Citations de Claire Mazard (212)
J'entendais sans cesse dire : "Léa est un garçon manqué".
J'ai toujours trouvé cette expression stupide. Comme si les filles ne pouvaient pas monter aux arbres ou pédaler à fond la caisse !
Comme tous les dyslexiques, ton cerveau est formé différemment. C'est tout.
Et sache que tu n'es pas la seule à posséder ce cerveau différent. 5 % de la population est dyslexique. Cela fait pas mal de monde.
Je m’accroche à une histoire d’amour qui est morte avant d’être commencée. Mieux : une histoire d’amour qui n’a jamais existé !
Maintenant, quand je vois comme tu me jettes, je voudrais ne jamais t’avoir aimée, ne plus t’aimer. Mais on ne peut pas à la volonté.
Je me sens morte à l’intérieur.
Ce n’est rien. Mon cœur qui saigne.
Malgré ma volonté de t’oublier, c’est plus fort que moi, je te cherche des yeux, Sara.
J'ai trop peur que tu nous quittes sans t'avoir revue.
À partir d’aujourd’hui, Sara, je t’oublie.
Je t'enterre.
Bien obligée.
Je n'en veux pas à Elsa. Ni à Ludovic. Ni même à Sara qui ne donne pas signe de vie.
Je m'en veux À MOI.
Je ne me supporte pas.
Et je me sens misérablement seule avec mon misérable, mon malheureux amour qui ne me sert à rien puisque tu ne le partage pas.
Être aimé par quelqu'un qu'on n'aime pas est dur à vivre. Être aimé par une personne alors qu'on en aime une autre est insupportable.
- [...] Elle voulait sensibiliser les gens sur le fait que les oiseaux disparaissaient à cause de la pollution et du dérèglement climatique
- Je t’ouvre, ma loupiote.
C’est le surnom qu’il m’a donné. J’ai toujours trouvé que ce surnom était curieux alors un jour je lui ai demandé de m’expliquer.
- Mais parce que tu éclaires ma vie. Tu sais ce qu’est une loupiote ?
Je ne savais pas. Il y a tant de mots que je ne connais pas.
- Une loupiote, c’est une petite lampe ou une ampoule, quelque chose qui éclaire.
Je ne vois pas en quoi je l’éclaire, mais bon , c’est dit avec tant d’affection…
J’ai du mal avec la poésie.
Avant d’arriver à déchiffrer chaque vers…
Pour moi, un poème n’est pas un champ de pâquerettes, c’est un champ de … cactus.
Papi cite encore :
« Qu’est-ce que la neige ? Un peu de froid, beaucoup d’enfance ».
Je reconnais que c’est beau.
C’est beau la poésie… quand je ne dois pas la lire.
Je pianote sur mon téléphone portable.
Maman, je vé voir Papi.
Je seré rentré pour déjener.
Et je rajoute toujours cette dernière phrase :
Excuse les fotes.
Je devance ainsi les remarques. Pourtant les parents ne m’ont font plus depuis longtemps. Ils savent que je suis suffisamment malheureuse de faire des « fotes ».
À cause de toi, Galla, ma mère m'a giflé.
J'ai cette pensée, évidente, que plus les femmes accéderont aux professions dans lesquelles sont prises les décisions majeures, mieux elles seront défendues.
Je suis une alouette qui avance craintivement sur le trottoir de la vie. Je suis une hirondelle des sables perdue dans le désert qui cherche désespérément son chemin. Je suis un petit rossignol mécanique, éclatant, coloré... dont le ressort s'est brisé.
L'incertitude me paralyse. Me pétrifie. Je me rends compte que... j'ai peur. Est-ce de lui que j'ai peur ?