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Citations de Cyril Massarotto (490)


- Vous savez ce que j'aime bien chez vous, Paul ? C'est que vous écrivez bien, sans fautes, sans abréviations...C'est très important pour moi. Il y a quelques mois, j'ai rencontré un garçon qui me plaisait bien, et son premier texto a été : " slt ma bel, ça va ? Envi de boir un vr ?"

- Aïe, ça pique les yeux.
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La violence, ces derniers temps a atteint un point très élevé, mais on a connu encore pire par le passé. Bien sûr, des millions de personnes sont mortes dernièrement et continuent de mourir, c’est énorme, pourtant ramené aux populations d’avant, cela n’est pas hors norme. L’équilibre va revenir bientôt. Dans tous les endroits qui ont été dévastés, partout, la vie reprends son cours, les gens rebâtissent, font des enfants, vivent. L’histoire se reconstruit par le futur, il en a toujours été ainsi.
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Un homme qui s'est perdu entre les pages d'un livre n'est jamais vraiment en retard, puisqu'il a gagné un temps que tous ceux qui ne lisaient pas en même temps que lui ne rattraperont jamais.

Page 113.
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Nous devions être trois, pour célébrer mon trente-cinquième anniversaire. C'est peu, trois, pour une fête. Surtout quand, au dernier moment, vos deux invités se désistent.
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C'est étrange le bonheur.
Quand on est à sa recherche, il nous semble obscur, complexe, caché dans un endroit où on ne pourra jamais le trouver.
Quand on le vit, on comprend qu'il est lumineux et simple. Surtout on comprend que le bonheur n'était pas caché : il était juste protégé enfoui à l'intérieur de l'autre. Le bonheur est un cadeau et comme tout cadeau il n'existe que lorsqu'il est offert à quelqu'un.
Avec Clarisse on s'offre du bonheur chaque jour .
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Il n'est jamais trop tard pour bâtir quelque chose de neuf; surtout si ce quelque chose, c'est soi-même.
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Je me souviens de ce que m’a dit Marcel, il y a longtemps : « Quand on a vingt ans, on a un tout petit appartement et on se demande comment on va faire pour que tous les invités y entrent ; vingt ans plus tard, la maison est grande mais il n'y a plus personne pour la remplir. »
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S'il n'y avait effectivement rien après la mort , je savait depuis des années qu'il y avait quelque chose au moment de la mort .Quelque chose de très important . Une chose à faire , la dernière : répondre à la question .
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La thérapie à base de sucre semblant donner de bons résultats sur la quantité de larmes, Julie se dit qu'il serait trop bête de s'arrêter en si bon chemin, et depuis une dizaine de minutes elle suit méticuleusement les indications de son application de recettes de cuisine qui promet que ce gâteau banane-chocolat fera "fondre les invités de bonheur".
" A défaut d'invités je vais me sacrifier…"
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Quand on a vingt ans, on a un tout petit appartement et on se demande comment on va faire pour que tous les invités y entrent; vingt ans plus tard, la maison est grande mais il n'y a plus personne pour la remplir.
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J'aurais pu être un agent secret des larmes, le 007 de la tristesse, impossible à démasquer.
C'était ma grande fierté : personne n'a jamais su que j'étais un petit garçon désespéré.
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Et qu'est ce que c'est que cette manie de se présenter en disant son prénom et son nom ? Julie n'avait jamais vu personne faire ça, avant : dans son milieu, quand on se présente, on dit salut, moi c'est Julie, ou Gisèle, ou Samia, ou Marie, ou Fatoumata… Bref, n'importe quel prénom, mais sans rien derrière ! Pourquoi ne pas donner son CV, tant qu'on y est ?
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La principale qualité d'un somnifère, c'est de vous tomber dessus pour vous empêcher de commencer à réfléchir. S'il n'est pas assez fort, le remue-méninge prend le dessus et là, on est entraîné dans un tourbillon insupportable, celui du soi profond, ces facettes de nous qu'on préférerait ne pas connaître. Il n'y a vraiment qu'au coucher qu'on y voit clair, c'est le pire de tous les moments, le plus dangereux.

[...]

Ce jour-là, j'ai compris pourquoi Alice chantait toujours une petite chanson à notre fils au moment du coucher. Ce n'est pas uniquement pour qu'il s'endorme, c'est aussi pour le protéger. Un berceuse pour le protéger d'un futur où il devrait abandonner la lutte contre ses pensées. Un berceuse pour qu'il ait le courage de lutter contre lui-même. Un berceuse pour qu'il devienne un homme.
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Aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours été beau.
Je dis beau, mais dans la bouche des gens j’entends plutôt canon, magnifique, sublime, incroyable. Plus généralement, en me voyant,les gens disent ; Waouh!
Ces mots, je les ai entendus dans toutes les langues, sur tous les tons. On me les a dits en pleurant, en hurlant, ou juste avant de s’évanouir. On me les a dits à voix basse, sans oser me regarder, ou en écarquillant grand les sourcils.
Je suis l’homme le plus beau du monde.
Bien sûr, je suis malheureux.
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L'amour a ceci de magique qu'il reste encore un peu dans vos yeux alors même que vous n'êtes plus en présence de l'être aimé : c'est ce qui transforme votre vision du monde. Les autres ne le voient pas, bien sûr, cela reste votre petit secret, mais parce que vous portez ce regard différent sur eux, ils portent un regard différent sur vous.
C'est tout simple, presque mécanique; la mécanique des fluides de l'amour, en somme. Et elle rend le monde tellement plus beau !
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Cela faisait plusieurs mois que je revoyais en songe tous les moments importants de ma vie. J'ai souvent entendu dire que lorsqu'on meurt, on revoit en un instant sa vie défiler devant ses yeux ; j'en ai conclu que je mourais très lentement, un peu plus chaque nuit.
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Ce n'est pas la mémoire qu' Alzheimer me prend jour après jour : c'est de mon âme qu'il me prive. Mon âme quitte mon corps alors que je suis encore en vie.
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Mon père était un immeuble, et nous étions si nombreux à vivre dedans. Alors quand son coeur s'est arrêté, on s'est retrouvés dehors, sans domicile fixe, à traîner notre amour avec nous comme un baluchon sur le dos.
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-Sans biscuits, je ne sais pas si l'enfance vaut d'être vécue ! Mets cela en priorité sur ta liste des choses à faire après la guerre : tremper des biscuits dans un bol de lait bien chaud.
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Je n'ai jamais compris que l'on puisse se séparer d'un livre dédicacé. Pour moi cela a toujours tenu de l'hérésie. (...)
Sans dédicace le livre n'est qu'un amas de pages sur lequel peut éventuellement être imprimé un texte intéressant (...) Certains décident d'acheter un livre après en avoir entendu une bonne critique, ou du moins , une critique qui donne envie (...) d'autres sont convaincus par le texte de quatrième de couverture, qu'ils jugent efficace ou bien écrit- (...) et puis il y a ceux, mais à ma connaissance je suis la seule, qui lisent un roman à l'aune de sa dédicace, parce qu'elle ajoute une histoire à l'histoire. (p. 10)
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