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Critiques de Christophe Conte (17)
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En studio avec Bashung

Printemps 80. Une intro légendaire de saxo, un texte qui interpelle - que je fais alors semblant de comprendre – et une gueule de poète maudit : à travers Gaby je découvre Bashung et sa classe rebelle légendaire digne d’un Gene Vincent, d’un Bryan Ferry ou d’un Dominique Laboubée.



Juillet 2008. Malade, bouffi, affaibli mais toujours debout, Bashung tient ses engagements et monte sur la scène de l’Armada de Rouen. Et il assure. Grave. Avec la fierté de celui qui n’a jamais su tricher, dans sa sincérité comme dans ses excès.



Deux souvenirs forts de mon histoire commune avec Alain Bashung, que je vois défiler dans En studio avec Bashung, magnifique livre de Christophe Conte joliment édité par Segehrs après l’inoubliable Gainsbook de la même collection.



Feuilleter cette histoire, des débuts galères et confidentiels à l’arrivée du succès, des dérives créatives avec Bergman ou Fauque aux fâcheries qui font les légendes, de l’explosion des sons de Pizza à la beauté léchée de Fantaisie militaire, c’est découvrir la face cachée d’un artiste complexe et exigeant.



Lucky Luke d’un autre siècle, timide maladif extravreti, inapte à son époque comme à la facilité marketing ambiante, Bashung aura agacé, séduit, interpellé et marqué chacun d’entre nous plus ou moins profondément : du souvenir d’un simple rif de guitare sur Osez, ou d’un catalogue protéiforme à nul autre pareil. Mais il ne laissait pas indifférent.



Et si souvent dans les beaux livres, les photos font la différence, c’est ici dans le texte que se cache l’intérêt, roman biographique documenté et lu d’une traite, avec le sentiment de redécouvrir une légende.



« J’dédie cette angoisse à un chanteur disparu, mort de soif dans le désert de Gaby. Respectez une minute de silence, faites comme si j’étais pas arrivé ».

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Daho l'aime pop !

« Il n’est pas de hasards, il est des rendez-vous, pas de coïncidences » affirmait il y a quelques années un certain Monsieur Daho,, dans ce qui est sans doute une de ses plus belles chansons « Ouverture ».



Le Rendez-vous qu’Etienne Daho, dont les tubes dansants ou mélancoliques font partie partie prenante de l’existence de tout un chacun, a donné à tous ses fans à la fin de l’année 2017, quatre ans après Les Chansons de l’innocence retrouvée était de surcroit aussi attendue qu’explosive.



Sur tous les fronts de l'actualité son exposition à la Philharmonie, Daho l'aime pop !, retourne sur son parcours agrémenté de clichés personnels.



Dans cette expo, Étienne Daho déplie l'histoire de la pop. L'artiste se fait guide et narrateur de 70 ans de pop française. " L'exposition revient sur cet univers musical en 200 photographies, dont une bonne partie du chanteur lui-même. Tout au long de sa carrière, en multipliant hommages, reprises et collaborations, Etienne DAHO a montré qu’il était un exceptionnel passeur d’histoires et d’images. Il est aussi un photographe méconnu.



Je n’ai pas pu voir l’exposition mais j’ai plongé dans le catalogue d’exposition, livre au format relativement petit (24,5 x 1,8 x 19 cm)



À l'aide de photographies dues à de très divers mais talentueux artistes - dont, en fin d'ouvrage, Daho lui-même -, de courtes biographies et d'essais parfois un peu lourds rédigés par divers auteurs, il s'agit d'approcher une idée de la pop musique française telle qu'imaginée par le chanteur rennais désormais sexagénaire.





Un très grand nombre de chanteurs et chanteuses, auteurs-compositeurs ou seulement interprètes, est présenté, dans des clichés plutôt iconiques, très fréquemment noir et blanc.



De sublimes compositions qui montrent à quel point l’expression artiste complet prend tout sens sens avec Daho.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Une histoire d'Etienne Daho

Christophe Conte est journaliste aux Inrockuptibles et chroniqueur à France Musique.

Ce livre est le fruit d'une collaboration étroite de deux ans entre l'auteur et le chanteur Etienne Daho.

Bien des facettes publiques et privées de cet artiste français sont dévoilées ici.

Un artiste qui fait partie des plus innovants des vingt-cinq dernières années.

Bien des témoignages sont apportés ici, notamment ceux de ses collaborateurs, de ses amis d'enfance et des membres de sa famille.

Le parcours d'Etienne Daho démarre pendant la guerre d'Algérie, le chanteur va devoir quitter l'Algérie à l'âge de 8 ans, après avoir vécu ses premières années à Oran. Il va suivre ensuite son oncle et sa tante en France et s'installer pendant ses jeunes années à Rennes.

Il étudie l'anglais, les arts plastiques, va être surveillant de lycée.

Sa carrière musicale va vraiment démarrer en 1978 lorsqu'il organise à Rennes le concert des Stinky Toys.

Son parcours va être bien diversifié ensuite et tout au long de sa carrière les allers-retours vers Londres vont nourrir son inspiration.

Le livre montre l'influence déterminante de ses amis: Elli Medeiros, Serge Gainsbourg, Françoise Hardy et le créateur de mode et photographe Hedi Slimane.

A la fin de cette lecture on comprend mieux la complexité du personnage et la richesse des influences musicales qui l'ont amené à créer son style de musique.

Un livre intéressant mais parfois on aurait préféré un peu moins de détails sur les titres des albums et un peu plus de profondeur psychologique dans le portrait de l'artiste.

A lire pour la qualité de la rétrospective sur la musique des années 80 en tout cas.
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Billets durs (la suite)

Chaque mercredi, en ouverture des Inrockuptibles, le « Billet dur » de Christophe Conte est devenu le rendez vous favori des amateurs de mauvais esprit et de formules d'impolitesse. Le « Billet Dur » est une lettre écrite au vitriol et adressée à une personnalité publique qui l'a bien cherché. Il attire les foudres en même temps qu'il fait se gondoler les foules.

Démonstration en 80 billets par Christophe Conte, le nouvel empêcheur de tourner en rond



Robert Laffont a donc publié en deux volumes les recueils des billets publiés en première page de l'hebdomadaire culturel Les Inrockuptibles. Après un premier recueil publié en 2012, une nouvelle série de ces pamphlets épistolaires est sortie il y a quelques semaines, avec ce coup ci de belles illustrations



Même si je ne rate jamais cette chronique, car j'ai toujours été friand de cet humour un peu frondeur et libérateur, qui nous change un peu du consensus et de la fausse gentilesse qu'on voit partout dans les médias, j'ai lu les deux ouvrages à la suite, et cela m'a permis de les redécouvrir, et surtout de les relire avec le recul et une fois sorti du contexte socio, culturel et politique dans lequel Conte les avait écrit- mais l'éditeur prend soin de repréciser ce contexte dans un petit encard à gauche du billet en question.







L'auteur, qui n'embrasse personne et flingue tout le monde, adresse sa lettre hebdomadaire à une personnalité agaçante dans le but de faire rire, mais aussi certainement de faire réagir et d'agiter le débat public.



Sincèrement, je ne peux que louer l'esprit et la qualité de la plume de l'auteur. Ces billets sont souvent fins, acides et avouons le très drôles.Beaucoup de personnes médiatiques y passent : politicien, philosophe, chanteur...Dany Boon, Christine Boutin, Jean François Copé, Gérard Depardieu, Eric Rault, Eric Naulleau, Frigide Barjot, La Fouine, BHL, Patrick Bruel, David Guetta, NKM, Lagarde, Larqué, Arnaud Lagardère... .



Certes, contrairement à ce que Conte déclame dans sa préface, parfois cela ses billets durs viren un peu à l'attendu et il tire parfois sur des ambulances. On se doute un peu des personnes qui vont etre présentes et de celles qui seront épargnées- tous les artistes appréciés par la ligne éditoriale de la revue- par ces sailliies un poil prévisibles.

En dépit d'un rire virant parfois au jaune, la poilade est de rigueur et on peut décemment en redemander autant pour 2014 car le remède par le rire est efficace contre l'ulcère d'estomac.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Putain d'amour

Voilà un ouvrage paru fin janvier au Livre de Poche (et qui fait partie de ma sélection du mois de février, je vous avais dit hier que j'irais un peu plus vite là :o) et qui tombe pile poil pour cette Saint Valentin. C'est un recueil de pas mal d'histoires, de format et de contributeurs différentes autour du thème de l'amour.



Tiffany Gassouk et Marie Autier, co-éditrices ont en effet décidé de rassembler 30 talents d'aujourd'hui, pas forcément tous écrivains, mais rappeurs, blogueurs, scénaristes de séries TV éditorialistes acerbes, designers, et même blogueurs influents (mais comment se fait-il qu'ils m'ont rien proposé à moi?:o)) pour que ces derniers donnent leurs propres visions de l'amour, à l'heure des smartphones et autre twitter."Trente jeunes talents issus de tous les horizons nous parlent de l′amour de nos jours avec audace et désinvolture. La Saint-Valentin n′aura jamais été aussi rock′n′roll ".



Alors le livre présente parfaitement bien, la couverture est belle, le graphisme très soigné et la qualité du papier également à souligner. A noter aussi la belle préface signée par l'excellent rappeur Oxmo Puccin.



A chaque nouvelle production, une page en couleur avec le nom de l'auteur du contenu, sa fonction (blogueur, rappeur, etc.) et site Internet. On retrouve ainsi parmi les contributeurs des noms plus ou moins connus tels que Le Gorafi, Ol’Kainry, les auteurs de la série Bref, Sexy Sushi,Aucun Lien,Arnaud Le Guilcher, Julien Blanc-Gras, Héléna Noguiera, Rachid Santaki et bien d'autres...



Pas que des textes au programme, mais aussi des illustrations, des playlists, des photographies, des tweets, des tests à plusieurs entrées des recettes de cuisine, des scénarios (celui de l'hilarant épisode "j'ai un PQR" de Bref, que j'avais vu déjà plusieurs fois- il faut dire que je suis fan de la série) et des paroles de chansons...



Bref, ca fait un peu patchwork, un peu trop fourre tout, il y a un manque d'unité assez évident. Autre petite déception : alors que je pensais qu'il s'agissait que dinédits des auteurs, pour certains textes, notamment celui de Julien Blanc Gras ou les (beaux) slams d'Oxmo Puccino, on a simplement affaire à d'anciennes reprises d'anciennes de leurs anciennes oeuvres



Cela étant, au détour de cet ensemble hétérogène et déjà vu ailleurs, on y trouve quand même quelques perles, notamment l'émouvante nouvelle "J'aurais bien aimé être ton mari" du blogueur Le pédé c'est de la gêne, Le jeu de l'oie du Crew des Haterz, la très belle playlist de l'ancienne actrice X Sasha Grey, ou également la nouvelle noire et intense de Rachid Santaki intitulée « Black Désir. Dans ces 4 textes, les auteurs arrivent à s'approprier le sujet tout en l'adaptant à leurs univers propres.



Bref, un ouvrage inégal mais que les grands romantiques ne pourront que posséder afin d'avoir une carte du tendre assez complète de la France d'aujourd'hui.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Les Inrockuptibles. Billets durs . Je t'emb..

Recueils des billets publiés en première page de l’hebdomadaire culturel Les Inrockuptibles. et que je lis toutes les semaines, j'ai ici redécouvert avec le recul ces billets durs .

Ces billets sont souvent fins, acides et avouons le très drôles.Beaucoup de personnes médiatiques y passent : politicien, philosophe, chanteur...Dany Boon, Christine Boutin, Copé, Debré, gros Gégé, FOG, Bruel, David Guetta, NKM, Lagarde, Larqué, l’inénarrable Arnaud Lagardère .

Cela dit, parfois cela vire un peu à l'attendu on se doute un peu des personnes qui vont etre présentes et de celles qui seront épargnées par ces sailliies un poil prévisibles.



En dépit d’un rire virant parfois au jaune, la poilade est de rigueur et on peut décemment en redemander autant pour 2013 car le remède par le rire est efficace contre l’ulcère d’estomac.
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Les Inrockuptibles. Billets durs . Je t'emb..

Tartes maison.

Purs billets desprogiens si ce n'était un dessoudage ordinaire sans haine aucune de la pipelette gent pipole, de cette jet set en parachute doré qui occupe les médias de sa logorrhée sénile, Christophe Conte fait un arrosage tous azimuts avec la pétrolette nickel de ses mots tirés à bout portant, plus concis, moins digressifs que ceux du défunt Pierrot. Les « Billets durs » ont l'allant du titi gouailleur, moineau du pavé luisant, défouraillant à tout va, raillant des fous du paf engoncés dans leurs poufs mais avec le bon calibre dans la phrase. Ça fait mouche dans la pouf, baffe dans le pif du moche et franchement, le lecteur tient sa petite vengeance pour toutes les imbécillités déversées à flot continu en toute impunité depuis si longtemps dans ses pauvres conduits auditifs saturés, dans son temps de cervelle si peu disponible, discours, vacheries, méchancetés qui en disent long sur l'état de délabrement des susdites stars de pacotille. Heureusement, Christophe Conte veille au grain sur toute cette volaille élevée en plein air supérieur, de Raphaël, le chanteur à la « voix de têtard tuberculeux » aux « textes hypokhâgneux du genou » à Mylène Farmer surnommée « Rouquemoutte la loutre », en passant par David Douillet que les enfants bavouilleux confondent avec Shrek, Jean-Marc Ayrault, « bergmanien » après l'heure, les frères Bogdanov que l'auteur met en garde : « le port intensif du casque peut engendrer des déformations de la gueule », Dany Boon, Christine Boutin, Copé, Debré, gros Gégé, FOG, David Guetta, NKM, Lagarde, Larqué, l'inénarrable Arnaud Lagardère dont on a pu avoir le privilège, de courte durée, de visionner en son temps sur Internet la déclaration de son immense amour à sa grande femme, ce « shooting sexy » dont le « making of filmé… a buzzé à clics rabattus… », la liste est longue, infinie comme la bêtise humaine infatuée, la jouant finaude à l'exemple du PDG de Total, feu Christophe de Margerie, acceptant des socialistes une « contribution exceptionnelle raisonnable » alors que son groupe n'a jamais payé un radis à l'Etat français « malgré des bénéfices indécents (8,6 milliards d'euros en 2009) ». Rien à jeter dans le présent recueil et puisque l'auteur m'embrasse parmi la foule des anonymes lisant ses billets vachards, je me permets de lui renvoyer une bise, en écho à ses élans fraternels.
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En studio avec Bashung

Ce livre constitue une approche originale pour connaître le musicien chanteur Alain Bashung. En effet Christophe Conte reconstitue pour chaque album le travail de composition et le contexte dans lequel il a été conçu en studio. Il présente ainsi le parcours de Bashung de ses débuts en solo à la création d'un groupe et enfin aux succès avec sa voix si particulière entre variété, rock et country.

Les différents paroliers ( Bergman, Gainsbourg, Fauque, Manset, Roussel...) livrent leurs souvenirs et témoignent des relations parfois difficiles avec lui.

Sa vie personnelle n'est pas mise de côté : on connaît sa famille et surtout ses problèmes d'alcool qui l'ont fait passer "de l'état de grâce à l'état d'épave."

Enfin le livre s'enrichit de photos et citations de Bashung lui-même.

Un bel ouvrage assurément à offrir !

Grand merci aux éditions Seghers et à Babelio.









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L'anti-discothèque idéale, tome 1

"Anti discothèque idéale" ravira tout passionné de pop rock qui le trouverait sous le sapin.
Lien : http://culturebox.francetvin..
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Daho l'aime pop !

Daho l'aime pop ! est un très bel ouvrage de photographies illustrant la riche et inépuisable histoire mouvante de la pop française. Sur un papier glacé de belle qualité s'affichent d’innombrables icônes de la chanson françaises ainsi que d'illustres inconnus qui nous donnent envie après lecture de nous en mettre plein les oreilles pour (re)découvrir tous ces noms qui ont traversé le temps. La maquette est également très réussie, et on prend beaucoup de plaisir à lire les petits textes réunis pour expliciter les photos. Chaque découpage chronologique est accompagné d'un texte plus pointu et conséquent de différents auteurs, ce qui est très appréciable.

Bref, que ce soit la forme ou le fond, ce beau livre de photos est un régal à parcourir, tout comme l’œuvre musicale protéiforme et éternelle de notre Etienne Daho national.
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L'anti-discothèque idéale, tome 1

Sans nier l'éclectisme passionné de Christophe Conte (qui est l'une des raisons pour lesquelles j'ai pris le livre même si cela fait plus de 10 ans que je ne lis plus les inrocks où il officie encore, la seconde raison étant que je suis incapable de résister à ces guides où l'on trouve toujours pleins d'avis musicaux souvent pertinents et proches de nos ressentis persos), l'exercice de la liste-conseils de disques se révèle une fois de plus brinquebalante.



Evidemment il était difficile de se tenir à une centaine de titres sans écarter nombre d'autres pépites parfois plus souvent ramenées à la surface par tel ou tel autre guide ou internautes éclairés, mais quand même. Conte, qui ne cache pas son amour du folk et de la pop plus que du rock est ici parfois trop personnel ou directif pour qu'on puisse être tout a fait d'accord à 100% avec lui (et tant mieux parce que ça nourrit le débat donc). Donc pas de new-wave ou de punk ou si peu, zéro hip-hop ou musique électronique. Dommage. A défaut de pouvoir faire des notules sur de nombreux disques encore à découvrir et triturer, des appartés ou "oeuvres parallèles" conseillées auraient été une bonne idée, à l'instar des micros suggestions qu'avaient données la Fnac au début des années 2000 dans leurs 2 minis guides pop-rock qui allaient de la fin des 50's à la fin des 90's.



On sent donc le livre écrit dans la fièvre et un peu trop d'urgence pour ne pas faire grincer un peu des dents. Cela dit, dans ses partis-pris je suis content de voir Conte évoquer quelques disques dont je croyais être l'un des seuls à connaître (ou du moins faire partie d'une engeance musicophile passionnée mais pas si répandue). Et dans l'ensemble les choix sont suffisamment intéressants pour que le livre vous fasse faire un bout de chemin sur de futures nouvelles découvertes. C'est d'ailleurs là sa plus belle fonction d'éclaireur pour vous pousser à défricher des terres que vous connaissez probablement ou pas entièrement (j'adore le premier album des Feelies, or ici, on parle de leur second. Intrigué je suis), voire pas du tout. Donc finalement c'est pas mal du tout. Quand on plus on sait qu'il y a un disque bonus avec plutôt qu'une compilation et qu'il s'agit de l'unique album du regretté Dennis Wilson des Beach Boys, là un sourire satisfait peut commencer à se dessiner sur nos têtes !
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Putain d'amour

Un livre sympathique qui ne laisse indifférent aucun cœur. Âmes sensibles, préparez vos mouchoirs pour certains passages mais sans ça, lisez-le !
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Putain d'amour

Quel recueil, mais quel recueil ! J’ai eu la chance de trouver Putain d’Amour dans ma boîte aux lettres, belle surprise, mais qui m’a un peu désappointée dans un premier temps. La peur de textes “gnangnan”, qui auraient parlé d’amour de manière trop conventionnelle, qui rappelle que la Saint-Valentin est proche et qu’on est seul… Mais non, au contraire ! Ce très beau recueil met la pêche, aide parfois à faire évoluer sa vision de la relation de couple, permet de panser quelques plaies, en bref, est une belle cure d’espoir que tout le monde devrait s’offrir, amoureux heureux ou déçus, en couple ou célibataire, amoureux de l’Amour ou laissés pour compte, hétérosexuels ou homosexuels, hommes ou femmes. Tout le monde s’y retrouvera ! Et à si petit prix (6,10 euros), j’ai envie de dire que ce serait vraiment dommage de s’en priver !



Rentrons dans le vif du sujet. Un recueil, donc, sur l’Amour. Mais qu’y trouve-t-on ? Et bien, de tout ! Bon, pas de vidéo, hein, mais des textes, des dessins, des photographies, des tweets, commentés ou non, des jeux de piste, des recttes de cuisine, des scénarios et des paroles de chansons. Ah, je vous l’avais dit qu’il vous fallait ce livre ! Et les contributeurs sont variés : des chanteurs comme Oxmo Puccino, les scénaristes de Bref, des blogueurs, des écrivains, comme Julien Blanc-Gras, des graphistes et illustrateurs. Bref, 30 productions différentes, regroupés ici dans un très joli livre, au graphisme attrayant, et au papier de belle qualité. A chaque nouvelle production, une page en couleur avec le nom de l’auteur du contenu, sa fonction (blogueur, rappeur, etc.) et site Internet. Puis la production elle-même, avec une jolie mise en page, et un liseré de couleur sur le côté, qui rend la tranche de l’ouvrage multicolore… Ce ne sont que des détails, mais qui font de ce recueil à petit prix un très bel objet qu’on aime tenir dans nos mains !



Les productions sont très diverses, il y a de tout et il y en a pour tous les goûts. Certaines d’entre elles m’ont peu touché, mais ça ne veut pas dire grand chose, au vu de la diversité des productions. Mais certaines m’ont profondément marquée… Le texte de Maïa Mazaurette, La joie des slips troués, m’a toute retournée et beaucoup émue, je l’ai trouvé très bien écrit et criant de vérité. Il en va de même pour le texte écrit par "Le Pédé" du blog “C’est la gêne”, avec le texte J’aurais bien aimé être ton mari, qui nous donne la vision des premiers concernés par le mariage homosexuel, qui a eu une profonde raisonnance avec les impressions que m’ont dépeintes de proches amis. J’ai énormément ri à la lecture du texte L’Amour issu du site “Histoire très personnelle” qui nous dépeint la vision de l’amour de deux personnages historiques de première importance, aux moeurs très libertines : Ninon de Lenclos et François Ier. L’auteur imagine sa rencontre tout à fait anachronique avec ces personnages et leurs conversations sur le sujet de l’amour, le tout de manière très documentée, plus vrai que nature, et de manière très légère et libérée. J’ai aimé lire le scénario de Bref. J’ai un plan cul régulier de Kyan Khjandi et Bruno Muschio, que j’avais déjà vu au Grand Journal, et j’ai adoré le jeu de piste proposé par les blogueurs de le Crew de Haterz.



Vous aurez compris que ce recueil est d’une richesse incroyable, et pour bien faire, il faudrait que je commente chacune des productions proposées ici, ce qui est impossible… et gâcherait l’effet de surprise qui a tant bien fonctionné sur moi ! Bon, j’en ai déjà dévoilé un peu, mais il faut bien vous donner envie de vous lancer dans cette lecture… Et avantage de tels ouvrages : hop, 5 minutes à perdre, ou un coup de blues, ou entre deux lectures prenantes, vous lisez une production ou deux, et ça va de suite mieux ! Alors n’hésitez plus, lancez-vous !
Lien : http://breveslitteraires.wor..
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Chronique d'un quinquennat

Ce n’est pas parce que Mohamed Merah a sérieusement refroidi la campagne présidentielle et ressuscité la célèbre sentence de feu Roger Gicquel ("La France a peur") qu’il faut s’interdire de se souvenir en riant, souvent jaune, des cinq années qui viennent de s’écouler et dont l’un des principaux enjeux des 22 avril et 6 mai prochains est de savoir si on a envie de les vivre à nouveau.

Même si elle n’a duré jusqu’ici qu’un quinquennat, la présidence Sarkozy est assurément celle qui a suscité le plus de commentaires dans les médias, le plus grand nombre de livres (presque tous majoritairement à charge, même si sous des angles d’"attaque" et avec une virulence différents). Elle a même, événement tout à fait inédit dans notre pays, donné lieu à un film de fiction qui en racontait les prémices (La Conquête, de Xavier Durringer !) (1). Alors saluons déjà le panache du duo Michel Lagarde (éditeur) et Christophe Conte (auteur) de s’être quand même attelé à l’exercice de la rétrospective des faits d’arme de cinq années de sarkozysme de moins en moins triomphant (et de quelques autres événements politiques plus ou moins annexes).





Chronique entière sur Culturopoing !
Lien : http://www.culturopoing.com/..
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En studio avec Bashung

Une belle et émouvante rétrospective de la carrière de Bashung, des anecdotes, des textes, des photos parfois inconnues (pour moi ) qui retracent cette belle épopée de l'artiste. Un livre à mettre dans toutes les mains pour nous souvenir encore et encore de cet artiste toujours présent dans nos têtes.
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L'anti-discothèque idéale, tome 2

Selon votre degré d’érudition ou de curiosité, vous serez, outre ravis de retrouver vos propres chouchous (Robin Gibb, New MuSik, Dexy’s, Entrance…), surpris, intrigués et souvent comblés par ces obscurs objets de désirs dont certains (au hasard, Lesley Duncan, Human Switchboard, Damien Jurado…) viendront tenir compagnie à vos propres lubies discographiques.
Lien : https://www.telerama.fr/musi..
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Putain d'amour

Putain d'amour : le titre dit bien qu'il s'agit de malmener l'amour saint Valentin, rose guimauve, d'évoquer une carte du tendre d'aujourd'hui, entre exaltation et distance ironique.

L'ambition du volume est aussi de réunir autour du thème de l'amour des talents divers, dessinateurs, scénaristes, blogueurs aux billets d'humeur bien sentis, paroliers... Ce qui donne parfois l’impression de surfer de blog en site, sans pouvoir explorer plus avant la prose de ceux qui nous intriguent, tandis que certaines participations (les chansons) se prêtent assez mal au format, je trouve.

L’ensemble est varié, souvent drôle, ludique, épinglant l’époque, ses twitts indiscrets et ses messages maladroits, ses coups d’un soir et ses illusions sentimentales, revisitant les histoires d’amour du passé et chroniquant le sexe sans frontières.

Finalement, c’est le bonheur du désamour de Maïa Mazaurette qui m’a le plus marquée ; sujet assez banal, mais bien traité, cet instant où l’on cesse de regarder l’autre avec les lunettes déformantes de l’amour pour accepter qu’il appartienne au réel, dans toute son imperfection.

Et surtout le très beau texte du pédé de C’est la gêne, peut-être finalement l’un des textes les plus « actuels » du recueil, abordant la place de l’amour dans la société au temps du débat sur le mariage pour tous, un texte à part, sans cette ironie qui imprègne bien des textes, renouant avec la grande veine de l’histoire d’amour brisée, du « trop tard », du décalage entre l’amour et la société.

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