AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782845633896
232 pages
XO Editions (04/09/2008)
3.86/5   648 notes
Résumé :
Pour élire son confident, Dieu n'avait que l'embarras du choix.
Comment expliquer qu'il ait opté pour un modeste vendeur, au quotidien banal et sans relief ? Dieu seul le sait et pourtant, au fil de leur conversation, une véritable amitié se noue entre eux...
Quand le narrateur rencontre derrière sa caisse Alice, jolie étudiante en psychologie, quelques coups de pouce de son nouveau meilleur ami vont faire des miracles.
Et ce n'est que le début ... >Voir plus
Que lire après Dieu est un pote à moiVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (120) Voir plus Ajouter une critique
3,86

sur 648 notes
Premier roman de Cyril Massarotto, lu après Les Dédicaces, dont j'avais beaucoup aimé l'insolence et l'originalité.

Ici , le narrateur, vendeur dans un sex-shop, fait une rencontre stupéfiante, sans avoir nullement fait quoique que ce soit pour ça : bruyamment Dieu fait irruption dans sa vie. Sous la forme d'un interlocuteur qu'il peut solliciter à tout instant et qui peut répondre aux nombreuses questions que se pose tout humain sur le sens de son existence. Toutes les questions, oui, mais les réponses, tout de même pas, certaines devront attendre…

Les conseils semblent cependant être judicieux et ce nouveau pote est un guide précieux au quotidien. Même si cette instance divine se défend bien d'influencer le destin des hommes dont il ne se revendique pas d'être le créateur.

Réflexion sur l'amour, le destin, les aléas de la vie, sur la condition humaine, sans qu'il soit question de religion, une invention humaine dont l'instance divine se contrefout. de même on tire un trait définitif sur la vie après la mort :

« Mais tu espérais quoi ? Une fois mort, il te pousserait des ailes dans le dos et un cerceau sur la tête ? Que tu emménagerais tranquille dans le ciel, et que tu pourrais tailler le bout de gras avec Coluche et Napoléon, et pourquoi pas te refaire la partie de cartes avec Raimu? Et bien non. »

Le ton se veut léger. L'angoisse du narrateur se pare souvent d'un bouclier d'humour. On sourit parfois. On est ému par les drames ordinaires que ne manquera pas de vivre le narrateur. Et Dieu, Déclamant une sombre tirade, fera la démonstration qu'on peut tenir des propos légers et être conscient des atrocités qui se déroulent jour après jour sur cette planète.

La lecture est facile et l'angle d'attaque original. Même si j'ai largement préféré Les Dédicaces.
Lien : https://kittylamouette.blogs..
Commenter  J’apprécie          810
Par principe, quand on me prête un livre, je le lis en priorité par courtoisie envers celui, ou celle, qui me l'a prêté.
Cela dit, comme tout principe, celui-ci est assez contraignant, surtout quand on n'a rien demandé et que, de ce fait, on n'arrive pas à faire baisser sa "Pile à lire".

Mais bon... Sylvie était tellement emballée par ce bouquin et si ravie de le partager avec moi que j'aurais eu mauvaise grâce à me la jouer dédaigneuse. Allez ! Je me lance, légèrement dubitative quand même.

Mais... c'est vrai qu'il est génial, ce livre ! Reléguant toutes mes obligations quotidiennes au second plan, je ne suis parvenue à le lâcher qu'arrivée à la dernière page.

Un jour, un "babeliste", qui n'est regrettablement plus des nôtres, m'avait reproché, avec humour et bienveillance, de ne pas parler du contenu des livres que je commentais, préférant ne livrer que mon ressenti.
Ayant pris note de sa remarque, je persiste néanmoins à considérer que c'est la fonction de la quatrième de couverture et que je ne vois pas grand intérêt à le seriner à chaque "critique".

Je me limiterais donc à vous dire que j'ai trouvé ce livre surprenant, drôle, rythmé, inattendu et que j'ai passé un moment délicieux.
J'espère que cela suffira à vous donner envie de l'ouvrir car, souhaitant que vous soyez aussi épatés que moi, je ne vous dévoilerais rien de plus quant à son intrigue.
Commenter  J’apprécie          659
J'avais déjà adoré « Cent pages blanches » du même auteur, mais celui-ci est encore meilleur.

Dans ce court roman, très réaliste, Cyril Massarotto nous invite à une profonde réflexion sur la vie, comment on la ressent, si elle a un sens, si elle vaut la peine d'être vécue, et s'il y a un après. L'idée de base laissait présager un livre drôle, avec un homme qui se fait ami avec Dieu. Et même s'il y a des passages légers et drôles dans le livre, ce serait le rabaisser que de le classer dans cette catégorie. Car tout au long de son livre, l'auteur nous narre la vie d'un homme somme toute ordinaire auquel on peut facilement s'identifier. Nous allons partager ses joies, ses peines, ses doutes, sur une trentaine d'années.

Sans jamais tomber dans le récit pompeux ou moralisateur, ce roman distrait et nous fait réfléchir sur notre statut de simple mortel et surtout, sur le fait que la vie vaut le coup malgré les horreurs que l'on peux voir.

Le hasard a voulu que je commence ce livre vendredi matin et que je le termine hier soir. En ce week-end tragique, ce roman nous montre qu'il faut garder espoir et que l'Homme se relève toujours, même des pires atrocités.
Commenter  J’apprécie          432
Le titre ;une belle promesse pour mes zygomatiques!
Un livre décalé,joyeux qui m'a fait rire de bon coeur.
Rencontre improbable!
Un sujet qui pourrai être proposé dans un match d'improvisation théâtrale :“Dieu est un pote à moi“.
Le personnage de Dieu est truculent.
Il est blagueur ,taquin et fait des effets genre :éclairs et nuages pour impressionner son protégé.
Cyril Massarotto m'a fait passer un très beau moment de détente malgré les quelques passages plus tristes et émouvants qui font partie de la vie aussi ^^ même si on aimerai éviter les deuils et la souffrance.
Le secret du livre est l'amour sous toutes ses formes qui se faufile délicatement dans les interstices de ce roman.
Commenter  J’apprécie          4314
Ayant adoré « Quelqu'un à qui parler » du même auteur, je me suis très logiquement jeté sur cet autre roman de Cyril Massarotto qui multipliait les critiques positives.

« Dieu est un pote à moi » invite à suivre un jeune trentenaire assez solitaire, qui travaille comme vendeur dans un sex-shop. Lorsqu'il fait la connaissance de Dieu en personne et qu'il devient même pote avec ce dernier, sa vie prend forcément une toute autre tournure…

À l'instar de « Quelqu'un à qui parler », le point de départ de ce récit est donc à nouveau pour le moins improbable. L'auteur va néanmoins nous narrer la vie somme toute assez ordinaire d'un homme qui connaît des bonheurs et des drames, mais qui a la possibilité de pouvoir parler des épreuves qu'il traverse avec le Tout-Puissant.

Ne vous laissez pas effrayer par le titre de ce roman, même si vous êtes athée, car le thème de la religion n'est pas du tout appuyé et le personnage de Dieu est particulièrement truculent. de plus, il est assez facile pour le lecteur de s'identifier à cet homme qui partage ses joies, ses amours, ses doutes et ses peines, depuis le jour de cette rencontre hors du commun jusqu'à sa mort.

Ce roman qui parle du bonheur, de la mort et de la vie en général, de façon drôle et légère, invite certes à philosopher sur le sens de la vie, mais sans aucune prise de tête.

Bref, un récit que je ne qualifierai pas de divin, car j'ai préféré « Quelqu'un à qui parler », mais tout de même un excellent moment de lecture.

Lisez également « Dieu en personne » de Marc-Antoine Mathieu !
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
Commenter  J’apprécie          415

Citations et extraits (86) Voir plus Ajouter une citation
Il y a des questions auxquelles on ne peut pas répondre. Et tu sais pourquoi? Parce qu’il ne faut tout simplement pas se les poser, dans la mesure où elles n’ont aucun sens. C’est la même chose pour toi. Tu trouves étrange d’être heureux de ce que tu as, de ne pas vouloir plus, et tu te demandes si c’est normal? Est-ce que tu te rends compte du saugrenu de ta réflexion? Ce que je veux te faire comprendre, c’est qu’il faut juste vivre, prendre les choses comme elles viennent. Le bonheur n’est pas un projet. Sois-en bien conscient. Vis, et ne t’encombre pas l’esprit de questions inutiles
Commenter  J’apprécie          310
La principale qualité d'un somnifère, c'est de vous tomber dessus pour vous empêcher de commencer à réfléchir. S'il n'est pas assez fort, le remue-méninge prend le dessus et là, on est entraîné dans un tourbillon insupportable, celui du soi profond, ces facettes de nous qu'on préférerait ne pas connaître. Il n'y a vraiment qu'au coucher qu'on y voit clair, c'est le pire de tous les moments, le plus dangereux.

[...]

Ce jour-là, j'ai compris pourquoi Alice chantait toujours une petite chanson à notre fils au moment du coucher. Ce n'est pas uniquement pour qu'il s'endorme, c'est aussi pour le protéger. Un berceuse pour le protéger d'un futur où il devrait abandonner la lutte contre ses pensées. Un berceuse pour qu'il ait le courage de lutter contre lui-même. Un berceuse pour qu'il devienne un homme.
Commenter  J’apprécie          141
La violence, ces derniers temps a atteint un point très élevé, mais on a connu encore pire par le passé. Bien sûr, des millions de personnes sont mortes dernièrement et continuent de mourir, c’est énorme, pourtant ramené aux populations d’avant, cela n’est pas hors norme. L’équilibre va revenir bientôt. Dans tous les endroits qui ont été dévastés, partout, la vie reprends son cours, les gens rebâtissent, font des enfants, vivent. L’histoire se reconstruit par le futur, il en a toujours été ainsi.
Commenter  J’apprécie          190
Je crois que tous les somnifères que l'on avale lorsqu'on est adulte, ce sont toutes les berceuses que l'on ne nous a pas chantées quand on était enfant.
Commenter  J’apprécie          580
" Mon Homme,
Pour la plupart des gens,la naissance des sentiments est un moment précieux, un bonheur venu de nulle part. Pour moi, commencer à aimer l'autre sans savoir si je suis aimée en retour est un moment de réelle souffrance, une mise en danger insupportable. Si lorsque naissent les sentiments, certains ont le rose qui monte aux joues, moi j'ai le noir qui monte au coeur. Noir de questions et noir de peur. Alors tu dois m'aimer. Tu dois me le dire et me le montrer. Tout le temps, chaque jour. Et ne m'en veux pas, mais il me faudra du temps avant de dire je t'aime."
Commenter  J’apprécie          90

Videos de Cyril Massarotto (8) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Cyril Massarotto
La librairie Point Virgule vous propose cette semaine de faire le point sur les nouveautés sorties cet automne en matière de BD. Du polar au récit intimiste en passant par l'humour, il y en aura pour tous les goûts.
- La saga des Bojeffries, Alan Moore & Steve Parkhouse, Komics initiative, 22€ - Mes mauvaises filles, Zelba, Futuropolis, 21€ - Saint-Elme, t1 La vache brûlée, Serge Lehman & Frederik Peeters, Delcourt, 16,95€ - Ouagadougou pressé, Roukiata Ouedraogo & Aude Massot, Sarbacane, 24€ - Quelqu'un à qui parler, Grégory Panaccione (roman de Cyril Massarotto), Le Lombard, 22,50€
autres livres classés : romanVoir plus
Les plus populaires : Littérature française Voir plus


Lecteurs (1367) Voir plus



Quiz Voir plus

Dieu est un pote à moi

En début de roman Dieu est comparé à qui ?

Grace Kelly
Ophélie Winter
Julia Roberts
Sandra Bulloch

12 questions
10 lecteurs ont répondu
Thème : Dieu est un pote à moi de Cyril MassarottoCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..