Citations de Charlotte Roucel (66)
Honnêtement, ces gens doivent prendre des cours de danse toute l’année juste pour ce genre d’événement ! Qui danse encore sur ce genre de musique ? Comme si, savoir mener une valse ou un tango, prouvait votre supériorité. Mozart pour les riches et Beyoncé pour les pauvres. La société n’est pas régie par ça, mais eux ont l’air d’y croire.
On ne s’est pas embrassé une seule fois. Il me courtise gentiment et moi, je reste en retrait comme si l’amour m’avait déjà fait trop de mal pour vouloir y goûter à nouveau un jour.
- Je t'aime tel que tu es tout entier.
Tu es la pièce qui manque à ma vie pour que je sois totalement fonctionnel.
-Nic-
Je me sens complet quand je suis près de toi.
-Nic-
Mon coeur s'est emballée et a semblé trouver le bon rythme. Comme si quelque chose avait changé en moi. Comme si j'étais enfin complet, alors qu'hier, je ne me doutais même pas que la partie manquante à mon existence était si importante.
-Nic-
Eva est une chenille dans un cocon. Il lui faut juste celui qui prendra le temps de la chérir pour qu'elle se transforme en papillon.
Je me suis toujours dit que le diable devait avoir ton visage. Maintenant que tu me proposes une virée en enfer, je sais que j’avais raison
- Tu n'es qu'un connard, rit-elle.
- Pas n'importe quel connard.
- Ah bon?
- Le tien.
J'étais à elle, autant qu'elle était à moi, bordel! Ça ne faisait pas un pli.
« Tu es à moi. Peu importe le temps que ça prendra, mais j’effacerai tes maux, je combattrai tes démons et je conquerrai ton corps & ton âme. Je te le promets. »
était ma vie, mon oxygène, ma raison de vivre. Avec elle, je n’étais pas qu’un idiot jouant du mauvais côté de la barrière. Non. Elle était ma lumière. Elle ne pouvait pas s’éteindre.
Je n’étais qu’un connard. Un connard idéaliste. J’avais fait surveiller des tas de gars pour être certain qu’ils ne bougeraient pas le petit doigt contre moi au lieu de poster des hommes derrière le cul de chaque Parks !
Ses mots eurent du mal à m’atteindre au début. Engloutis par un nuage de peine et de douleur. Si je venais de les perdre, les filles également. Elles qui avaient encore tant besoin d’eux. Leslie s’appuyait beaucoup sur sa famille. C’était son moteur. Elle allait être dévastée.
L’adrénaline se déversa dans mon organisme. Par réflexe, je sortis mon flingue, dont je ne me séparais jamais, de mon blouson et fis sauter la sécurité. Sur mes gardes, je passai en revue chaque mètre carré du resto, jusqu’à la réserve.
Il me fit basculer sur le matelas avant de me débarrasser de mon haut. Je lui rendis la monnaie de sa pièce, me délectant de sentir sa peau contre la mienne. Il était toujours maigrichon. D’autant plus qu’il avait pris quelques centimètres au fil de ces dernières années sans pour autant atteindre la taille de Chris. Mais sous son tee-shirt, se cachait malgré tout des abdos et des pectoraux. Pas aussi dessinés que ceux de mon beau-frère, qui prenait un malin plaisir à se trimballer torse nu devant mon mec pour frimer, mais ils étaient bien présents. Jordan était parfait à mes yeux. Peu importait que Chris le chambre à tout bout de champ sur son physique.
Il n’y aura jamais de répit. Il faudra sans cesse être sur le qui-vive. Cette vie, c’est pas juste compter les liasses de billets. Vous allez devoir buter des hommes pour vous faire une place. Le sang appelle le sang.
La confiance chez nous n’était pas une chose courante. Mais nous pouvions acheter des mecs. Jett et sa bande n’avaient pas bonne presse autour de nous. Beaucoup n’aimaient pas leur manière de fonctionner. Ce qui nous avait avantagés.
Les contraires s’attirent, disait-on. Elle n’aurait pas fait de mal à une mouche, tandis que moi je cassais des dents pour me faire respecter. Le ying et le yang.
Ce que nous faisions avec Cameron était illégal et nous approchions tous l’âge de finir en taule. Hors de question que ma Leslie atterrisse derrière les barreaux. La prison aurait raison d’elle en moins de temps qu’il ne faut pour le dire. Elle était trop idéaliste et naïve pour y survivre. Au lycée, j’avais dû calmer les ardeurs de mecs un peu trop entreprenants avec elle qui ne voyait le mal nulle part.
Ça m’arrangeait grandement car j’avais pu profiter de Leslie tranquillement. Explorer son corps de mes mains, ma langue. Prendre mon temps pour apprécier ses réactions. Écouter ses soupirs. Aucune fille ne m’avait fait cet effet-là. Avant elle, je baisais pour baiser. Avec elle, je le faisais pour la contempler se donner complètement à moi sans fard ni artifice, me regarder, se fier à moi à chaque nouvelle sensation jusqu’à se plonger dans l’orgasme me comblait de bonheur. Cette fille était à moi. Pleinement sans condition. Elle m’aimait, moi. Pas mon image de bad boy ou parce qu’elle pouvait retirer quelque chose de cette relation.