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EAN : 978B01N4FQ7FZ
(18/12/2016)
4.14/5   18 notes
Résumé :
Eugène aime les croquettes à la viande, son nouveau panier et les longues promenades dans les parcs enneigés. Caleb n'a rien contre le grand air non plus, surtout lorsque cela lui permet d'oublier son appartement un peu trop vide. Et Siam ? Siam, lui, trouve que son compagnon canin et son exécrable nouveau voisin s'entendent un peu trop bien.Mais à Noël, tout peut arriver, surtout lorsqu'un quadrupède malicieux décide qu'il en a ras les babines que ses humains préfé... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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Sacré Gégène
Une belle histoire pour passer un bon moment avec plein d'humours.
Pour des ados qui veulent découvrir la romance MM
Une histoire courte qui se lie en 1 heure. Une petite nouvelle innovante puisque c'est le chien Eugène qui raconte sa vie avec son maître.
Une histoire sympa mais sans plus
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Cette nouvelle est innovante puisque c'est la vision d'Eugène, chien guide qui nous dirige au fil des pages. Narrant le quotidien de son maître, de sa rencontre avec le nouveau voisin de palier qui s'avère ne pas être aussi nouveau que ça au final.

Le tout assaisonné d'un humour délicieux qui vous procure des éclats de rire incontrôlable dû au côté caricatural très bien mis en avant par l'auteur.

Avec également des situations plus câlines, timides et dégoulinantes de sentimentalisme propice aux périodes de fin d'année.



Leur altercation verbale sur le pas de la porte est dès le départ comme un vent glacial venu du cercle polaire ombré d'une aurore boréale. Grâce à Eugène qui décide de mettre sa patte et son intelligence malicieuse à l'oeuvre pour les réunir, le résultat est plus que surprenant.



C'est adorable et tendre, saupoudré de souvenirs douloureux, parfois d'une réalité caustique.

Or, une ambiance paisible se dégage de ce texte magnifique, une intimité veloutée, chaude et enveloppante comme un manteau de neige duveteux.



Au travers des yeux du quadrupède, nous découvrons une conception différente que l'on découvre avec ravissement. On peut aisément imaginer comment nous voit nos compagnons à quatre pattes et parfois le comportement humain doit laisser à désirer avec nos attitudes grandiloquentes, nos réactions indécises qui nous sont propre.



En parallèle, il est mis en avant que rien n'est acquis, un grain de sable peut enrayer un avenir prometteur. Et à contrario, une rencontre, un échange peut embellir ce qui a été terni.



Cependant, Eugène a de quoi devenir chèvre avec ses deux bipèdes si attachants et un peu pataud. Entre Caleb le taciturne et Siam sur la défensive, un brin renfrogné depuis qu'ils cohabitent sur le même palier. le pauvre, il n'est pas au bout de sa truffe. Heureusement, l'indécision laisse poindre le romantisme, la surprise et bien plus encore...



C'est dans une certaine euphorie humoristique canine que je découvre phrase après phrase la magie un peu frileuse mais tentatrice de cette Nouvelle. le tout agrémenté du côté rafraîchissant de la plume de Cha Raev qui embellie votre visage d'un sourire niais, oui vous n'y couperez pas ! Et cette douce sensation de miel bien dégoulinant qui fait briller les yeux au matin de noël.



Néanmoins, je crains qu'il m'est manqué une petite pointe de fougue et quelques descriptions supplémentaires pour pleinement me satisfaire.

En dehors de ce fait, je me suis régalée de cette douce et belle interlude de Noël fondante à souhait !
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Cette nouvelle est un coup de coeur, tout simplement, car elle regroupe tout ce que j'affectionne : Noël, son ambiance, ses odeurs, ses couleurs, de la douceur, de l'amour, du rire, de l'émotion, et aussi ce petit truc qui lui confère un charme particulier : Eugène, le chien.

Avec ces quelques pages, l'auteur nous offre un récit original, où la narration est faite du point de vue d'Eugène, le chien. Eugène est un animal qui adore profondément Siam, son maître, et ce pour différentes raisons. Il nous raconte leur rencontre, leur rapprochement, et surtout, nous allons vivre à ses côtés la rencontre de Siam et du nouveau voisin Caleb. Une rencontre des plus...hum, je ne vous dirai pas, à vous de le découvrir !

Page après page, Eugène nous transporte dans un récit mêlant humour, sarcasme, tendresse, mais aussi amour, l'amour pour son maître, et vice-versa, ainsi que l'amour qui naît et qui s'apprivoise.
Siam et Caleb sont deux personnes aux caractères forts, entêtés et déterminés. Sous leur air parfois condescend, lors de leurs rencontres, vous verrez qu'ils cachent des blessures, des tristesses d'un passé qui se répercute sur le présent et qui parfois ne les guident pas dans le bon sens.

Eugène est un entremetteur hors paire, et avec ces facéties et ses réparties "au poil", il m'a fait beaucoup sourire, d'un sourire tendre et complice, surtout par ses réflexions qui m'ont faite penser à mon chien. Et oui, j'ai un boubou à la maison et je me suis souvent demandée à quoi il pouvait bien penser quand il me regarde avec ses yeux de merlan frit...des yeux si expressifs. Avec Eugène, je me suis mise à rêver que mon Hubert parlait, qu'il nous assaillait de ses idées, de ses pensées les plus profondes à notre égard, de ses reproches, de nos bêtises, dont il est le témoin privilégié, par orgueil ou par colère...tout comme le fait Eugène avec Siam et Caleb face à leur comportement légèrement puéril de temps à autre.

La plume de l'auteur est fluide, avec un langage simple et parfaitement adapté à son personnage principal. Une plume qui s'adapte à chaque personnalité des protagonistes, qui sait se faire taquine, piquante. Une plume qui apporte de l'émotion par des mots communs mais efficaces, des mots qui combinés entre eux vous procure des sentiments délicieux.
Ce que je trouve fabuleux avec Cha Raev, c'est qu'elle touche à tout, et qu'elle le réussi à la perfection. En effet, cela fait trois écrits d'elle que je lis, trois écrits de genre différent, aux ambiances différentes, aux styles différents, et à chaque fois, sa plume s'accorde à la perfection, nous procurant d'intenses sensations, toutes plus différentes les unes que les autres, avec des récits qui tiennent la route, et qui, d'une manière ou d'une autre, vous toucheront. Alors je dis : bravo.

Un joli travail également au niveau des descriptions, de l'ambiance, du contexte. Tout est dépeint avec justesse et finesse, nous transportant dans un cocon aux saveurs de l'hiver, un cocon où la magie de Noël prend place, où vous pouvez vous évader quelques minutes, voyager aux côtés de ce quadrupèdes aussi attachant qu'espiègle, vous imprégner des paysages enneigés, à la blancheur immaculée, vous délecter des instants de liberté, des instants vrais où Siam se laisse aller, où Caleb le contemple, des instants honnêtes retranscrits avec amour par Eugène.

C'est un coup de coeur total, tant pour l'originalité de l'histoire que pour sa douceur et son côté acidulé. Car même si nous sommes en plein coeur de la période de Noël, que l'histoire est tendre, drôle, pleine de joie et d'entrain, n'allez pas croire que tout n'est que guimauve, car à travers les pensées d'Eugène, nous sentons bien les peines des uns et des autres, ces petites choses du passé qui laissent des traces et un goût parfois amer.

Bref, une nouvelle que j'ai dégusté, savouré, qui m'a fait chaud au coeur et au corps, qui m'a permise pendant un instant de m'évader, de rêver, de rire. Une nouvelle que je prendrai plaisir à lire et relire tant chaque personnage m'a marqué à sa façon, avec ses qualités et ses défauts. Une mention spéciale pour Eugène, boule de poile très attachante et si perspicace.
Une magnifique romance de Noël, comme je les adore.
Lien : http://mateiva.blogspot.fr/2..
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Que voilà une nouvelle de Noël qui ma totalement fait fondre …
Déjà de par sa singularité, ici, ce n'est pas un personnage principal que l'on a l'habitude de croiser, ce n'est pas Siam, ce n'est pas Caleb, eh non, c'est bel et bien Eugène, le fidèle compagnon de Siam. Eugène qui lui aussi a une particularité, il n'est pas un chien comme les autres, c'est un chien guide d'aveugle, car oui, Siam est devenu aveugle suite à une maladie. Eugène est donc notre narrateur, et croyez-moi, il en a de l'humour ce toutou !
Siam et Caleb sont voisins de palier, et nous ne pouvons pas dire qu'entre eux tout roule, chacune de leur rencontre est susceptible de déclencher un ras de marée. Pourtant, ces deux là se connaissent déjà d'avant que Caleb ne vienne emménager dans l'appartement en face de celui de Siam. Ils ont travaillé ensemble, Siam comme mannequin, Caleb comme photographe, et déjà lors de cette première rencontre ce fut électrique. Mais sous les piques que se lancent nos deux mâles, n'y aurait-il pas autre chose ? N'y aurait-il pas une certaine attirance mutuelle et ce depuis le départ ?
Eugène, sent qu'entre son compagnon de chaque jour et son voisin, cet électricité pourrait se changer en autre chose, encore faut-il qu'ils se décident, et franchement ce n'est pas gagné. Alors, il a trouvé la solution, il va tout faire pour que le rapprochement se fasse, qu'ils le veuillent ou non. Nous avons d'ailleurs droit à quelques situations pas mal du tout.
J'ai adoré cette histoire, et j'avoue que je serais bien resté en leur compagnie, Eugène est juste adorable, Siam et Caleb, c'est juste une évidence qu'ils finiront par comprendre et assumer. Heureusement qu'Eugène veille au grain ^_^
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J'aime quand les copines me font la surprise de m'offrir un livre qui n'apparaissait pas dans mes listes d'achats et celui-là, ma Mini Moi l'a parfaitement choisi pour moi.

Eugène pur boule de poils, est un chien qui fait attention a son maître et qui fera tous pour qu'il tombe, (au propre comme au figuré) amoureux durant les fêtes de noël et qui de mieux pour réussir cette mission que le sexy et ténébreux voisin de palier ?

Caleb et Siam sont deux grands couillons, tellement attendrissant qu'on leur pardonne facilement leurs hésitations à se sauter dessus. Bon faut dire que les débuts sont chaotiques, mais tout n'es pas que de la faute du chien.

J'ai littéralement adoré ce livre. Les répliques d'Eugène sont à mourir de rire et le faite de vivre l'histoire a travers ces yeux, donne un côté nouveau et léger idéale a chaque instant de l'année.

Je peux l'avouer sans problème, je tiens ici mon tout premier coup de coeur de l'année 2017.
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
Il va falloir m’expliquer un truc, vous autres humains. Qu’est - ce qu’il y a de si compliqué à aller parler à quelqu’un qui vous plaît ? Ça n’engage à rien. Même pas à se mordiller ou à se flairer les parties. Alors pourquoi hésiter comme ça ? Ça me dépasse. Heureusement qu’on n’est pas aussi empotés, nous autres les animaux, sinon on serait tous en voie d’extinction. D’ailleurs, comment se fait - il que vous soyez l’espèce dominante en étant aussi indécis et geignards ?
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Il va falloir m'expliquer un truc, vous autres humains. Qu'est-ce qu'il y a de si compliqué à aller parler à quelqu'un qui vous plaît? ça n'engage à rien. Même pas à se mordiller ou à se flairer les parties.
Alors pourquoi hésiter comme ça? ça me dépasse. Heureusement qu'on n'est pas si empotés, nous autres les animaux, sinon on serait tous en voie d'extinction. D'ailleurs, comment se fait-il que vous soyez l'espèce dominante en étant aussi indécis et geignards?

Ne vous méprenez pas. On vous aime beaucoup, enfin nous les chiens. Les chats, c'est une autre histoire. Mais tout le monde sait que les chats sont maléfiques. Même les sapins le disent. Pas un seul qui soit resté debout en cette période de noël quand un de ces foutus félins traîne dans les parages...
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Il faut dire que mes deux amis, bien que correctement emmitouflés, ne possèdent pas le même genre de manteau de fourrure que moi. Siam finit donc par quitter le banc en geignant qu’il a les fesses congelées, ce qui lui vaut un coup d’œil intéressé de la part de Caleb. Et je suis absolument sûr que ce petit malin l’a fait exprès. Parce que bon, je ne suis pas aveugle pour le coup, et je note bien que Caleb peine soudain à déglutir alors qu’il fixe l’arrière - train de Siam avec une certaine insistance.
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Vous voyez, moi, quand je croise une jolie pépé qui me glisse des coups d'oeil nonchalants à l'autre bout de sa laisse, je ne lui aboie pas dessus.
Non, je m'approche d'un pas conquérant, sur de moi, beau gosse, tout en décontraction. Et si je sens la dame réceptive, on se tourne un peu autour, histoire de faire connaissance, de décider si son odeur me convient et vice versa! Ce n'est pas parce qu'on est des bêtes qu'on se comporte comme des mufles...
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Pas que j’en ai envie, notez bien ! L’humanophilie, même du point de vue du mateur, très peu pour moi ! Alors ne comptez pas sur bibi pour vous raconter les détails croustillants. Je ne vois rien ! Non, rien de rien. Bon, par contre, j’entends tout. Confidences négociables en croquettes …
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