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Critiques de Claude Allègre (51)
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Toute vérité est bonne à dire

Claude Allègre, vous le connaissez... Ce fut le Ministre de l'Education Nationale le plus décrié, celui qui avait voulu "dégraisser le mammouth". Mais on ne touche pas impunément cette institution !



Quelques mois après son éviction, en 2000, l'ex-ministre parle. Il s'entretient avec le journaliste Laurent Joffrin sans aucune amertume. S'il ne cache pas qu'il a fait des erreurs, il révèle également le rôle qu'a pu jouer un certain syndicat pour déformer les actions qu'il voulait mener et les faire passer pour des actes dignes de Satan.



Je dois avouer que je fus, à l'époque, farouchement opposée à ce ministre. Treize ans plus tard, rien ne bouge. L'Education Nationale est toujours encroûtée dans une administration innommable, dans un jargon qu'elle seule peut comprendre... Il est certain qu'il faudrait faire quelque chose, passer à la vitesse supérieure... Allègre n'avait pas forcément tort sur toute la ligne...



Le livre est plaisant à lire car il n'y a aucun pédantisme.
Lien : http://www.lydiabonnaventure..
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Ma vérité sur la planète

Condensé de préjugés et d'incompréhension des phénomènes en cause. L'auteur, connu pour ses prises de positions en totale contradiction avec la grande majorité des résultats scientifiques et du consensus, en arrive même à ce que son point de vue soit caractérisé par du « négationnisme écologique ».

Nombre de ses arguments sont fallacieux, je ne citerai que quelques exemples :



- 300ppm de CO2 seraient trop faibles pour que le CO2 soit tenu pour responsable de l’élévation de la température : c’est sans tenir compte des travaux de Tyndall qui ont plus d’un siècle et ont permis de mettre en évidence les différentes absorptivités radiatives des gaz, certains absorbant 1000x plus que d’autres : ainsi une faible concentration, ne veut pas forcément dire un faible impact sur l'aborsoption radiative.



- L’auteur confond (volontairement ?) l’évolution de la concentration en CO2 et le volume d’émission dudit gaz et finit par conclure de manière erronée que l’AR4 (GIEC) est plus optimiste que les précédents.



- Last but not least des aberrations que je voulais aborder : « Le principe de précaution, c’est l’arme contre le progrès » : cette citation à elle seule témoigne de l’inconscience de l’auteur quant aux conséquences réelles du sujet qu’il traite.



Il y a évidemment bien d’autres fausses informations disséminées à travers le livre que seul un œil sceptique et/ou averti peut déceler, et c’est en cela que ce genre de littérature pseudo-scientifique est un danger pour le débat public.



Pour finir je parlerai du titre... qui à lui seul appelle au scepticisme – chacun son tour ! – à l’encontre des theses développées : « Ma vérité sur la planète » évoque une vision très personnelle dont le consensus est implicitement exclu. Le simple fait de parler d’une « vérité » qui puisse être personnelle (« ma vérité ») en dit long sur le crédit que l’auteur apporte aux études de milliers de scientifiques spécialisés dans des domaines qu’il ne maîtrise pas lui-même.



Un livre de propagande, en somme, à garder sur votre étagère : bien haut, hors de portée; hormis pour une étude « cas d'école » de la mauvaise foi écologique.

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L'imposture climatique ou la fausse écologie

Hormis quelques informations intéressantes sur les modèles du GIEC qui ne sont pas aboutis (et pourquoi ne sont ils pas fiables), ce livre reste truffé d'erreurs... Claude Allègre appelle à la méfiance face aux données des ''pro réchauffement climatique'' mais on se rend très vite compte que ce sont des ses informations dont il faut se méfier. .. je conseille à tous la lecture du livre ''L'imposteur c'est lui'' de S. Huet pour compléter ou plutôt rectifier ce livre.
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L'imposture climatique ou la fausse écologie

Claude Allègre n'est pas un adepte de la langue de bois. Il n'est pas homme de consensus non plus ; et il l'assume, convaincu qu'il est que tout progrès scientifique n'est possible que dans la controverse. En un mot : le choc des idées plus que le choc des photos chères à Nicolas Hulot, Yann Arthus Bertrand ou Al Gore…

« L'imposture climatique » est un essai sous forme d'une conversation avec le journaliste Dominique de Montvalon. On y rencontre à nouveau un Claude Allègre pugnace avec le GIEC et ses adeptes, mais également avec nos politiques « complices » de « la plus grande imposture scientifique » (sic) jamais organisée…



On se souvient du « trou dans la couche d'ozone », provoqué par les CFC des aérosols, au dessus de l'Antarctique, censée provoquer le « Global Cooling »…

Désormais, nous devons accepter sans discuter le « Global Warming » dû aux rejets de CO2 d'origine anthropique…



Claude Allègre, contrairement à ce que peuvent affirmer certains de ses détracteurs, ne nie pas un certain changement climatique. Il ne nie pas non plus qu'un rejet « exagéré » de CO2 puisse y contribuer ; non plus que sa possible origine humaine… Il prétend que si on doit trouver des explications simples aux choses à priori complexes, elles ne doivent pas être simplistes et que relier l'évolution du climat qu'il fera au siècle prochain au simple rejet de CO2 dans l'atmosphère est scientifiquement un peu court ; et n'est pas à ses yeux l'urgence du moment, comparé au problème du manque d'eau dans certains endroits de la planète.



Un Claude Allègre « remonté comme un coucou suisse », qui se fait tour à tour didactique et militant ; didactique lorsqu'il s'agit d'expliquer la chose scientifique, militant quand il faut combattre le totalitarisme à peine voilé de l'écologie politique.

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L'imposture climatique ou la fausse écologie

Le texte qui suit n'est pas ma critique du livre de Claude Allègre mais un article de "débunkage" de M. Sylvestre Huet, paru sur le site internet du journal Libération en avril 2010 :



De la terre aux nuages, le livre soi-disant scientifique de l’ex-ministre accumule les erreurs.

par Sylvestre Huet





Pour un tel inventaire, il faudrait un Prévert. La liste des erreurs de chiffres, mensonges, trucages de courbes de température, références erronées, fautes de raisonnement, accumulés par Claude Allègre dans son livre L'imposture climatique laisse les experts devant de drôles de questions. Suicide intellectuel ? Bouffonnerie ? En tout cas, affirme Valérie Masson-Delmotte, paléoclimatologue «une ligne jaune a été franchie». Qui rend difficile l'explication par de simples erreurs.



A l'appui de leur appel [...], les signataires ont donc établi une longue liste de ces dérapages dont certains avaient déjà été signalés. Ainsi, Libération a publié un graphique envoyé par le climatologue suédois Hakan Grudd, montrant qu'Allègre a falsifié ses travaux dans une courbe de température portant sur les 1 500 dernières années. L'ex-ministre a fabriqué de fausses températures pour la période allant de 1900 à nos jours, très différentes de celles publiées par le scientifique scandinave. Et menti à ses lecteurs en la présentant comme une courbe de température planétaire alors qu'elle n'était valable que pour le nord de la Suède. Libération.fr, dans le blog Sciences, a aussi publié une protestation de la glaciologue britannique Louise Sime contre la fabrication d'un graphique sur la température depuis 125 000 ans, dont Allègre prétend qu'il renvoie à son travail. Alors que cette courbe est «incorrecte» et ne correspond à «aucune de celles publiées dans les revues scientifiques», s'insurge-t-elle. La fabrication de fausses données est l'une des pires fraudes qui puisse exister en science. Florilège.



Les émissions de CO2. «Tous les graphiques utilisés pour défendre cette idée se sont révélés, à l'examen, faux et truqués», écrit Allègre à propos du lien entre émissions de CO2 et climat récent. Cette accusation de malhonnêteté à l'encontre des climatologues ne s'appuie sur aucun exemple démontré. Et vient dans un livre riche en graphiques truqués, comme l'ont dénoncé les scientifiques victimes de ces manipulations.



Les projections. Allègre écrit que les projections climatiques des modèles numériques sur ordinateurs sont «calées sur la courbe de Mann», c'est-à-dire les températures des 1500 dernières années. Faux. Ces simulations sont fondées sur les équations de la physique. Elles n'ont donc rien à voir avec cette courbe paléoclimatique.



Le régionalisme. Allègre affirme qu'il n'y a pas de climat global, mais uniquement des climats régionaux. Faux. La notion de bilan radiatif (les échanges d'énergie entre la Terre et l'espace) est centrale en climatologie.



Les déserts. Allègre décrit la circulation atmosphérique de manière fantaisiste. Ainsi : «Les déserts pompent l'humidité.» Si c'était vrai, les déserts seraient… humides.



Les nuages (1). «Les nuages blancs d'altitude» ont tendance «à refroidir l'atmosphère en jouant le rôle de parasol», écrit Allègre. «Les nuages noirs de basse altitude» seraient des «agents de réchauffement, car ils absorbent les rayonnements infrarouges émis par le sol.» Faux. Le bilan radiatif des nuages est inverse. Ceux de haute altitude ont un plus fort effet de serre, les nuages bas sont surtout refroidissants car ils réfléchissent plus les rayons solaires.



Les nuages (2).Allègre accuse les rapports du Giec de cacher les incertitudes liées à la représentation des nuages dans les modèles numériques du climat. Or, on lit ceci dans le «Résumé pour décideurs du groupe-1» du rapport 2007 : «La principale source d'incertitudes provient de la rétroaction liée aux nuages.»



Le Soleil. Allègre affirme que Vincent Courtillot a démontré l'influence déterminante du Soleil, du géomagnétisme et des rayons cosmiques sur l'évolution récente du climat. Affirmation fondée sur un graphique reconnu comme faux… par son auteur même, en raison d'erreurs sur les courbes de température et d'éclairement utilisées.



L'océan. «L'océan absorbe les deux tiers du volume du gaz carbonique émis par l'homme», écrit Allègre reprenant un chiffre avancé dans le livre de Christian Gérondeau : CO2, un mythe planétaire. Faux. C'est environ un quart. Et curieuse référence, très éloignée des publications scientifiques.



Les milliards d'euros. «L'argent des chercheurs en climatologie qui, mine de rien, ont orienté en dix ans plus de 20 milliards d'euros vers leurs organismes et laboratoires.» Claude Allègre multiplie par dix le budget «océan atmosphère» du CNRS et du CNES, (l'agence spatiale qui finance les satellites). Il est de l'ordre de 260 millions d'euros par an. Dont seulement 10 millions pour le calcul et la modélisation du climat alors que l'ancien ministre affirme que les climatologues oublient les observations et consacrent l'essentiel de leurs forces à la modélisation.



Le faux sondage. «50% d'entre eux ne croient pas à l'influence de l'homme sur le climat.» Eux ? Des «spécialistes américains du climat». Raté. Il s'agit des présentateurs météo des multiples chaînes de télévision aux Etats-Unis.



Le refroidissement. «Depuis trois hivers on patauge dans la glace». Allègre confond son jardin et la planète. La température moyenne globale était 0,21°C au-dessus des normales 1960-1990 pour l'hiver 2007-2008, de 0,39°C pour 2008-2009 et de 0,47°C pour 2009-2010. La décennie 2000-2009 est la plus chaude depuis cent cinquante ans.



Kyoto. «Il [Al Gore] signe le Protocole de Kyoto, mais avec une condition qui l'annule ; "sous réserve que la Chine, l'Inde et la Russie le signent aussi." Il sait bien que c'est impossible.» A deux reprises, dans son livre, Allègre affirme que ces trois pays n'ont pas signé le protocole de Kyoto. C'est faux.

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L'imposture climatique ou la fausse écologie

Avant tout rappelons que Claude Allègre est un scientifique, prix Crafoords ( équivalent du Nobel pour les sciences de la terre) médaille d'or du CNRS, membre de l'académie des sciences de France, des USA de Grande Bretagne entre autre, ce n'est pas un bricoleur du dimanche.

C Allègre nous livre ici un message qui aurait dû être relayé par les médias! Comme très souvent ceux qui ont raison trop tôt sont dans un premier temps, méprisés, insultés, puis, une fois admis qu'ils ont raison, ils sont ignorés! C Allègre n'a pas échappé à cette règle!

Dans cet ouvrage il nous démontre, avec des arguments scientifiques, approuvés et validés que toute la mise en scène orchestrée, à partir du GIEC ( organisme crée pour faire trembler le monde sur l'éventualité d'un réchauffement climatique dans...100 ans...) était fausse! Un véritable scandale politico scientifique!

Toutes les affirmations sont démontées avec une argumentation qui ne souffre elle, aucune contestation.

Le CO2 n'est pas LE facteur responsable d'un éventuel réchauffement, la courbe présentait par le GIEC était fausse, basée sur des données fausses où plus grave, trafiquée. Elle a été définitivement abandonnée par le GIEC en 2008!

Les Iles qui s'enfoncent dans la mer...Phénomène connu depuis des lustres par les géologues et nullement du à une montée des eaux! La fonte des neiges du Groenland, il nous rappelle utilement qu'à sa découverte par les Viking au moyen âge cette terre était recouverte d'herbe d'où son nom!!! ( où était la responsabilité des émissions de CO2 par l'homme à cette époque dans l'absence de glace sur ce territoire????) etc...

tenter de prévoir le climat sans intégrer le rôle du Soleil ( excusez du peu) de l'océan ou des nuages, est une hérésie, or l'influence de ces éléments n'est pas connue aujourd'hui! Tout le monde sait aussi que prévoir le temps qu'il va faire à plus de trois jours n'a aucun sens, alors dans 100 ans! C Allègre nous rappelle aussi, que la modélisation du climat a été faite à partir de programmes informatiques, tous erronés, car ne pouvant intégrer tous les paramètres qui influencent le climat, ni l'ensemble des données historiques! la science, rappelle-t-il se fait d'abord par l'observation sur le terrain et l'analyse des données, non derrière un écran! de plus, et dans cette affaire c'est une première depuis Galilée en tout cas, tous les opposants à la théorie du réchauffement ont été censurés, avec des méthodes plus proches d'un régime totalitaire que démocratique!

Tout au long de cet ouvrage, C Allègre s'ingénie à nous rappeler que l'innovation doit être au cœur de notre réflexion, que les moyens pour surmonter la crise existe. Il ne réfute pas le fait de devoir contrôler le taux de CO2 parce que néfaste pour la santé, tout en rappelant à ceux qui l'aurait oublié que sans CO2 la vie serait compromise, ce gaz est nécessaire pour le développement des plantes donc des denrées alimentaire, de la nourriture pour les animaux! Il ne nie pas la nécessité de préserver notre planète et ses ressources, mais parie sur l'innovation et le progrès et non comme les "verts" sur des taxes et des interdictions! L'Europe en suivant ces arguments prend un retard technologique qui pourrait bien lui être fortement préjudiciable en terme de future croissance, par rapport aux USA, à la Chine à l'Inde, à l’Afrique du Sud au Brésil. La croissance respectueuse des ressources est devant nous à condition de prendre les bonne mesures et non pas en stigmatisant le progrès et les innovations comme le font les écologistes les plus virulents!

en matière de sauvegarde de la planète, pour parodier une formule devenue célèbre lors d'un débat présidentiel, les écolos n'ont pas le monopole! La science n'a jamais avancé par l'étouffement où la mise à l'index! L'affirmation ne peut se baser que sur des faits établis et vérifiés, jamais sur de simples hypothèses et surtout pas sur des données intentionnellement faussées et détournées! Un livre à déguster qui nous invite à la prudence et à surtout à l'espérance.
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Ma vérité sur la planète

Au milieu d' imprécations dogmatiques aux intentions douteuses, il est apaisant de lire "Ma vérité sur la planète", une réflexion qui fait encore appel au doute. Un doute (consubstantiel au statut de scientifique même si certains ont un peu trop tendance à l'oublier) aussi méthodique que positif : il offre au lecteur des clés pour agir et ne manque pas de propositions en matière de de recherche et développement pour nos grands décideurs.

Deux idées force au milieu de bien d'autres :

- Les grandes inquiétudes actuelles comme le réchauffement de la planète sont faciles à exploiter médiatiquement mais ne font pas partie des grandes priorités. Comme grande priorité, Claude Allègre mentionne d'abord l'eau et les déchets urbains.

- Le rôle de l'activité humaine dans le réchauffement, s'il est avéré, est loin d'être clair. Les mesures envisagées pourraient même bien être contre productives et mobiliser des ressources considérables qui seraient bien mieux employées ailleurs.

Pour finir, Claude Allègre dénonce la dérive sectaire de l'écologie politique appuyée sur des affirmations sans preuve - le CO² contribue à lui seul à réchauffer l'atmosphère, les OGM sont un danger, etc - sur un air de prêche apocalyptique aux relents sectaires.

A lire. Non pas pour acquérir des certitudes, mais pour entretenir le doute, le questionnement scientifique et la controverse sans lesquels il n'y a pas de progrès scientifique.
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Galilée

Un ouvrage publié en 2002, qui, comme tout ce que publie Claude Allègre est sujet à polémiques. On se demande d’ailleurs si l’œuvre est au cœur des critiques, ou si elle n’est qu’un prétexte pour certains pour attaquer l’auteur.

L’idée de départ en tout cas est intéressante : Galilée à été condamné, seul contre tous, lors d’un procès sans avocat ; Allègre va donc rédiger une plaidoirie imaginaire.

« On ne refait pas l’histoire, mais on peut refaire, ou en tout cas modifier les sentiments qu’elle nous inspire, et le regard que nous portons sur les faits ». (Quatrième de couverture)

On reconnaît la démarche d’un scientifique, s’interrogeant à travers cet essai sur le rapport entre la science, la philosophie (religion) et l’histoire.

Bien qu’écrit simplement, cela ne se lit pas comme un polar historique, très en vogue actuellement. Il faut de bonnes bases de connaissance de l’époque ou une volonté de chercher des éléments sur l’époque. En tout cas, c’est à la portée de tous ceux qui aiment se poser des questions et remettre en question des idées bien établies.

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Quand on sait tout on ne prévoit rien... : et..

Avec sa verve habituelle, Claude Allègre aborde les sujets qui fâchent …ou plutôt qui constituent des marqueurs de la société dans laquelle nous vivons : les OGM, les cellules souches, les menaces climatiques et telluriques, l'amiante etc.



Trop d'ignorants ont trop de pouvoir, nous alerte-t-il : ne sachant rien, ou peu de choses, tout les effraie. Il en résulte des absurdités comme le "principe de précaution"…



Les politiques n’ont qu’un but quasi obsessionnel : leur réélection. Aussi gèrent-ils plus qu’ils ne dirigent. Terminée l'époque ou l'on pouvait lancer Ariane, construire le TGV, développer un savoir faire inégalé dans des domaines pointus comme le nucléaire civil et militaire, Airbus…

Les média relayent et amplifient des absurdités comme « la mémoire de l'eau », chère au « Professeur » Benveniste, sans mea culpa quand la supercherie est avérée…



Accablant constat. Certes…



Faudra-t-il attendre que le « pékin moyen » se fâche et commence à casser pour changer les choses ? On peu le craindre, nous confie Claude Allègre : nos aînés ont fait 1789… Et les chats ne font pas les chiens !

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Écologie des villes, écologie des champs

L'exemple typique de la pensée d'une personne qui s'empare d'une thématique sans comprendre de quoi il en retourne .

Ici l'on ne trouve que des clichés contre les écologistes de terrain , ceux qui ne s'improvisent pas écologistes pour faire joli .

Ce type de discours est néfaste pour la cause écologiste et il est triste qu'il soit mis en avant par certains .

Un livre tout à fait dispensable .
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L'écume de la Terre

Ce précieux cerveau si puissant de Claude Allègre a synthétisé les résultats des disciplines qui ont mené à la tectonique des plaques. Il l'envisage d'une façon holisitique. Il y intègre une schématisation savante qui permet à tous d'envisager qu'à l'échelle des temps géologiques la création de la terre s'inscrit dans celle de l'univers, et de visualiser que la formation des continents suit la disparition des océans. L'écume des océans est éphémère, mais celle de la terre, les chaînes de montagnes et leurs avatars futurs, remaniés lors des "éons" géologiques, se pérennise en croûte de plus en plus dominante et invasive, elle-même produite par la croûte océanique et ses lents mouvements (5cm/an, ne rêvons pas non plus).

Cette capacité de simplification au concept d' "écume", à la convergence des connaissances de toutes les sciences de la Terre, m'a depuis lors parue proprement merveilleuse.

J'ai admiré passionnément cet esprit du livre.
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L'imposture climatique ou la fausse écologie

Si on peut dire que Claude Allègre a accompli des travaux remarquables dans le domaine de la géologie, pour autant , en se posant comme un des porte-drapeaux du climato-scepticisme, il a été totalement dans l'erreur.

La situation actuelle le prouve malheureusement : on annonce aujourd'hui l'extinction probable des ours polaires à l'horizon 2100...

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L'écume de la Terre

« L’écume de la Terre » de Claude Allègre a déjà 20 ans ! Publié en 1983, c’est pour moi LA référence pour se renseigner sur l’histoire de la théorie de la tectonique des plaques. La première et plus grande partie du bouquin est réservée à l’histoire des sciences tandis que la seconde partie revient sur des théories qui d’ailleurs, ne sont parfois plus d’actualités.



Nous savons tous que les plaques lithosphériques se déplacent à la surface de la Terre. C’est une théorie maintenant largement acceptée. Et pourtant, cette théorie n’est pas si vieille… Elle n’a même pas 50 ans ! Ça parait fou de se dire que l’idée d’une terre sans mobilité horizontale ne choquait personne jusque dans les années 60. C’est aussi ça qui est passionnant dans l’histoire des sciences.



La théorie de la tectonique des plaques illustre parfaitement l’avancée de la science. De même que pour la théorie de l’évolution, jamais cette théorie n’aurait vu le jour sans le croisement de différentes disciplines. La science n’existe pas seul et Wegener l’avait bien compris. La science seule dans son coin, compartimentée, a été la cause de ce refus du mobilisme.



Allègre ici, nous peint cette histoire de façon très romancée, ne manquant pas de conter les anecdotes croustillantes qui ont marqué cette saga scientifique. Un livre de grande qualité que je recommande à tout géologue, professeur de SVT ou simple curieux !

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La science est le défi du XXIe siècle

Le livre présente un panorama passionnant de l'origine et des conséquences des découvertes scientifiques depuis la renaissance.

Il fait prendre conscience concrètement de ce que sont les ruptures de ˝ paradigme˝ pour parler comme Kühn.

Il fait découvrir un processus fascinant d'unification des matières de la physique, comme aussi des sciences de la vie ; par exemple les savant prennent conscience, à un moment de l'évolution de la pensée théorique, que le magnétisme et l'électricité ne font qu'un ; comme le fait bien apparaitre Cl Allègre, ce processus est général.

Malgré mon intérêt pour bien des domaines de la science, c'est un aspect de son développement historique dont je ne m'étais pas vraiment rendu compte avant de lire ce livre.

Et, pour ce qui est des évolutions dans la conception du monde qu'ont pu entraîner les dernières découvertes, ce que le livre dit sur ˝ le chaos ˝ ne m'était pas vraiment non plus apparu clairement : le fait qu'il y a des choses que l'on ne pourra jamais prévoir, même si on a une connaissance parfaite des phénomènes en question, car l'imprévisibilité est dans leur nature même.

La dernière partie du livre, qui traite des possibilités d'évolutions futures de la science et de leurs répercussions sur la société est plus morcelée et, mais c'est sans doute inévitable, peu argumentée dans chacune de ses très nombreuses parties constitutives.

Malgré cette faiblesse, c'est un livre qui mérite d'être lu, et qui peut même, dans certaines parties, rester comme un ouvrage auquel se référer et auquel revenir au grès des nombreuses questions que l'on peut se poser sur l'évolution des sciences.
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L'imposture climatique ou la fausse écologie

Ce livre est curieux. Il incite au scepticisme concernant ceux qui utilisent la science pour soutenir des idées politiques, et la première victime de cette démarche est l'ouvrage en lui-même. Il insiste lourdement sur les approximations et les erreurs contenus dans les documents soutenant la thèse du réchauffement climatique causé par le CO2 anthropique, mais les éléments qu'il présente pour soutenir des théories concurrentes ne valent pas mieux... Ce qui décrédibilise au passage tout le message de l'auteur.

Les dernières années ne vont pas dans le sens que M. Allègre croyait discerner en 2010, et les écolos contraignants laissent en partie le terrain à des entrepreneurs motivés par les profits à faire dans l'énergie renouvelable et le marketing vert, tous prêts à réduire l'impact de l'homme sur la planète tant que leur portefeuille continue à se remplir. S'ils n'agissent pas par idéologie, au moins sont-ils plus efficaces que ce livre qui ne mène qu'à décrier toute communication (pseudo-)scientifique.
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L'imposture climatique ou la fausse écologie

Que penser de ce texte truffé de contrevérités où Claude Allègre interviewé nous présente le réchauffement climatique comme un mythe... ?

Je suis loin d'être scientifique mais quand même, tout cela me laisse perplexe !
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Wegener, 1880-1930

Alfred Wegener, climatologue allemand, est un peu le Darwin de la géologie. C’est à lui qu’on doit notamment cette idée que les continents ne sont pas fixes mais bien mobiles. Pourtant, il était loin d’être un spécialiste et c’est bien là que sa vie devient passionnante.



A travers ce livre de la collection « Un savant, une époque », préfacé par Claude Allègre, l’auteur nous décrit bien plus que la vie du savant qu’est Wegener, il replace sa vie dans un contexte historique, met en évidence qu’il est loin d’être un savant isolé, que d’autres y ont pensé, certains s’y sont opposés et enfin des savants l’ont appuyé. Bref l’exemple type d’une bonne biographie de savant replacé dans son époque et non dans le but d’un éloge quelconque.



On peut ajouter à cela que la vie de Wegener montre à quel point il est difficile d’apporter une nouvelle idée du monde dans un paradigme encré depuis des siècles.



Ce livre est également pimenté de nombreuses photos, de notes prise par Wegener, de cartes et également de citations de différents savants se rapprochant à la théorie de Wegener ou à sa vie.



Bref un bel hommage à cet homme qui malheureusement mourut au Groenland dans un vulgaire sac de couchage et qui n’a jamais eu la gloire qu’il méritait de son vivant.



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BILAN :

Les plus : Personnage dans son époque, documents historiques

Les moins : ...
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La défaite en chantant

« La victoire en chantant », c’est d’abord et avant tout la chronique d’une défaite annoncée. Celle de la descente aux enfers d'un parti , le PS, qui vient de perdre pour la troisième fois l'élection présidentielle française… Claude Allègre, de son regard acéré de scientifique, s’emploie à analyser finement l'évolution politique de la France - qui n’est autre que la partie visible de l’évolution de la société - depuis le « séisme » du 21 avril 2002.

Ajoutons à cela une « charge » d’une rare violence contre l’instrument de la défaite, selon Claude Allègre : Ségolène Royal, présentée comme un monstre d’égotisme.

Une galerie de portraits sans concession, des anecdotes...

Ce livre ajoute de précieuses informations à qui veut tenter de comprendre le monde politique dans lequel nous vivons.

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Toute vérité est bonne à dire

Le « Mammouth », que Claude Allègre préférerait qualifier de « Dinosaure » est en plein marasme depuis bien des décennies. Effectifs d’enseignants en constante augmentation alors que le nombre d’élève est en baisse. Eternelle revendication de « plus de moyens », c’est-à-dire de plus de postes alors que l’enseignement ne fait que se dégrader. Co-gestion avec des syndicats corporatistes et ne représentant qu’eux-mêmes. Haute administration arque-boutée sur ses privilèges. Manque d’ouverture sur le monde et sur l’entreprise. Et, entre autres, utilisation d’un jargon abscons digne du pire volapük avec ces fameux « apprenants en situation de maîtrise d’un référentiel bondissant » pour parler d’élèves jouant au ballon… Autant de chantiers titanesques, de travaux d'Hercule auquel le ministre tenta de s’atteler avec les maigres résultats que l’on connait.

« Toute vérité est bonne à dire » est un livre d’entretiens menés par le journaliste Laurent Joffrin. Claude Allègre profite de l'exercice pour expliquer sa démarche. Il aurait pu se contenter d’être un bon gros ministre sympa qui n’aurait rien fait du tout. Il s’est retroussé les manches, a affronté vaillamment le terrible SNES et a récolté une réputation détestable dans le milieu enseignant. Son bilan n’est qu’à moitié convaincant même si lui est persuadé d’avoir pleinement réussi dans sa tâche réformatrice. Il n’en demeure pas moins que le recul du temps démontre que malgré tous ces beaux efforts, les problèmes n’ont fait que croître et embellir. Le livre demeure néanmoins intéressant, car le diagnostic est assez exact. Allègre ne pratique pas la langue de bois. Le tableau qu’il dresse des coulisses du ministère n’a rien de rassurant quant aux pratiques des éléphants du parti socialistes avec leurs tendances, leurs courants, leurs motions et leurs intrigues, elles sont carrément dignes du panier de crabes. Le lecteur comprendra mieux comment tous ces politicards purent tomber de Jospin en Hollande pour en arriver au catastrophique Hamon. Ouvrage à lire à titre de document historique sans grande tenue. Les niaiseries sur la démocratie et sur la construction européenne marquant les limites de l’exercice de vérité.
Lien : http://www.bernardviallet.fr
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La géologie : Passé, présent et avenir de la Terre

Excellent livre de vulgarisation sur la géologie et l'histoire de la Terre. Les photos, schémas et graphiques facilitent la lecture et la rend agréable. A la fin du livre, on ne regardera plus les cartes des continents et les paysages de la même façon.
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