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Citations de Chitra Banerjee Divakaruni (175)


Femme riche, je te remercie de me rappeler à l'ordre. Sous l'armure la plus brillante, sous le plaqué or et le diamant, la pulsation de la chair, vulnérable.
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Vous n'êtes pas obligés de brosser toutes vos dents, seulement celles que vous voulez garder.
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Mais ce que j'aime, moi, ce sont les épices. Je connais leur histoire, la signification de leurs couleurs et leurs odeurs. Je peux les appeler par leurs véritables noms, ceux qu'elles ont reçus à l'origine quand la terre creva comme une écorce et qu'elles jaillirent pour la première fois à la lumière. Leur feu court dans mes veines. De l'amchûr au safran, elles se plient à ma volonté. Sur un murmure de moi, elles me livrent leurs propriétés cachées, leurs pouvoirs magiques. Oui, elles recèlent toutes de la magie, même les épices qu'on verse d'une main distraite tous les jours dans sa marmite.
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Au fond de leurs poches, des liasses avec le portrait de présidents morts -de quoi t'as besoin, petit malin – épluchant des billets de cent dollars, même deux ou trois billets de mille – pas de problème, vieux , y en a plein d'autres là-bas.
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Son système digestif supportait tout avec bravoure et stoïcisme.
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Son estomac désemparé entre le khîr et le gâteau à la carotte, et sur lequel pesaient toute la nuit des currys lourds comme des démons de pierre, acceptait sans broncher les breuvages mortels , rouges, verts et bruns.
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Si tu regardes toujours en arrière, tu n'iras nulle part dans la vie.
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Il est dit dans les vieilles légendes que, lorsqu'un homme et une femme ne se quittent pas des yeux, comme ce fut notre cas, leurs esprits se mêlent. Leur regard est une corde d'or qui les lie l'un à l'autre. Même s'ils ne doivent plus jamais se rencontrer, chacun transportera toujours avec lui une parcelle de l'autre. Ils ne pourront jamais s'oublier, ni être totalement heureux.
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"(…) depuis quand te préoccupes-tu de ce que les gens murmurent ?"
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"Je pourrais pleurer, si je croyais que pleurer pouvait aider".
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"Quelle idée charmante, "nouveau" et "incertain". J'aimerais en dire autant de ma propre vie."
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"Si vous me dites votre nom, peut-être saurai-je qui vous êtes.
- Est-ce si facile de savoir qui on est ?"
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" (…) dans son rire, il y a quelque chose d'écorché, un rire qui sait qu'il aurait pu facilement se transformer en pleurs. Un rire comme ça, quand vous le partagez, desserre les nœuds de votre coeur."
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"La magie la plus puissante gît au coeur de nos vies quotidiennes, feu intermittent, si seulement nous avions des yeux pour voir."
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Je comprends tout à coup pourquoi ces gens - et beaucoup de leurs semblables - peuvent préférer Java à la Chaï House. Java ne leur demande que leur argent. Il leur permet de rester incognito. Pas de conversation, pas de contact, rien à regarder ou à discuter, rien d'eux-mêmes à échanger ou à donner. Et pourtant ils y trouvent un sens du groupe aussi : le réconfort d'une pièce emplie de gens sans visages et sans noms tout comme eux, heureux qu'on les laisse tranquilles, le regard vague, sans remarquer personne. [...]
Alors que nous, avec notre choix de cafés et nos cookies maison, notre mobilier décoré à la main et nos marionnettes de soie, notre panneau d'affichage relatant la vie de nos clients, nous avons tout fait pour que la Chaï House soit un lieu unique. Que nos clients nous laissent entrer dans leurs vies comme les avons invités dans les nôtres. Qu'ils emportent un peu de notre salon en partant.
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Il n’y a pas de mal à vouloir être heureuse, non ? Désirer que la vie vous apporte plus que de remplir des devoirs que vous avez endossés avant de savoir à quoi ils vous engageaient vraiment ?
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Mais une fois Prabha Devi partie, comment remplirait-elle ses journées ? Élever une fille, c'est une occupation à temps plein. Avec une fille, on ne cesse jamais d'être une mère. Les fils, ce n'est pas pareil. Leur loyauté fluctue au gré de leurs intérêts personnels et passe de leur mère à leur père, de leurs amis à leur épouse. Tant qu'elle vit sous votre toit, celle d'une fille reste immuable. La mère de Prabha Devi se sentait déjà délaissée. Bientôt, il ne lui resterait plus qu'un vide que rien au monde ne pourrait combler.
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Elle se gardait bien de le dire. Elle avait découvert depuis longtemps qu'on réservait aux femmes qui avaient des opinions le même sort qu'aux mauvaises odeurs. On les fuyait.
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Ouais, les grands, continue Jagjit à part lui. Seize ans et une BMW à toit ouvrant, un cabriolet modèle 72, une Turbo Lotus. Au fond de leurs poches, des liasses avec le portrait de présidents morts -de quoi t'as besoin, petit malin – épluchant des billets de cent dollars, même deux ou trois billets de mille – pas de problème, vieux , y en a plein d'autres là-bas. Et pendues à leurs bras, toutes ces filles, avec leurs grands yeux verts laqués.
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Il frappa dans ses mains et les esprits se mirent à tourner de plus en plus vite. Des murmures teintés de jaune se frayaient un chemin jusqu'à moi à travers l’épaisse fumée.
"Tu épouseras les cinq plus grands héros de ton époque. Tu seras la reine des reines, jalousée par les déesses elles-mêmes. Tu seras une domestique. Tu seras maîtresse du plus magique des palais et tu le perdras.
On se souviendra de toi comme celle qui a déclenché la plus grande guerre de ton époque.
Tu causeras la mort de rois malveillants, mais aussi celle de tes enfants et de ton frère. Un million de femmes seront veuves à cause de toi. Oui, tu laisseras une trace dans l’histoire.
Tu seras aimée, mais sans savoir toujours reconnaître ceux qui t'aiment. Malgré tes cinq maris, tu mourras seule, abandonnée dans tes derniers instants -- mais pas tout à fait."
Les vois se turent et je m'assis, abasourdie.
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