Damien Luce

Voici la délicieuse Jeanne. Hélas, elle a un physique ingrat et en plus, elle porte de grosses lunettes.

De quoi faire fuir tous ces camarades de classe ou d’en être le bouc émissaire. En plus, ses parents, tout entiers à eux-mêmes, ne la voient pas, et ne l’aiment que parce qu’elle est leur fille.



Comme elle est intelligente, Jeanne a déjà la culture des grands, son monde à elle.

Et c’est ainsi qu’elle rencontre le Chambrioleur…



Il manque sans doute un peu d’originalité, un peu de maturité aussi mais Le Chambrioleur est un premier roman, et ce n’est déjà pas si mal.



C’est vrai que Damien Luce pouvait en faire quelque chose de sa charmante Jeanne. Il en a les dispositions : sa narration est élégante ; son écriture et son ton, personnels. A suivre…


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Hélas, je ne suis pas parvenue à entrer dans ce roman.

C’est un conte, une fable poétique que nous présente là Damien Luce le frère De … Ronan.

Jeanne petite fille pas très belle et triste ; Ignorée, oubliée par des parents accaparés par le travail et quelques soirées mondaines à l’opéra ; Souffre douleur de ses camarades de classe et réprimandée par sa maîtresse; Elle n’a d’autres univers que sa chambre, son microscope pour étudier ses larmes et les livres des aventures d’Arsène lupin de Maurice Leblanc.

En perpétuel manque d’affection, enfermée dans sa chambre, elle s’invente des histoires. Jusqu’au jour où, le soir d’une représentation d’Aïda, elle a la visite d’un sdf, cambrioleur à la petite semaine. Pas fâché par cette visite elle le baptise Paulin, Apollinaire c’était trop long. Très vite elle se l’accapare, tente de l’éduquer, lui explique les ficelles du gentleman cambrioleur. Paulin devenu Chambrioleur, quand tout bascule, ensemble ils construisent une nouvelle vie d’errance et d’aventures parisiennes.

Fiction ou réalité ; rêve d’enfant ou imagination débordante, ces limites invisibles sans cessent dépassées en font un roman original à l’écriture simple et lumineuse.

Un livre touchant, bourré de bons sentiments. Un bon moment de lecture.

Ce roman nous livre une histoire originale et qui est une vraie bouffée d'air frais. L'intrigue m'a tenue dès les premières pages. La bande de copines que le lecteur découvre est détonnante. Chacune a sa personnalité et son esprit un peu barré. Au-delà de l'histoire prenante et décalée, j'ai vraiment apprécié l'humour des dialogues et des situations. Il y a un côté morbide dans ce récit mais c'est ce qui crée le brillant de la lecture. J'ai aimé la façon dont les personnages évoluent de façon subtile et la manière dont ils interagissent. Chacun se soutient et se respecte.

Le style de l'auteur a donc su me séduire. Il a su écrire une histoire prenante et originale. Les mots choisis avec soin donne une tonalité particulière au récit et c'est ce qui en fait tout son charme.
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Ce roman est un roman d’amour, un roman d’amitié autour de quatre amies et d’un corps. Le corps du compagnon d’une des amies. Il est mort mais elle ne peut pas se séparer de son corps. Les quatre amies vont soutenir leur amie et l’aider.



Dans ce roman, nous suivons quatre amies dans leurs vies, dans leur travail, dans leurs histoires d’amour. Nous les suivons surtout dans leur amitié. Cette amitié solide, sincère, indéfectible malgré les épreuves. Elles se soutiennent, s’accompagnent, se respectent.

À côté de cette amitié, il y a l’histoire d’amour, celle de Blanche au point qu’elle ne peut déclarer son compagnon mort. Elle refuse cette réalité et elle va mettre en place tous les mécanismes pour reculer le plus possible l’inévitable.



Damien Luce nous livre une partition à quatre personnages et avec une clé de sol particulière. C’est son côté musicien qui donne la danse à son roman, à son écriture, à son histoire. Les mots, les phrases glissent pendant la lecture avec souplesse. Ce roman a une histoire singulière et en même temps universelle : une histoire d’amour / amitié.