Claudine Aubrun

J'ai compris qu'elle me félicitait grâce à la ressemblance entre le mot anglais "congratulations" et le verbe français "congratuler".

Je prends des notes pour la rédaction des mémoires de l'arrière-petite-fille de 007.

Le gang des fausses moustaches a encore frappé.

Mais comment découvrir ce qu'on cherche quand on ne sait pas ce que c'est ?

Grosse frayeur au musée Picasso: Le gobeur d'oursins, l'une des toiles du peintre si renommé, a failli être dérobée !

-Que c'est fatiguant le droit à la parole, me suis-je dit. Quand j'étais le chef, il n'y avait qu'une seule et unique voix et cela allait plus vite.

- Avec Eddy ! Une poule et un renard ensemble ! Mais tu rêves, Brandon !
- Je sais, ça semble incroyable. Mais c'est la vérité. Ta copine, tu la trouveras dans la tanière du renard. Il paraît qu'elle est raide dingue de lui.

(…) l’artiste le plus connu du musée mais aussi du monde entier. J’ai pris le temps de bien observer les tableaux exposés.
Ce qui est amusant chez lui, c’est qu’à la femme qu’il peignait, il se moquait bien de faire des pieds dix fois trop grands, ou de dessiner un nez énorme ou des yeux qui louchent ou une tête de têtard.

-Ça va, mon chéri? Tout se passe bien? m'a demandé maman.
Impossible de répondre. En face de moi, quelqu'un m 'observait. J'ai dû raccrocher.

- J’ai participé à une fouille archéologique ce matin. J’ai trouvé la pince à épiler d’une Wisigothe.
Papa me répond, pensif :
- C’est émouvant, non ? Je sais que ça paraît bizarre, mais les femmes luttaient déjà contre le poil à cette époque. N’oublie pas de me raconter la suite !

Nino est un garçon qui s'est casser le bras . Un jour qu'il neigeait Nino se promener dans le jardin il a rencontrer un homme qui se nommer Hugust et il lui a demandé s'il pouvait l'aider pour faire une statue de Charles Perrault Huguste a accepté. Un soir Nino est allé se promener il n'y avait plus la main de Charles Perrault
Nino a décider de mener l’enquête et puis il a découvert que c’était Tony la personne qui travaille au restaurant.Il volait chaque jours la main de Charles Perrault parce que il était amoureux de Justin ( la stagiaire d'Hugust).
Lecture d'un passage au choix
Je demande à papa. Il répond tout de suite , sans chercher sur Internet ou dans un livre. Charles Perrault? Il est né en 1628 il meurt en 1703...Mon papa ,il est trop fort.Je l'ai toujours dit ,il devrait s'inscrire aux jeux à la télévision ,il gagnerait des voyages,des casseroles et des tas de choses inutiles mais qui font plaisir. Il a réponse à tout,alors je continue:
j'ai une autre question à te poser.
Mais elle est ...bizarre
-vas-y,Nino je t’écoute.
pas le temps de demander,maman m'interrompt pour dire qu'elle accompagne les filles à la danse.dès qu'elles sont parties,papa et moi nous filons dans la cuisine et nous nous faisons un énorme bol de pop-corne que nous saupoudrons généreusement de sucre.

Maman adore nous photographier, partout, tout le temps, dans toutes les situations, surtout depuis qu'elle a un nouvel appareil photo.
Quentin

Je me sens comme un sucre sur lequel on verse du lait chaud. C'est sûr, je vais me dissoudre en un petit tas de particules sur le sol de l cuisine.

- Nino, je me faisais un sang d'encre. Tu aurais pu nous téléphoner. Ça fait une heure que tu es parti.
- Plus de batterie, ai-je dit sobrement.
- Mais où étais-tu ?
Ce n'était pas le moment de leur avouer que j'étais resté presque une heure chez une inconnue qui m'avait accueilli avec une poêle.

J’ai attrapé Guy-Ernest par le cou et je lui ai dit :
- Annonce que la fermière veut faire du coq au vin et de la galantine de poule !
Le poussin, un peu étonné, m’a demandé :
- C’est vrai, ça ? Elisa prépare un coup ?
- Non ! Mais fais comme si !
Guy-Ernest a compris que je n’étais pas joyeuse. Aussi sec, il a hurlé à pleins poumons :
- Pet, pet, pet ! Galantine en entrée et coq au vin en plat de résistance. Je redis le menu : galantine et coq au vin !
Ils se sont tous arrêtés. Les plumes en pétard, ils s’étaient immobilisés, figés. Puis certains ont commencé à courir. Du haut de ma balle de paille, j’ai crié :
Arrêtez le coq au vin et la galantine, c’est pas pour tout de suite. Mais j’ai une question. Qui peut me dire où est Lisbeth ?

- Picasso l'a peinte en 1946, a dit papa.
A cette époque, juste après la guerre, les artistes n'avaient pas toujours le nécessaire pour travailler. La toile pour les travaux était difficile à trouver.
Alors, Picasso s'est servi d'un bout de bois comme support.
Puis il a ajouté :
- Tu vois, Nino, on peut ne pas avoir beaucoup de matériel mais faire des chefs-d'oeuvre.

Après l’école, maman aime bien nous aérer. Elle dit toujours ça. Nous aérer. Comme si nous étions une pièce fermée depuis longtemps, un tissu qui empeste ou un placard qui sent le moisi.

Eh bien non, elle ne change pas d'avis.
Le mercredi, je vais au centre de loisirs.
C'était plus drôle dans la vieille bagnole pourrie de mamy quand on chantait des chansons idiotes et qu'elle fumait des cigares qui puent.
Maintenant, le mardi, j'ai mal au ventre.
Et le mercredi matin, je pleure.

Quand elle vient me chercher le mercredi, mamy Marcelle klaxonne trois fois. Je sors en courant.
Mamy ne descend pas de voiture. Elle ne monte jamais chez nous.
Maman et elle ne parlent pas beaucoup ensemble, et rien qu'au téléphone.

Dans la vieille voiture de mamy, il y a un bazar incroyable, des papiers par terre : des choses entassées à l'arrière parce que son coffre est toujours rempli à bloc et tout un tas d'objets attachés au petit miroir devant, comme un piment d'Espelette rabougri et des petites poupées folkloriques.
Avec mamy Marcelle, on fait n'importe quoi, c'est ça qui est super.
On chante des chansons idiotes comme celle qui dit «Si tu vas à Rio, n'oublie pas de monter là-haut !» ou encore "Etoile des neiges, mon coeur amoureux ..."

Papa applaudit, Stan monte sur s chaise, pousse des petits cris idiots et fait tourner sa serviette au-dessus de sa tête. Mon estomac se noue, je serre les poings, mes yeux sont comme des aquariums trop pleins. Mais je ne veux pas pleurer devant eux, je me concentre sur la quiche, je le fixe. Au bout d’un moment, maman s’aperçoit que je boude :
- Antoine, pourquoi tu fais la tête ? C’est génial, non ? Stan, notre Stan, va devenir une star !
- Nous allons avoir une vedette sous notre toit ! insiste papa. Tu ne devrais pas être jaloux, Antoine, mais au contraire t’en réjouir.
Je ne dis rien. Je ne réponds pas. Enfin Stan se calme et s’approche de moi. Sous les yeux attendris de mes parents, il me tapote la main :
- Si tu veux, je te donnerai des conseils pour ton petit rôle dans ton petit spectacle, me propose-t-il sur un ton doucereux.
Les lèvres serrées, je m’agrippe à la table. Je me tais. J’écoute. J’écoute l’appel de la quiche. Elle me dit : "Ecrabouille-moi sur Stan, il le mérite. »