien parce que tu avais un crush sur lui.

La scène du gâteau était hilarante, et pour le coup c'est vraiment Alex qui à chercher la merde. Mais bon, on va le remercier, car, c'est grâce à ça que le rapprochement a pu arriver.



J'ai beaucoup aimé le perso d'Alex, il est drôle, gentil et franc et j'aime bien le fait qu'il comprend qu'il a mal jugé Henry, que ce n'est pas juste quelqu'un de snob et ennuyant.



Aussi, il s'est rendu compte directement qu'il aimait Henry, on a pas eu droit à des pages et des pages de "est-ce que je l'aime", "c'est quoi ce sentiment que j'éprouve" et bla bla bla, et ça c'est cool !



Après Henry, je l'avoue que quelque fois il m'a énervé, il embrasse Alex et ne lui répond plus, ne lui donne plus aucune nouvelle.

Alex l'a facilement pardonné mais moi je l'aurai fait poiroter. Surtout que j'aurai aimé qu'il y ai une discussion entre eux deux quand ils étaient dans le salon rouge autre qu'une scène intime.



Bon, je comprends que Henry soit perdu et qu'il ne sache pas quoi faire vu que c'est le prince d’Angleterre, mais il faut qu'il sache qu'il n'est pas tout seul et que Alex est là aussi pour l'aider.



J'aime beaucoup aimé leur mécanique, c'est marrant, ils ont tous les deux du répondant, ce qui crée des scènes comiques comme la scène des dindons.



Cependant, j'ai trouvé qu'il y avait beaucoup de scènes intimes et pas beaucoup de discussions, surtout que ça devenait un peu répétitif.



Le milieu du livre m'a paru long, il y avait beaucoup de longueurs, beaucoup de politique, ce qui, je l'avoue n'est fort point ma tasse de thé.



Ah oui, et gros inconvénient pour moi, c'est que les chapitres sont beaucoup trop longs, ce qui m'a quelque fois un peu ennuyé.



Néanmoins,j'ai nettement plus apprécié à partir de la maison de campagne, ils étaient mimi ensemble, bon à part quand Henry est parti et laisse Alex tout seul.



J'ai aussi beaucoup aimé quand ils étaient là l'un pour l'autre, ils se soutenaient et arrivaient à calmer les angoisses de l'autre.



Un moment qui m'a atrocement plu, c'est quand leur relation à fuité dans les médias et que la mère d'Alex lui demande s'il aime Henry et qu'il lui répond oui et que sa mère lui dit "qu'ils aillent se faire foutre alors" (ou un truc du genre). A ce moment là, la mère d'Alex est remonté dans mon estime.



Pour finir, Nora, June sont des personnages que j'apprécie, chacune était là pour Alex et même pour Henry, marrant les moments où ils étaient tous les quatre.



Hâte de voir l'adaptation en film (dans 4 jours !)



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My dear f***ing prince

Tout simplement fabuleux ! Dans ces cas là pourquoi ne pas mettre 5 étoiles ? Je suis exigeante et souvent lorsque je mets 5 étoiles c'est lorsque je suis prise du début à la fin dans l'histoire et que je ne peux lâcher le livre.

Ce roman était fantastique mais le début un peu long pour ma part mais c'est un livre que je recommande à 200%.

Tout d'abord c'est une belle histoire d'amour puis il évoque des sujets sensibles et enfin il permet de mettre tout le monde sur le même pied d'égalité et ça j'adore !
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My dear f***ing prince



J’ai vu le film à sa sortie, ne pouvant attendre de récupérer le relié collector plus longtemps ! XD Et je l’ai adoré, c’est donc en toute logique que j’ai commencé le roman ! Bien plus complet que le film (normal, pour un beau bébé de 680 pages avec le bonus), j’ai autant aimé le livre !



ʟ’ʜɪsᴛᴏɪʀᴇ ʀᴀᴄᴏɴᴛéᴇ ᴇsᴛ ᴄᴇʟʟᴇ ᴅ’ᴀʟᴇx, ғɪʟs ᴅᴇ ʟᴀ ᴘʀésɪᴅᴇɴᴛᴇ ᴅᴇs ᴇᴛᴀᴛs-ᴜɴɪs, ᴇᴛ ᴅᴇ ʜᴇɴʀʏ, ᴘᴇᴛɪᴛ-ғɪʟs ᴅᴇ ʟᴀ ʀᴇɪɴᴇ ᴅ’ᴀɴɢʟᴇᴛᴇʀʀᴇ. ᴇʟʟᴇ ᴇsᴛ ɴᴀʀʀéᴇ ᴅᴜ ᴘᴏɪɴᴛ ᴅᴇ ᴠᴜᴇ ᴅ’ᴀʟᴇx, ʙɪᴇɴ ǫᴜᴇ ʟᴇ ʀᴏᴍᴀɴ ᴄᴏᴍᴘʟᴇᴛ sᴏɪᴛ à ʟᴀ 𝟹èᴍᴇ ᴘᴇʀsᴏɴɴᴇ.

ᴜɴᴇ ᴀʟᴛᴇʀᴄᴀᴛɪᴏɴ ᴍèɴᴇ ʟᴇs ᴅᴇᴜx ᴊᴇᴜɴᴇs ɢᴀʀçᴏɴs à ғᴇɪɴᴅʀᴇ ʟᴀ ʀéᴄᴏɴᴄɪʟɪᴀᴛɪᴏɴ ᴇɴ ғᴀᴄᴇ ᴅᴇs ᴍéᴅɪᴀs. ᴘᴇᴛɪᴛ à ᴘᴇᴛɪᴛ, ᴍᴀʟɢʀé ʟᴇᴜʀs ᴅɪғғéʀᴇɴᴅs, ɪʟs ғɪɴɪssᴇɴᴛ ᴄᴇᴘᴇɴᴅᴀɴᴛ ᴘᴀʀ sᴇ ʀᴀᴘᴘʀᴏᴄʜᴇʀ… ᴘᴏᴜʀ ʟᴇ ᴍᴇɪʟʟᴇᴜʀ ᴇᴛ ᴘᴏᴜʀ ʟᴇ ᴘɪʀᴇ.



ǫᴜᴀɴᴅ ᴀʟᴇx ᴇsᴛ ᴍᴀʟɪᴄɪᴇᴜx ᴇᴛ ᴀ ᴛᴏᴜᴛ ᴅ’ᴜɴ ғᴀʀᴄᴇᴜʀ ᴀᴜ ʀéᴘᴏɴᴅᴀɴᴛ ᴍᴏʀᴅᴀɴᴛ, ʜᴇɴʀʏ ᴇsᴛ ᴘᴀʀғᴀɪᴛ ᴇɴ ғᴀçᴀᴅᴇ ᴍᴀɪs ᴇsᴛ ᴜɴ ᴘᴇʀsᴏɴɴᴀɢᴇ ǫᴜɪ ɴᴇ ᴘᴇᴜᴛ sᴇ ᴍᴏɴᴛʀᴇʀ ᴠéʀɪᴛᴀʙʟᴇᴍᴇɴᴛ ʟᴜɪ-ᴍêᴍᴇ ǫᴜ'ᴀᴠᴇᴄ sᴏɴ ᴍᴇɪʟʟᴇᴜʀ ᴇɴɴᴇᴍɪ. ᴀɪɴsɪ, ᴠᴏɪʀ ʟᴇᴜʀ ʀᴇʟᴀᴛɪᴏɴ éᴠᴏʟᴜᴇʀ ᴘᴇᴛɪᴛ à ᴘᴇᴛɪᴛ ᴇᴛ ᴄᴏᴍᴘʀᴇɴᴅʀᴇ ᴄᴇ ǫᴜɪ ʟᴇs ᴀ ᴍᴇɴés ʟà éᴛᴀɪᴛ ᴘʟᴜᴛôᴛ sᴀᴛɪsғᴀɪsᴀɴᴛ. ʟᴇᴜʀs éᴄʜᴀɴɢᴇs ᴘᴀʀ sᴍs éᴛᴀɪᴇɴᴛ ᴘᴀʀᴛɪᴄᴜʟɪèʀᴇᴍᴇɴᴛ ʜɪʟᴀʀᴀɴᴛs (ʟᴇs ᴅɪɴᴅᴇs! xᴅ), ᴇᴛ ᴄᴇᴜx ᴘᴀʀ ᴍᴀɪʟ… ᴘᴀʀғᴏɪs ᴄʜᴀᴜᴅs xᴅ



La plume est au présent, assez fluide malgré des chapitres très longs (40-50 pages par chapitre)

Les scènes +18 sont (très) décrites, par rapport au film qui est édulcoré à ce niveau.



De base, je n’aime pas beaucoup la politique, et comme dans le film, c’est la seule chose qui m’a gênée. Cependant, ce n’est pas la seule chose traitée, ce qui en fait une romance MM très élaborée, pour laquelle l’autrice a dû faire beaucoup de recherches : les couvertures médiatiques avec pleins de mentions à des journaux et magazines, tout plein d'informations sur l'histoire LGBT par le passé, des échanges de lettres historiques entre des grandes figures (Michel-Ange, Eleanor Roosevelt etc…).



C’est donc avant tout un roman engagé dans tous les sens (dénonciation de la corruption, lutte pour la cause LGBTQIA+ etc…) qui, je trouve, sonne très juste.


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My dear f***ing prince

Il y a quelques mois, on m’a offert My Dear F***ing Prince et j’étais super intéressée par l’histoire alors j’étais vraiment heureuse. Très peu de temps après, ils ont annoncé l’arrivée prochaine du film et j’ai eu envie d’attendre ce dernier pour découvrir le livre, histoire de pouvoir comparer les deux versions. Depuis, le film est sorti, tout le monde en parle et j’ai dû voir au moins cent deux extraits en une semaine tellement les gens le partageaient partout et du coup… j’ai enfin commencé ma lecture !



On suit Alex, qui est le fils de la présidente des États-Unis et qui a, depuis pas mal d’années, du mal avec Henry, l’un des princes d’Angleterre. Cette antipathie envers le prince vient de leur première rencontre et continue de le suivre aujourd’hui, malgré les années qui ont passé. C’est cette rivalité entre eux qui va pousser Alex à un peu trop boire pendant un événement auquel ils sont tous les deux conviés. Suite à ça et à un concours de circonstances, un scandale éclate. Un scandale qui va coûter très cher, financièrement parlant. Pour remédier à la situation, et pour empêcher tout le monde de croire que les deux jeunes hommes sont des ennemis naturels, la couronne britannique et la présidence américaine vont créer une fausse image d’Alex et d’Henry. Pour faire cela, ils vont devoir se côtoyer bien plus souvent et faire croire qu’ils sont les meilleurs amis du monde, au grand dam des deux intéressés.



Autant le dire, dès le premier chapitre, j’ai accroché à Alex. J’ai aimé son humour, sa façon d’agir et de penser, mais aussi ses interactions avec sa sœur et sa meilleure amie. C’est un personnage vraiment très plaisant à suivre et qui va, au fur et à mesure du livre, se découvrir et s’épanouir.



À côté, j’ai été triste de voir qu’Henry n’avait aucun point de vue de tout le livre. Je pensais que l’on suivrait les deux jeunes hommes au fur et à mesure, mais non, nous restons au côté d’Alex. Ce qui ne m’a pas empêché de fondre pour Henry. Il est très différent d’Alex, déjà, car ils n’ont pas les mêmes responsabilités, mais aussi, car ils n’ont pas eu la même éducation. Ce sont deux personnages très différents, mais tout aussi touchant l’un que l’autre.



On s’en doute, cette histoire, c’est une romance, donc je ne spoilerai personne en disant que Henry et Alex sortent ensemble à un moment donné. Et je dois dire que j’ai beaucoup apprécié la façon dont c’était amené. Alex, qui est certain d’être hétéro jusqu’à son rapprochement avec Henry, va se poser beaucoup de questions au fil du tome. Rien que pour ça, j’étais contente d’avoir son point de vue. Et surtout, j’ai adoré sa romance avec Henry, il y a eu des moments, certes, très passionné sur plusieurs points, mais à côté, ils étaient aussi très doux. Certains passages, vers la fin, m’ont même fait monter les larmes aux yeux tant j’étais émue à cause d’eux.



C’était donc une très bonne découverte pour ma part. J’ai beaucoup apprécié la plume de l’auteure et je pense me pencher prochainement sur certains de ces autres livres, notamment One Last Stop qui me tente beaucoup !
Lien : https://lecturesmmdoriane.wo..
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My dear f***ing prince

J'avais envie d'un truc un peu léger, une histoire d'amour facile dont j'étais à peu près sûre que cela ne finirait pas en drame, et ce roman a bien rempli le job!

Je n'irai pas prétendre que c'est de la grande littérature, et ça reste très anglo-saxon dans sa façon d'envisager le monde, mais c'est un moment de lecture pas prise de tête et plutôt fort agréable.

De quoi ça parle?

Et bien d'Alex, fils de la première femme présidente des États-Unis. Celui-ci a dans le nez, depuis plusieurs années, l'un des petits fils de la reine d'Angleterre, depuis qu'il l'a croisé aux jeux olympiques alors qu'il n'était encore que le fils d'une candidate à la Maison Blanche.

Au passage, je sais, c'est ridicule de tiquer sur ce genre de détails, j'aurais bien aimé que l'autrice prenne plus de 15 secondes pour ses recherches sur la famille royale britannique et comment diable ça marche, les titres, car même moi je sais qu'Henry ne devrait pas être prince de Galles, ce serait sa mère qui serait princesse de Galles. Mais clairement l'autrice est beaucoup plus intéressée par les méandres de la politique américaine que par le reste du globe, qui n'est qu'un décor.

Passons.

Alex déteste Henry, donc, jusqu'au moment où après un scandale au mariage du frère de celui-ci, ils sont enrôlés dans un plan conjoint pour limiter les dégâts. Et ce qui devait arriver arriva, c'est donc une histoire d'amour, contrariée par les circonstances et les épreuves que les tourtereaux doivent affronter.

C'est de la littérature jeunesse, manichéen, un peu facile, mais en ces temps difficile, pour quelques heures c'est agréable d'évoluer dans une histoire dont on sait que ça finira bien, où les méchants sont punis et où les Etats-Unis n'auraient pas élu Trump!
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One last stop

August et Jane : deux jeunes femmes qui se rencontrent dans le métro de New-York. Un évènement banal, comme la naissance de n’importe quelle histoire d’amour. Si ce n’est que Jane est figée dans le temps, bloquée dans le métro de New-York, dans le même wagon, depuis les années 70…



L’histoire prend donc une tournure assez intéressante, et j’admire la façon dont Casey McQuiston nous offre une approche bien différente de My dear f***ing prince, avec une touche de science-fiction qui m’a agréablement surprise. L’autrice nous offre ainsi une histoire que je n’avais jamais lue auparavant, et cette nouveauté a été aussi rafraichissante qu’étonnante.



Je suis tombée amoureuse de chaque personnage de ce livre. Dès les premiers chapitres, j’ai tout simplement adoré August et Jane, mais je ne m’attendais pas que les personnages secondaires soient aussi bien développés. Wes, Myla et Niko apportent énormément de choses à l’histoire, ils ne sont pas juste là pour faire avancer l’intrigue, mais ont une réelle présence. L’autrice va vraiment développer leur histoire, leur relation, leur travail, et va apporter beaucoup d’optimisme et de joie à ce qui ressemble à un avenir plein d’espoir. Il faut dire que Casey McQuiston est une experte dans sa façon d’écrire sur une famille dont on rêverait de faire partie – et à laquelle j’ai pu appartenir durant la lecture de cette histoire qui m’a faite vibrer à chaque instant.



One Last Stop est donc un roman qui aborde énormément de sujets forts, de thématiques touchantes, dans un style atypique avec une partie de science-fiction que j’ai adorée. Mais pas que. Le livre va parler du mouvement des droits des homosexuels, de l’identité sexuelle, des liens familiaux, avec une petite touche de roman policier et une partie de romance. Et, sincèrement, tout s’enchaîne sans problème, avec une fluidité exceptionnelle qui rend cette histoire ultra-addictive des les premières pages.



Un roman comme celui-ci pourrait facilement paraître un peu exagéré tellement il semble fou (et assez incroyable avec ces éléments surnaturels), mais l‘inclusion réfléchie de problèmes graves et persistants tels que l’épidémie de sida, la gentrification et l’homophobie a donné un sens ferme de réalité à cette histoire.



En définitive, j’ai adoré ma lecture. Casey McQuiston nous offre là une histoire unique en son genre, véritable ôde à l’amour, l’amitié, et aux communautés diverses, et surtout LGBTQ+. Regarder August trouver sa place à New York et tomber amoureuse était magnifique, tout comme découvrir tous les autres personnages de ce roman. One Last Stop est une lettre d’amour à la communauté LGBTQ+ et est une histoire révolutionnaire tout en étant aussi romantique que possible : un roman young adult incontournable.
Lien : https://aliceneverland.com/2..
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My dear f***ing prince

Une petite romance sympathique.



Suite à l'engouement pour ce titre je me suis lancée dans sa lecture. Même s'il est vrai que l'histoire est intéressante et "originale" et qu'il y a des moments très touchants, fort en émotions, je n'ai pas trouvé ce roman si excellent que ça.



Je ne sais pas vraiment pourquoi je n'ai pas plus accroché que ça : les personnages sont attachants, les thèmes abordés sont intéressants mais ça manquait d'un petit quelque chose.



En bref, j'ai passé un bon moment mais ce n'est pas une excellente lecture...
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