A la fin de la visite, je dis : "Bon, c'est bien, qu'il y a beaucoup d'intervenants, c'est bien" ; et là-dessus la directrice intervient et me dit : "Mais, monsieur le Ministre, je vous rassure, l'unicité du référentiel est respectée." Ça voulait dire qu'il y avait un maître principal. Ou bien je vais visiter un collège et l'un des inspecteurs qui m'accompagnent dit aux profs : "En somme, vous appliquez une pédagogie d'isomorphisme."
L.J : Qu'est-ce que ça veut dire ?
C.A : Je n'ai pas osé poser la question, j'ai eu peur de passer pour un imbécile !
En Amérique, en plus du Dieu chrétien, il y a le Dieu dollar. Et si on peut vénérer l’un en faisant fructifier l’autre, c’est un accomplissement.
Dès cette époque, on peut également dire que Galilée a une double personnalité.
D'un côté, il est un scientifique passionné, qui a abandonné les études de médecine parce que la physique et les mathématiques le fascinent, mais aussi parce qu'il veut connaître les lois fondamentales et se rapprocher de Dieu. Car Galilée est croyant sans état d'âme, sans aucun penchant pour la réforme, mais un croyant qui confond sa vocation scientifique et son amour de Dieu. (Einstein dira bien plus tard, pour expliquer sa propre motivation scientifique: "Je veux connaître la pensée de Dieu, tout le reste n'est que détail.")
Il faut alors, pour commencer, distinguer correctement ce qui est observation et ce qui est explication. La confusion des deux n’apporte rien de bon.
Comme au temps de Wegener, toutes les disciplines des sciences de la Terre cherchent ensemble à comprendre le fonctionnement d'un objet d'étude commun : la Terre. Ce rôle fédérateur que la tectonique des plaques va jouer dans les géosciences est dans doute aussi important que la théorie elle-même.
Aux yeux du scientifique, les « textes sacrés » sont des récits mythiques qui ont incorporé des légendes, des récits mais aussi des connaissances de l’époque où ils ont été écrits. Comme leur rédaction, en particulier pour la Bible, s’est étendue sur une période très longue, les « vérités » révélées sont parfois contradictoires d’un chapitre à un autre.
Comment cette théorie du réchauffement climatique dont l'homme serait entièrement responsable a-t-elle réussi à convaincre tout le monde, l'ONU, les milieux politiques, au point de devenir le dogme ? On nous donne comme argument qu'il y a consensus des climatologues pour adopter ce scénario. Et le mot consensus séduit bien sûr les politiques qui, dans leur domaine, en rêvent. Ils ne savent pas que, en science, c e n'est pas un argument. En Californie, les politiques sont tellement convaincus qu'une proposition a même été faite au Sénat de Sacramento suivant laquelle mettre en doute le GW serait un "crime d’État" passible de sanction. C'est pis qu'en France avec la vérité historique établie par vote de l'Assemblée nationale !
C'est un volapük ! Dans l’Éducation nationale, on ne parle pas français, on parle "ednat". Une langue dont je connais désormais un peu du vocabulaire mais dont je ne maîtrise pas les subtilités. Le sommet, ce sont certains cours des IUFM. On parle par exemple du "référentiel bondissant" : c'est un ballon. Dans une leçon de pédagogie, on a pu écrire qu'il faut toujours garder en cohérence le système de coordonnées personnelles et le référentiel bondissant. Ça veut dire : en foot ou en basket, il faut savoir où est le ballon.
De même j'ai lu : "Fâché de ne pouvoir exprimer ses potentialités de manière interne, Nicolas s'investit dans l'espace extérieur." Ça veut dire : Nicolas s’embête en classe, il regarde par la fenêtre.
Le monde moderne a tendance à considérer la recherche scientifique comme l'activité rationnelle par excellence. Ceux qui, dans cet ordre d'idées, pensent qu'on peut planifier la recherche, à la limite de prévoir ses découvertes, devraient méditer sur les études des champs magnétiques terrestres. Elles n'ont jamais fourni directement la réponse à la question posée à priori. Elles ont toujours conduit à un résultat fondamental dans un secteur imprévu. Ainsi va la science, défiant les plans, les idéologies et les idéologues, mais aussi les scientifiques les plus rigoristes.
Dictionnaire amoureux de la science? Cela sonne comme un oxymore.
Comment concilier l'objectivité, fondement de la science, avec la subjectivité, fondement incertain de l'amour?
Parmi les diverses démarches qui pouvaient permettre de relever ce défi, j'en ai choisi une. Celle de l'amour partagé.