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Critiques de Chloé Bertrand (76)
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Apocalypse Blues, tome 1 : La saison des ra..

Après les plusieurs avis positifs lus à propos de cette trilogie je me suis à mon tour plongé dans le premier tome de celle-ci est en suis sortie malheureusement globalement mitigé .



J'espère que le monde ne sera pas dans le même état que le décrit cette dystopie dans 20 ans car sinon ont tous drôlement mal barré. C'est dans cette atmosphère de fin du monde que nous faisons la connaissance de 4 personnes. Matthew et son petit Tobias, le jeune Kiran et Charles alias Charly.



J'ai eu un peu de mal à rentrer dans l'histoire, il m'a fallu pas mal de pages avant de vraiment rentrer dans l'intrigue que nous propose ici Chloé Bertrand. Cependant mine de rien je me suis tout intéressé peu à peu au sort des 4 personnages à défaut de m'attacher à eux j'étais pour finir tout de même curieux de voir s'il allait survivre et si Matthew parviendrait à retrouver son petit frère qui fut enlevé au début de ce tome.



Il faut aussi dire que je n'ai pas cru à l'intrigue à de nombreuses reprises au cours du roman. Kiran me semble bien mur pour son âge et je vois mal un enfant de 14 ans faire une amputation seul dans des conditions déplorables et que tout son passe alors pour le mieux ou presque, miracle il arrive même à lui fabriquer une prothèse qui double miracle convient en plus à la personne amputée qui se remet bien vite de son opération n'ayant semble-t-il pas besoin (ou très peu) de rééducation. Ce qui arrive à Tobias dans la forêt ne m'a pas non plus convaincu même si l'évolution du personnage ne m'a pas laissé indifférent. Quant au retrouvaille entre les deux frères, je l'ai trouvé l'a aussi assez invraisemblable.



Cependant malgré ces défauts il faut reconnaître qu'il s'agit d'un livre qui se lit bien et sans aucune difficulté et qui devrait pouvoir entraîner dans ces lignes même certaines adolescentes plutôt réfractaires à la lecture, il y a peu de description, beaucoup de dialogue et l'intrigue ne traînent pas trop en longueur. J'ai apprécié que l'auteur ne ménage pas les 4 personnages qu'elle nous présente ici, aucun ne ressort vraiment indemne de ce premier tome et ce serait un mensonge de dire que ce qu'il leur arrive laisse indifférent, on a aussi de belle valeur mise en avant tel que l'amitié et la solidarité.



Au final je suis ressortie de ma lecture donc un peu mitigée, si je n'ai pas passé un désagréable moment à la lecture de celle-ci, elle ne m'a pas non plus complètement embarqué. Les avis sur le tome 2 étant cependant vraiment très positif et quasi unanime j'ai lu ce dernier et j'ai bien fait car j'ai adoré ce deuxième tome.

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Apocalypse blues, tome 2 : Le crépuscule du m..

Ce deuxième tome d'Apocalypse Bues fut un véritable uppercut, une lecture marquante qui ne s'oublie pas.



Mon avis sur le tome 1 était mitigé mais je dois bien dire que j'ai beaucoup aimé le second tome de cette trilogie. Que d'émotions nous fait ressentir Chloé Bertrand au cours de ce tome. On retrouve notre petite troupe peu après la fin du premier tome en direction de New York afin de retrouver les parents de Charly, le moins que l'on puisse dire c'est que longue fut la route de la petite troupe et non dénuée de danger. Les personnages souffrent au cours de ce tome, où on y trouve aussi de belle surprise telle que Camille. Cette enfant de 5 ans découverts sur la route pas loin des cadavres de ses parents, cette enfant qui ramènera un peu de légèreté à une intrigue assez dur, qui conduira à une très belle relation entre Tobias et cette dernière bien que trop rapide et sans doute trop fusionnelle pour être réaliste ce qui ne m'a néanmoins pas empêché de la trouver très belle.



Si je ne m'étais que peu attaché au personnage au cours du premier tome, ce ne fut pas le cas dans où se constitue une véritable petite famille entre les personnages : ce sont de bien beaux personnages qu'à créer ici l'auteure et cette dernière ne leur épargne rien entre dangers dus à cette nature détraquée mais aussi le danger que constitue les autres. La mort menace le petit groupe tout au long de son voyage et l'auteure fait en sorte que le lecteur ne l'oublie pas tout au long de sa lecture. Aucun personnage ne ressort indemne de ce voyage éprouvant aussi bien physiquement que psychologiquement mais chacun veille sur l'autre et fait de son mieux pour la survie du groupe.



Si ce roman fait tout de même un peu plus de 600 pages, il se lit à une vitesse effrayante tant le tout est prenant, il n'y a guère de temps mort dans ce dernier où je suis passé par toute une palette d'émotions pour arriver aux terribles dernières pages de ce roman qui m'ont fait pleurer. Je n'étais pas prêt pour cela, cela faisait vraiment longtemps que je ne m'étais pas pris un uppercut tel que ce dernier au cours d'une lecture.



Ce deuxième bien que très dur sur le plan émotionnel l'auteure n'épargnant vraiment pas ses personnages et ses lecteurs fut une excellente lecture prenante et addictive qui ne laissera personne indifférent.
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Apocalypse Blues, tome 3 : L'ère des révoltes

Après quelques lectures un peu plus légères je n'ai pas pu m'empêcher de reprendre rapidement la suite de cette trilogie pour connaître la suite du parcours de la petite famille suite à la fin du tome 2.



Si le tome 2 faisait directement suite au tome 1 je fus surpris ici de constater que 2 ans séparent les événements du tome 2 avec ce dernier et d'autant plus que toute la petite famille se retrouve dispersée. Mais que s'est-il passé ? Après la lecture des deux premiers tomes je ne m'attendais pas à quelque chose de très joyeux et effectivement ce dernier tome ne l'est pas. Chacun des petits membres du groupe va encore souffrir au cours de ce tome qui comme le second fut vite avalé malgré ses un peu plus 600 pages. Si j'ai bien apprécié ce dernier tome j'ai trouvé qu'il y avait comme dans le premier tome beaucoup de choses bien improbable notamment tout le parcours de la petite Camille, elle aurait eu 5 ans de plus, cela aurait pu être plus crédible mais âgée huit ans l'auteure lui fait parcourir des centaines de kilomètres sans qu'il ne lui arrive malheur dans ce monde devenu totalement fou.



Après cela ne m'a pas empêché de suivre avec plaisir le voyage de cette dernière, c'est l'un des personnages le plus attachant de cette trilogie quoique chaque personnage du petit groupe le soit à sa manière. Les retrouvailles bien que très touchantes de tous les personnages à la fin sont elle aussi niveau cohérence par des plusieurs réalistes, à croire qu'ils ont tous un radar dans la tête pour se localiser les uns des autres même si cela m'a fait vraiment plaisir de revoir tous les personnages principaux à nouveau réunis.



J'ai apprécié le traitement accordé à Tobias au cours de ce tome, c'est une bonne idée de l'auteure et j'ai trouvé que cela était plutôt bien exploité par cette dernière. Matthew est le personnage qui souffre sans doute le plus au cours de ce tome, le personnage n'est plus que l'ombre de lui-même et seule Camille lui permet de continuer d'avancer . La partie concernant Charly et Kiran notamment quand ces derniers se retrouvent en campement militaire m'a u peu moins passionné bien que ces deux personnages restes toujours aussi attachants au cours de ce tome.



Quant à la fin j'avoue que je n'ai pas vraiment d'avis tranché sur cette dernière. On se retrouve avec des personnages brisés aussi bien physiquement que mentalement dans un monde toujours aussi fou mais ensemble mais le petit groupe parviendra-t-il à s'en sortir, les personnages à se remettre de leur traumatisme, mystère. C'est à nous lecteur d'imaginer la suite de leur vie. D'un côté je me dis que ce n'est peut-être pas plus mal vu ce que Chloé Bertrand à fait à la fin du tome 2, mais d'un autre je me dis aussi que continuer sur cette lancée aurait été aussi sans doute plus cohérent avec le monde assez dur et violent dans lesquels évoluent tous les personnages depuis le premier tome.



Dans tous les cas une chose est sur c'est que cette trilogie ne m'aura pas laissé indifférent tant par ses personnages attachants que par son intrigue plutôt dur auxquels je dois bien le dire je ne m'attendais pas, du moins pas à ce point en commençant la trilogie. Apocalypse Blues fut donc une lecture marquante et dans l'ensemble addictive que je ne suis pas prêt d'oublier.
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Apocalypse Blues, tome 1 : La saison des ra..

Cette série est parue en 2016 sous le titre « Il nous reste le ciel » et l’auteure a retravaillé cette histoire qui se déroule sur trois tomes. Ce premier opus met en place les personnages et le contexte. Tout à coup, le dérèglement climatique dont on nous parle depuis des années et dont on se moque il faut bien le dire, provoque tsunamis, tremblements de terre, tornades etc,… Matthew et Toby ont failli périr noyés sous les vagues d’un méga tsunami qui a ravagé l’Australie. Kiran vit en Inde et depuis des jours, la pluie noie tout et l’eau monte, monte… Quant à Charlie qui vit dans l’Utah, il échappe de peu à une tornade monstrueuse. Rescapés par miracle, Matthew, Toby et Kiran vont être envoyés aux Etats-Unis, mais là-bas aussi tout s’effondre. Toby est enlevé à l’immense désespoir de Matthew qui va se lancer dans un périple insensé pour le retrouver. Sur son chemin, il va croiser Kiran et Matthew.



Ce premier tome est prenant, rien n’est épargné à ces jeunes gens, dont certains sont à peine sortis de l’enfance. Ils vont devoir lutter pour survivre, pour affronter les dangers, et ils sont multiples. Une histoire de fin du monde mais traversé par l’amitié et l’espoir. J’ai déjà le deuxième tome sous la main.



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Apocalypse Blues, tome 1 : La saison des ra..

Cette saga me faisait de l’œil depuis un certain moment et, suite aux avis enthousiastes comme ceux de Le tempo des livres, Minimouth Lit ou Les fantasy d’Amanda, j’ai décidé d’enfin me lancer dans cet univers post-apocalyptique ! Comme souvent dans le genre, le monde touche à sa fin et de nombreuses personnes ont perdu la vie durant ce cataclysme ! Cette fois-ci, c’est un ensemble de catastrophes écologiques qui ont eu lieu : tsunamis, inondations, tornades, tremblements de terre, tempêtes ou incendies ont tout ravagé ! Dans ce chaos, on va suivre quatre adolescents des quatre coins du monde qui, progressivement, vont se réunir alors qu’ils étaient de parfaits inconnus. Sur le papier, rien de nouveau. Des romans d’anticipation mettant en scène des jeunes survivants sont légion dans la littérature ado. De plus, on pourra reprocher (et c’est l’un des éléments qui m’a le plus chagriné) le fait que l’on ne distingue AUCUNE narratrice. C’est une histoire avec des hommes âgés de dix à vingt ans et uniquement des hommes. Un choix assez audacieux, surtout venant d’une auteure, qui plaira à certains lecteurs ou qui en dérangera d’autres (comme moi).



La force de cette trilogie réside dans la dureté de son scénario. Mort, violence, amputation, maladie, viol sur mineurs, trafic d’enfants, … Le récit est hyper sombre et souvent sans espoir. Ce n’est clairement pas une saga que je conseillerais à un jeune public, car quelques passages sont difficiles, notamment ceux avec la gangrène ou encore ceux avec le petit Tobias qui, même s’ils ne sont pas détaillés, restent traumatisants. Ces quatre héros vont véritablement vivre le pire et vont devoir s’apprivoiser malgré les barrières de la langue et les dangers de cette nouvelle humanité. J’ai apprécié suivre ces personnages, surtout durant les trois-quarts du roman. Au début, j’ai trouvé qu’il y avait une bonne dynamique, en particulier avec Matthew qui va rechercher son frère Tobias. Sa traque est intense, obsédante et sans relâche. Même si on lui met des bâtons dans les roues ou qu’on le blesse physiquement, Matthew ne va jamais baisser les bras. C’est un amour fraternel incroyable qui fait chaud au cœur !



Ce que j’ai aimé dans cette série, c’est que les garçons sont imparfaits. Matthew est un jeune homme sanguin, fonceur, agressif et déterminé. Il n’hésite pas à intervenir ou à laisser sa colère s’exprimer lorsque les choses ne vont pas. Charly, un américain, a un tempérament similaire à celui du jeune australien… Néanmoins, il est également beaucoup plus grossier. J’ai d’ailleurs eu un peu de mal avec les passages où il était narrateur. Le vocabulaire est hyper familier et rempli d’injures. Si c’était seulement un peu, cela ne m’aurait pas dérangée toutefois, c’était très régulier. J’ai mis du temps avant de m’attacher à Charly dont les tocs ou les délires sont nombreux néanmoins, j’ai fini par y parvenir. Kiran, un indien, m’a davantage touchée. J’ai aimé sa sensibilité, son caractère réfléchi, sa patience et sa douceur… Enfin, il y a le petit Tobias dont la narration m’a souvent donné des coups de poing dans le ventre. À mes yeux, il est celui qui a le plus vécu le plus de traumatismes psychologiques… Certes, les autres héros subiront également des moments difficiles, mais le jeune cadet est vraiment celui qui m’a fait le plus de peine…



Ce premier tome fut donc souvent touchant, sensible et dur. De quoi émouvoir le lecteur ! Cependant, il n’est pas non plus sans défauts… En effet, j’ai été assez déçue par le manque d’action une fois le dernier tiers arrivé. D’habitude, la tension a tendance à s’accélérer lorsque l’on arrive vers la fin. Ici, hormis la dernière page qui tente de relancer un ultime rebondissement, c’est l’inverse. Ainsi, je me suis un peu ennuyée, me demandant où l’auteure voulait finalement aller, en particulier avec Tobias dont le changement final fut assez perturbant… Bien évidemment, mon ressenti concernant cette ultime partie n’entache pas mon envie de poursuivre la série, ce que je compte faire très bientôt !
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Apocalypse Blues, tome 3 : L'ère des révoltes

Je suis assez embêtée par ce troisième volet… Et c’est sans doute pour cela que j’ai mis aussi longtemps avant d’en faire la critique. Il m’a été difficile de trouver les mots, car on ne peut pas dire que je n’ai pas aimé ma lecture… Celle-ci est simplement mal tombée. En effet, j’ai commencé « L’ère des révoltes » avec Les Fantasy d’Amanda mi-février. Nous avions hâte de replonger dans cette aventure, surtout après le dénouement déchirant du tome précédent ! Le début nous a conquises. Pourtant, nous étions à la fois étonnées et enchantées de voir que deux ans avaient passé entre les deux opus ! Les personnages ont ainsi pu grandir, notamment la petite Camille, et se sont séparés. Chacun a à présent son quotidien, un petit groupe ainsi que ses projets pour le futur… Du moins, c’était sans compter l’intervention de la petite cadette qui va entamer un long voyage ou encore la guerre civile qui va éclater petit à petit. Une fois encore, l’auteure a su proposer de nombreuses rencontres et des rebondissements en chaîne, ce qui apporte du rythme au récit. On va découvrir de nouvelles têtes (comme l’adorable Sinn) et en retrouver d’autres. J’avoue que j’avais oublié l’identité de certains d’entre eux, mais cela n’a pas eu d’impact sur mon appréciation générale.



Ce roman a réellement approfondi les différents protagonistes. Les pauvres ont vraiment traversé beaucoup de choses et sont marqués à vie par cet univers post-apocalyptique. Matthew est celui qui m’a fait le plus de peine et qui m’a le plus effrayé. Il est littéralement rongé par les événements passés. On le voit peu à peu sombrer dans la démence, la musique et la solitude. J’ai terriblement craint pour sa vie, car j’avais sans cesse l’impression que seule la mort était une échappatoire à son traumatisme… Ai-je eu raison ou non d’avoir peur pour lui ? Hors de question que je vous le dise. Mais une chose est sûre : Chloé Jo Bertrand a encore une fois joué aux sadiques ! Tout le monde va souffrir que ce soit physiquement ou psychologiquement ! (En même temps, en pleine fin du monde, on a du mal à imaginer qu’il en soit autrement !) Camille m’a un peu moins touchée cependant, j’ai apprécié suivre son excursion à travers tout le pays. C’est réellement une jeune fille battante, courageuse, troublée et adorable. Elle m’a fait songer à Judith dans la série TV « The Walking Dead » car, comme elle, son enfance lui a été volée et elle a dû apprendre à survivre, se battre et toujours avancer. Du côté des autres héros, j’ai aimé le fait que le tandem Kiran / Charly se distingue enfin ! Certes, j’apprécie leur binôme néanmoins, je trouvais que la personnalité explosive de Charly avait tendance à effacer celle plus réservée de son compagnon. Ce que le couple va traverser va leur permettre de se développer individuellement, ce qui m’a grandement plu !



Voir l’aboutissement de toute cette (més)aventure a été très plaisant. Hélas, je n’ai pas refermé l’ouvrage avec une totale satisfaction. J’ai malheureusement dû interrompre ma lecture pour des raisons personnelles. Or, lorsque je l’ai repris, je n’étais pas dans un bon état d’esprit… De ce fait, j’ai eu énormément de mal à me remettre dans l’histoire. J’ai commencé à trouver certains passages longs et d’autres répétitifs. Pourtant, l’émeute entre les survivants était intéressante, mais cela n’a pas suffi. Ainsi, je ne suis jamais parvenue à retrouver l’enthousiasme qui m’accompagnait en début de livre. Est-ce que j’aurais ressenti cela si j’avais enchaîné comme mon binôme de lecture ? (Cette dernière a adoré.) C’est possible. Je pense cependant que j’aurais dans tous les cas été un peu déçue par la fin qui fut un peu trop précipitée. C’était à la fois brutal et rapide. Il m’aurait fallu quelques pages supplémentaires… Je termine donc cette saga avec un sentiment partagé assez involontaire, car il s’agit hélas d’un concours de circonstances.



Je garderai toutefois un très bon souvenir de cette trilogie à la narration omnisciente qui m’a fait passer par une myriade d’émotions… En particulier ce second tome qui reste, à ce jour, mon favori ! Si vous aimez les séries avec une ambiance de fin du monde et que vous n’êtes pas une âme sensible, alors foncez découvrir Apocalypse Blues ! Vous ne le regretterez pas.
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Apocalypse blues, tome 2 : Le crépuscule du m..

Wow ! Cette saga gagne en puissance ! Je suis contente d’avoir lu le second opus rapidement malgré mes quelques réserves dues au rythme dans la « La saison des ravages ». « Le Crépuscule du monde » surpasse de loin son prédécesseur, car il regroupe ses points forts tout en effaçant la majorité de ses faiblesses. Dans cette suite, on retrouve les quatre héros marchant en direction de New York afin de retrouver les parents de Charly.



Ces narrateurs sont toujours aussi attachants et forment un noyau intéressant que ce soit individuellement ou entre eux. Une fois encore, c’est le petit Tobias qui a réussi à m’émouvoir le plus. Son traumatisme est toujours présent et, malgré tous ses efforts, il lui est difficile de surmonter ses fantômes. Son retour à l’animal lui permet de tenir bon cependant, il réside encore la barrière de la langue. Cette régression est vraiment bien développée, en particulier durant le début du roman. Camille, une bambine trouvée sur la route, va former un très joli tandem avec Tobias. Leur complicité, leurs différences et leur complémentarité m’ont énormément plu. Tous les deux sont très mignons. Ensemble, chacun s’apporte quelque chose et va se révéler utile au groupe, que ce soit psychologiquement ou par les actes. Matthew, le grand frère de Tobias, m’a également bouleversée. J’ai totalement adhéré à sa vision des choses, à ses blessures et à ses regrets de ne pas avoir su protéger son cadet. Même si son comportement a souvent un peu plombé l’ambiance, j’ai trouvé son évolution complète, saisissante et compréhensible. J’ai également apprécié la touche musicale qu’il a apportée au récit et qui ponctuent le voyage.



Comme je l’avais deviné, les deux autres protagonistes vont mettre en avant des thématiques actuelles et pas toujours abordées dans la littérature ado/young adult. Leur relation va se révéler complexe, sincère, solide, naturelle et belle. J’ai aimé le fait qu’on les observe se rapprocher petit à petit, se quereller, se découvrir et s’apprivoiser plus intensément que dans le premier opus. En plus de former un joli duo, chacun a finalement su m’émouvoir. Kiran, cet adolescent intelligent, compréhensif et observateur est resté fidèle à lui-même. Ses doutes sont bien amenés et on ne peut que compatir à ses craintes pour l’avenir. Comme autrefois, Charly a mis un peu plus de temps avant de trouver sa place dans mon cœur. Il faut avouer que sa vulgarité est toujours aussi marquée. Lire des « connard » ou « vas te faire foutre » à chaque phrase m’agaçait un peu. Puis, au fil de l’aventure et grâce aux lettres de ses proches que Chloé Jo Bertrand a placées entre quelques chapitres, ma vision du garçon a fini par changer.



J’ai été enchantée de retrouver le quatuor écorché et traumatisé par ce qui a été vécu ou qu’il va falloir surmonter. J’ai également été ravie d’apprendre à connaître des nouveaux protagonistes comme la petite Camille, la meute de loups ou encore divers personnages qui ponctueront ce road-trip post-apocalyptique. Même si le rythme est parfois très calme et se concentre sur le quotidien de ces jeunes survivants, cela ne m’a pas dérangée. Non seulement les rebondissements arrivaient régulièrement, mais j’étais surtout satisfaite de l’approfondissement psychologique de chaque héros. Ainsi, je n’ai pas souffert de l’ennui… La tension et la survie du groupe sont l’un des points forts de ce livre. En outre, la plume de l’auteure étant percutante, humoristique, cruelle, entraînante et pleine d’émotion. J’ai savouré chaque page en compagnie de Les fantasy d’Amanda qui m’a finalement rejoint dans cette lecture. Une fois encore, j’ai été ravie de nos échanges et du fait que nous soyons sur la même longueur d’onde. Toutes les deux avons été conquises par cette suite qui surpasse en tous points le premier volet. Enfin, on notera des ultimes chapitres terribles qui furent, pour moi, un véritable crève-cœur ! Quelle puissance émotionnelle ! Je n’avais qu’une hâte : enchaîner avec le troisième tome avec elle.
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Apocalypse Blues, tome 1 : La saison des ra..

Les catastrophes naturelles s'accumulent soudainement avec une telle force qu'elles séparent les familles et plongent les jeunes isolés dans des fortes épreuves.



Nous suivons différents personnages. Tobias et Charly font du surf, loin de leurs parents, lorsqu'un tsunami survient. Karan est l'espoir de sa famille et il part seul dan un bateau de réfugiés qui fuit les inondations continuelles en Inde.



Matthew passe des vacances dans la ferme avec son grand-père quand une tornade emporte tout.



Les adultes sont eux-mêmes emportés par la violence des événements et ils tentent en vain de tenir la situation en mains. Mais tout semble dégénérer en même temps sur la Terre.



À la manière d'un film catastrophe, les protagonistes vont être la proie de tous les dangers : voleurs d'enfants, racisme, isolement total, blessure, mort...



Ils vont se rencontrer et s'unir pour espérer encore un peu garder espoir en leur avenir et en l'humanité.



J'aime beaucoup les récits qui évoquent l'effondrement des civilisations car ils mettent en scène des hommes obligés de se confronter à leurs limites, pour le meilleur comme pour le pire.



Une série qui accroche, à découvrir !
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Apocalypse Blues, tome 3 : L'ère des révoltes

Troisième et dernier tome des aventures post Katastrophes des héros d'Apocalypse Blues. Pour tout dire j'avais un peu peur de cette fin, après le deuxième tome et son final coup de poing, j'espérais que la qualité resterait la même.

Globalement je suis plutôt satisfait et j'ai une nouvelle fois passé un bon moment de lecture, mais un élément du récit m'a fait décrocher plusieurs fois, d'où mon "seulement" 4 étoiles.

Commençons donc par ce petit bémol. Faire exploser le groupe après les événements du tome 2 c'est compréhensible et plutôt bien géré par l'auteure (même si je ne suis pas super fan des flash-back durant tout un bouquin pour raconter 4 jours). Mais les faire chacun leur tour (), partir, revenir, se quitter et se retrouver, après moultes péripéties et réussir comme par miracle, à chaque fois, par se croiser par hasard ? Même si l'action ne se passait que dans l'Utah ça serait déjà gros mais la balade est bien plus longue. Je sais bien qu'il faut accepter ce type de miracle pour qu'une histoire se déroule, c'est juste que là c'était un poil trop pour moi.

Pour le reste Chloé Jo Bertrand tape juste, l'aventure en elle même est passionnante, pleine de rebondissements, de tension. On imagine sans trop de soucis l'évolution des états-unis dans ce sens. Ce retour au western pur jus est très fun à suivre. Mais surtout là où elle excelle, c'est dans les scènes dramatiques, celles empreintes de sentiments forts. On a suivi l'évolution physique, psychologique, affective de ses "loustics" (même si dans le premier tome on pouvait trouver un peu too much autant de résilience pour d'aussi jeunes gens) et là tout est à fleur de peau, amour, désespoir, passion, haine, amitié. Tout sonne juste, frappe direct au coeur . J'ai aimé cette fin, parce qu'après tout, après ce qui a été vécu, c'est mérité et on referme le livre avec un sourire.

Donc malgré mes petites réserves sur certains points, je conseille de lire cette très agréable et émouvante trilogie et j'attends vraiment les prochains écrits de Chloé Jo Bertrand.
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Apocalypse Blues, tome 1 : La saison des ra..

La Terre en a marre, partout dans le monde se déclenche des cataclysmes, tsunamis, tremblements de terre, inondations et coulée de boue, feux... Les dégâts sont immenses ! Comment réussir à survivre à tout ça et aux conséquences souvent déshumanisantes qui en découlent ? le destins de 4 jeunes gens, parmi tant d'autres, va être bouleversé et nous allons les suivre dans une sorte de road trip à travers les Etats-Unis.



Voilà le pitch de ce premier tome d'une trilogie sortie dans la nouvelle collection Big Bang de Bragelonne destinée aux Young adult. Je n'entrerai pas dans les détails des pérégrinations des personnages principaux, elles font parties du voyage.



J'avoue que j'avais pris ce bouquin sans vraiment savoir à quoi m'attendre, juste parce que j'adore le post apo et que je voulais voir l'intérêt de cette nouvelle collection chez Brage alors qu'ils ont déjà une collection jeunesse.



Franchement j'ai adoré ! J'ai découvert l'autrice en cours de lecture avec son intervention aux Imaginales et son écriture reflète son énergie. C'est vif, nerveux, même dans les moments calmes on sent une urgence, une tension toujours présente. L'histoire est sombre, âpre, voire brutale par moment, mais sans voyeurisme, sans longues descriptions. Lors des évènements cataclysmiques, on en vit le début et on en voit les conséquences, rien au milieu. Car l'autrice a choisi, à raison je trouve, de se focaliser sur ce que ressentent les personnages, ce qu'ils ont dans le coeur et dans la tête. C'est du coup encore plus immersif car on accompagne ces jeunes émotionnellement. Certaines scènes m'ont vraiment touchées, presque aux larmes, car elles se jouent dans les tripes et on les ressent comme telles. Les 4 jeunes apportent chacun une dimension particulière au récit, en raison de leurs âges, de leurs origines et de leurs caractères différents. Je me suis attaché à chacun d'eux, ce qui est assez rare chez moi, j'ai toujours tendance à vouloir baffer un des protagonistes dans ce genre de récit choral.

Alors certaines facilités dans l'histoire feront hausser les sourcils des plus tatillons (c'est pour ça que je ne mets pas 5 étoiles) mais rien de trop rédhibitoire à mon sens.



Un vrai plaisir de lecture pour moi et je suis partant sans la moindre hésitation pour la suite. Et un chose est sûre, je vais suivre de près les prochaines publications de Chloé Jo Bertrand (cette trilogie étant déjà sortie en dématérialisé avant, elle est déjà écrite en totalité si j'ai bien compris).
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Positive way

Un roman frais, léger (bien qu'il fasse un peu réfléchir), romantique, bourré d'espoirs et d'optimisme. Explications...





Au début, ce roman s'annonçait prometteur et original. Mais très vite, les clichés se sont installés et m'ont un peu gêné. Un ensemble et une fin gentillets, plein d'espoir même si au cours de ma lecture, je me questionnais vraiment quant à l'aboutissement : l'auteure poussera-t-elle ses personnages jusqu'à leur paroxysme ? Si elle l'avait fait, je pense que ça m'aurait plu. Or, elle est retombée dans le commun en faisant une petite fin sympathique, pas déplaisante, mais c'est tout. Certains thèmes cependant (les relations familiales, l'adolescence, la drogue, la musique, la langue...) ont été plus approfondis et dénotent une recherche plus poussée de la part de Chloé Bertrand.

Ce roman est raconté selon un point de vue omniscient (donc pas de "je" pour aucun personnage), si bien que des fois je me demandais qui était le narrateur, les frontières étaient un peu, voire très, floues.

J'ai également pu constaté des efforts de style, mais il est à travailler. Des fautes d'orthographe et de syntaxe viennent régulièrement et fréquemment ponctuer le texte, par conséquent j'avais l'impression d'avoir sous les yeux la version non corrigée... Un peu embêtant, donc.

Quant aux personnages, c'est un point fort du livre. Certes, il y a un ou deux personnages clichés (la pote riche qui fait des fêtes dès la moindre occasion, la mamie toute gentille), mais je trouve qu'ils étaient globalement très réalistes, charismatiques, bien fouillés. Je préférais les deux protagonistes, Thomas et Alice, au début du livre, lorsqu'ils avaient plus leur monde à eux, leur personnalité, leur vie. Mais j'ai quand même bien aimé leur évolution, vision assez optimiste et romantique de la vie.

Enfin, un petit + pour la "London touch" qui ajoute un côté soooo British au roman !





Vous l'aurez sûrement compris : ce livre a un sacré potentiel. Potentiel qui aurait plus de valeur si l'auteure avait corrigé les défauts que j'ai cités précédemment. En temps normal, j'aurais opté pour un 3/5 mais étant son premier roman, j'ai été gentille (hé hé) et j'ai mis un point de plus, car finalement je trouve qu'il le mérite. J'encourage Chloé Bertrand (auteure française !!) à continuer, elle est sur la bonne voie !
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Positive way

Il faut d’abord préciser que ce texte partait avec un double handicap : d’abord, je ne suis pas fan de romance et autres bluettes. Ça, c’était le petit un.

Pour ce qui du deux, ça n’a plus rien à voir avec le contenu, mais l’emballage : pourquoi diable affubler d’un titre en anglais un texte écrit dans la langue de Molière ? Après lecture, je suis bien obligé d’admettre que le choix est excellent. Y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis.



Coup de cœur, disais-je… oui, sans la moindre hésitation. Pourquoi ? Le ton, pour commencer, il est frais et toujours juste, honnête. Le Londres d’aujourd’hui en est le cadre, pas par nostalgie ou pour obéir à un genre ou une mode. Juste parce que Chloé connaît bien, qu’elle en revenait lorsque cette idée a germé. Bref, aucune intention de rameuter le lecteur ne se cache derrière ce choix.

Le sujet traité « une jeune fille presque ordinaire s’amourache d’un jeune homme complètement paumé et devient sa planche de salut » est à la fois bateau et casse-gueule. Tout réside dans le presque, en fait. Alice est une jeune fille de son époque, elle est sensible et loin d’être idiote. Ce n’est pas la nunuche type, celle qu’on a envie de gifler tant elle est prévisible dans ces erreurs. Elle réfléchit avec son cœur, mais n’en perd pas tous ses neurones, pour autant. Elle n’est que plus crédible, que plus réelle. Thomas, lui est un paumé, avec ses qualités et ses défauts, ses fragilités, mais aussi sa force.

Chloé refuse de dépeindre des personnages stéréotypés, mais aussi de les faire tomber dans des pièges mille fois éculés. Positive Way n’en fait pas moins vibrer, bien au contraire. Ce roman parle avec pudeur de choses très sérieuses, très graves, sans jamais s’enferrer dans le sordide, sans fermer la porte à l’espoir, à la vie. Aujourd’hui encore, je m’étonne qu’une aussi jeune personne ait pu écrire un roman qui sonne aussi juste à mon cœur de mère.

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Apocalypse Blues, tome 1 : La saison des ra..

Coup de coeur, page turner. 4 ado subissent la fin du monde : la Terre et le climat ont déraillé, tremblements de terre, ouragans, incendies, inondations ravagent le monde. Charly est américain, Tobias et Mattew sont australiens, et Kiran indien. Chacun d'eux se retrouve livré à lui-même. J'ai adoré le fait que l'autrice se concentre sur le ressenti des protagonistes plutôt que sur les descriptions. Chloé Jo Bertrand construit un texte fort, qui prend vraiment aux tripes, et parvient à transmettre au lecteur une aventure riche en émotions fortes. Malgré les épreuves subies par les héros, j'ai apprécié qu'on ne tombe pas dans le voyeurisme ou la complaisance malsaine dans certains tableaux assez violents. Une tempête d'émotions, c'est ce qui me vient en tête avec ce livre... ainsi que la hâte de lire les tomes suivants.
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Il nous reste le ciel, tome 1 : Sous les ce..

Premier tome de la série « Il nous reste le ciel » , « Sous les cendres » est un roman de Chloé Bertrand, toute jeune auteure française que je découvre grâce à la grossop de Bragelonne.

Ce premier tome explique le cataclysme climatique qui s’est produit sur terre, entraînant quatre jeunes garçons, issu de différents continents, dans un road-trip éperdu pour fuir danger et hostilité, retrouver famille et sécurité



Kiran a quatorze ans et est expatrié d’Inde, Tobias dix ans et son grand frère Matthew 20 ans viennent d’Australie, Charly 16 ans, est américain et vit dans l’ Utah.

Ces enfants sont les personnages principaux et l’effondrement du monde est narré au travers de leurs yeux. Au fil des chapitres, les événements se précipitent et l’on suit leur évolution psychologique. Ils sont très attachants, chacun a ses qualités, ses défauts. L’auteure arrive facilement à titiller notre fibre émotive. Les scènes impressionnantes sont racontées avec beaucoup de sensibilité.



J’aime ce type de roman et j'ai été enchantée par celui-ci.



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Il nous reste le ciel, tome 1 : Sous les ce..

Voilà, il est 2h00 du matin et je viens de terminer un bouquin.

Commun, direz-vous ? Sans doute.

Pourtant, oui pourtant, je viens tout juste de le fermer et je m’interroge.

Qu’ai-je lu ?

Qu’ai-je vu ?

Mes enfants !

Au travers de cette histoire j’ai vu mes mômes, ou les leurs…

J’ai entendu nos conversations sur ce qui pouvait, peut arriver si la Terre s’emballe, si le climat délire, si la planète nous lâche.

Dans ces mots de papier j’ai trouvé une extension de mes angoisses de mère, et une autre des leurs, de leurs interrogations.

Chloé a couché une anticipation, une cruelle mais fort juste projection de nos enjeux.

Pour avoir longtemps vécu dehors, dans les bois, les champs, la Nature, entre les chevaux et les chiens, j’ai souvent regardé le ciel. J’y trouvais mon planning de la journée et aussi un refuge. Ils m’ont ramenée vers l’humanité, les jeunes, leurs parents.

Je viens de lire un écho de vécu qui m’emporte vers un futur en pointillés, en suspend.



Dans ce livre, on suit pas à pas l’évolution d’inconnus qui s’y rencontrent.

Des enfants, des ados, de jeunes gens que la vie fait mûrir vite, très vite, trop.

Pas plus que ceux qui survivent sous les bombes.

Pas plus que ceux qui traversent la mer.



Cette histoire pourrait n’être destinée qu’aux jeunes, pourtant…

Pourtant, j’y vois un message, lucide, vrai, de ceux dont nous ne cessons de nous plaindre – paresseux, j’m’en foutistes, pas motivés, égarés – nos enfants. J’entends un cri dans les nuages : héritage.

Alors je lève le nez, je pense à nous, leurs parents, que laissons-nous en héritage en effet ?

Cette histoire je vais tenter de la partager avec d’autres, comme moi, « adultes » parce que nous avons à apprendre de ceux qui, à l’instar de Chloé, ouvrent les yeux et nous renvoient nos ruines en miroir.



Il nous reste le ciel, oui.

Pour combien de temps.

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Apocalypse Blues, tome 3 : L'ère des révoltes

--- Comme une sensation de vide à l’intérieur ---



Après avoir dévoré le deuxième tome d’Apocalypse Blues, Saiwhisper et moi avons décidé d’enchaîner directement avec le troisième. Vous ferez sûrement de même si vous vous lancez dans la saga, tant Le Crépuscule du monde prend aux tripes ! Honnêtement, j’avais besoin de savoir ce qui allait arriver à nos héros.



Voilà, maintenant je sais. Est-ce que je me sens mieux pour autant ? Pas vraiment ! Quand j’ai tourné la dernière page, j’étais à bout de souffle. À bout de tout, en fait. C’est une certitude, j’ai adoré cette histoire et je la recommande sans hésiter, mais pas aux âmes sensibles. Car j’ai pris un boulet de canon en pleine face !



D’ailleurs, plusieurs semaines après ma lecture, je ne sais toujours pas si je m’en suis totalement remise…



--- Le temps a passé, les choses ont changé… ---



Quelle n’a pas été ma surprise quand j’ai découvert que le groupe s’était séparé. En effet, Charly et Kiran ont pris la tangente, laissant Matthew s’occuper de Camille. Mais pourquoi ?! L’histoire n’aurait pas pu débuter plus mal ! Quoique, j’avais peut-être tort…



Chloé Jo Bertrand prend le temps de revenir sur les événements qui ont conduit à cette séparation. Elle nous les confie par bribes, ajoutant une tension supplémentaire au récit. En outre, en faisant un bond de quelques mois, elle relance son intrigue sans s’encombrer de détails inutiles et franchit un cap dans l’histoire de l’humanité. Après les catastrophes climatiques, signe que la nature a repris ses droits, voici venir l’ère des révoltes…



Certes, la survie est toujours au centre de toutes les préoccupations, mais elle a changé de registre. Ici, il n’est plus vraiment question de lutter face à la dureté de la nature, mais de vaincre les autres. Ceux qui vous veulent du mal ! Ah, l’être humain, cette créature abominable que Chloé Jo Bertrand illustre avec brio.



--- Entre folie et guerre civile ---



Matthew est au bord du gouffre. Il a perdu son frère, ses amis et maintenant Camille. Comment survivre à tant de pertes ? Même Sarabe, son fidèle loup, montre des signes de faiblesse. Lui aussi le laissera-t-il ? Pourtant, en dépit de ses douleurs, Matthew refuse d’abandonner et part à la recherche de sa fille adoptive.



Je me suis vraiment inquiétée pour ce personnage. Kiran et Charly ont toujours ma préférence, mais j’ai découvert Matthew sous un autre jour. Dans ses derniers retranchements, en vérité. Il m’a touchée et fait tellement de peine, au point de préférer le voir mourir plutôt que céder à la folie. Une preuve, s’il en fallait encore une, que l’auteure manie les sentiments avec une adresse inégalable !



Mais tandis que Matthew fait face à ses démons, Kiran et Charly prennent part, bien malgré eux, à une guerre civile qui finit par perdre tout son sens. Les hommes changent de camp aussi facilement que de chemise et se battent pour un bout de territoire qui ne leur apportera que peu de ressources. Bref, ici aussi, la folie guette…



Cela n’a pas vraiment aidé mon petit cœur, déjà fort éprouvé, à aller mieux. Une fois encore, j’ai passé mon temps à me ronger les sangs à l’idée que l’un d’entre eux puisse mourir, alors que leur amour est l’une des plus belles choses qui subsiste dans ce monde dévasté ! C’est dingue comme les émotions sont exacerbées lorsque la vie ne tient qu’à un fil…



--- Pas de coup de cœur ? ---



Cette trilogie, c’est un tumulte d’émotions violentes qu’il est parfois difficile d’encaisser. À plusieurs reprises, j’ai été obligée de reposer ce troisième opus, afin de me rappeler que c’était une fiction. C’est ce qui m’a permis de comprendre que j’avais une légère préférence pour le tome précédent.



J’ai effectivement relevé un bémol : la fuite vers l’avant de Camille finit par tourner en rond. Qu’elle parvienne à s’en sortir, même quelques jours, relève du miracle, alors peut-être n’ai-je pas tout à fait cru en cette partie de l’histoire.



--- Ça n’en finira donc jamais ? ---



Nos héros ont déjà trop vécu, c’est certain. Leurs traumatismes sont comme des blessures à vif qui refusent de se refermer. Et l’auteure en rajoute, encore et encore. C’était peut-être trop, finalement. Un peu trop de bouleversements, de morts et de violence. J’ai vécu ce livre comme épreuve, ce qui est assez étrange. Certes, je l’ai adoré, mais il n’en reste pas moins difficile à vivre.



Alors, j’ai envie de vous dire que je ne relirai jamais cette trilogie. Ce serait dommage, n’est-ce pas ? Mais pour l’instant, les douleurs sont encore trop vivaces dans ma mémoire. Heureusement, Chloé Jo Bertrand nous offre une vraie fin, ce qui nous permet de refermer le livre sans mille et une questions en tête.
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Apocalypse blues, tome 2 : Le crépuscule du m..

Souvent le deuxième tome d'une trilogie est un tome de transition. C'est un peu le cas ici dans le sens où les deux tiers du livre sont une sorte de huis clos, dans les grands espaces (c'est assez fort d'ailleurs) dans un premier temps et dans une maison ensuite. Donc peu d'action, peu d'évolution dans l'histoire. Mais par contre quelle évolution chez les personnages ! Et là on touche un gros point fort de l'histoire, cette torture physique et morale que cette nouvelle vie subie leur inflige, est rendue de très belle manière par la plume de Chloé Jo Bertrand. C'est violent mais subtil, c'est surtout adouci par l'esprit de corps qui se créé dans cette petite troupe, chacun à tour de rôle sert de béquille, de pansement à un autre, tous trouvent une raison de s'accrocher dans les gestes, les regards, les mots de l'autre. Les épreuves par lesquelles ils passent ne sont surmontées que parce que ces jeunes et leurs compagnons (ayant une grosse faiblesse pour les loups, je suis servi ici) forment un noyau compact où chaque faiblesse semble compensée dans une sorte de symbiose où tout s'équilibre. Le fait, dans la narration, de passer du point de vue d'un personnage à l'autre permet de vivre et de ressentir de manière encore plus forte toutes les faiblesses, les doutes de chacun et d'avoir toutes les données pour avoir une vue d'ensemble au final bien précise. Vraiment l'autrice donne une voix propre à chacun et la personnification est très forte

J'ai juste trouvé que la relation Charly - Kiran prenait un peu trop de place et trainait un peu en longueur à un moment, mais sans que cela gêne de trop.

Le dernier tiers du livre nous fait retrouver un peu d'action, la civilisation, enfin ce qu'il en reste, et les épreuves deviennent de plus en plus dures, un peu dans le style d'un walking dead où les zombies ne sont peut être pas les plus à craindre, ici la nature humaine et presque autant à redouter que les sursaut de la nature.

Et cette fin !! Mon cerveau l'a instantanément associée à une image . Elle va rester gravée dans ma mémoire pendant un moment.

J'attends vraiment la suite avec impatience et définitivement je vais suivre de près les futurs écrits de Chloé Jo Bertrand.
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Positive way

Une histoire d'amour sympathique pour les plus jeunes.



Alors tout d'abord, je tiens à préciser que ma note est pour l'histoire et l'écriture de l'auteure. Si j'avais dû noter aussi le livre, elle serait bien en-dessous de la moyenne car dans le livre papier de Milady, il manque juste 10 pages de roman, et donc un passage super important ! C'est juste inadmissible pour moi, surtout venant d'une grande maison d'édition !



Une fois ce constat et ce rappel des faits posés, je vais vous parler du roman. L'écriture de Chloé Bertrand est agréable, mais son roman s'adresse à un public très jeune, car autant l'histoire et la romance emballeront les adolescents, autant j'ai eu du mal à m'enthousiasmer plus que cela, surtout durant la première partie puisque cela ne décollait pas vraiment.

J'avais juste envie de mettre des coups de pied au fesses à cet adolescent qui avait honte de son père pour ce qu'il leur avait fait vivre à lui et son frère, mais faisait endurer pire à son cadet et aux amis qui continuaient à subir ses humeurs et à le soutenir. Quel courage et patience !

Quant à Alice, le fait qu'elle s'amourache d'un jeune pareil, je n'ai pas compris, mais bon...

L'histoire tourne autour de la musique, on sent que l'auteure est jeune et a eu besoin d'exprimer le mal-être de l'adolescence, et elle l'a très bien fait. C'est d'ailleurs pour cela que je dis qu'il ravira les jeunes. La romance est légère et toute mignonne, on arrive à s'attacher à certains personnages plus qu'à d'autres, les secondaires en ce qui me concerne.

La dernière partie est vraiment au-dessus du reste et le final est très sympa.



Une auteure que j'ai été ravie de découvrir donc, et qui risque de faire parler d'elle avec l'expérience et l'amélioration de sa plume.


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Apocalypse blues, tome 2 : Le crépuscule du m..

--- Quand une lecture me bouleverse à un point inimaginable ---



Cela fait plusieurs semaines que j’ai refermé ce tome 2 et, pourtant, je ne me suis toujours pas remise de tout ce que les personnages ont enduré. Certes, j’avais beaucoup apprécié le premier volet, mais rien ne m’avait préparée à l’intensité du suivant. Le Crépuscule du monde est un, deux, trois crans au-dessus. Un coup de cœur monumental !



Et pour ne rien gâcher, ma binôme Saiwhisper m’a accompagnée durant toute ma lecture. Vous pouvez d’ailleurs retrouver son avis, très similaire au mien, sur son blog.



--- L’apocalypse n’épargne personne… ---



…pas même les petites filles ! Chloé Jo Bertrand nous le prouve dès le prologue en intégrant un nouveau personnage à son histoire : Camille, une orpheline trouvée sur le bord de la route. Si, dans un premier temps, nos héros refusent de s’en occuper – lorsque le monde s’effondre, c’est chacun pour soi, après tout ! -, ils finissent par s’attacher à elle et la prennent sous leur aile, ne faisant qu’ajouter à leurs préoccupations.



Mais Camille est comme un rayon de soleil. Ses caprices mettent les nerfs de tous à rude épreuve, toutefois son sourire et sa bonne humeur compensent largement. Bon, il est vrai qu’en règle générale, les personnages aussi jeunes n’ont pas ma préférence, mais son arrivée permet de consolider le groupe auquel j’avais l’impression d’appartenir.



Je n’ai relevé qu’un seul bémol, en fin de compte : la vitesse à laquelle elle tisse des liens avec Tobias. C’était peut-être un chouia trop rapide pour être totalement crédible, néanmoins on s’y fait rapidement. Ces deux-là s’entendent si bien malgré leurs blessures respectives, au point de créer leur propre langage. En effet, Tobias tient davantage du loup que de l’homme à présent…



--- Nos démons ne nous quittent jamais vraiment ---



C’est l’amère expérience que feront Matthew, Tobias, Kiran et Charly au cours de leur périple. Tant qu’ils continuent d’avancer, ils sont en vie, mais à quel prix ?



Tobias et Matthew peinent à retrouver la complicité qu’ils partageaient autrefois. Le premier refuse sa part d’humanité, tandis que le second est rongé par la culpabilité, et ce n’est pas loin de le tuer.



Kiran et Charly, quant à eux, sont presque parvenus à trouver un équilibre ; chacun est la béquille de l’autre. C’est donc un duo qui fonctionne à merveille. Charly me paraît toujours un peu caricatural, surtout lorsqu’il se sent obligé de jurer à tout-va. Cependant, Kiran lui porte une affection indéfectible, et comme c’est un personnage qui m’a attendrie par sa fragilité mêlée de force, je ne pouvais que pardonner ses brusqueries à Charly.



Bref, l’auteure est parvenue à traduire les sentiments de ses personnages, tant avec des mots qu’avec des actes, jusqu’à brouiller la frontière avec le lecteur. J’avais vraiment l’impression d’accompagner nos héros dans leur quête.



Dernier point à aborder : la romance. Aussi étonnant que cela puisse paraître, elle m’a beaucoup plu. J’ai simplement trouvé qu’elle tournait un peu trop en rond, mais les adolescents sont réputés pour être indécis, pas vrai ?



--- La survie, mas pas seulement ---



Le Crépuscule du monde repose principalement sur le désir de Charly de retrouver ses parents, restés à New York. Le hic ? C’est à l’autre bout du pays ! De plus, le groupe se déplace majoritairement à pied et la météo n’est pas franchement clémente. Et puis, qui sait s’ils sont encore en vie ?!



C’est donc une course contre la montre qui s’engage, entrecoupée de moments dédiés à la survie. L’action n’est pas constante, mais ce n’est pas un défaut pour autant. L’histoire est riche en rebondissements, qu’ils concernent les relations entre nos héros ou les dangers qu’ils encourent chaque jour, alors qu’ils s’enfoncent dans le territoire américain. Et ce qu’ils vont y trouver n’est pas toujours de très bon augure…



--- Chloé Jo Bertrand, sadique ? ---



Je suis tentée de répondre par l’affirmative ! L’auteure ne ménage pas ses personnages ; ils vivront plus de malheurs qu’il n’est possible d’encaisser. Malgré cela, elle est parvenue à rendre son histoire crédible. Nos héros ne peuvent compter sur la chance pour s’en sortir, ni avoir recours à des subterfuges invraisemblables. Non, au contraire, ils vont souffrir, se battre, désespérer. Se relever et, parfois, vaincre. D’ailleurs, les catastrophes naturelles ne seront pas leur pire ennemi. Ce seront plutôt les hommes, cruels et bestiaux dans leurs instincts les plus primitifs.



Moi qui avais eu un peu de mal avec le style familier dans La Saison des ravages, je l’ai ici retrouvé avec plaisir, car il m’a permis de me rapprocher de Matthew, Kiran et Charly, de connaître leurs pensées, leurs émotions. J’ai été réellement prise aux tripes par ce deuxième tome, tout comme ma binôme de lecture ! Et je ne vous parle même pas du final qui nous a secouées comme jamais…



Incapables d’attendre, nous avons aussitôt enchaîné avec le tome 3. Je vous donne rendez-vous dans quelques jours pour découvrir mon avis !
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Apocalypse blues, tome 2 : Le crépuscule du m..

Dès le début, j’ai été à nouveau happé par l’écriture fluide de l’auteure qui bien que d’un point de vue externe omniscient, me permet d’être totalement immergée dans l’histoire. Toujours avec de multiples points de vues, et quelques musiques collant complètement à la situation, des nouveaux personnages sont injectés au cours de ce tome qui sert un peu de transition afin d’élargir les horizons et surtout d’en connaitre un peu plus sur les personnages et la situation mondiale. Ces nouveaux personnages apportent chacun à leur manière un intérêt autant technique, utile, informatif, relationnel ou émotionnel. La nature rappelle par bien des façons qu’à la base, c’est elle qui domine les hommes, quelque soit le bout du globe sur lequel on se trouve et par différents moyens.



Durant une bonne partie du tome, on se retrouve dans une sorte de huit-clos avec Matthew, Charly, Kiran, Tobias, la meute de loups qui ne cessent de s’agrandir et Camille, leur nouvelle petite recrue, dans une maison où ils reprennent des force, bloquée par le Blizzard.



Cette partie est loin d’être ennuyeuse ou inutile, au contraire, c’est ce qui solidifie les liens entre les personnages et surtout, entre nous et eux. Après avoir bravé les nombreux obstacles et échappé à l’effondrement de la caldeira du Yellowstone, leur but est fixé : ils iront à New-York retrouvés les parents de Charly. Tous se raccrochent à cet espoir, cet objectif, parce qu’après tout, quand le monde se meure, que les différentes formes de civilisations modernes commencent à disparaître et qu’on ne sait pas où aller, c’est normal, dans le doute, de vouloir rejoindre les membres de sa famille si on tiens à eux, afin de pouvoir affronter ensemble la potentielle extinction de l’humanité. Dans ce genre de moments désespérés, il est toujours bon d’avoir un leitmotiv pour ne pas juste se laisser engourdir par le froid dans une voiture en panne d’essence en plein milieu d’une tempête de neige violente fermement décidée à tout ensevelir.



Intimement, les doutes, peurs, craintes, et diverses émotions des personnages sont livrés. Ils ne cherchent pas à jouer les héros, ils veulent survivre mais on peur de mourir et cette peur qui les consume et les ronge les pousse à se demander s’il ne ferait pas mieux de se laisser aller, afin que ça cesse. C’est réaliste, chaque épreuve qu’ils traversaient l’était. Chaque douleur qu’ils encaissaient en se relevant, souvent tordus, toujours plus cassés, luttant contre l’angoisse et le désespoir s’échappait des lignes pour s’infiltrer sous ma peau.



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