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EAN : 9782845635500
304 pages
XO Editions (06/10/2011)
4.22/5   170 notes
Résumé :
Barricadé dans sa maison au cœur d'une ville déserte, un vieil homme prend des risques fous pour recueillir une petite fille blessée. L'enfant ne parle pas, elle ne prononce qu un mot : Lumière, elle qui a si peur du noir. Alors le vieillard parle, il lui raconte la beauté de la vie d avant, les petites joies du quotidien, son espoir qu on vienne les délivrer. Il lui enseigne la possibilité d un avenir, quand elle lui offre de savourer le présent
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Critiques, Analyses et Avis (50) Voir plus Ajouter une critique
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Dans un monde ravagé par "les autres" ,un vieil homme qui vit barricadé décide ,après 4 ans ,de sortir de chez lui pour sauver une fillette. de là , on va en apprendre plus sur le chaos qui règne et l'histoire de ces deux personnes qui n'ont plus rien. Y t-il encore de l'espoir pour eux dans ce monde de violence ?
Un très beau roman ,on s'attache tout de suite aux personnages , le monde dans lequel ils évoluent est intrigant ,je regrette juste de ne pas en savoir plus sur le pourquoi du chaos qui règne . Mais la relation entre le vieil homme et la petite fille prend le pas sur la dystopie et est vraiment touchante.
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Sur les conseils d'une fan de Cyril Massarotto, je me suis lancée à la découverte de cet auteur.

Dans "La petite fille qui aimait la lumière", pas d'indication temporelle, ni géographique, l'imagination du lecteur est livrée à elle-même. Malgré tout, il est facile de placer l'action à la fin d'un conflit futur. La population d'une ville a été exterminée par "les autres". Seul, un vieux survivant vit cloitré dans sa maison depuis 7 ans, tentant de percevoir à la radio des messages indiquant une hypothétique libération. Lors d'une escapade nocturne à la recherche d'éventuels provisions, il découvre sur un tas d'ordures une petite fille blessée et malade qu'il ramène chez lui pour la soigner. Muette, l'enfant ne prononce qu'un seul mot "lumière", il le lui donne donc comme patronyme. Après l'avoir pris pour un ogre, la fillette, séduite par sa gentillesse, le nomme dans sa tête "Monsieur Papi". Même si elle ne parle pas, elle entend et est très attentive à tout ce que lui raconte le vieillard sur son passé et sur l'art de bien vivre chaque jour de son existence.

Il est évident que personne ne saurait rester insensible à cette belle histoire d'amitié d'autant plus qu'elle se déroule dans un décor d'apocalypse. Le contraste est saisissant entre la chaleur du foyer créé par l'union de ces deux solitaires et l'atmosphère extérieure. Avec le personnage de "Monsieur papi", Cyril Massarotto rend un bel hommage à la vieillesse : même si le corps a du mal à suivre, l'esprit reste alerte et s'emplit de sagesse.
Malgré cela et je sens que je vais avoir du mal à me justifier, ce livre n'a pas été un coup de cœur. J'ai eu du mal à adhérer à cette histoire qui me fait penser un peu à un conte. Peut-être est-ce dû au style plutôt simplissime de l'auteur ? Les chapitres très, très courts donnent l'impression qu'on a rien à se mettre sous la dent. Sans que cela ne soit péjoratif, j'aurais bien vu ce titre dans les romans "jeunesse". Et puis je vais être franche, les romans à vocation initiatique ainsi que ceux à portée pseudo-philosophique, très en vogue actuellement, me "gonflent" rapidement. Un peu à l'image du livre de Grégoire Delacourt "La liste de mes envies" que j'avais détesté, les deux protagonistes dressent une liste de ce qu'il faut faire pour remplir positivement sa vie, liste à mettre en application dès qu'ils seront délivrés évidemment.

Je donne donc un 11/20 à ce roman "mignon" mais qui a mon goût, manque de densité.
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Un très beau roman riche d'émotions.
Tout a commencé « le jour de pluie », quand « les autres » ont envahi les villes et massacré les populations.
Des enfants vivent encore sous terre, un vieil homme est miraculeusement reclus dans sa maison. Les années passent jusqu'au jour où le vieil homme découvre une petite fille mal en point dans les décombres. Elle ne parle pas, de dit qu'un mot : « Lumière », et c'est ainsi qu'il la surnomme.
le récit est parfaitement mené, tout en délicatesse et en sensibilité.
Patience et amour de Monsieur Papi envers Lumière
Confiance et amour de Lumière envers Monsieur Papi.
Ancien musicien, il va lui décrire son art avec passion et surtout, la vie d'avant, qu'elle n'a jamais connue.
Le style est très visuel, comme la description du vieillissement lors d'une séance de rasage. L'amour et l'émotion montent au fil des pages. On est tenu en haleine jusqu'au bout.
C'est franchement un superbe roman qui m'a fait autant vibrer, dans un tout autre contexte que « la petite fille de Mr Linh » et je vais de ce pas attaquer « 100 pages blanches », pleine de foi envers Cyril Massarotto.
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L'auteur ne nous donne aucune information, sur la nature du conflit qui règne, ni sur l'endroit où l'histoire se déroule. Tout ce que l'on sait, c'est qu'il y a les « autres » qui ont tout détruit, tués la majorité de la population.
Mon imagination me dit que cela aurait aussi bien pu se passer, en Europe centrale, lors de la guerre des Balkans. (là ce n'est que mon sentiment)
Un jour, le vieux monsieur entrevoit un petit corps, meurtri, allongé dans des détritus. Contre peur et mauvais souvenirs, il brave l'extérieur pour la recueillir et s'en occuper.
Au fil des lignes, on découvre la naissance des sentiments de ces deux inconnus, qui s'occuperont, tour à tour, l'un de l'autre.
La relation est touchante, d'autant plus qu'à travers Lumière, notre Monsieur Papi (comme la surnommé Lumière) revivra des drames de son passé, et il ouvrira son coeur meurtri.
La petite fille, aussi porte bien son nom « Lumière », car elle éclaire d'un nouveau jour la vie de ce vieux monsieur, qui a tant souffert.
Livre que j'ai bien aimé, mais sans plus, malgré la justesse de l'écriture, des sentiments. Il manquait juste un petit quelque chose pour l'emporter vraiment.
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Une belle histoire d'amour entre un grand-père et une petite-fille ( parfaits inconnus au départ) réunis par la dure réalité de la guerre.
Une ville sans nom, dans un futur proche sans nul doute. Des autres sans visage mais aux pratiques barbares.
Les survivants, bandes d'enfants et d'adolescents livrés à eux mêmes s'organisent dans d'étranges tunnels creusés sous terre.
Seul, un vieillard endeuillé, semblable à un "arbre brulé", surnommé "l'ogre" vu sa grande taille et sa barbe broussailleuse, se barricade chez lui.
Il sauve et recueille une fillette battue à mort.
La crainte de l'enfant muette qui ne prononce que le mot lumière et qu'il va appeler ainsi se meut peu à peu se muer en affection pour ce "Monsieur Papi" (ainsi qu'elle le nomme dans sa tête) qui va lui ouvrir son coeur et une chambre close détentrice de secrets.
A la manière d'un conte philosophique, La petite fille qui aimait la lumière de Cyril Massarotto (qui a déjà exploré les relations filiales entre deux êtres que tout oppose dans Dieu est mon pote à moi) est une leçon de vie qui nous enseigne que dans la vie, en un instant, tout peut basculer, que l'effet de groupe multiplie les excés de violence, que l'homme possède en lui des capacités de survie et qu'il doit garder l'espoir quoiqu'il advienne.
"Amour,espoir et résignation:les trois maux qui nous forcent à vivre".
Un livre à découvrir sans se prendre la tête, sympa et tout public. Une histoire simple tissée de mots simples où s'affrontent les sempiternelles forces du bien et du mal!
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Citations et extraits (69) Voir plus Ajouter une citation
Ce jour-là, ressentant encore plus qu'à l'accoutumée une authentique et profonde peine à monter l'escalier de ma maison, j'ai dû me résoudre à poser les deux pieds sur chaque marche. Le verdict était implacable, c'en était fait : j'étais désormais un vieillard. Avant, les marches impaires étaient foulées par mon pied droit et les paires par mon pied gauche. Or, depuis ce funeste jour : première marche, pied droit, puis pied gauche ; deuxième marche, pied droit, puis pied gauche, et ainsi de suite jusqu'en haut. L'ordre des choses veut qu'en étant vieux, tout prenne le double de temps, on va deux fois moins vite ; mais quand en plus il faut mettre les deux pieds sur chaque marche, une montée d'escalier prend quatre fois plus de temps. C'est injuste, si l'on y pense : quand on a la vie devant soi, on fait les choses à toute vitesse, et quand le temps nous est compté, on perd celui qu'il nous reste à se mouvoir au ralenti.
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Disons qu'aimer, c'est vouloir être avec quelqu'un le plus souvent possible, partager des choses avec cette personne, des rires, des conversations, de la tendresse, des petits riens ; surtout, c'est vouloir que cette personne soit heureuse, qu'il ne lui arrive rien de mal, jamais.
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Cela faisait plusieurs mois que je revoyais en songe tous les moments importants de ma vie. J'ai souvent entendu dire que lorsqu'on meurt, on revoit en un instant sa vie défiler devant ses yeux ; j'en ai conclu que je mourais très lentement, un peu plus chaque nuit.
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Je n'ai pas l'intention de te quitter, tu sais. Pas du tout. Au contraire, je ne souhaite rien de plus que de rester avec toi tout le temps que tu voudras. Je veillerai sur toi, et je t'apprendrai tous les mots qu'il faut pour le jour où tu voudras enfin les dire. Je parlais de frère ou de sœurs pour te parler d'espoir, en vérité. D'avenir. La fin de la guerre, e n'est pas la fin de ce que nous vivons, toi et moi. Ce n'est que le début. Un autre début plus beau, avec du soleil. Ce début, il s'appelle liberté. Etre libre, tu sais, c'est d'abord ne plus avoir peur. La vie que tu pourras vivre, tu n'imagines pas à quel point elle va être formidable. D'abord, tu pourras faire toutes les choses de la liste, eh oui, c'est aussi cela, la liberté. Ensuite, tu vas grandir, à la fois vite et très lentement, tu verras, c'est étrange la vie.

Je n'ai pas tout fait mais j'ai fait beaucoup. Surtout, j'ai fait l'essentiel : j'ai aimé. Voilà ce qui compte, voilà ce que, grâce à la fin de la guerre, tu pourras faire de ta vie : aimer et être libre. Le reste ce n'est que des secondes vides, qui se perdent.
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Elle réalisa qu'elle ne savait qu'une chose : désormais ,elle s'appelait Lumière.
Alors ,sa respiration ralentit ,ses mains cessèrent de trembler, et une douce chaleur l'enveloppa.
Elle avait un prénom
Elle avait quelqu'un
Elle était lumière.
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Vidéo de Cyril Massarotto
La librairie Point Virgule vous propose cette semaine de faire le point sur les nouveautés sorties cet automne en matière de BD. Du polar au récit intimiste en passant par l'humour, il y en aura pour tous les goûts.
- La saga des Bojeffries, Alan Moore & Steve Parkhouse, Komics initiative, 22€ - Mes mauvaises filles, Zelba, Futuropolis, 21€ - Saint-Elme, t1 La vache brûlée, Serge Lehman & Frederik Peeters, Delcourt, 16,95€ - Ouagadougou pressé, Roukiata Ouedraogo & Aude Massot, Sarbacane, 24€ - Quelqu'un à qui parler, Grégory Panaccione (roman de Cyril Massarotto), Le Lombard, 22,50€
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