Catherine Missonnier

Ce genre de livre n’est pas de mon âge, mais une fois ouvert, je n’ai plus décroché. Dévoré d’une traite ! L’intrigue tout en restant très abordable, plutôt basique, est dynamique et bien construite. Il y a des bons et des méchants extraterrestres, des jeunes terriens fayots et d’autres, courageux, des professeurs plus ou moins sévères, des policiers plus ou moins largués, bref, de quoi divertir le lecteur, jeune ou moins jeune. De plus, même si elle est un peu cliché parfois, l’ambiance et la camaraderie de classe sont très bien rendues, soutenues par une écriture très fluide et efficace.

C’est un peu le hasard qui m’a fait découvrir ce livre qui était condamné au recyclage. Avec un titre pareil, je m’attendais au pire, mais il ne faut jamais se fier aux titres. La preuve, il m’a réservé une bonne surprise.
Lien : https://www.pascific.fr/1993..

Vincent, un adolescent de 15 ans (bientôt 16), vit à Paris chez sa tante et son oncle, pendant que sa mère travaille en Afrique. Sa vie tranquille de lycéen bascule quand il se fait bousculer par un inconnu dans la rue. Il se retrouve mêlé à une histoire de trafic de drogue, on essaye de le tuer…



Relecture d'un roman jeunesse que j'avais beaucoup aimé à l'époque, et j'ai passé un bon moment en me replongeant dans ce livre. L'intrigue est plaisante à suivre, Vincent est un personnage attachant. J'ai aussi apprécié les autres personnages qui gravitent autour de lui : sa famille, ses amis du Lycée (petit coup de cœur pour Clothilde). Par contre, retour dans les années 90 : les ordinateurs sont des machines volumineuses, on enregistre sur des disquettes, on utilise le Minitel et on regarde des films sur cassettes VHS !

Très bon souvenir de cette série, où on suit un groupe d'amis à l'école primaire, à qui il arrive des aventures incroyables ! Chaque personnage a sa personnalité, on s'y attache rapidement. On passe de la salle de classe, à des lieux inconnus avec beaucoup d'aventure. Le ton est joviale, on passe un bon moment. Je crois que cela va du CE1 à la 6e. Seul bémol : une banalisation du harcèlement scolaire envers le premier de la classe, qui se fait souvent moquer et humilier parce qu'il veut réussir sa scolarité plutôt que de suivre les bêtises des autres.

J'ai huit ans, ma mère m'a souhaité bonne nuit en me recommandant de ne pas éteindre la lumière trop tard car demain il y a école, je suis blottie sous ma couette, éclairée par la lampe de ma table de chevet. Promis maman, dans vingt minutes maximum j'éteins, allez, peut-être une demie-heure, mais vraiment grand max.

La porte se ferme, j'attrape mon livre.

...

La porte s'ouvre, "On avait dit vingt minutes maximum !"

_"Non, j'avais dit une demie-heure...

_ Ca fait 40 minutes et demain...

_ ... demain il y a école oui, mais je finis juste ma page et j'éteins !"

La porte de ma chambre se referme, pour se rouvrir un peu plus tard... "Non mais en fait je finis mon chapitre et j'éteins !"

La patience de ma mère ayant des limites, la lampe de chevet est finalement éteinte de force malgré mes protestations aussi véhémentes que (peu) convaincantes, un bisou sur le front, bonne nuit fais de beaux rêves, la porte de la chambre se referme.

Cinq minutes passent.

Un t-shirt est posé sur la lampe de chevet, qui est évidemment rallumée.

Demain, ma mère devra insister pour me réveiller et je serai de mauvaise humeur au petit déjeuner, je dirai que j'ai hâte d'être en week-end.

_ "Pour pouvoir dormir un peu plus sans doute ?" demande ma mère, sur un ton ironique que j'ignore.

_ "Pour qu'on aille à la librairie, j'ai plus rien à lire." J'arbore un sourire triomphant, je sais déjà qu'on ne me refusera pas cette gourmandise, que je demande à assouvir davantage chaque semaine.

Evidemment, ma mère n'est pas dupe, elle est au courant de mon manège, c'est elle qui ramasse et range les livres posés à côté du lit au milieu de la nuit, c'est elle qui alimente mon stock. Elle continuera à râler pour que j'éteigne la lumière plus tôt mais après tout, les cernes ne durent pas à huit ans...



J'avais huit ans et qu'est-ce que j'ai aimé lire ce livre la nuit en cachette...

« L’été des espions » m’a propulsée en Dordogne près de Sarlat, là où je passais mes vacances d’été. Martin est chez ses grands-parents en Provence. Mina, sa grand-mère est traductrice pour un groupe londonien. Rapidement, Martin se rend compte que cette occupation est moins banale qu’elle n’en a l’air. C’est l’occasion pour Martin, rejoint par Hugo, un garçon de son âge de mettre en œuvre ses talents d’observateur. Hugo est muet depuis que sa mère est tombée gravement malade. Les deux garçons gardent les yeux ouverts entre leurs activités ludiques et le nourrissage d’un jeune renard.

L’auteure réussit à combiner efficacement entre tension, légèreté et harmonie. J’avais le sourire jusqu’au dénouement.

Clap de fin pour ce petit livre commencé hier. Pour tout vous dire, j’ai eu du mal à accrocher avec l’histoire dans les premiers pages et surtout avec l’écriture.. Il ne m’a fallu qu’une vingtaine de pages pour le plus pouvoir décrocher.. se lit très très vite, c’est une histoire plutôt simple, enfantine mais qui change les idées. plutôt bien, je suis contente

J'ai pris un peu au hasard ce livre au clique et collecte de ma bibliothèque. Ce sont cinq nouvelles sur la thématique du meurtre mais pour un jeune public. Ma nouvelle préférée est la première. Magali convie ses neveux pour un réveillon fatal, elle décide de mourir ce jour là et de les faire jouer pour qu'ils récupèrent son héritage. La chute de la nouvelle est amusante. Les quatre autres nouvelles sont moins bien. Les histoires ont un peu mal vieilli, le livre a été publié, il y a 15 ans.
Lien : https://lilasviolet.blogspot..

Folle à tuer ? De Catherine Missonier :





Après avoir lu, on peut se sentir bien ou triste. Ce genre de livre nous montre à quel point c’est dur de vivre sans sa mère.



Résumé :



C’est l’histoire d’une jeune fille âgée de 16 ans qui se nomme Claire. Elle ne se reconnaît plus et ne s’aime plus parce que elle pense avoir tué sa mère et ça la rend folle. Elle voit beaucoup d’esprits chez elle et elle fait énormément d’hallucinations et de rêves. Elle a une imagination qui lui joue des tours, elle pense que quelqu'un lui veut du mal, donc elle demande de l’aide, mais personne ne la croit alors personne veut l’aider. Claire se demande comment elle pourrait faire contre un adversaire inconnu qui ne laisse aucune trace.





Son rêve :



Durant l’histoire, elle a fait beaucoup de rêves mais il y en a un qui m’a beaucoup marqué. C’est celui où elle dit : « J’étais dans un lavabo enfin je ne sais plus si j’étais dedans ou si je le regardais, et tout à coup il s’est vidé, et je suis partie dans les tuyaux avec l’eau. » Il ma marqué car tous ses rêves étaient possibles mais celui-là ne l’est pas.



Le livre est excellent pour les personnes qui aiment bien les histoires d’hallucinations mais même les personnes qui ne sont pas fans de ce type d’histoire, il faut le lire car il fait beaucoup réfléchir.





A.S

La 1ère de couverture, associée au titre, sera éloquente du contexte.



On ne sait encore si les deux protagonistes fantasmeront leur aventure ou si les deux garçons tomberont sur une de ses intrigues façon Club des Cinq qui ne se passent que pendant la période des vacances.



Pas de vacances pour les espions à priori.



Nous profiterons cependant aussi du cadre ensoleillé et rural décrit, ne se privant pas ainsi d'une détente touristique tandis que la détente d'un pistolet pourrait être pressée.







Nous sommes en Provence.



Martin et Hugo, deux gamins, sont accueillis dans la maison des grands-parents de Martin.







Catherine Missonnier ne nous le cache pas, les deux ne s'entendent pas à merveille et Hugo souffre un peu de"mutisme sélectif".



Il ne parle qu'en certaines rares occasions qui le mettent à l'aise.



Cela promet, pourrait-on se dire, si c'est l'un des deux témoins du crime qui va suivre.



Mais trêves de bouderies, ne nous montrons pas aussi injuste que Martin et donnons aussi à Hugo sa chance d'être le héros de cette histoire.







Notre Martin s'ennuie à un point au début de ses vacances, qu'à surprendre les conversations des adultes, le quiproquo pourrait être vite fait.



Alors jeu fictif d'espions pour tuer l'ennui ou véritable crime à surprendre?



La collection du roman nous fait douter et c'est tout de même Oskar Polar.



Il y aura forcément une affaire mystérieuse, raisonnons-nous.







Catherine Missonnier joue sur les vrais et faux-semblants, tandis que l'illustration de la 1ère de couverture nous cède un indice dans les jumelles du personnage.



Cet élément représentera un des intérêts de l'intrigue du livre.



La deuxième surprise viendra probablement d'Hugo qui d'ordinaire ne parle pas.



Les deux enfants ont remarqué les aller et venus insistants d'inconnus autour de la maison et tout en s'assurant de l'efficacité de leur première mission de l'été (l'objet de la première surveillance en 1ère de couverture), les nouveaux copains veilleront au grain.



Un faux facteur, un faux ouvrier du bâtiment, les enfants en sont sûr, il y a quelque chose dans la maison qui vaut son pesant d'or.







Le ton de l'intrigue est assez proche d'un titre de la collection "Souris Noire" de chez Syros mais avec d'avantage de pages. C'est donc très accessible et sans violence.



Nous sommes surtout dans une histoire d'enfants, la dimension polar en bonus pour ces vacances d'été.



Nous profitons d'une belle amitié complice où les deux personnages prennent le temps de s'apprivoiser, de se faire confiance et d'aimer passer du temps ensemble.

Je me souviens avoir été un poil trop vieux pour lire ce livre ce qui fait que je ne l'ai peut être pas apprécié comme il aurait fallu. Mon regard d'adulte aujourd'hui le trouve d'une simplicité enfantine, mais il a plu assez à ma fille de 6 ans à l'époque où je le lui lisais pour qu'elle le relise toute seule par la suite. J'imagine donc que c'est un bon cru pour les enfants.

Un super polar/ aventure/agents secrets adapté aux élèves de CE2 qui plaira aussi aux adultes! Une vraie réussite que toute cette série où l'on suit Laure et ses copains!

Un livre qui mêle école et amitié, écologie et science fiction. Je le lis depuis des années avec mes élèves de CE2 ou de CM1, ils se régalent et moi aussi ! Un excellent livre de littérature jeunesse! J'ai lu tous les romans de Catherine Missonnier mais celui-ci est vraiment le meilleur !

Jonas est un collégien pas comme les autres car il a le don exceptionnel de lire dans les pensées des gens. Lors d'un match de basket-ball, Jonas rencontre Mike un collégien d'un autre collège qui a le même don que lui et qui lui ressemble étrangement, et ils s'aperçoivent aussi qu'ils ont été adoptés au même endroit. Lorsqu'ils découvrent qu'ils sont observés et écoutés, ils décident de chercher d'autres enfants adoptés au même endroit qu'eux et d'essayer d'en apprendre un peu plus sur leurs vies avant leurs adoptions. Qui les espionnent? Pourquoi? Et que vont-ils apprendre qui va changer leurs vies?

Comme vous l'avez constaté il y a beaucoup de suspens; c'est ce qui m'a plus dans ce livre. L'histoire est mouvementée, captivante et palpitante. Je recommande ce livre à ceux qui aiment les aventures et les enquêtes.

Je cherche désespérément ce livre.

Un de mes livres préférés vers 9 10 ans. Par contre, après sa lecture, je croyais vraiment que mon professeur de cm1 était un extraterrestre.

"Quelque chose de noir et rouge s'étale sur mon couvre-lit blanc. Quelque chose de sanglant, de déchiqueté. Une corneille aux plumes en éventail, le bec tendu vers la tête de mon lit, la gorge ouverte dégoulinant de sang..."



Le livre de Catherine Missionner, née à Paris le 26 février 1941 (77 ans) est une auteur de littérature d'enfance, de jeunesse et adulte. "Folle à tuer?", n'est pas sa première oeuvre. En 1993, elle obtient le prix Incorruptibles pour "Extraterrestre appelle CM1" et en 1995 le prix Versele pour "Pièges et sortilèges". Son premier livre s'intitule "Superman contre CE2" qui à été publier en 1989



"Folle à tuer?" est l'histoire d'une adolescente de 16 ans, Claire qui à la mort de sa mère, à des hallucination. Des faits inquiétants viennent perturbés son quotidien de la jeune fille. Pour prouver quel à totalement ses facultés mentales, elle pourra compter sur l'aide précieuse de son amie Cécile et son ange-gardien Manu.



Je n'ai pas aimé ce livre parce qu'il n'est pas intéressant à lire. La manière décrire, le vocabulaire employé ne m'a pas plu. Ce livre est facile à comprendre et à lire mais en regardant la couverture je m'attendais à une histoire plus mouvementée et terrifiante.

JE SUIS DÉÇU!!



"Enfin son regard devient tendre, caressant. Humain. L'ange s'est incarné" ce sont les dernières phrases du livre, plein d'interrogation surviennent:

-Est-ce le début d'une romance entre Claire et Manu?

-Que devient Salomé?

-L'héritage?



Si vous aimez les livres effrayant qui capte votre attention, qui a chaque chapitre vous laisse le souffle coupé ne vous fiez surtout pas à la couverture du livre.







LOPHANOR Lauriane 2°4

Vladimir est un vampire comme son père, mais c'est surtout un jeune garçon qui a besoin d'aventure et d'amitié.



Lorsque le frère de Nadia est injustement accusé d'un cambriolage, il décide de l'aider avec son copain d'école, au risque de voir ses pouvoirs dévoilés...



Un bon roman policier pour les plus jeunes avec une histoire courte mais vive qui permet au lecteur de partager la peur du héros.



La banlieue est le cadre du récit mais on y trouve aussi bien des malfrats que des jeunes qui ont choisi de s'en sortir par le travail.



Les caractéristiques du vampire ne sont exploitées qu'à la marge car c'est l'amitié le principal sujet.



A découvrir !
Lien : http://www.nouveautes-jeunes..

 Ce roman est étonnant et vite lu. Pas forcément ce à quoi l'on pourrait s'attendre.



D'ailleurs, pour tout dire, la 1ère de couverture ne trahit pas le secret malgré la jeune Nadia qui pointe le titre du doigt, nous rappelant, à nous lecteurs, ce qui va détonner dans cette cité.





Enfin, détonner sur le décor, oui et non.



Car c'est un secret bien gardé, Vladimir est fils de vampire et d'humain, ça ne se voit pas et aucun de ses camarades ne devra le découvrir. Avec humour, Catherine Missonnier ajoute la nature vampirique à la diversité cosmopolite des cités. En tout cas, sa nature spéciale va à leur insu permettre d'aider ses nouveaux copains à confondre un voleur dans la cité.



Pour la petite histoire rapidement, le père de Vladimir se trouve obligé de déménager souvent pour ne pas éveiller les questions sur ses rares apparitions le jour, il est pianiste de bar la nuit.



Le duo se sent en sécurité dans la masse multiple et divers des habitants de leur nouvelle cité. Certains pourraient être tentés de sourire sur le fait de passer inaperçu dans une cité.





Toujours est-il que cela le fera et que Vladimir souhaitera mettre à disposition rapidement ses sens aiguisés naturels et ceux d'observation pour disculper le frère de Nadia accusé d'avoir volé la nuit la recette de la boutique du père de Diego. Cela devient une affaire de copains à mettre à plat et éclaircir. Car ils y étaient, ce jour-là, au Tabac-Journaux du père de son ami Diego.



Et Vladimir n'a pas pu s'empêcher de remarquer des attitudes singulières parmi les clients.



Là, l'auteure nous surprend. Car, le roman devient alors par la recherche de suspects, de preuves et d'alibis, un vrai petit policier dont les copains de la cité deviennent les détectives, guidés en sous-main par Vladimir.



Nous pourrions nous passer du détail fantastique mais cela ajoute un petit caractère exceptionnel qui épice l'aventure.



C'est avant tout une affaire d'amitié toute nouvelle dans des circonstances très particulières qui devraient accrocher pour une deuxième aventure à venir, on l'espère.

Mon roman préféré quand je terminais l'école primaire. J'adorais suivre les aventures de cette bande de copain et la petite touche de SF ici m'avait beaucoup plu à l'époque. C'est une bonne lecture, fournie mais assez simple pour des enfants de 9-10 ans.

Un recueil plutot sympathique avec de bonnes histoires et de moins bonnes, j'ai particulièrement appréciés la première dommage que ça ne soit pas devenue un roman complet mais j'aime beaucoup la façon d'écrire d'Evelyne Brisou-Pellen j'espère avoir la chance de la redécouvrir dans un autre roman