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Citations de Catherine Bensaïd (164)


Ta maison intérieure, tu habiteras, dans la vérité de ton âme, tu vivras... Le silence est le préalable à la création de soi.
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Les deuils nous font mourir et renaitre à nous-mêmes. Tous les deuils font renaitre à la vie. A condition de les vivre : de les accepter, de les comprendre, ensuite de les dépasser. Accepter de les vivre, c'est accepter de vivre. Accepter la mort, c'est accepter la vie.
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Une femme se sent belle quand elle n'est plus inquiète des critiques ou jugements qui peuvent lui être adressés ; elle peut s'abandonner au regard de l'autre, un regard aimant qui accueille sans condition et avec son coeur ce qu'elle est dans son coeur. Georges Moustaki le chante si bien dans Sarah : "la femme qui est dans mon lit n'a plus vingt ans depuis longtemps, les yeux cernés par les années (....) les seins trop lourds de trop d'amours ne portent pas le nom, d'appas (...)
Lorsque la nuit nous réunit, son corps, ses mains s' offrent aux miens et c'est son coeur couvert de pleurs et de blessures qui me rassure."
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Mettons "la chance de notre côté" : confiant en sa bonne étoile, chacun peut découvrir un bonheur auquel il ne croit plus. Chaque instant peut être source d'émerveillement. Chaque instant un présent.
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Ne craignez pas de dire non au silence,à l'absence, à la souffrance.Si la relation ne peut se poursuivre,c'est qu'il vous aurait fallu ,pour la maintenir en vie,trop donner de votre propre vie.Une fois que vous l'avez compris,vous pouvez sortir victorieux d'une malheureuse histoire d'amour,victorieux d'une bataille que vous avez mené avec vous-même plus qu'avec l'autre,heureux de pouvoir enfin dire non à celui qui vous a rendu malheureux,et de pouvoir ainsi dire non à votre malheur.
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L'écoute d'un autre est là pour nous permettre de mieux nous écouter.
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L'amour est le contraire de la peur. Une tendresse inconditionnelle pour la petite fille que nous avons été peut nous rendre " imbattable", libre du regard des autres, de la crainte de n'être pas aimée, consciente que toute la beauté qui se deploie ne peut nous être prise, car elle nous appartient, que la lumière ne vient pas du dehors, elle est en nous, que toute évolution est solitaire mais que nous ne sommes jamais seules.
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Adulte, la hiérarchie n'existe bien souvent que dans notre esprit. S' il est des personnes que nous devons respecter, nous ne devons pas nous soumettre à toutes leurs volontés. C 'est une marque de respect que de dire à l'autre ce que nous avons à lui dire. Et il faut prendre le risque d'être irrespectueux pour se faire respecter.

Persister dans le respect de ceux qui ne nous respectent pas les encourage eux même dans la voie de l'irrespect. Ceux qui se permettent des écarts ne cesseront que si on leur intime l'ordre d'arrêter......l'essentiel est que ces limites puissent être dites et entendues.
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J'avais jusque là été épargnée de cette proximité avec la mort ; cette experience et cette souffrance qui nous font devenir autres. Plus rien n'est pareil, même si la vie continue en apparence identique.
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Connaître l’autre est une découverte de chaque instant. On ne le connaît pas une fois pour toutes ; on le re-connaît, chaque fois mieux qu’on ne l’avait connu.
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Quand l'enfant que nous étions a été sans cesse l'objet de critiques, l'adulte que nous sommes n'en finit pas de se critiquer.
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A mes yeux d'enfants, la vie de mon père était plus séduisante : je pressentais une liberté que n'avait pas ma mère. même s'il avait des contraintes professionnelles, des difficultés inhérentes à ses responsabilités, il me semblait faire ce qu'il voulait : il était occupé, allait et venait, tandis que ma mère attendait à la maison. Elle attendait le midi, le soir, les weekends, les vacances. Elle attendait de le voir, de lui parler, plus d'attention et de disponibilité. Elle attendait une autre vie : la sienne.
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Qu'en était-il du plaisir de la femme ? Une mère ne peut-elle suggérer à sa fille qu'il est bon d'aimer, que la sexualité n'est pas que céder au désir de l'homme, pour son unique plaisir ?
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Qui n'est pas bien en sa propre compagnie se sent toujours seul.Tandis que celui ou celle qui ne craint pas la solitude n'est jamais seul.
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Je viens à toi avec mon désir, non avec mon manque,
avec ma source, pas seulement avec ma soif.
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"Faisons la paix. Dis moi des choses gentilles et j'oublierai tout. Le danger est là : plus l'autre nous atteint, plus nous sommes dans l'attente d'une bonne parole de sa part".
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Il est bien regrettable cependant qu'il faille atteindre ces moments extrême s pour ouvrir notre coeur comme nous ne nous permettions jamais de le faire.
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J'ai souffert, j'ai grandi. La vie a desormais un prix qu'elle n'avait pas. Elle était naturelle, évidente, donnée comme un du que l'on ne remet pas en question. Mes parents sont partis. D'autres aussi que j'aimais s'en sont allés. Je les suivrai un jour. Dans ce temps qui me reste à vivre, je veux profiter de tous les instants. C'est un devoir et non plus un du, que de bien les vivre. Je ressens comme une nécessité intérieure de faire honneur à la vie, telle qu'elle m'est donnée de vivre.
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Le bonheur commence quand on ne demande pas à l'autre de nous rendre heureux. De même, «on ne peut attendre l'infini d'un être fini .
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Mais ne savons-nous pas qu'en niant le mal, en le faisant taire tant nous n'avons pas envie d'en entendre parler, nous le maintenons présent dans nos pensées et l'installons à demeure dans notre quotidien ? Si au contraire nous reconnaissons notre douleur, elle partira.
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