J'étais curieuse d'en savoir plus sur ce livre qui avait, dit-on, brisé la loi du silence sur la vie privée des politiques, et ce bien avant l'affaire DSK...
Or avec un titre pseudo latin, il fallait s'attendre à une pseudo enquête. Et cela n'a pas loupé ! Dans ce ramassis brouillon, composé de chapitres aux titres racoleurs, mais sans queue ni tête, ces deux messieurs en disent trop ou pas assez pour tenir un propos intéressant. La prose est vulgaire et journalistique, sans souci aucun des redites.
Mais ce qui m'a le plus gênée, c'est la complaisance des auteurs vis-à-vis du libertinage des hommes politiques, comme si leur séduction personnelle était un gage de qualité professionnelle. « La République des copines et des coquines nous amuse », se vantent-ils. En découle une piètre image des femmes, telles ces jeunes et jolies journalistes appelées "créatures" (notez le ton condescendant) ou Françoise Giroud, qualifiée de "féministe notoire" (donc une empêcheuse de tourner en rond). Un parti pris plus que maladroit à l'heure où se multiplient les initiatives salutaires visant à casser les stéréotypes sexistes dont pâtit encore notre société.
Sexus politicus... nullus est.
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Tomber par hasard sur ce livre dix ans après sa sortie et le lire en diagonale en un après-midi, conduit nécessairement à l'indulgence. Mais juste un peu d'indulgence.
Car dix ans, quand on évoque la sphère politique, c'est plus qu'une génération : c'est un autre siècle. Et ce que nous racontent Christophe Deloire et Christophe Dubois est atrocement daté. Donc ennuyeux. Mais on ne peut leur tenir rigueur de cette lecture tardive et de l'accélération des événements.
Ils sont davantage responsables en revanche, d'avoir fait de Sexus Politicus un vaste fourre-tout dont on finit par avoir du mal à cerner l'objet : recensement itératif de faits-divers ayant défrayé la chronique ? Plongée dans la barbouzerie du pouvoir ? Tentative d'explication de cet esprit de pouvoir qui pousse ceux qui le détiennent à s'affranchir des barrières, y compris sexuelles ?
Tout y est un peu et rien n'y est vraiment poussé à fond. Sauf une certaine forme de complaisance masculine qui devient très vite agaçante, pour ne pas dire insupportable.
Bref dix ans après, le sexus politicus est bien triste...
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Il est très rare que je ne finisse pas un bouquin, mais celui-ci je l'ai définitivement fermé après une centaine de pages. Pour un suisse comme moi c'est vraiment sans intérêts, je me questionne juste sur l'étique discutable des hommes gouvernants mes amis français... Après ce que j'ai lu, je m'étonne qu'il n'y ai pas plus d'affaires...
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ISBN : 9782290059869
Mes bien chères Soeurs, mes bien chers Frères, comme vous le savez peut-être, le vingt-cinq mai 2014, soit dans douze jours très précisément, vous êtes - tout comme moi - appelés à élire nos députés au Parlement européen. Cette élection se fait dans un climat politique et social si particulier que notre cher Yugcib lui-même (et l'événement restera, je l'espère, soigneusement rapporté sur votre agenda personnel par une belle croix noire ou rouge ) nous a adjurés, ici-même, sur Nota Bene, de remplir sans faiblir notre devoir de citoyen responsable et vigilent. Pour vous convaincre de la nécessité de la chose - ou, tout au moins, essayer - j'émerge moi-même de mon "Coin" pour vous rendre compte d'un livre que j'ai reçu et lu il y a quelques mois, pour mon anniversaire. Attention : c'est un livre assez ardu. En outre, il a tout du remède au goût épouvantable mais à l'effet imparable que l'on prend d'habitude dans les crises graves de certaines maladies. Alors, vous êtes prévenus mais, croyez-moi, ce serait dommage de passer à côté. Il faut savoir souffrir pour être un Européen digne de ce nom.
Cinq-cent-deux pages, chez J'ai Lu, bourrées à craquer de détails précis et accablants. On se croirait dans le rapport d'autopsie oh ! combien consternant de la victime d'un meurtre sauvage et cependant froidement prémédité. Le problème, c'est que la victime de ce meurtre, c'est notre Europe, celle où nous sommes nés, celle dont on nous parlait jadis dans les salles de classe sous le nom de "Marché Commun" (qu'elle était jeune, alors, et nous aussi ! ), celle où prend racine, si solidement qu'aujourd'hui les plus beaufs d'entre nous commencent à s'en rendre compte, une culture que nos hommes politiques et de pseudo-intellectuels cherchent depuis trop d'années à nous présenter comme honteuse alors qu'elle a enfanté des littératures, des arts, des monuments, des femmes et des hommes d'Etat prestigieux sans oublier entre autres l'invention de l'imprimerie et cet Humanisme sans qui notre vision religieuse et sociale ne serait pas tout à fait la même et qui fait si lourdement défaut à certaines civilisations ...
Le livre de Deloire et Dubois vous convaincra sans peine que les personnes qui détiennent les clefs du pouvoir européen entendent détruire l'Europe que nous aimons, l'Europe qui est la nôtre, l'Europe historique au bénéfice d'un édifice tout simplement hideux, abritant des technocrates sans âmes tout droit sortis du "1984" d'Orwell et ne servant qu'un seul maître par le biais de cette aberration appelée "euro" : le bon vieux Veau d'Or des pays qui vivent de corruption et d'oppression. On appelle ça "l'Union européenne" avec, tout au sommet, orwellienne et maléfique dans son fonctionnement si ce n'est dans l'intention qui présida à sa création, la terrible, la redoutable, l'impitoyable "Commission européenne" dont les membres, rappelons-le, sont nommés par les pays participants et non élus au suffrage démocratique.
Des peuples européens, Français et autres, cette prétendue "Union" se soucie à peu près autant que du plus minuscule insecte qui vit sous la terre. L'idéal même, pour ces gens qu'on ne nommera "dirigeants" qu'avec la plus profonde répugnance, serait qu'il n'y eût pas de peuples en Europe. Surtout pas dans sa partie occidentale, avec ce passé si conflictuel certes, si troublé - quel est le pays qui ne possède pas, dans son Histoire, des pages bien noires ? - mais aussi si riche, si prompt à produire idée sur idée, à penser "social" et "liberté" fût-ce parfois avec trop de naïveté, à aller, qu'on le veuille ou non, vers l'Humain, de façon souvent pataude et encore plus souvent détournée mais pourtant déterminée et avide, toujours, de s'élever, de voir encore et toujours plus loin, dans l'intérêt de tous.
Sur ce mépris absolu de l'Union européenne, "Circus Politicus" est glaçant : on lit une page ou deux, on s'arrête pour reprendre des forces, on repart et à nouveau, l'étape, à bout de souffle, en se disant : "Est-ce possible ? ... Comment les choses ont-elles pu en arriver là ? ..." Une lecture éprouvante où vous apprendrez par exemple que :
- sous le haut patronage de Mme Merkel et de M. Sarkozy (oui, ça s'arrête avant la présidence Hollande mais ne vous inquiétez pas, Flamby n'est pas oublié, je rassure ses fans éventuels ), on envisagea de priver de son droit de vote au Conseil européen tout pays-membre ayant enfreint le Pacte de Stabilité et de Croissance, destiné en gros à limiter les dettes des pays de l'"Union". "... Cette proposition," nous disent les auteurs, "consiste à placer l'Etat "défaillant" sous la tutelle et l'autorité des autres pays membres. Jusqu'à présent, l'Europe était organisée autour d'Etats "libres et consentants", comme des adultes engageant une relation. Envisager qu'un pays - et sa population - puisse dépendre du bon vouloir des autres Etats européens, non pas accepter un transfert de souveraineté mais être forcé de renoncer à sa souveraineté elle-même, est une originalité dans un système prétendument démocratique. (p. 21-22)" ;
- que, "fait étrange, un des deux vice-présidents de l'IASB [pour International Accounting Standards Boards, groupe indépendant de quinze experts qui établissent des normes comptables utilisables dans le monde entier et auquel, sans référendum ni débat public, l'"Union européenne" a confié certaines tâches], Robert Glauber, est un ancien sous-secrétaire d'Etat américain au Trésor, alors même que les décisions de l'IASB s'appliquent au monde entier ou presque ... sauf aux Etats-Unis ! Mais n'être pas concernée n'empêche nullement la puissance dominante de placer ses pions et d'imposer ses règles à autrui (p. 108-110)" ;
- et que, "l'[IASB] a beau être basée dans l'une des capitales européennes, elle est déclarée dans le Delaware [= Etat qui fait bénéficier les sociétés d'une fiscalité si avantageuse qu'on peut évoquer l'expression "paradis fiscal" pour le définir], sur la côte est des Etats-Unis. A pousser encore plus loin l'enquête, on s'aperçoit que les Etats-Unis ne consacrent pas seulement leur énergie à l'IASB-IFRS mais aussi un peu d'argent. Ainsi, sur un budget d'un peu plus de 16 millions de livres sterling, ils contribuent pour un montant de deux millions, tandis que la Grande-Bretagne ne met au pot que moitié moins. Le ministère français des Finances a accordé 860 000 livres en 2010 et la Banque centrale européenne, avec 30 000 livres, donne exactement soixante fois moins que l'enveloppe américaine. (...) Nos entreprises, sans que nous nous en soyons aperçus, sont passées sous la tutelle d'un ministère appelé IASB. (p. 110-111)."
Vous êtes saisis ? Vous croyez que j'affabule ? Vous en redemandez, pour voir et vous faire votre idée personnelle ? Excellente initiative : lisez "Circus Politicus" de Christophe Deloire & Christophe Dubois ... Et ne vous avouez pas vaincus : allez voter le 25 mai pour une liste souverainiste. Il nous faut reconquérir l'Europe - elle est à nous et à nos ancêtres qui la forgèrent. Et à nous seuls. ;o)
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Accablant du côté des machos qui nous gouvernent, mais il faut quand même des femmes pour que ça fonctionne, non???
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Bon, ce n'est pas un grand livre en ce sens que, en ce qui concerne leurs références en Histoire non contemporaine, les auteurs ont fait dans l'approximatif. L'image qu'ils donnent de Mme de Pompadour par exemple est d'un convenu décevant.
En revanche, question histoire des présidents de la Vème république - sans oublier quelques personnalités de la IIIème et de la IVème - ils ont plutôt fait dans le détail. Surtout en ce qui concerne nos bien-aimés derniers présidents : de Gaulle, Pompidou, Giscard, Mitterrand, Chirac et, assez brièvement - le livre est sorti avant son élection - Sarkozy.
Des aventures extra-conjugales du Général et de son premier ministre et successeur, il n'y a pas vraiment grand chose à dire. Tout au plus Deloire & Dubois sortent-ils de leur manche l'éternelle comtesse polonaise qui eut, dit-on, une liaison avec le capitaine de Gaulle et les appréciations générales, sur les jolies femmes, de Pompidou. Ils évoquent par contre les rumeurs qui coururent un temps sur Mme Pompidou et qui semblent avoir été inspirées par la malveillance générale.
En fait, tout commence avec Giscard. Même aujourd'hui, charisme ou pas, pouvoir ou pas, je me demande comment tant de femmes ont pu lui courir après. Mais enfin, la chose est sûre : avant que la mort brutale de Pompidou ne vînt le propulser dans la course à l'Elysée, il songeait à divorcer de la pauvre Anne-Aymone qu'il contraindra pourtant par la suite à l'assister "au coin du feu", dans ses voeux annuels aux Français.
Mitterrand, lui, était plus séduisant. Un petit défaut de prononciation, lui aussi mais beaucoup plus de charme - et beaucoup plus de culture, pour moi, ça n'a jamais fait un pli. Dès les années soixante, le couple Mitterrand passe un pacte : chacun pourra faire ce qu'il veut, sentimentalement et sexuellement, pourvu qu'il n'y ait pas scandale. Ainsi, le professeur de tennis de Mme Mitterrand, qui était aussi son amant à une certaine époque, aura-t-il chambre libre rue de Bièvre - jusqu'en 1981. La suite, tout le monde la connaît. Mais au passage, les auteurs nous dépeignent Mitterrand comme une véritable concierge, au courant de toutes les histoires d'alcôve non seulement parisiennes mais encore provinciales !
C'est, paraît-il, à Philippe Sollers que l'on doit la définition suivante du comportement sexuel de Jacques Chirac : "Dix minutes, douche comprise." Deloire & Dubois ne demandent pas à l'auteur favori de Josyane Savigneau quel est son score personnel et embrayent sur les frasques du Corrézien. Effarant et mécanique, ce sera mon seul commentaire.
Sarko, comme je l'ai dit, est ici très discret. Ses déboires cécilesques sont cependant examinés à la loupe. Et on s'arrête là.
Comme personnages secondaires, nous croisons un Dominique de Villepin qui aurait été au mieux avec les soeurs Bettancourt, Edgard Faure et son faible pour les pipes en tous genres, Raymond Barre surveillé de près par sa femme, Eve, un Rocard toujours très intelligent et terriblement lucide et enfin un Jack Lang soupçonné de pédophilie. Mention spéciale à Lionel Jospin qui, bien que ne dédaignant pas le flirt, est d'une fidélité au-dessus de tout soupçon.
Et puis, surtout, le choeur des Dames. De gauche ou de droite, ex-premières dames ou pas, journalistes et/ou épouses de ministres, de Bernadette Chirac à Clémentine Autain en passant par Ségolène Royal, elles sont toutes d'accord : les hommes politiques sont des mufles et, curieusement, les pires sont ceux de leur propre parti.
Un livre agréable et souvent incroyable dont le seul défaut est qu'il nous convaincrait de ne plus voter. ;o)
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La Guyane profonde en incroyable noir et blanc, onirique et révélateur.
Sur mon blog : https://charybde2.wordpress.com/2017/02/07/note-de-lecture-colonie-christophe-gin/
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J’ai lu ce livre suite à l’affaire DSK, pour savoir ce qu’on disait de lui bien avant le scandale que l’on connaît. Mais avant d’en arriver là, j’ai dû ingurgiter détails et références historiques qui rendent ce livre indigeste et difficile à terminer. Par conséquent, je vous conseille donc commencer par la fin puisque c’est là que se trouve les «sujets » les plus intéressants, et parmi eux, notre Président François Hollande…
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En principe je ne lis pas ou peu de ces livres de journalistes sur l'actualité politique qui envahissent les rayons des libraires vigoureusement soutenus pas le battage médiatique de la confrérie. C'est au hasard d'une brocante que j'ai trouvé celui-ci au prix non prohibitif de 1 eu et je me suis souvenu d'un article élogieux de Todd sur cet ouvrage. Il s'agit pour les auteurs de lever le voile sur les arrières-cours de la scène politique. En cours chapitre ils dressent un panorama assez inquiétant de la "décadence démocratique" qui frappe notre époque. Les chapitres les plus intéressants concernent les institutions européennes . Globalement les constats de 2012 restent valables en 2021 même si certains des "artistes" sont passés dans les poubelles de l'histoire ou ,plus souvent ,dans les bureaux dorés des multinationales.
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Recueil d'anecdotes croustillantes sur nos politiques et leurs agissements. Cela nous donne une vision assez claire du pouvoir et de ses déviances qui deviennent tellement banales que nous sommes supposés les accepter.
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On y explique bien qu'i y a deux mondes le réel et celui qu'on cache celui de malin de la finance mais ça n'existe pas...........NON LA FINANCE NE DIRIGE PAS LA DEMOCRATIE ?
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Il y a quelques années j’ai lu Circus Politicus, assez curieuse de découvre les petites histoires, les tractations politiques.
En résumé on découvre ce qu’on sait déjà, que certains (beaucoup?) de politiques se prennent pour de grands hommes!!
J’ai voulu poursuivre avec Sexus Politicus qui est resté dans ma pal bien longtemps, et aurait peut-être bien fait d’y rester. C’est un peu daté mais ça ce n’est pas la faute des auteurs si j’ai attendu aussi longtemps pour le lire.
En revanche j’ai trouvé ça brouillon, allez tiens une anecdote sur lui, et tiens pourquoi pas sur lui. Je n’ai pas trouvé ça ni clair ni fluide, de plus je ne dois pas avoir les codes, souvent on se demande de qui ou quoi on parle!
Et comme en plus je ne suis pas une lectrice Gala ou Voici, évidemment que ça n’a pas été mon truc, à quoi s’attendre avec tel titre!
Bref, j’ai bien failli abandonner et j’aurais surement dû…
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Un livre croustillant sur les moeurs de nos hommes politique (et femmes journalistes...)... Les auteurs sont sérieux et on sent l'enquête fouillée. Un livre très facile à lire, de petits chapitres qu'on peut lire indépendamment les uns des autres. Très bon livre
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L'essai nous entraîne dans une enquête passionnante pour élucider un crime commis contre la démocratie : l'asservissement de l'espace mondial de l'information et de la communication à des intérêts privés.
Les plateformes sociales se rêvent en places de villages de l'humanité, mais la réalité est plus prosaïque : leurs dirigeants, non-élus, décrètent arbitrairement des lois pour gouverner l'espace où vient quotidiennement s'informer la moitié de l'humanité. S'informer, ou plutôt donner son temps de cerveau disponible à des algorithme dont l'objectif est la prédation de notre vie sociale et culturelle à des fins de publicité ciblée.
Dans une langue épurée et précise, l'auteur n'est pas là pour acheter du terrain : il déroule une liste de solutions pratiques pour construire des garanties démocratiques dans ce chaos informationnel. Et les solutions qu'il donne ont le bon goût d'être tout à la fois politiques (plutôt que technologiques), collectives (plutôt que centrées sur les bonnes pratiques individuelles), et suffisamment réalistes pour être mises en pratiques par l'ONG que dirige... l'auteur. Reporters sans frontières.
Une superbe découverte.
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Autopsie de l'Union Européenne
Attention c'est du lourd! Un bouquin très complet sur le fonctionnement de l'Europe, sur les différents cercles de pouvoirs et d'influences existants dans le monde. Ce livre m'a demandé un mois pour le lire car il m'a fallu faire des pauses (lecture d'autres livres) afin de digérer et assimiler les informations d'une telle densité. Un bémol sur la partie "La superclasse invisible" où on se perd dans cette multitude de noms. Un glossaire ou lexique aurait été appréciable pour le lecteur que je suis.
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