Cyril Pedrosa

La Tapisserie de Bayeux. C'est à cause d'elle que tout a commencé et que Carine Roma, directrice artistique de l'espace Jacques Villeglé (Saint Gratien) lance à Cyril Pedrosa, le défi de faire un journal intime monumental. Il s'agit de juin 2022 à décembre 2023 de réaliser cinq dessins par mois sur un format imposé (150x100cm) autour du thème de la bataille intérieure. 90 dessins qui forment un chemin de 135m de long exposé en ce même espace à partir de ce 26 avril.



Ce livre est la restitution de ce travail. Ces dessins sont accompagnés par des textes écrits en écho. Des réflexions qui témoignent du regard engagé de l'auteur. Sur la société, l'écologie, la politique... avec tour à tour de la nostalgie, de la tristesse, de la colère, la volonté de dépasser les peurs. La lutte intérieure y est omniprésente mais elle vient presque toujours en confrontation avec le travail d'illustration. Chacun se répondant.



Le dessin était devenu "stérile et vain". du vide ressenti par Cyril Pedrosa est naît la contrainte. Un large panneau de bois dans la chambre, des rouleaux de papier blanc, des dessins improvisés, un trait puis un autre, recouvrir, repasser... avec des couleurs, sans... Surgissent ainsi des oeuvres spontanées, illustrant la confrontation des démons de l'artiste, ceux de l'intérieur et ceux de l'extérieur.



Cyril Pedrosa voulait retrouver une forme de vérité. Force est de reconnaître que l'on ressent avec force toute la sincérité de l'artiste, que ce soit au travers de ses mots ou de ses gestes graphiques. "Journal d'une bataille" est une expérience graphique, une lecture forte qui ne laissera personne indifférent. 



Ce chemin-récit est à découvrir à l'Espace Jacques Villeglé jusqu'au 29 juin.

Magnifique volume pour une bande dessinée fortement influencée par les contes et légendes médiévaux.

Au château d’Antrevers, le roi est mort. Sa fille Tilda lui succède et s’attelle aux affaires du royaume dans un esprit de réforme. Mais un complot familial, ourdit par le régent et sa propre mère, décide de la chasser du trône au profit de son petit frère.

La princesse réussit toutefois à s’enfuir avec l’aide de des deux derniers fidèles, Tankred, un chevalier pourtant exilé par son père et Bertil, le page qui lui suggérait d’alléger les souffrances du peuple.

Le trio erre ensuite à travers le royaume pour rejoindre les terres du baron Albaret, soutien indéfectible de l’ancien roi. En chemin, les fugitifs sont exposés à de nombreux dangers et font d’étranges rencontres, notamment ce monastère de moniales qui semble cacher un mystérieux secret ou cette ville d’Ohman, proche de la révolte populaire. Et à chaque fois cette mention d’un âge d’or, celui où les hommes étaient égaux et que certains esprits plus ou moins sincères voudraient retrouver.

Et que penser de ce trésor qui pourrait permettre à la princesse Tilda de récupérer son trône.

A travers cette histoire qui rappelle les récits écrits au Moyen-âge, celle d’une quête qui, en vérité, est un apprentissage de la vie, de ses malheurs, de ses espoirs et de ses trahisons. C’est le passage à l’âge adulte de la princesse qui s’opère sous nos yeux.

De jeune fille joyeuse et sincèrement réformatrice, les épreuves en font un personnage plus dur, mais aussi moins sympathique à la fin de ce premier tome. Ne commencerait-elle pas à devenir comme ceux qui la pourchassent ?

Le page Bertil évolue aussi en cours d’histoire. A l’inverse de sa maîtresse, ses idéaux révolutionnaires se renforcent, différentes rencontres le force à faire le terrible choix entre ses idées et ses amis. Seul Tankred, est un véritable roc, pour qui la fidélité à Tilda ne semble pas se discuter.

Le scénario de Roxanne Moreil s’étale sur près de 230 pages mais il est particulièrement riche en rebondissements et en situation intrigantes.

Les thématiques abordées sont tout autant modernes que médiévales. La quête du pouvoir, un passé fantasmé, les intérêts personnels contre l’intérêt général, la situation des femmes dans un monde jusque là dominé par les hommes, etc.

La taille de l’album nous fait craindre des langueurs mais il n’en est rien, on est toujours intéressé, intrigué, interrogé par quelque chose.

Et si la lecture est à ce point fluide c’est aussi grâce aux magnifiques dessins de Cyril Pedrosa. Dès les premières planches on est frappé par ces ambiances forestières influencées fortement par les tapisseries médiévales ou Renaissance. Ensuite, il faut, il est vrai un certain temps d’adaptation. Tout le monde ne sera peut-être pas sensible à ce graphisme.

Mais les décors, les couleurs, les ambiances sont incroyablement immersives et inspirées. On est très loin du dessin réaliste, plutôt dans un mélange entre ligne claire et miniatures médiévales. Les bois, les paysages, les villes, les châteaux sont incroyables. On peut rester sur un planche ou sur l’une des magnifiques doubles planches, plusieurs minutes à contempler le dessin ou à rechercher les acteurs du drame.

En revanche, les personnages, c’est à la fois dans la continuité et l’un des points faibles. Dans la continuité, parce qu’ils sont représentés comme les décors. Quand ce sont des plans d’ensemble ou de demi-ensemble, c’est très réussi et cela conforte l’ambiance générale. En revanche, en plan rapproché ou en gros plans, on est un peu moins enthousiaste. En tout cas au début. Ensuite on s’habitue.

Un beau moment de lecture, une immersion dans une version moderne de contes classiques. Une première partie qui se termine sur une situation de suspense. Que va-t-il arriver à la princesse Tilda et quid de ce fameux trésor ? La lecture de la suite s’avère imminente !

Le récit suit l'exil d'une princesse héritière déchue, déterminée à regagner son trône. Accompagnée de deux fidèles chevaliers, sa quête la guide vers un mystérieux ''âge d'or'', symbolisé par un manuscrit légendaire.



Le récit mêle épopée guerrière, fable mystique et conte philosophique. Un entrelacs parfois nébuleux et complexe mais d'une grande beauté visuelle.



Les pages irradient de couleur, les détails foisonnent et composent des fresques aux gammes chromatiques changeantes d'une pages à l'autre. Une expérience magnifique!

une sorte de fable philosophique et introspective. Ça m'a un peu rappelé les parties animées des derniers Harry Potter autour des contes de Beedle le Barde, autant dans l'esthétique et le recit. C'est très sombre mais plein d'émerveillement. Pedrosa joue avec les styles graphiques tel un vrai maître du format

Ma note oscille entre le Pas mal et le franchement bien. C'est une BD qui m'a franchement cueilli bien vite, alors que je voulais juste prendre le ton des premières pages, et je me suis vite fait embarquer dans ce récit qui arrive à rester dans un tempo plus lent tout en n'étant jamais ennuyeux. Pedrosa fait un roman graphique pur jus, c'est à dire une tranche de vie, exploration des sentiments et d'un personnage dans son intimité.



Et franchement, je trouve que c'est une très jolie histoire. Sans vraiment savoir pourquoi, ce Jean-Paul qui se laisse marcher dessus par la vie, incapable de s'opposer à sa maman et solitaire va se décider à se réveiller. J'aurais attendu, vu le début, que cette fuite soit plus une sorte de fin du récit, mais non. La mise en place est longue, mais nécessaire. Elle sera intéressante dans la seconde partie, où un privé enquêtera sur le personnage et l'on aura la façon dont chacun l'a perçu dans sa vie. Une excellente idée qui développe son personnage principal sans jamais faire de véritable exposition.



Le récit est sensible, ne faisant jamais dans le pathos ni dans la retenue. On a plusieurs situations qui font incroyablement mouche en très peu de cases, et même si l'idée d'une croisière de célibataire pour faire des belles rencontres m'insupporte complètement, Pedrosa n'en fait jamais un descriptif horripilant ni blâmant.

La BD est surtout sur l'impossibilité de sortir de cette solitude par des moyens simples, des artifices évidents : pas de croisière dans laquelle on a un coup de foudre, pas de rencontre incroyable, pas de miracles. Juste une vérité difficile à accepter : on doit évoluer. La fin, qui m'est arrivé directement dans la gueule (je n'avais pas remarqué qu'on s'en approchait) m'a d'abord paru facile, mais finalement surtout juste. Ce qu'il est fait est ce qu'il fallait faire. Le reste est ouvert à notre imagination parce que ce n'est pas un amour qui le fera aller mieux. Son malaise et son mal-être sont tout deux dû à autre chose, qu'il décide enfin de régler au final. Et j'aime ce message qui est très juste : l'amour n'est pas une solution. C'est un assaisonnement, un condiment, l'épice qui relève le gout de notre vie. Mais ce n'est pas ce qui rendra notre vie meilleure. Elle embellit juste ce qui est déjà beau.



Pedrosa joue aussi avec les couleurs de son dessin, au trait instantanément reconnaissable. J'ai beaucoup aimé la douceur et la lumière qui s'en dégage, tandis que son récit se développe lentement. C'est une très belle mise en image, les passages hallucinés sont parfaitement bien retranscrits aussi et je dois dire que j'ai une envie de le relire alors que je viens de la finir. C'est un bon 3.5 que j'arrondis au supérieur parce que cette BD m'a franchement plu, sans conteste. Je ne m'y attendais pas, mais j'ai aimé.

C'est un super roman !

Facile à lire, avec de temps en temps de très belles illustrations!

Je le recommande vivement si vous avez envie d'une petite lecture pour les vacances !

Style : réaliste

Age : 12 ans -15 ans

Nombre de page : 129

J’ai lu d’une traite les quatre tomes de cette série parce que le premier album était sympathique et les dessins assez géniaux, mais force est de constater que l’histoire se termine en nous laissant avec un sentiment d’inachèvement. Le dernier tome va un peu dans tous les sens et la différente colorisation m’a un peu déplu. Les personnages féminins (bien que je les aime vraiment beaucoup) n’ont pratiquement aucune personnalité autre qu’être amoureuses ou tristes. Et ce qui est d’autant plus frustrant c’est qu’on voit dès le début à quel point les aventures d’Anthonin, Jerold et la bande du Ring Circus disposent de tous les ingrédients pour être passionnantes ! Pourquoi Chauvel et Pedrosa ne se sont-ils pas concentrés davantage sur cirque ? Il me semble que les aventures des membres du cirque auraient eu de quoi nourrir un scénario vraiment solide et garder éloignées les sous-intrigues peu enlevantes des deux derniers tomes…

Magnifique, magistral !



Je ne suis pas spécialement sensible au dessin mais vraiment peu importe.

Cyril Pedrosa nous livre ici un magnifique conte traitant de sujets difficiles, déchirants que sont la mort, la perte d'un être cher et la multitude d'émotions que l'on peut ressentir durant ce long chemin du deuil : l'injustice, la colère, la tristesse, l'acceptation et le renouveau, enfin, perpétuel, de la vie et des cycles.

Avec la mémoire et le souvenir pour compagnon, toujours, à jamais.

"L'âge d'or" est un magnifique diptyque de bande-dessinée que je conseille sans hésiter ! J'ai trouvé les illustrations sublimes, surtout les planches en page pleine voire en double page : j'ai lâché quelques "wouah" ! devant leurs couleurs remarquablement belles et leurs traits très expressifs. L'histoire est mystérieuse, les personnages contrastés, et la fin m'a étonnée mais elle m'a bien plu. J'ai aussi aimé le versant féministe du récit qui, sans être au coeur de l'intrigue, participe à l'affirmation discrète d'une vision politique.

C'est finalement, comme le dit très bien la quatrième de couverture, "la fable d'un peuple", éclairée par l'espoir d'un âge heureux pour toutes et tous, mais aussi obscurcie par la cruauté et les vicissitudes des êtres humains...

Deux écrivaines, sept dessinatrices et dessinateurs pour un petit livre de 64 pages.

Tous et toutes racontent avec leurs mots ou dessins les dernières actualités (manifestations ? )comme réforme des retraites, la manifestation de Sainte Soline.



J'ai fortement apprécié les dessins et photographies cependant le texte de fin m'a complètement sorti du livre je n'ai pas saisi où voulait nous emmener l'autrice.

J’ai commencée le tome 2 puis j’ai voulu me relancer dans l’histoire complète donc j’ai repris le tome 1 que j’ai dévorée



C’est un plaisir à lire je le relirai, le tome 2 lui m’as surpris



En effet, le peuple est dans un désire d’égalité ce qui est légitime, j’apprécie que ce soit le personnage le moins «  probable » qui arrive à lire de ses mains «  naive » le livre sacrée.



Les dessins sont superbe ! Comme dans le 1re avec une particularité ou les personnages sont dans le mouvement juste sur une planche c’est super



Je ne m’attarde pas à une critique élaborée car je l’ai juste dévorée avec grand plaisir. Bien les nombreux messages transmis par cette lecture.

J'ai lu cette série car j'aime beaucoup le travail de Pedrosa, mais également celui de Chauvel sur bien des oeuvres.

Mais ce Shaolin Moussaka qui fait très "oeuvre de début de carrière" est bien trop tendre dans ce qu'il veut proposer.

C'est plat, c'est vide et le tout tourne très vite en rond malheureusement.

Les auteurs changent d'univers entre les tomes pour redonner du souffle à la série mais il est triste de constater que changer l'assiette mais utiliser les mêmes ingrédients passés, cela ne changera mon sentiment de lecteur.

J'ai mis un peu de temps à m'habituer aux couleurs très flashy mais une fois rentrée dans l'histoire ça a été. Ces couleurs intenses ajoutent un côté fantasy et féerique qui va bien avec le thème de l'épopée médiévale. L'histoire est assez classique mais prenante, et surtout elle semble moins prévisible que ce que j'aurais cru de prime abord. Je suis curieuse de voir vers où va aller le tome 2.

Très bon premier tome, le dessin de Pedrosa joue beaucoup à installer cette ambiance mi fantasque du cirque, mi occulte. Les mouvements élastiques rendent le tout vraiment dynamique sans trop être dans le cartoonesque. Un bon prélude pour une histoire qui semble très prometteuse, on verra ça très vite.

Trouvé totalement par hasard, suite à la lecture d'une liste sur Babelio, je me suis lancé dans sa lecture.



Dans ce roman graphique très ouvert d'esprit, on a le droit a 10 récits différents qui parle d'un même sujet : le sexe. Peu importe avec qui, s'il est bon ou mauvais, avec qui il est partagé, le sujet est le même mais développé différents selon les auteurs et leurs sujets liés.



J'ai apprécié certains sujets d'autres moins, comme les styles de dessin mais ça se lit assez vite !



Pour publics avertis ! Voila, vous êtes averti !

J'avais été subjugué par le premier tome de cette geste virevoltant entre les films de Disney et de Tom Moore, les miniatures du Moyen Âge et les comics US, Umberto Eco et les Spirou de Franquin. Son graphisme époustouflant évidemment. Ses enluminures minutieuses. Ses camaïeux thématiques. Ses planches à bords perdus où la case s'efface mais en répétant les personnages dans les décors. Ses traits colorés. Ses gros nez. Et puis son scénario aussi (et surtout peut-être) avec ses mystères, son utopie, son féminisme, ses chausse-trapes politiques, ses bras-cassés en seconds rôles. Je l'ai relu avant de me lancer dans cette suite et c'est toujours un ravissement.



Par contre, ce deuxième volume m'a déçu. Ça reste du grand spectacle (ces murailles sous la neige pour lancer le livre!), le dessin ne faiblit pas. Mais il me semble que le personnage de Tilda s'enfonçant dans son aveuglement d'une part, et l'unité de lieu d'autre part (on assiste au siège d'une forteresse) desservent le récit (j'avais bien aimé vadrouiller en Péninsule). Par ailleurs, certains personnages s'estompent sans explication. D'autres servent de raccourci. Avant qu'on ait droit à la révélation des mains du nigaud, un peu téléphonée.



D'où mon léger désarroi, tant de nombreuses lignes prometteuses avaient été mises à l'eau. Avec autant d'hameçons, il fallait bien remonter une prise: celle-ci m'a semblé plus légère qu'escompté au vu du potentiel de la première moitié de l'oeuvre. Qui reste, ne pinaillons pas, de la très très grande BD franco-belge, nettement au-dessus de la ligne de flottaison.

Une utopie comme malédiction ?

Que s'est-il passé entre le tome 1 et 2. Je reste conquise par les couleurs, les dessins, les pleines pages, les personnages secondaires qui amènent un peu de tendresse aussi dans ce texte, mais il m'a manqué quelque chose entre le tome 1 et 2. On se doute que Tilda a récupéré le fameux manuscrit qui a d'ailleurs un pouvoir maléfique, et qu'elle continue à se battre pour retrouver son trône. Mais combien de temps s'est-il écoulé ? Des années au vu de l'âge de son frère. D'où revient Bertil ? Il y a trop de moments non expliqués qui m'ont manqués dans ce tome 2. Le scénario m'a moins convaincu. Peut-être qu'il aurait fallu un autre tome entre ces deux là.

A la recherche d'un mythe, d'une utopie !

Magnifique ! les couleurs, les dessins, les pleines pages, les courbes, le mouvement, les rêves, les paysages... Bon vous l'aurez compris, j'ai été subjugué par ce premier tome de "L'âge d'or" écrit par Cyril Pedrosa et Roxanne Moreil. Même si les couleurs pastels ne sont pas très réalistes, elles apportent à cette épopée la poésie d'un conte.

Dans ce premier tome, sur plus de 200 pages, les auteurs nous transportent au Moyen Age dans un royaume convoité et déchiré après la mort du roi. Tilda, sa fille héritière va devoir fuir pour reconquérir son royaume face à sa mère et son jeune frère manipulé. Elle part donc à la recherche d'un manuscrit oublié qui lui permettra de faire revivre le mythique "âge d'or" sur son territoire. Une société plus égalitaire.

Héroïne accompagnée des deux chevaliers Tankred et Bertil, elle va affronter de nombreux dangers et découvrir son peuple et la dure réalité de sa vie.

L'histoire est classique et les personnages secondaires créent une deuxième histoire plus sociale dans le récit . Une très belle découverte et impatiente de lire le tome 2.

L'auteur parle ici avec finesse du difficile sujet du deuil, de la mort, des peurs humaines et du comportement humain face à ces angoisses. Histoire dessinée tout en noir et blanc, parfois assez sombre avec des dessins collant bien au récit. J'ai un peu moins apprécié la fin dont je n'ai pas compris tout le sens. Lecture émouvante et fantastique.

J’ai eu du mal à noter ce livre déconcertant à plus d’un titre.

D’abord par le dessin, le choix des couleurs mais aussi la mise en page, les mots soulignés, une vraie surprise ! Sans parler du thème, à mi chemin entre le moyen âge et le fantastique.

Et puis on se laisse prendre petit à petit par l’histoire, les doubles pages sont comme des « où est Charlie » et on a parfois l’impression de survoler l’action avec un drone.

Personnellement, je n’aime ni les couleurs, ni le dessin, et je n’arrive pas adhérer aux personnages.

Mais le tout reste tellement original qu’il me reste un sentiment bizarre de flottement, sans savoir si j’ai un peu aimé ou carrément détesté !

Le second tome me permettra peut être de le savoir!