Charly Reinhardt

L’Amour, c’est comme les Emmerdes, c’est une romance extrêmement touchante, une histoire d’amour pleine de vulnérabilité, qui fait fi des souffrances, pour faire un véritable chemin de reconstruction ensemble, mais c’est aussi un récit d’amitié, de cette famille de sang et de cœur, qui vient former un tout encore plus solide, pour affronter les épreuves difficiles !
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Une histoire dépaysante. J’avoue avoir eu un peu de mal à m’y plonger. Je ne suis pas spécialement fan de la troisième personne, mais utilisé comme dans Road’s End, ça a été. Les personnages sont vraiment intéressants. Je ne me suis pas spécialement retrouvé dedans, mais ça ne m’a pas empêché de passer un très bon moment. Le côté second degré et bourru de Ford m’a énormément plu. Être dérangé par une petite bonne femme quand on est un ours mal léché, ça a de quoi dérouter. Mais honnêtement ça fait fondre les lectrices. Vittoria est quant à elle très touchante, elle a une sensibilité particulière et une bienveillance qui la rend attachante dès le commencement. Sa force et sa détermination sont exemplaires. Elle est réellement unique. L’atmosphère de petite ville et de pub américain rend l’ambiance globale super cool. Ça donne envie de déménager à la campagne. Malgré le thème un peu habituel, ce roman sort complètement des sentiers battus. La plume de l’auteure est sublime et je suppose que c’est ce qui m’a fait le plus accroché. Elle nous fait nous poser des questions sur tout et c’est ce qu’il faut. Le slow burn est rudement mené et la preuve, c’est que le vouvoiement est présent durant une bonne partie du roman. Le plot twist n’est pas surprenant, mais il est bien amené et permet de donner du rythme à la fin de l’histoire. Finalement, c’est une jolie histoire, plaisante et qui se lit très bien. Elle casse les codes de ce qu’on a l’habitude de lire et ça fait du bien un peu de changement.

C'est une nouvelle avec un point de vue original, vu que c'est le chien qui raconte.

L'humour du chien est un peu lourd, j'ai sauté quelques phrases parce que j'en avais marre de ce genre de blague.

La romance est mignonne, en seulement quelques phrases on comprend bien les personnages.

Ce troisième tome était intense. J'ai adoré le personnage de Dave. Il est lumineux, courageux et surtout incroyable à plusieurs niveaux.



Son histoire avec Stephen débute sur des chapeaux de roue mais j'ai adoré que Stephen mise sur Dave pour décoincer sa famille.



Lady Harriet... on devrait tous en avoir une dans nos vies, histoire d'élargir nos horizons.

Ce second roman relate la relation entre Nick (l'ex de Buster) et Nat. J'avais apprécié les croiser précédemment et les retrouver en tête d'affiche était plaisant.



Cette fois, le texte est bien plus orienté sur l'attirance des deux hommes et comme précédemment, l'humour est au rendez-vous.

On y suit la rencontre entre Buster et Nuts qui se déroule dans l'établissement de Buster.



Buster est plus que grognon. Avec son charmant caractère, on se demande bien comment Nuts fait pour ne pas prendre ses jambes à son cou immédiatement.



Néanmoins, c'est bourré d'humour. On gratte la surface et on découvre un Buster bien plus sensible... et même s'il n'est pas facile à vivre, il possède de très bonnes qualités parfaites pour Nuts.

Un court roman aux allures de conte de Noël mais en beaucoup plus fantaisiste, ça vous branche ?



Charly Reinhardt nous en a proposé un en 2023 mais je viens seulement de me le procurer (et j'ai rué dessus).



J'ai adoré l'ambiance de ce livre, avec du beau, du moins beau, du lumineux, du sombre... Ici, on trouve beaucoup de choses opposées mais pas nécessairement incompatibles, et c'est ce qui fait tout le charme de ce livre.



Ça et aussi le fait qu'il s'agisse d'un FF (romance entre femmes) avec deux héroïnes fortes.



Je doute que Shana accepte que je dise d'elle qu'elle est mignonne au final mais il n'empêche qu'elle pourrait tout à fait se ranger dans cette case, si on creuse un peu. Et puis... les deux molosses sont plutôt attachants eux aussi.



Quant à Ambre, elle est bien plus retors qu'on nous le laisse croire.



Ce qui donne une romance qui a la douceur que j'aime trouver lors des premiers élans mais aussi une certaine dureté... parce qu'il est essentiel de partir sur de bonnes bases si on veut avancer ensemble et dans la même direction.



J'ai savouré cette lecture, en m'émerveillant des spécificités de cet univers de fantasy. J'y retournerai bien d'ailleurs.

Thibault déménage. Après la perte de son père qui à enfoncer un peu plus sa maman dans la douce folie qu'elle a depuis toujours en elle, ils ont décidé que changer d'air et ayant perdu son travail, la décision n'en est que plus simple. Le voilà prêt à commencer un nouvel emploi mais aussi une nouvelle vie.

Il va rencontrer une équipe assez sympa même si pour l'instant il garde une légère distance, peut être son côté las et mélancolique qui le rend comme ça, et il va encore plus à tâtons vers Bruno qui parait froid et bougon.



Bruno ne fait clairement pas confiance au nouveau beau gosse de la boite ! La gentillesse et la beauté ne font jamais bon ménage pour lui, il sait de quoi il parle. Il a subi assez de revers, lui qui ne rentre pas dans le cadre formaté qu'on demande aux standards du "beau".



Au fil du temps et du travail en commun, ils vont apprendre à se connaître. Et de son coté, Thibault va apprendre à vivre avec sa mère un peu lunaire vivant dans son monde de fée et qui se protège en fuyant dans son art et son imagination et trouver de l'écoute et de la compréhension avec les voisins, une bande adorable un peu hors cadre sans parler de leurs animaux gourmands.





Ma mémoire défaillante quand il s'agit de lecture m'a fait douter. Je l'ai lu ? Je ne l'ai pas lu ? Qu'à cela ne tienne, un livre de Charly lu ou pas, c'est toujours un plaisir de replonger dedans. Bon au final je l'avais lu, une simple promenade m'a fait me dire : maiiiis ouiiii.



Ce que j'aime dans cette histoire c'est le ton assez blasé de la narration. On ressent la solitude et le poids que portent les personnages. Tous ont des cicatrices, cachent les souffrances de vieilles blessures pas forcément cicatrisées et leurs lots d'a prioris qui leur font faire de mauvais choix. Mais on ne va pas dans le plombant, le dosage et idéal je trouve.



La tendresse infinie que porte Thibault à Astrid, sa maman, m'a beaucoup touché, il ne comprend pas forcément son monde mais il l'accompagne avec amour. On sent que c'est une personne fiable prête à tout donner mais qui a besoin de lâcher prise.

L'histoire prend son temps, l'attirance et les sentiments sont présents mais il y a un temps pour tout et pour eux ce n'est pas le bon moment. Côté émotions j'ai été servi, y'a tout un panel, on sourit grâce à l'humour habituel de l'auteure, on aime les ronchonnements et les incertitudes, on apprécie la fraternité avec la coloc voisine qui devient vite des épaules sur qui compter.

Bref je ne peux que vous conseiller de lire (ou relire) cette histoire qui fait peau neuve avec cette magnifique couverture.

GROS coup de cœur ♥

Je me suis réservée cette lecture pour le 24 et le 25 décembre, et je ne regrette pas une seconde.

C’est addictif, tendre et tellement visuel. La plume de l’autrice est incroyable, si vivante. Ses personnages sont plein de surprises et très attachants. J’ai adoré les deux personnalités de nos héroïnes. « Les opposés s’attirent », c’est clairement mon péché mignon. Et pourtant, derrière le sourires d’Ambre se cachent des ténèbres, quand la lumière perce le tempérament sombre de l’elfe.

J’ai tout aimé. Tout tout tout. Chaque phrase, chaque découverte et secret.

Ça a été un très bon moment de lecture, ideal pour la saison.

Du Charly Reinhardt "classique", toujours avec cette plume incisive que j'aime tellement, ses personnages marqués, et ce rythme effréné qui vous embarque dans votre lecture et qui ne vous fera pas lâcher le bouquin avant de l'avoir terminé. Même si je ne suis pas fan des histoires de loups et tout le toutim, je sais que je passerai forcément un bon moment avec cette auteure !

La Magie de Yule, c’est une novella qui nous offre une véritable bulle de magie, un univers qui pourrait former une boule à neige extraordinaire, où tout prend vie de la plus ferrique des manières, c’est un environnement qui saura parler à notre âme d’enfant, qui nous fera littéralement rêver et qui nous fera partager une histoire sublime d’émotions, un amour délicat, fait de douceur, de tendresse, qui saura nous toucher en plein cœur !
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J'ai préféré le tome 1... Celui-là, j'ai du plus de mal. Je l'ai trouvé un peu ennuyeux. J'ai eu du mal à vraiment m'attacher aux personnages, surtout Nat. Et Nick est qualifié de personne "haute en couleur" mais ça ne se ressent pas tant que ça finalement. Le roman est assez court mais j'ai eu quand même du mal à le finir.

Bon, je suis partagée sur ce livre.

Le thème est intéressant, j'ai trouvé sympa ce côté méta.

L'handicap de Zakaria sort de l'ordinaire mais j'ai pas été emportée.



Il m'a manqué ce petit truc qui m'aurait accrochée.



Déjà, je trouve que c'est pauvre en persos secondaires. Il me manque un entourage qui permet d'agrandir l'espace autours des deux hommes.



Il m'a manqué de la "féérie", la mythologie autour des méta est la mais pour moi, pas assez exploitée.



Donc il n'est pas désagréable à lire loin de là mais je n'ai pas été emportée dans le livre.

Je tiens tout d'abord à remercier l'autrice pour la dédicace à l'intérieur du roman. J'ai découvert ce roman par pur hasard, dans mes suggestions Instagram. La thématique de la vengeance m'obsède depuis pas mal de temps, sans savoir exactement pourquoi. Quand j'ai lu le synopsis, puis constaté que ce roman abordait ce sujet (en plus d'une relation homosexuelle) j'ai de suite été conquis !

J'ai globalement apprécié ce livre, je ne me suis pas ennuyé, j'ai trouvé l'écriture fluide et on reste malgré tout jusqu'au bout pour connaître le fin mot de l'histoire. Le personnage de Cyril nous fait énormément de peine, on ne peut que comprendre son désir de vengeance... mais là par contre, certaines choses m'ont un peu dérangés.

Ayant terminé à l'instant, j'ai une étrange sensation. Pourquoi avoir fait tout ça ? Cyril s'était pourtant donné un objectif, mais j'avais l'impression que le scénario s'éloignait de la quête principale... Pourquoi être aussi patient pour au final arriver à CE résultat ? J'essaie d'en dire le moins possible pour ne pas spoiler mais c'est assez difficile.

J'avais aussi relevé pas mal de fautes d'orthographes, qui au départ ne sont pas très gênantes, mais au fur et à mesure ça me perturbait un peu. À plusieurs reprises, je ne comprenais également pas la logique de Cyril : j'avais parfois envie de lui demander « es-tu là pour te faire plaisir ou te venger ? » !!

Cependant, j'ai bien aimé l'épilogue, une touche de douceur dans ce roman très sombre et dur. La fin est tout de même très touchante.

Grant est un patron de Club trempant un peu du côté mafieux et qui a hérité d'un fils alors qu'il ne s'y attendait pas. Les gouvernantes s'enchaînent sans qu'une seule n'arrive à faire qu'Andy développe un attachement qui le sortirait de ce calme un peu trop inhabituel pour un enfant de cet âge. Mais ça c'est jusqu'à ce que le petit bonhomme n'entre dans l'atelier de réparation de vélos de Sammy.

Et cette intrusion va mettre un sacré bazar dans la vie de tout ce petit monde...



Si Grant est un maniaque du contrôle, froid et allergique aux émotions, Sammy est tout son contraire et la rousse volcanique va prouver que se laisser aller peut avoir du bon.... Et un peu de soutien quand le passé vient mordiller les fesses ne fait pas de mal hein



Je ne vous cache pas que j'avais mis beaucoup d'espoir dans ce livre, en pleine panne de lecture je comptais sur la plume de Charly pour me faire passer un bon moment et reprendre goût à la lecture quitte à lire un MF. Et je ne suis pas déçue, d'ailleurs j'ai frôlé le coup de cœur.

Les notes de l'auteure mettent dans le bain, point de prise de tête à vous retourner le cerveau, c'est une histoire pour s'éclater et passer un bon moment



Ce qui ne m'attire plus dans ce genre, c'est les femmes souvent gnangnan et là Sammy est carrément badass ! Attirée par les bad boys ça ne l'empêche pas d'avoir un sacré caractère comme le fait qu'elle aime être dominée dans la chambre mais attention à celui qui voudra diriger sa vie.

Et côté chambre à coucher (enfin pas vraiment chambre mais on se comprend) on peut dire que le culomètre est puissance maximum, on a le droit à un vrai caviar d'aubergines là !! C'est chaud comme tout, parfait pour accompagner les températures du moment.



Y'a de l'humour, des sarcasmes, de l'action un peu comme dans les films américains où tu lèves les yeux au ciel en te disant "non mais là vous exagérez les gars" et puis y'a les personnages secondaires. Une vraie famille déjantée, entre Jung le garde du corps, Karl le père motard un peu givré et même la mère qui plane totalement shootée au thé Oolong et les bonnes ondes, on a de quoi faire pour lâcher prise pendant notre lecture. Y'a des rebondissements et des bonnes surprises, j'avoue je me suis régalé alors merci Charly pour ce livre qui fait du bien ❤

Autant je commence à me découvrir un goût immodéré pour les nouvelles, autant faire un retour de lecture sur un recueil est compliqué ! En effet, le but n’est pas de vous en donner un résumé (alors que ce sont déjà des formats courts) mais plutôt de dévoiler la substantifique moelle d’un ensemble de nouvelles ainsi que leur fil conducteur. Nous allons donc commencer par une définition très parlante…



Solstice : événement astronomique qui se produit lorsque le soleil ralentit sa course avant d’atteindre sa déclinaison extrême. Il semble alors marquer une pause avant de repartir graduellement dans l’autre direction. C’est de là que le mot solstice tire son origine : en latin, solstitium, de sol (le Soleil) et sistere (s’arrêter, se placer).



A la lecture de ces nouvelles, le titre du recueil ne pouvait pas être mieux trouvé… En même temps, Charly Reinhardt m’a habituée à toujours trouver le mot juste, la phrase idéale ou la sensation parfaite, alors pourquoi je m’en étonnerais ?? Solstices met en lumière des instants de vie au milieu d’un tout, cette occasion où l’on prend enfin son courage à deux mains, ou au contraire on prend la pire décision possible. Ces moments où l’on s'enivre du parfum frais de l’iode, de la lande sauvage, et de l’herbe fraîchement coupée ou ceux qui nous prennent à la gorge tel le parfum écoeurant sorti d’un pot d’échappement. Solstices, c’est aussi un souvenir. Celui d’un homme qu’on a aimé, celui d’un être qu’on a perdu. Le souvenir qu’on chérit, celui qui construit ou celui qui détruit. Celui qu’on collectionne et celui qu’on s’invente aussi.

Dans Solstices, chaque récit dessine des événements, des rencontres, des situations qui, au bout d’une route semée d'embûches, modifient le cours d’une vie. Celle de personnages qui, le temps d’une décision, d’un geste, ou d’un regard, vont dessiner l'ébauche d’un possible autre chemin. Ainsi, l’avenir que chacun des personnages croyait presque inéluctable infléchit sa course, et comme le soleil peut le faire au moment du solstice, le temps se fige et la course des événements s'inverse. Et pour finir, les cœurs s’arrêtent pour mieux repartir à l’unisson et battre en harmonie du sentiment amoureux qui les anime.

Chaque nouvelle a touché une part de moi à sa manière et si l’auteur me demandait quelle est ma préférée, je serais bien en peine de la lui donner. Une seule certitude, je les ai toutes adorées mais à chaque fois pour des raisons différentes… Parfois pour une atmosphère envahissant durablement mon esprit, parfois un sentiment mélancolique qui me submergeait. D’autres fois, des personnages charismatiques que je ne voulais plus quitter (et qui ne voulaient plus me quitter non plus, d’ailleurs !), un univers qu’il me tarde absolument de retrouver ou un autre que j’ai eu tant plaisir à parcourir à nouveau... Autant de raisons qui font que je me suis régalée... Alors, dois-je privilégier ces moments où j’ai été attendrie, ceux où j’ai souhaité pouvoir tirer quelques oreilles ou ceux qui m’ont fait sourire ? Ou alors dois-je privilégier ces instants douloureux qui ont fait couler les larmes ? (Car oui !!! Charly m’a fait pleurer, bon sang !!!)

Ou alors, tout simplement, je m’assois tranquillement sur ce banc public pour réfléchir sur le sujet ? Avec un peu de chance, une âme charitable viendra m’apporter un délectable café, le temps que je trouve la réponse à cette difficile question... et avec encore plus de chance, ce sera l’heure du solstice…

Voici un recueil de 6 nouvelles MM avec toutes un point commun : L'évidence des sentiments.



❤ Coup de Cœur ❤



J'ai commencé par une histoire d'une autre époque, avec un paysage aussi beau que dangereux et des créatures qui se rapprochent plus des Mythes et Légendes que du quotidien de Wandrille un jeune homme de 25 ans déjà usé par la mer. Un chant suffira pour changer sa vie… Et un petit air a eu le temps de se faufiler dans mes pensées et chantonner : Un petit poisson, un petit oiseau…



J'ai continué avec Les Amoureux des Bancs Publics, qui nous offre un rituel qui dure depuis si longtemps que les personnages préfèrent ne pas le changer des fois que ca bouleverse leur vie… Et pourtant leur rencontre c'est un peu leur obsession depuis toujours…



Puis L'heure du Loup a pris la suite, Salem a tendance a enchainer les décisions bancales jusqu'au jour où une des pires pourrait bien être la meilleure. Une histoire de Clan Mafieux dans un pays avec ses propres règles et traditions…



Ensuite Un long automne nous emmène dans un monde où les guerriers les plus valeureux sont parfois bénis et reçoivent La Lame faite pour eux, celle qui sera le prolongement de leur bras et de leur âme…



Puis un petit tour sur El Camino de la Muerte, où on prend un petit shoot d'adrénaline et de testostérone 😉



Et on fini par Le soir de Silence, une nouvelle dans l'univers de Destination Providence, dans une atmosphère d'un temps passé et d'un temps futur.



Que se soit dans l'action, le naturel ou les regrets, le Destin prend toujours les rênes, et pour une personne comme moi, amoureuse de l'amour, ce recueil est une merveille. Mon cœur a sacrément palpité avec les histoires que nous a concocté Charly.

Y'a tout ce que j'aime dans un livre comme ça. Des nouvelles coups de cœur, d'autres qui se suffisent à elles-mêmes et d'autres qu'on voudraient plus longues mais tout dépend de nos gouts c'est l'avantages des petites histoires.

Il faut lire jusqu'après le mot "fin" car l'auteure nous donne des petites explications très intéressantes.

Y'en a une que je suis bien contente de trouver car elle concerne la nouvelle qui m'a bouleversé au point d'avoir un peu (beaucoup) détesté la pauvre Charly, je l'avoue.

Un mot restera dans ma mémoire (même si je l'avais rencontré dans une autre de ses séries) je vous le dirais bien mais je préfère vous laissez découvrir de quoi je parle par vous même alors : Foncez 😉

Deux nouvelles, une rééditée et l’autre inédite. Mais deux histoires terriblement percutantes, comme des coups de poings au cœur et à l’âme. Car ici, il n’est pas question de romance (ou si peu) et on n’y trouve pas de faux semblants et encore moins des licornes et des paillettes. De toute façon, elles feraient taches au milieu de tout ce gris ! Non, ce recueil fait l’effet d’un train lancé à pleine vitesse. Ce sont des frissons à n’en plus finir. Le froid qui s’installe durablement. Puis le noir. Celui du désespoir et de la mort sous toutes ses formes. La mort du corps et la mort de l’âme. Heureusement, au delà de ce vide, il y a le bleu de l’espoir distillé par petites touches, celles de l’artiste procédant avec prudence, alors qu’autour de lui, il peine à voir autre chose qu’un tableau morne et gris. Le tableau de la vie. Sa vie.

Les mots sont cashs, les paroles incisives, les comportements violents et parfois désespérés mais cela sonne toujours juste. C’est la réalité. Leur réalité dans ce qu’elle a de plus cru et de plus sincère. Et parfois, malheureusement, cette réalité est moche et cruelle. Injuste aussi. Alors l’un se noie dans ses addictions et consomme à outrance sexe et alcool, comme pour en finir au plus vite. Difficile d’en ressortir indemne, pour lui comme pour nous. Mais l’auteur nous montre avec talent qu’on finit toujours par se relever car il y a cette petite lueur qui nous fait croire que... peut-être... ? Une étincelle qui relance le cœur quand tout le reste n’est plus que déchirement. Des bras réconfortants. Une oreille attentive. Une flamme rouille. Puis bleue. Des couleurs ou de la chaleur pour faire reculer les ténèbres. Mais encore faut-il les accepter...

Ce titre est une réédition de la nouvelle "De bleu et de rouille" paru précédemment dans le receuil "Douleurs miroir".



Greg est obsédé par les couleurs et le sexe. Certains pourraient dire que c'est un "un homme de petite vertu" (c'est pour être polie hein) mais c'est au delà de ça encore. Nuit après nuit, heure après heure il est capable de se laisser utiliser.

Lui ce qu'il voit c'est le plaisir qu'il prend avec les orgasmes, ça le rend vivant, maitre de son corps et son subconscient lui fait voir les couleurs qu'il aime temps quand il a de la chance. Et quand ça arrive, c'est l'apothéose pour lui mieux que les drogues bien que ça aussi il en soit friand....

Les hommes passent, certains le marque. Ceux fait de rouille par exemple qui lui donneront l'impression d'une routine et puis il y a le noir... Ce noir suie c'est ce qu'il voit en regardant Seb, jusqu'au jour où le voile ce lève et que ce noir devienne bleu...



Bon je ne vous le cache pas, ce livre est poignant enfin moi il m'a juste plombé sur le canapé pour finir par verser des larmes sans que je m'y attende.

Soyons honnête, ce livre n'est pas pour les âmes sensibles, il est malaisant, un peu glauque sur les bords, sombre voir même un peu trash en gros je pense que c'est le genre de livre, soit tu aimes soit tu n'aimes pas, à mon avis y'a pas d'entre deux. Les mots sont crus, sans fioritures et ça rend la lecture intense je trouve. On a à peine le temps de reprendre son souffle.

Greg est poignant dans sa douleur dépressive, il a perdu l'estime de lui et ses phases d'autodestruction sont quotidienne. Se punir est devenu sa façon d'être.

Si le dessin est un exutoire (comme le sexe), les couleurs sont sa raison de vivre et Seb c'est sa rédemption je dirais.



Je fais partie de ceux qui aime ce livre, alors oui les thèmes sont forts et dérangeants mais il est bouleversant dans sa dureté. Les mots et les maux se succèdent donnant l'impression de malaise voir d'oppression. Charly a su jouer avec les mots pour que l'on prenne une bonne claque tout du long et qu'on reprenne notre souffle au mot "Fin".



Charly nous offre ensuite un petite nouvelle toute aussi forte, toute aussi dure mais dans un autre genre. Je crois que j'ai pas réussi à me contenir beaucoup lors de sa lecture, certains thèmes même abordés que rapidement m'ont particulièrement parlé.



J'espère avoir réussi à trouver les mots pour faire honneur aux textes de Charly.

Un tandem électrique et complémentaire que l'on prend plaisir à suivre. Même s'il me manque un petit quelque chose, j'ai vraiment apprécié l'ambiance caliente. :) Ça se lit vraiment bien, car c'est fluide, drôle et intriguant. J'attendais la suite avec impatience.