Citations de Catherine de Lasa (21)
Clarté d'hiver
Noël s'est nourri de miel
De brioche et de lumière
Il a trempé dans la crème
Chaque grelot d'herbe claire.
Mille mille cloches neigent
Aux quatre coins de l'hiver
Et toute la maison rêve
Dès qu'on ouvre la fenêtre.
8 mai 1766
« Mais je n’ai rien gâché du tout ! Au contraire,
papa était enchanté de mes boutons de rose.
En les voyant, il s’est même exclamé :
– Dans la peinture, tu iras beaucoup plus loin que moi !
J’ai senti mon cœur battre à grands coups.
Moi, la petite Lisette, dépasser papa qui fait le portrait
des ministres ! Serait-ce possible ? »
- Tu vois, ce sera un mariage à la sauvette, entre deux ennemis, entre deux guerres. Pourquoi va-t-on m'arracher aux miens et me lancer dans cet immense voyage pour me recevoir si mal ?
Je n’ai eu aucune idée d’éternité, mais j’ai tâché de retenir
l’équilibre du visage, l’écart entre les sourcils, la hauteur
du front...
Et depuis je la dessine avec du charbon sur les murs,
les poutres, les dallages... Si on veut m’empêcher de
dessiner, il faut me supprimer les mains. Et si je n’ai
plus de mains, je dessinerai avec mes pieds ou mon nez.
Le dessin, c’est toute ma vie.
Que m'importe à moi le charme du printemps
Dans ce pays d'exil.
Je me languis de toi, soleil de mon pays,
De vous, rives de l'Isar.
Ce livre est l'idéal pour les amateurs d'Histoire et de lecture ! Comme on peut le voir, c'est un roman historique qui se passe au temps des crinolines, c'est à dire dans les années 1855, pendant l'Exposition Universelle à Paris. Ce livre est le journal de Charlotte, une jeune fille qui aimerais beaucoup tombée amoureuse et voyager, une fille qui aime la vie et rêver. C'est un roman tout en douceur, ou l'on s'attache au personnage. Le livre est aussi très beau, avec des pages "édentées", de très belles 1ère et 4ème de couverture et les jours où l'héroïne écrit, en haut de ce qu'elle raconte (ce n'est pas très clair...) sont tracés comme à la plume.
Tout était dit. Une fille de duc n'avait qu'à parler pour être obéie. Un seul de ses ordres pouvait changer toutes les situations en bien ou en mal. Elle tenait entre ses mains la vie de centaines de personnes, commandait à leurs joies, leur tristesse ou leurs amours, et pouvait décider de leur destin selon son bon plaisir.
En France, plus de 80 000 juifs ont connu la déportation et la mort.
Sur le chemin, ils rencontrent Elena:
- L'an prochain, je vais à l'école à Ribaira, avec toi! crie Filomena joyeusement.
Elena a l'air soulagé:
- Ah! J'avais tellement peur de me retrouver toute seule! Dis, tu m'aideras pour les devoirs? Tu es forte, toi!
Ces filles-là, on nous demande de les accueillir. Mais à part ça, elles n'ont pas leur place au dortoir, elles ne peuvent pas faire du théâtre avec nous. Et tout de suite, elles ne sont même pas en récréation. A votre avis, elles ont déjà pris une retenue? Moi, je me demande à quoi ça rime, tout ça.
Abandonné très rapidement... et pourtant je suis férue d'histoire ! Trop "documentaire", surtout pour des collégiens !
La sorcière Clara Bistouille est amoureuse du Père Noël.
Il a envie de son doudou.
À quoi ça sert de grandir, maintenant, si on ne peut plus rien apprendre ?
C'est parfaitement grotesque, mais un vieux médecin expérimenté et diplômé est obligé d'obéir'd'obéir, dans son propre hôpital, à une enfant de seize ans parce qu'elle porte une couronne sur la tête.
Est-ce ma belle-mère qui est enceinte ou moi ? Je pense que c’est elle puisqu’elle a déjà tout organisé en vue de cette naissance, sans me consulter : le prénom de l’enfant ? Rodolphe, comme le fondateur de la dynastie des Habsbourg, ou Sophie, comme elle. La chambre du bébé ? À côté de ses propres appartements et non des miens. La gouvernante ? Ce sera la baronne Welden. […] elle n’a pas eu d’enfants, et je ne l’ai jamais vue tenir un livre entre ses mains. La baronne Welden a été sélectionnée comme gouvernante… parce que son mari a été tué en réprimant l’insurrection hongroise !!!
Tu as perdu ton carnet d'adresses, vieil étourdi!
Ma sœur aînée, Urraca, va épouser le prince Louis, dauphin de France.
Puis Irène a tenu absolument à admirer une nouvelle fois nos installations sanitaires. La baignoire en particulier, la plonge dans la stupéfaction. Elle est restée longtemps à la contempler puis elle m'a posé une question totalement saugrenue :
- Est-ce que tu t'y baignes toute nue ?
J'ai éclaté de rire bien sûr que non, je ne me baignais pas toute nue ! Je lui ai montré mes longues chemises de bain, qui me couvrent jusqu'aux chevilles et jusqu'aux poignets. Elle a trouvé nos méthodes modernes intéressantes. Elle va en parler à mère. Chez elle, on se lave devant une petite table de toilette , à côté d'un serviteur qui vous verse de l'eau, sur les mains, puis sur les bras...
Finalement, Irène m'a donné une idée : cela doit être très amusant de se baigner toute nue. J'ai envie d'essayer. De toute façon, la pudeur sera sauve : en chemise ou non, il y a toujours un paravent devant ma baignoire.
J'étais tellement concentrée que je n'avais pas encore regardé mon cousin,l'empereur François-Joseph.Et soudain mes yeux croisent les siens...