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Citations de Charles Taylor (12)


L'authenticité ne s'oppose pas aux exigences qui transcendent le moi: elle les appelle.
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Charles Taylor
La santé d'une société dépend de la qualité de ses conversations.
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Charles Taylor
L'éthique, ce n'est pas seulement ce qu'il est bien de faire, mais ce qu'il est bon d'être.
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Je m’intéresse autrement dit à ce que signifie le fait de vivre comme un croyant comme un non-croyants. […] Nous considérons tout ce que nos vies, et/ou les lieux où nous vivons nos vies, ont une certaine forme morale et spirituelle. Quelque part, dans certaines activités ou conditions, se niche une plénitude, une richesse : en ce lieu (activité ou condition), la vie nous apparaît plus plein, plus riche, plus profonde, plus digne d’intérêt, plus admirable, plus fidèle à ce qu’elle doit être. C’est peut-être un lieu où se déploie une puissance : nous faisons souvent ici l’expérience de quelque chose de profondément émouvant, susceptible de nous inspirer.
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Le problème que je me propose de résoudre ici peut se formuler de la manière suivante : pourquoi était-il pratiquement inconcevable, disons dans les sociétés occidentales du XVIe siècle, de ne pas croire en Dieu, alors que cela est aujourd’hui non seulement courant, mais, pour beaucoup, inéluctable ?
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Comment sommes-nous passés d’une condition où, dans la Chrétienté, les gens vivaient naïvement selon un schéma théiste, à une autre qui voit les individus se répartir autour de deux options qui apparaissent à chacun en tant que telle et où, en outre, la non croyance est devenue pour bon nombre d’entre la position par défaut ? Telle est la transformation que je souhaite décrire et peut-être (en partie) expliquer dans les chapitres suivants.
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Les croyants ont, souvent ou de manière caractéristique, le sentiment que cette plénitude leur est donnée, que c’est une chose qu’ils reçoivent–qu’ils reçoivent en outre par le biais d’une sorte de relation personnelle, d’un rapport qui les lie à un autre être capable d’aimer et de donner. Tendre à cette plénitude implique pour eux notamment des pratiques de dévotion et de prière (ainsi que de charité et de don), et ils ont conscience d’être très éloignés de cette condition où dévotion et don seraient pleinement réalisés.
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Le contraste majeur et évident se manifeste dans le fait que, pour les croyants, la représentation de ce lieu de plénitude requiert une référence à Dieu, c’est-à-dire à quelque chose qui se situe au-delà de la vie humaine et/ou de la nature, tandis qu’il n’en va pas de même pour les non-croyants.
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C’est précisément l’histoire que je vais essayer de retracer. […] Pourquoi faut-il raconter une histoire ? Ne pourrait-on pas se contenter de mettre jour ce contraste de manière analytique, en considérant la situation telle qu’elle était auparavant est telle qu’elle est aujourd’hui, et laisser tomber l’articulation narrative ? Qui pourrait avoir besoin de tant de détails, de toute cette chronologie ? N’ai-je pas déjà suffisamment engagé l’analyse de ce contraste en identifiant les trois modalités de la présence de Dieu qui ont aujourd’hui disparu ?
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Savoir qui on est, c'est pouvoir s'orienter dans l'espace moral à l'intérieur duquel se posent les questions sur ce qui est bien ou mal, ce qu'il vaut ou non la peine de faire , ce qui à ses yeux a du sens ou de l'importance et ce qui est futile ou secondaire.
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Tout d’abord, je m’intéresserai ici, comme je l’ai indiqué précédemment aux pays occidentaux, aux pays de la zone nord-atlantique ; autrement dit, je traiterai de la civilisation dont les ravines principales plongent dans ce qu’on a coutume d’appeler la « Chrétienté latine ».
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C’est notre relation à un Dieu transcendant qui n’est plus au centre de la vie sociale (sécularité 1) ; c’est le déclin de la foi en ce Dieu qu’étudie cette théorie (sécularité 2). […] la sécularité trois, à laquelle je m’intéresse plus particulièrement […] correspond aux nouvelles conditions de la croyance. Elle consiste en une forme nouvelle de l’expérience qui nous pousse à la croyance et se trouve définie par elle, et ce dans un contexte nouveau dans lequel doivent opérer toute recherche et tout questionnement portant sur le moral et le spirituel.
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