Chris Pavone

Un très bon livre pour s'initier à la langue des signes française. Nombreuses illustrations, explications claires des signes.

L'auteur relate également l'histoire des sourds, l'histoire de la LSF, les différences avec les autres pays, etc... Ce livre est complet, intéressant et très accessible.

Ayé ! Fini hier.

Whaouuu ! J'ai adoré

A la base, on peut se dire que c'est encore une histoire de kidnapping avec demande de rançon.

À la base juste

Parce qu'après, vas-y que je te mets des diplomates que même tu te dis que tu préfères crever à l'étranger que d'avoir affaire à des blaireaux pareils, et que tu as une police lisboète qui prend Ariel (oui, c'est le prénom de la dame dont le mari a été rapté ) pour une mytho et évidemment l'inévitable journaliste fouineur. A ce moment là tu crains que ça se mette à patiner et hop, la CIA entre en scène ! Hein ? Quoi? Pourquoi des espions ? Mais c'est le mari qui n'est pas net alors? Et puis Ariel ne s'est pas marrée tout les jours non plus avant de rencontrer John (John, c'est l'époux trop beau gosse de la dame )

Ok bon, mais du coup là, ça y est les deux nuits sont passées et tu n'as toujours pas capté... Enfin un petit peu quand même mais.... Chut!

En réalité tu as capté mais pas tant que ça ... les tenants et les aboutissants se dévoilent.

Ce roman est d'une qualité cinématographique et j'espère que ce sera le cas d'ailleurs

Bon vous l'aurez compris, je recommande...

Mais ce n'est que mon avis

Ouf je suis arrivée à l'épilogue.

Malgré les critiques positives je ne peux que dire ma déception à cette lecture comme une perte de temps.

Il y a trop de longueurs, vous pouvez ne lire que les dialogues , l'intrigue n'en souffre pas.

L'histoire est peu crédible avec des interventions policières et de services d'ambassade sans foi ni loi.

Je ne conseille pas ce livre, mais je comprends le plaisir pour les autres lecteurs.

Chronique de Flingueuse ; Le billet de Chantal pour Collectif Polar

J’avoue, c’est le titre de ce roman qui m’a arrêtée ! D’après la présentation en 4è de couverture, l’auteur a déjà écrit cinq romans, mais ces Deux nuits à Lisbonne est le premier traduit en France. Alors, le titre ! Je ne connais pas Lisbonne, mais c’est une ville qui me fait un peu rêver. Aussi, me dis-je, deux nuits, c’est un bon début ! Et au final, c’est un voyage mouvementé mais qu’on ne regrette pas.

Un couple est venu là en raison d’un court voyage d’affaires effectué par le mari. Ariel et John semblent en profiter pour passer aussi un week-end-en amoureux. Et puis, au réveil du premier matin, Ariel se retrouve seule, impossible de joindre John.

Une disparition est un thème assez banal dans les polars, la recherche du disparu aussi. On n’a donc pas trop de surprise au départ. Mais petit à petit, au fil des détails distillés par l’auteur, on s’aperçoit que l’on n’a pas affaire à une jeune épousée éplorée, fragile, perdue … D’abord Ariel est une femme mûre, qui a déjà connu une autre vie, un autre mariage. Elle a un fils dont le père n’est peut-être pas celui qu’on croit. Elle a été riche, mais ne l’est plus. Elle changé de nom …Bref ! beaucoup d’éléments vont nous rendre rapidement très curieux de cette femme de tête et de caractère. John est plus difficile à cerner mais on apprend aussi des détails troublants sur lui.

Disparu, donc. Va s’ensuivre une enquête, car Ariel s’adresse aux autorités locales. Mais bizarrement, personne ne la croit, ni la police locale, ni le personnel de l’ambassade américaine…La CIA pointe son nez …

Le récit semble basculer dans le roman d’espionnage… Plus on avance, plus la situation devient intrigante. Une demande de rançon exorbitante tombe. Ariel se démènera pour trouver la somme, qu’elle est loin d’avoir …

Si le début du roman m’avait paru un peu lent et l’action presque longue à démarrer, je dois dire que le rythme de la suite est fort prenant, et que les révélations menant au final sont plus que bien agencées !

L’auteur est un excellent scénariste : ce roman ferait un très bon film à suspens. Il touche en outre à des sujets éminemment d’actualité, tels l’impunité des hommes dès lors qu’ils appartiennent à une élite, ou le problème de la vie privée à l’heure des réseaux sociaux, ou encore la façon dont une femme peut se libérer de chaînes invisibles mais ô combien pesantes. Le personnage d’Ariel illustre un peu tout cela, et se montre habile, pugnace et attachante, même si certains aspects de son parcours l’obligent à être inflexible.

On est vraiment tenu en haleine jusqu’au bout des 538 pages, avec un final parfaitement réjouissant !

Espérons que l’on aura l’occasion de connaître les autres titres de l’auteur. S’ils sont à la hauteur de ces Nuits de Lisbonne, c’est la promesse de bons moments de plaisir.
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"deux nuits à Lisbonne" deux jours à lire ce thrillers. J'avoue que Lisbonne m'a interpellé ainsi que la couverture un tantinet vintage.

Une écriture comme je les apprécie, des personnages incroyables, un décor que je connais pour avoir eu la chance d'y passer des vacances et une histoire qui bizarrement me rappelle un homme politique français et un américain à la chevelure de fou !!!

Vous l'aurez compris ce page Turner m'a complètement transporté.

Je recommande &#xNaN&#xNaN&#xNaN&#xNaN&#xNaN

Vraiment un très bon livre, ce qui est finalement assez rare. On ne s'ennuie pas une minute dans ses 500 pages. Le rythme est excellent, il n'y a pas de longueur et les allers-retours avec le passé ne sont pas fastidieux comme c'est souvent le cas. Ils se cumulent pour éclairer le dénouement et tout cela est franchement bien architecturé.

L’Américain Christopher Pavone nous plonge dans un drame familial qui vire peu à peu au thriller psychologique et politique, entre fake news et corruption.
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Ariel est mariée à John depuis un an et elle le suit pour un rendez vous d’affaire que les emmène des US à Lisbonne… deux nuits. On suit alors l’action quasiment heure par heure de ce thriller où John a disparu et où Ariel remue ciel et terre pour qu’on le retrouve, se heurtant à la passivité policière, l’inefficacité de l’Ambassade…jusqu’au moment où la CIA s’inquiète et que tout se met en branle, journaliste compris.

Se mêle passé et présent et bien sûr Ariel et John sont loin de ce que l’on imagine d’un couple sans histoire. Difficile d’en dire plus si je ne veux pas divulgâcher la trame.

L’histoire se lit bien, pas de temps mort (pas assez à mon goût) et le tout donne très envie de vivre à la campagne, sans portable ni rien, et cultiver son jardin, comme dirait Voltaire.

J'ai découvert Chris Pavone en 2013, avec la lecture de The expats ramené en VO d'une librairie d'aéroport ... 



Depuis j'avais vaguement cherché - en vain- d'autres livres de cet auteur ! 



Le mois dernier, j'ai eu la joie de découvrir Deux nuits à Lisbonne parmi les nouveautés Gallimard, et je me le suis procuré aussitôt, pour me régaler avec ce thriller haletant 



A son premier réveil à Lisbonne, où elle accompagne son mari en voyage d'affaires, Ariel est seule. Son mari semble avoir disparu. 



Elle alerte aussitôt la police, qui trouve son inquiétude prématurée, puis l'ambassade américaine qui ne semble pas plus empressée de lui venir en aide. 



Tout change quand elle reçoit une demande de rançon. 



S'ensuit un thriller très bien rythmée qui couple courses poursuite à pied ou en voiture, filatures diverses, valse de téléphones et souvenirs savamment distillés pour faire rebondir le récit juste comme il faut. 



Une histoire dont j'avais partiellement deviné les ressorts avant la conclusion, mais une intrigue bien menée et ... les gentils gagnent à la fin ! 



Bref un très bon polar d'été qui m'a donné envie de partir à la recherche des autres opus de l'auteur 
Lien : http://les-lectures-de-bill-..

Ariel a accompagné son mari John, à la demande de celui-ci, pour un séjour à Lisbonne joignant l'utile à l'agréable : John, consultant, doit y rencontrer un client, après quoi ils feront du tourisme. Sauf que, au matin de leur première nuit dans un hôtel de la capitale portugaise, John disparaît. Ariel contacte la police locale, l'ambassade des États-Unis, qui, l'une comme l'autre, font preuve, à ses yeux, d'une certaine timidité dans leurs investigations ou dans l'aide qu'elles peuvent lui apporter. À tel point qu'Ariel elle-même, incapable de rester les bras ballants, entreprend de mener sa propre enquête, usant au mieux des modestes moyens dont elle dispose et malgré une surveillance qu'elle attribue avec raison à la représentation locale de la CIA. Bientôt, une rançon sera exigée, d'un montant tel que seul peut la payer un homme qu'elle a connu quinze ans auparavant et auquel pour rien au monde elle n'envisageait de faire appel. Et cet homme riche et puissant, ce n'est pas n'importe qui.

L'auteur centre son intrigue sur Ariel, relatant d'abord de façon rigoureusement chronologique ses faits et gestes après qu'elle constate, à son réveil, l'absence de son mari ; s'intercalent ensuite dans cette trame séquentielle des épisodes de son passé qui nous permettent de mieux appréhender son personnage, notamment cette catastrophe qu'elle a vécue voici quinze ans. Ce faisant, Chris Pavone aborde des sujets on ne peut plus en phase avec l'actualité – combats des femmes de l'ère #metoo, influence démesurée des réseaux sociaux – et d'autres plus intemporels mais plutôt emblématiques des USA, dans un sens ou dans l'autre : aspects bassement procéduriers de la société américaine versus liberté de la presse élevée au rang de dogme intangible.

Ariel et John sont mariés depuis trois mois et se rendent à Lisbonne pour rencontrer un client de John.

Le lendemain de leur arrivée, John disparaît. Ariel le recherche à l’hôtel, téléphone aux hôpitaux, s’adresse à la police puis à l’ambassade des USA qui, toutes deux, proposent d’attendre.

Elle reçoit enfin un appel, elle doit apporter la somme de 3 millions si elle veut revoir John vivant, mais elle n’a rien et vit chichement dans une ferme délabrée. Néanmoins dans sa jeunesse elle a été la femme d’un homme riche et fréquentait des personnes influentes.

C’est de ce côté-là qu’Ariel attend une aide. Et c’est à partir de là que la police surveille et veille sur elle. C’est à partir de là qu’informés de ces tractations, des envoyés américains s’inquiètent et qu’un journaliste curieux vient fouiner.



Ces deux journées seront une épreuve pour Ariel qui va s’évertuer à rassembler cette somme impossible, épiée et suivie de près par de nombreuses personnes mais finalement fort peu aidée.

En progressant à ses côtés, je suis entrée dans le milieu de cette jet set honteusement riche pour en sortir écoeurée, j’ai été effrayée par la facilité avec laquelle l’information peut être manipulée et falsifiée, et j’ai été révoltée par cette incessante instrumentalisation de la femme par l’homme, et il semble que jamais la liberté de la femme ne parvienne à devenir une conquête, mais qu’elle est et reste un combat de chaque instant où rien n’est acquis et tout est à défendre encore et encore.

C’est un bon polar mais le passé d’Ariel ainsi que les dénonciations évoquées m’ont davantage plu que l’intrigue elle-même. Sauf la fin très réussie, ce qui est toujours un exploit.

Alors oui lisez-le.
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Ce polar est un coup de coeur : j’ai tout aimé et je l’ai dévoré.



J’ai aimé Ariel Price, autrefois Laurel Turner, dont le mari a disparu un matin de leur chambre d’hôtel de Lisbonne. J’ai aimé découvrir petit à petit son passé, son changement de nom, son exil loin de la jet-set de New-York.



J’ai aimé le policier Moniz au costume qui se tâche au fur et à mesure de la journée ; sa co-équipière Caroline qui ne lâche rien ; leurs désaccords sans heurts.



J’ai eu de la peine pour Saxby Barnes, employé de l’ambassade, jeune homme du Sud un peu perdu dans les problèmes des adultes.



J’ai aimé le journaliste Pete Wagstaff qui fourre son nez de partout, pierre angulaire de toute l’histoire, même si il n’apparait pas souvent dans le roman.



J’ai aimé l’assistante d’Ariel dans sa librairie : elle décide elle aussi de changer de prénom et se fait appeler Perséphone, elle cultive son look rebelle.



J’ai adoré le regard de l’auteur sur les nouveaux riches américains, et en particulier ceux de New-York : les maris sont des requins de la finance et se comportent en privé comme des animaux ; les femmes tuent le temps entre les cours de gym, l’esthéticienne, le joailler et les copines.



J’ai aimé regarder ce microcosme se reluquer, se comparer sans bienveillance aucune.



J’ai eu de la peine pour le drame d’Ariel, quand elle était encore Laurel, elle qui ne voulait déjà pas devenir une épouse oui-oui et qui ne supportait plus l’hypocrisie de son milieu d’adoption. Elle dont le père et le mari se désolidarisent en lui demandant ce qu’elle va faire.



J’ai eu plus de mal avec la vision de l’auteur des réseaux sociaux : chacun like une bonne cause, mais ces likes ne sont jamais suivis d’action dans la vraie vie. On exprime son soutient sur Insta sans aller plus loin : on se donne bonne conscience.



J’ai aimé les leitmotivs : certains personnages sont repérés à cause de leur pantalon et de leurs chaussures (ils changent le haut facilement, mais pas le bas) ; des serviettes sont toujours disponibles pour les bienheureux de l’Upper East Side où qu’ils aillent.



Et bien sûr, j’ai adoré le retournement final de l’épilogue qui explique tout le roman : quelle vengeance !



Une citation :



Plus de trois cent mille Américaines violées chaque année, plus que le nombre total de soldats américains tués depuis la fin de la Seconde Guerre Mondiale, en Corée, au Vietnam, en Irak, tous les conflits armés réunis. Une guerre sans fin contre le sexe féminin. (p.410)



L’image que je retiendrai :



Celle du bouc de compagnie que recueil Ariel dans sa ferme, ce qui semble normal à son fils, moins à sa mère.
Lien : https://alexmotamots.fr/deux..

Quasiment un coup de cœur pour ce polar bien tarabiscoté, bien malin qui pourra arriver à tout comprendre avant la fin.

J'ai été bien menée en bateau et ça m'a beaucoup plu.

Les personnages, le style tout m'a enthousiasmé !

je conseille cette très bonne lecture.

Ariel et John, Américains et jeunes mariés, sont à Lisbonne pour affaires. Au matin de leur première nuit John a disparu. S'en suit une enquête de la police Portugaise, de la CIA, des poursuites dans les dédales de Lisbonne. Tout cela est cousu de fil blanc et après avoir compris les ressorts de l'intrigue, deviné la fin on referme ce livre très déçu.

À première vue, on pourrait penser qu'il s'agit d'un roman policier classique, avec une disparition suspecte se transformant en enlèvement d'un mari, accompagné d'une demande de rançon adressée à sa femme, qui semble ne pas le connaître aussi bien qu'elle le croyait, le tout se déroulant dans un pays étranger. Une trame classique mais néanmoins plaisante à suivre. Cependant, ce roman aborde des thèmes sensibles et actuels tels que le viol, l'impunité des puissants, la corruption, ainsi que le chantage numérique et la propagation de fausses informations (fake news). Il se démarque en offrant un polar captivant et original, réussissant à la fois sur le plan de l'intrigue policière et sur la réflexion qu'il suscite chez le lecteur.



Malheureusement, un seul point noir à relever : la fin m'a semblé quelque peu tirée par les cheveux, et j'ai eu l'impression que l'auteur a opté pour la facilité dans sa narration pour mieux nous surprendre à la fin. C'est dommage, car j'ai eu le sentiment d'être pris pour un c...

Chris PAVONE. Deux nuits à Lisbonne.



« Deux nuits à Lisbonne », et quelles nuits ! Un thriller, véritable turn over. Un rythme très rapide, haletant et qui éveille notre curiosité. Il nous faut avoir une bonne foulée pour suivre, poursuivre nos héros. Ariel Pryce et John Wright, jeunes époux, mariés depuis trois mois sont à Lisbonne pour honorer un rendez-vous relatif au travail de consultant d’affaires de l’époux. Au réveil, Ariel est seule, son mari a disparu, il s'est volatilisé au petit matin. Aucun membre du personnel de l’hôtel ne l’a vu quitter l’établissement. Ariel s’affole et se rend au siège de la police. Personne ne veut croire à son histoire. Cependant une enquête se met en place. L’inspecteur Antonio Munoz et sa coéquipière Caroline Santos s’attaquent à l’affaire : filature, surveillance d’Ariel, écoutes téléphoniques; ils la suivent pas à pas et contrôlent ses déplacements. Tout est mis en œuvre pour retrouver la victime de ce rapt. Et de surprise en surprise, nous parcourons en tous sens la ville de Lisbonne afin de retrouver John.



Ce récit est bien découpé, chronométré. Il comprend cinq parties et toutes possèdent la trame du drame, la disparition de John qui se révèle être un enlèvement. Ariel participe activement à la recherche de son époux. Une demande de rançon, exorbitante : trois millions de dollars est formulée par les ravisseurs. Une somme que ne possède ni Arile, ni son époux. Comment réunir en deux jours une telle somme ? L’action se déroule en totalité à Lisbonne, les 3, 4 et 5 juillet. Ors, le 4 juillet, c’est la fête nationale des États-Unis, et John est un citoyen américain. Ariel a fait appel à son ambassade pour l’aider à trouver une solution afin que son mari soit libéré. Réussira-t-elle à réunir trois millions de dollars ? Elle détient un carnet d’adresse et contacte ses amis, son ancien mari dont elle a divorcé, abandonnant sa vie de femme oisive pour une vie laborieuse. Elle exploite une petite librairie. Elle possède une botte secrète qu’elle va sortir en dernier ressort de son jeu. La CIA, les services secrets des États-Unis sont en première ligne. Lorsque la rançon aura était versée, John sera-t-il libre….. Le journaliste Pete Wagstaff, va, en sous marin enquêter. Parviendra-t-il à résoudre l’énigme ?



Ce roman est bien ficelé. Il nous implique dans des secrets d’état. Nul ne doit être au-dessus des lois, aussi puissant soi-il ? Une belle leçon pour tous les décideurs, ceux qui sont dans les plus hautes instances et qui nous délivrent de belles leçons de morale, alors que chaque jour, ils bravent cette éthique. L’impunité des hommes politiques, des édiles ou de tous ceux qui jouent un rôle important est mise en exergue. Inexorablement, un jour ou l’autre, ils tombent de leur piédestal. Les réseaux sociaux, les journalistes trop curieux nous font part des travers de certaines personnalité, les falks news. Une femme, Ariel, sait profiter de son fort caractère, elle mène la danse et la fin de ces deux journées est indécelable avant les dernières pages.



Je vous recommande la lecture de ce road-trip de « Deux nuits à Lisbonne ». Vous n’hésiterez pas à suivre les ruelles de la vieille ville,monter dans l’ascenseur de Santa Justa pour admirer le panorama, prendre un verre de porto sur la place du commerce, emprunter les tramways et parcourir les petites ruelles typiques de cette belle ville. J’ai reconnu les lieux où se déroule cette narration, ayant visité la ville il y a cinq ans. Je pense que nous verrons ce polar porté sur les écrans. Le scénario est bien écrit. De nombreux dialogues existent déjà et les actions, les interventions de tous les participants sont très explicites. Bonne journée.

( 06/11/2023).
Lien : https://lucette.dutour@orang..

En quête de voyages et de nouveaux horizons, la destination du roman m’a tout de suite attirée, le résumé m’a plu, les personnages et l’intrigue sont très bien construits. Le suspense est au rendez-vous avec des flashbacks pour comprendre le passé d’Ariel et je reconnais avoir été sensible à certains sujets, aujourd’hui d’actualité. Ce fut un lecture agréable et un très bon roman thriller que je conseille et prêterait à mes proches pour s’évader.

La vengeance est un plat qui se mange froid. Dans ce roman, il est congelé. Alors oui, on est à Lisbonne et il fait chaud, mais quel roman. J'ai adoré l'héroïne dans laquelle je me suis retrouvée et son parcours de vie particulier, mais impressionnant. Il y a des choses qui ne changent pas, alors des fois, il faut trouver un biais pour faire bouger la machine sociale. Excellent texte.

Deux jeunes mariés. Vacances en amoureux, à l’étranger. Disparition d’un des deux. Inquiétude. Police, ambassade. Scepticisme. Rançon. Urgence des questions sans réponse. Le passé remonte, approfondit les énigmes. Chantage, manœuvres, coup fourré et enquête mise en abyme par nouvelles pistes, petites touches de réflexion et flashbacks. La clé est un cauchemar crédible et sombre. Prenant, original, fluide, rythmé, dynamique. Immanquable

Le polar est un genre littéraire très riche. Derrière son apparence revêche, parfois obscur, turbulent ou incommodant, il permet d’aborder des thèmes délicats avec une légèreté feinte. « Deux nuits à Lisbonne » en fait partie.



A première vue on a affaire à un roman policier classique, une disparition suspecte qui se transforme en enlèvement d’un mari avec demande de rançon auprès de sa femme qui ne semble pas si bien le connaître, le tout dans un pays étranger. Classique mais plaisant à suivre. Sauf que ce roman aborde des sujets d’actualité délicats comme le viol, l’impunité des puissants, la corruption mais aussi le chantage numérique et les fake news. Un polar captivant et original, réussi tant sur le plan policier (on se fait mener en bateau du début à la fin !) que sur la réflexion que cela suscite chez le lecteur.



Un seul bémol pour moi : j’ai eu du mal à accrocher au personnage principal Ariel. J’aurais du mal à dire ce qu’il m’a manqué pour la rendre plus « humaine » mais cela m’a un peu dérangé au départ. Ayant lu la fin je comprends mieux pourquoi… 😏