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La libraire sur la colline vous recommande !
Liste créée par fanfanouche24 le 06/01/2023
42 livres.

J'ai toujours une immense sympathie pour les livres qui vous amènent à d'autres écrits....ce qui est le cas pour une de mes toutes dernières lectures: " La Librairie sur la colline" ( tirée d'une histoire réelle) d'Alba Donati :

"J'aime les livres qui vous poussent à lire d'autres livres.Une chaîne que nous ne devrions jamais interrompre. La seule forme d'éternité que nous puissions expérimenter ici sur terre, disait Pia."

@Soazic BOUCARD@*** 6 janvier 2023



1. La librairie sur la colline
Alba Donati
3.84★ (231)

Ce 6 janvier 2022....lecture fort agréable, qui nous offre le bonheur supplémentaire de nous relier à d'autres amis- papier....
3. Pourquoi l'enfant cuisait dans la polenta : Précédé d'une lettre de Peter Bischsel
Aglaja Veteranyi
4.06★ (22)

"Pour me rassurer pendant que ma mère est suspendue par les cheveux au chapiteau, ma sœur me raconte le "conte de l'enfant que l'on fait cuire dans la polenta ". Si je me représente l'enfant en train de cuire dans la polenta, et comme il a mal, je ne suis pas obligée de penser que ma mère pourrait tomber de là-haut. " Entêtant monologue où la narratrice, cadette d'une famille d'artistes de cirque qui a fui la dictature roumaine pour sillonner l'Europe, tente de conjurer ses peurs d'enfant puis d'adolescente: peur que l'extravagant numéro de sa mère ne finisse mal, peur "d'ouvrir la porte de la caravane et que chez nous s'évapore dans des pays qui sont tous à l'étranger", de la solitude dans un pensionnat, de la folie qui a déjà pris la demi-sœur "parce que le père l'aime comme une femme". Drôle, absurde, mélancolique, tragique dans sa légèreté même, ce récit évoque une descente aux enfers où de l'innocence enfantine ne subsistent que quelques traits d'humour, une langue directe, traversée d'éclairs poétiques, et par-dessus tout le désir de vivre."
5. Le garçon sauvage : Carnet de montagne
Paolo Cognetti
4.03★ (968)

"L'auteur renoue avec la montagne, avec lui-même... et nous remet en mémoire les plus beaux textes littéraires sur la nature. Le Garçon sauvage commence sur un hiver particulier : Paolo Cognetti, 30 ans, étouffe dans sa vie milanaise et ne parvient plus à écrire. Pour retrouver de l’air, il part vivre un été dans le Val d’Aoste. Là, il parcourt les sommets, suspendu entre l’enfance et l’âge adulte, renouant avec la liberté et l’inspiration. Il plonge au cœur de la vie sauvage qui peuple encore la montagne, découvre l’isolement des sommets, avant d’entamer sa désalpe, réconcilié avec l’existence. Néanmoins, ce séjour initiatique ne parvient pas à l’affranchir totalement du genre humain : « je pourrais me libérer de tout, sauf de la solitude. »
6. Le bruit des choses qui commencent
Evita Greco
3.40★ (32)

"Lorsque Ada était petite, sa grand-mère avait inventé un jeu : il suffisait à la fillette de tendre l’oreille. Une tasse de café, des rires d’enfants, un oiseau… Le bruit des choses qui commencent, c’est une belle musique pour oublier les moments tristes. Ada y pense souvent depuis que Teresa sa grand-mère, est malade. Dans les couloirs de l’hôpital, étreinte par l’angoisse et le sentiment d’abandon, la jeune femme guette cette petite musique. Et quand elle entend pour la première fois la voix débordante d’optimisme de Matteo, ou le rire de Giulia, une infirmière pleine de bienveillance, elle se dit que Teresa avait raison : chaque fois qu’une chose finit, une autre naît… La ton, tout en douceur et en délicatesse, d’Evita Greco évoque, à travers le personnage de Ada, les étapes fondatrices de la vie. Un premier roman bouleversant qui transmet un grand feu de vie."
7. La canne de virginia
Laurent Sagalovitsch
3.50★ (19)

"Ils sont deux à raconter leurs derniers jours auprès de Virginia, romancière de son état, artiste reconnue mais hélas découragée de vivre. Deux témoins qui la voient s'engloutir tandis que les bombes allemandes s'abattent sans relâche et que la pluie tombe obstinément sur cette campagne anglaise, en mars 1941 : Leonard, le mari, qui a retrouvé, au bord de la rivière, la canne de Virginia plantée dans la boue ; et Louie, la domestique, qui rumine son veuvage et confie ses peines à une bouteille de cognac. D'autres voix se mêlent à leurs vains soliloques : fragments du journal de Virginia, comptes rendus de visites du médecin. Plus lointain, plus irréel encore : le murmure de l'Ouse.. Impressionniste et fiévreux, ce roman est écrit dans la langue de l'émotion, face à l'insoutenable désespoir de Virginia Woolf, à l'incompréhensible silence de Dieu dans l'apocalypse."
8. La rose retrouvée
Serdar Özkan
3.56★ (128)

" Diane vient de perdre sa mère. Avant de disparaître, cette dernière lui a laissé une lettre lui révélant que son père n'était pas mort, comme elle l'avait toujours cru, mais s'était enfui en compagnie de Marie, sa sœur jumelle. Sa quête pour retrouver cette sœur mènera Diane de San Francisco à une roseraie d'Istanbul, où une femme mystérieuse l'initiera au langage des roses avant de la mettre sur la piste de Marie.Conte philosophique, La Rose retrouvée mêle mythologie occidentale et mysticisme oriental, en même temps qu'il entraîne Diane à la découverte de sa propre vérité."
10. Recherche Frida désespérément
Ian Castello-Cortes
3.00★ (2)

"Frida est passée en quelques années de célébrité mexicaine à icône mondiale artistique, adulée pour ses autoportraits si sincères avec le monde et elle-même. Recherche Frida désespérément est un guide de découverte des lieux qu'a fréquentés l'artiste et qui ont marqué sa vie et nourri sa créativité, à l'image de Mexico, où elle rencontre Diego Rivera ou New York où elle est opérée pour ses nombreux problèmes de santé."
11. Un cœur vaillant
Caterina Soffici
3.38★ (48)

"Italie, 2001. À la mort de sa grand-mère, Bartolomeo trouve au fond d’un tiroir une lettre qui pique sa curiosité. Elle indique que son grand-père aurait « disparu, probablement noyé ». Des mots qui contredisent l’histoire familiale selon laquelle il serait tombé au combat. Ses recherches le mènent jusqu’à Florence Willis, une vieille dame anglaise qui a connu ses grands-parents. À travers le récit de ses souvenirs, Bart se retrouve plongé dans les années 1930, au coeur de Little Italy, le fameux quartier italien de Londres, où ses grands-parents avaient immigré. En quête de vérité, Bartolomeo et Florence nouent une profonde amitié et se lancent dans un voyage terriblement émouvant qui mettra en lumière une histoire longtemps oubliée. Un roman tout en délicatesse qui dévoile un épisode troublant et méconnu de la Seconde Guerre mondiale"
12. L'enfance des dictateurs
Véronique Chalmet
3.70★ (48)

"La tache rouge qu’ils ont laissée dans les livres d’histoire a fait oublier que Staline, Hitler, Kadhafi ou Pol Pot ont été des enfants. Trouve-t-on dans cette période de leur vie les germes de leur cruauté future ? Le contexte familial a-t-il eu une incidence sur leur orientation despotique ? Quelle est la part d’atavisme et de penchant psychologique ? Pour répondre à ces questions, Véronique Chalmet a retracé la jeunesse de dix garçons appelés à un sombre destin ; elle esquisse le portrait de ces despotes tristement célèbres, offrant ainsi un éclairage nouveau sur le décryptage de la tyrannie. Véronique Chalmet est écrivain et journaliste spécialisée en criminologie et en psychologie."
13. Les vies de papier
Rabih Alameddine
3.58★ (1156)

Voir ma chronique : https://www.babelio.com/livres/Alameddine-Les-vies-de-papier/925342/critiques/1162972
14. Le Musée de l'Innocence
Orhan Pamuk
3.92★ (803)

" Nous sommes en 1975. Kemal, un jeune homme d’une trentaine d’années s’apprête à épouser Sibel, issue comme lui de la bonne bourgeoisie stanbouliote, quand il rencontre Füsun, une parente éloignée, vendeuse dans une boutique de luxe. Il tombe amoureux de la jeune fille. Sous prétexte de lui donner des cours de mathématiques, Kemal retrouve Füsun tous les jours dans l’appartement vide de sa mère, tout en poursuivant sa liaison avec Sibel. Après les fiançailles célébrées en grande pompe entre Sibel et Kemal, Füsun disparaît. Kemal rend alors visite à sa famille et emporte une simple réglette ayant appartenu à Füsun : ce sera la première pièce du musée qu’il consacrera à son amour disparu. Puis, il avoue tout à Sibel et rompt les fiançailles. Quelque temps après, Kemal retrouve la trace de Füsun, mariée à son ami d’enfance Feridun et rêvant de faire du cinéma. Kemal ira jusqu’à fonder une société de production pour aider le jeune couple. Sous ce prétexte, il dîne très régulièrement chez eux, emportant à chaque fois un objet touché par Füsun pour le placer dans son musée. Quelques années passent, et Füsun décide de divorcer afin d’épouser Kemal. Mais un accident de la route aura raison de leur projet de mariage : Füsun se tue au volant de sa Chevrolet de rêve. Kemal rachète alors son appartement et demande à l’écrivain Orhan Pamuk décrire leur histoire d’amour… Le musée de l’innocence est un grand roman nostalgique sur le désir et l’absence, une nouvelle preuve de l’immense talent de l’écrivain turc."
16. Dans les angles morts
Elizabeth Brundage
3.94★ (1182)

"En rentrant chez lui un vendredi après-midi de tempête de neige, après une journée à l'université privée de Chosen où il enseigne l'histoire de l'art, George Clare trouve sa femme assassinée, et leur fille de trois ans seule dans sa chambre. Depuis combien de temps ? Huit mois plus tôt, il avait fait emménager sa famille dans cette petite ville étriquée et appauvrie (mais récemment repérée par de riches New-yorkais à la recherche d'un havre bucolique) où ils avaient pu acheter pour une bouchée de pain la ferme des Hale, une ancienne exploitation laitière. George est le premier suspect, la question de sa culpabilité résonnant dans une histoire pleine de secrets personnels et professionnels. Mais Dans les angles morts est aussi l'histoire des trois frères Hale, qui se retrouvent mêlés à ce mystère, en premier lieu parce que les Clare occupent la maison de leur enfance, celle qu'ils ont dû quitter après le suicide de leurs parents. Le voile impitoyable de la mort est omniprésent ; un crime en cache d'autres, et vingt années s'écoulent avant qu'une justice implacable soit rendue. Portrait riche et complexe d'un psychopathe, d'un mariage aussi, ce roman étudie dans le détail les diverses cicatrices qui entachent des familles très différentes, et jusqu'à une communauté tout entière."
17. Ordesa
Manuel Vilas
3.38★ (382)

"“Mon coeur ressemble à un arbre noir couvert d’oiseaux jaunes qui piaillent et me perforent la chair.” Tel est l’autoportrait brut et sans tabou d’un écrivain confronté à la disparition de ses parents. Assailli par les fantômes de son passé, il retrouve espoir dans le souvenir baigné de lumière jaune de leur amour et de la beauté d’antan. À travers l’évocation d’une famille modeste, c’est alors la peinture d’une certaine Espagne qui se révèle à nous dans toute sa complexité. L’appartenance à une classe sociale, l’éducation, l’alcoolisme ou encore la paternité sont autant de sujets traités ainsi de façon personnelle et collective à la fois. Profondément sincère, bruyamment intime, merveilleusement écrit dans une langue à la fois poétique et crue, Ordesa se lit comme la catharsis d’un deuil impossible, celui de la mort de nos parents et de la fin d’une époque, une expérience pour le moins universelle. Phénomène de librairie en Espagne, Ordesa a été désigné Meilleur livre de l’année par les grands quotidiens El País et El Mundo, imposant Manuel Vilas comme un écrivain majeur de la littérature espagnole. “Voici l’album, les archives, la mémoire sans mensonges ni consolation d’une vie, d’une époque, d’une famille, d’une classe sociale condamnée à tant d’efforts pour obtenir si peu. Il faut beaucoup de précision pour dire ces choses, un acide, un couteau aiguisé, une aiguille assez fine pour faire éclater le ballon de la vanité. Ce qui reste à la fin, c’est l’émotion propre de la vérité et la détresse devant tout ce qui a été perdu.” Antonio Muñoz Molina “Un livre magnifique, courageux et bouleversant” Javier Cercas
18. La petite conformiste
Ingrid Seyman
3.46★ (520)

"Esther est une enfant de droite née par hasard dans une famille de gauche, au mitan des années 70. Chez elle, tout le monde vit nu. Et tout le monde - sauf elle - est excentrique. Sa mère est une secrétaire anticapitaliste qui ne jure que par Mai 68. Son père, juif pied-noir, conjure son angoisse d'un prochain holocauste en rédigeant des listes de tâches à accomplir. Dans la famille d'Esther, il y a également un frère hyperactif et des grands-parents qui soignent leur nostalgie de l'Algérie en jouant à la roulette avec les pois chiches du couscous. Mais aussi une violence diffuse, instaurée par le père, dont les inquiétantes manies empoisonnent la vie de famille. L'existence de la petite fille va basculer lorsque ses géniteurs, pétris de contradictions, décident de la scolariser chez l'ennemi : une école catholique, située dans le quartier le plus bourgeois de Marseille. La petite conformiste est un roman haletant, où la langue fait office de mitraillette. Il interroge notre rapport à la normalité et règle définitivement son sort aux amours qui font mal. C'est à la fois drôle et grave. Absurde et bouleversant."
19. Les amours de ma mère
Peter Schneider
3.00★ (8)

"Pendant des années, de maison en maison, Peter schneider a transporté un carton contenant la correspondance de sa mère. A l'âge où l'on se rend compte qu'on a vécu plus de temps qu'il ne nous en reste à vivre, il se décide à l'ouvrir. Une lecture ahurissante : l'image traditionnelle de l'épouse qui s'est sacrifiée pour ses enfants, décédée alors qu'il avait moins d'une dizaine d'années, vole en éclats. Cette femme qu'il a peu connu n'a pas seulement aimé ses quatre enfants et son mari, mais aussi, éperdument, le meilleur ami de celui-ci, un célèbre metteur en scène d'opéras. "
20. La claire fontaine
David Bosc
3.65★ (105)

"L’homme qui venait de franchir la frontière, ce 23 juillet 1873, était un homme mort et la police n’en savait rien. Mort aux menaces, aux chantages, aux manigances. Un homme mort qui allait faire l’amour avant huit jours. En exil en Suisse, Gustave Courbet s’est adonné aux plus grands plaisirs de sa vie : il a peint, il a fait la noce, il s’est baigné dans les rivières et dans les lacs. On s’émerveille de la liberté de ce corps dont le sillage dénoue les ruelles du bourg, de ce gros ventre qui ouvre lentement les eaux, les vallons, les bois. Quand il peignait, Courbet plongeait son visage dans la nature, les yeux, les lèvres, le nez, les deux mains, au risque de s’égarer, au risque surtout d’être ébloui, soulevé, délivré de lui-même. De quel secret rayonnent les années à La Tour-de-Peilz, sur le bord du Léman, ces quatre années que les spécialistes expédient d’ordinaire en deux phrases sévères : Courbet ne peint plus rien de bon et se tue à force de boire ? Ce secret, éprouvé au feu de la Commune de Paris, c’est la joie contagieuse de l’homme qui se gouverne lui-même"
21. Le dîner
Herman Koch
3.50★ (2048)

"Succès phénoménal aux Pays-Bas, alliance détonante d'une comédie de mœurs à l'humour ravageur et d'un roman noir à la tension implacable, Le Dîner dresse le portrait de notre société en pleine crise morale. Deux frères se donnent rendez-vous avec leurs épouses dans un restaurant branché d'Amsterdam. Hors-d’œuvre : le maître d'hôtel s'affaire. Plat principal : on parle de tout, des films à l'affiche, des vacances en Dordogne. Dessert : on évite soigneusement le véritable enjeu du dîner, les enfants. Car leurs fils respectifs ont commis un acte d'une violence inouïe. Un café, un digestif, l'addition. Reste la question : jusqu'où irions-nous pour préserver nos enfants ?"
22. Mes maisons d'écrivains
Evelyne Bloch-Dano
4.00★ (20)

" Tout nous parle dans une maison d'écrivain, pourvu que nous sachions entendre : la minuscule table de travail de Balzac à Passy, les tableaux noirs où s'esquisse l'éphémère sous la min de Cocteau à Milly-la -Forêt, la théâtralité de la demeure d'un Pierre Loti ou d'un Edmond Rostand, être fragiles dont les chambres monacales semblent contredire le besoin de représentation... Evelyne Bloch-Dano rédige depuis 1993 une chronique mensuelle au Magazine littéraire consacré à ces maisons d'écrivains en France et à l'étrangers. L'idée était tentante de réunir 100 textes choisis en un volume. Mise en relation d'un lieu et d'un univers d'écriture, découverte des liens intimes qui se tissent entre un écrivain et la maison qu'il habite, ces pages sont autant de promenades littéraires, de rencontres entre la sensibilité d'une biographie et un auteur. Sans être un guide touristique, Mes maisons d'écrivains donne les informations nécessaires - horaires, repères géographiques précis...- pour préparer les visites des maisons. Ces pages sont une invitation au voyage, à la rêverie et bien sûr à la lecture. Découvrir la maison poème de Hugo à Guernesey, la bicoque dépouillée de Beckett à Ussy ou se glisser dans l'appartement de l'auteur de L'écume des jours, n'est-ce pas une façon de pénétrer dans leur monde - et parfois de mieux les comprendre et les aimer ?"
23. Une rose pour Emily et autres nouvelles
William Faulkner
3.55★ (431)

"Dans Une rose pour Emily, Emily Grierson, recluse dans sa vaste demeure remplie d'ombres et de poussière, vit depuis quarante ans avec le cadavre décomposé de l'homme qu'elle aima. Soleil couchant chante le «blues» bouleversant de Nancy, la Noire qui remplace la gouvernante malade auprès des enfants Compson. Quant à Septembre ardent, c'est sans doute la plus pénétrante des analyses du lynchage : un impénitent redresseur de torts tente en vain de s'opposer au lynchage d'un Noir, injustement accusé d'avoir attaqué insulté, terrorisé une fille blanche à qui le regret de sa jeunesse et l'indifférence des hommes ont tourné la tête."
25. Maisons vides
Brenda Navarro
4.00★ (26)

"Daniel a disparu trois mois, deux jours, huit heures après son anniversaire. Il avait trois ans. C’était mon fils. Un enfant kidnappé. Deux femmes. Celle qui l’a perdu et celle qui l’a volé. À la suite de l’enlèvement de Daniel, sa mère est désemparée, hantée par sa propre ambivalence : voulait-elle être mère ? De l’autre côté de Mexico, dans un quartier populaire, la femme qui a enlevé Daniel voit sa vie bouleversée par cet enfant, dont elle a tant rêvé. Entremêlant ces deux voix, Maisons vides dit les désirs et les regrets de la maternité. Un portrait insolite, limpide et original de la maternité. Une écrivaine à surveiller. IRISH TIMES "
26. Voyage avec Charley
John Steinbeck
4.08★ (418)

"En 1960, deux ans avant de recevoir le prix Nobel de littérature, John Steinbeck entreprend, au volant de son mobil home, un voyage de onze semaines à travers l’Amérique, avec pour seul compagnon son chien Charley. De la Pennsylvanie aux forêts du Maine, du Montana à la côte pacifique, le regard qu’il porte sur son pays est désenchanté, et c’est son désarroi, face à la montée de l’indifférence et au racisme endémique, qui s’exprime dans ces pages. Un récit de voyage qui sonne comme une cérémonie des adieux."
27. Le pavillon des cancéreux
Alexandre Soljenitsyne
4.24★ (2893)

"En 1955, au début de la déstalinisation, Alexandre Soljenitsyne est exilé dans un village du Kazakhstan après huit ans de goulag. Il apprend alors qu'il est atteint d'un mal inexorable dont le seul nom est un objet de terreur. Miraculeusement épargné, il entreprendra quelques années plus tard le récit de cette expérience. Au " pavillon des cancéreux ", quelques hommes, alités, souffrent d'un mal que l'on dit incurable. Bien que voisins de lit, Roussanov et Kostoglotov ne se parlent pas. Pour l'un, haut fonctionnaire, la réussite sociale vaut bien quelques concessions. Pour l'autre, Kostoglotov, seule compte la dignité humaine. Pour ces êtres en sursis, mais également pour Zoé la naïve, Assia la sensuelle, Vadim le passionné, c'est le sens même de leur vie qui devient le véritable enjeu de leur lutte contre la mort. Une oeuvre de vérité."
28. Mon jardin sauvage
Meir Shalev
4.55★ (39)

"Au coeur de la vallée de Jezréel, dans le nord d'Israël, Meir Shalev cultive son jardin bien-aimé. De sa plume, il donne vie à cette parcelle de terre, évoque les couleurs, les parfums et les sons qui la peuplent, au rythme des saisons qui défilent. Il décrit les paysages, mais converse aussi avec les vrais propriétaires du lieu: oiseaux, hérissons et autres amis. Dans cette collection d'impressions sur son jardin sauvage, l'amour de ce jardinier passionné pour son terrain qu'il connait tous les recoins transparait à chaque ligne. Tout en distillant avec humour anecdotes et conseils, Meir Shalev invite à une méditation sur ce que la nature peut nous apprendre de nous-même."
29. Les voleurs de curiosités
Jess Kidd
3.74★ (395)

"« Londres n’est-il pas l’endroit idéal pour cacher une enfant remarquable ? Et dans la mesure où elle est remarquable, eh bien, Londres ne manquera pas d’acquéreurs potentiels. » Londres, 1863. Bridie Devine, détective spécialisée dans les cas délicats, fait face à l’affaire la plus complexe et la plus insolite de toute sa carrière. Christabel Berwick, l’héritière d’un baronet, a été kidnappée. Mais Christabel n’est pas une enfant ordinaire. Son existence a été cachée aux yeux de tous et ses étranges talents semblent effrayer son entourage autant qu’ils attirent l’attention des collectionneurs de curiosités. Ne ménageant pas ses efforts pour retrouver l’enfant, Bridie entre dans un monde de chirurgiens déments et de saltimbanques mercenaires. Aidée dans sa quête par le fantôme tatoué d’un boxeur mélancolique qu’elle seule peut voir et par une femme de chambre à la carrure impressionnante, la jeune femme suit pas à pas les traces laissées par les ravisseurs, s’exposant ainsi à un passé qu’elle a tenté d’oublier. Résurrectionniste, chimiste excentrique, créature aquatique légendaire : autant de personnages qui hantent les pages de ce roman lyrique et gothique où le spectacle est roi, mais qui fait la part belle à une enquête digne des plus grandes énigmes policières. "
30. Myrtilles : La beauté des petites choses
Henry David Thoreau
3.12★ (24)

"« La Nature fait de son mieux à chaque instant pour que nous nous sentions bien. Elle n'a pas d'autre raison d'exister. Ne lui résistez pas. En faisant un léger effort pour être bien, nous ne devrions pas tomber malade. Les hommes ont ou croient avoir découvert le caractère salutaire de quelques éléments sauvages, mais pas de la Nature tout entière. Or la Nature est ni plus ni moins que l'autre nom de la santé. » (H. D. Thoreau) Dans cet essai, Thoreau célèbre la gloire de la nature à travers la beauté des « petites choses ». En s'arrêtant sur les myrtilles, simples baies sauvages, Thoreau se livre également à une charge contre le capitalisme et l'exploitation de la terre par l'homme. Il propose un manifeste écologique heureux, accessible pour peu que nous consentions à la lenteur et à la simplicité."
31. Un volcan silencieux, la vie
Emily Dickinson
4.38★ (42)

"Dans un univers d'affections tout aussi étroit que tendre et explosif, la grande poétesse américaine contemple et juge le monde, le rejette en éruptions de lave ou le sublime jusqu'à le révéler dans une aveuglante lumière. Les lettres d'amour, ironiques ou poétiques d'une femme qui choisit le risque de la pensée et le nomma extase."
32. Le bateau pour Kôbé : journaux japonais de ma mère
Dacia Maraini
4.50★ (8)

"En 1938, une petite fille s'embarque avec ses parents pour le Japon, où son père est appelé comme anthropologue. Une existence aventureuse, retracée par le journal intime de la mère. Des années après, la petite fille, devenue écrivain, se retrouve en possession du précieux document et décide de la publier, avec une courte préface. "Mais quand j'ai commencé à écrire, ma main est partie toute seule et ne s'est plus arrêtée." Résultat : un livre incomparable, où les émotions d'une femme des années 30 servent de table de résonance aux souvenirs d'une romancière d'aujourd'hui - qui fut aussi la compagne de Moravia. Une histoire d'amour et de mots entre une mère et sa fille. Avec l'album photo en point d'orgue..."
34. Agathe
Anne Cathrine Bomann
3.42★ (386)

"Véritable phénomène littéraire international, Agathe nous invite à ouvrir les yeux, tout simplement. Soixante-douze ans passés, un demi-siècle de pratique et huit cents entretiens restants avant la fermeture de son cabinet : voilà ce qu'il subsiste du parcours d'un psychanalyste en fin de carrière. Or, l'arrivée imprévue d'une ultime patiente, Agathe Zimmermann, une Allemande à l'odeur de pomme, renverse tout. Fragile et transparente comme du verre, elle a perdu l'envie de vivre. Agathe, c'est l'histoire d'un petit miracle, la rencontre de deux êtres vides qui se remplissent à nouveau. Anne Cathrine Bomann signe ici un roman intelligent et inattendu, décortiquant avec tendresse les angoisses humaines : être, devenir quelqu'un, désirer et vieillir. Serait-il possible de découvrir enfin de quoi on a vraiment peur ?"
35. La Fille de Debussy
Damien Luce
3.64★ (89)

"Printemps 1918, Claude-Emma Debussy, affectueusement appelée Chouchou, a douze ans. Elle entreprend de restituer son quotidien dans un journal intime, posant un regard drôle et tendre, parfois critique, sur le monde et la mort, à une époque marquée par la guerre. Au fil des pages, on la voit grandir, passant de l'innocence de l'enfance aux préoccupations de l'adolescence. Elle raconte, avec une poésie empreinte de candeur, la fin de la Première Guerre, son idylle avec Marius, ses escapades nocturnes et son amitié avec la jeune Gabrielle. Le piano surtout, sa manière à elle de faire son deuil en déchiffrant les partitions de son père (disparu cette année-là), loin des gammes qu'on lui impose. Badine, malicieuse et rêveuse, elle nous entraine ainsi dans l'univers romantique d'une jeune fille du début du XXe siècle pas tout à fait comme les autres. On connaît la fille de Debussy à travers les merveilleux morceaux qu'elle a inspirés à son père. Damien Luce imagine ici le journal qu'elle aurait tenu sa dernière année, avant qu'elle ne soit emportée par la diphtérie. Malgré les circonstances tragiques, il nous livre des pages pleines d'allégresse. Comme dans la musique de Debussy, la mélancolie se transmue en pure joie."
36. La femme et les champignons
Litt Woon Long
3.38★ (14)

"La vie de Long Litt Woon bascule. « J'avais l'impression d'avoir reçu un coup de massue. Quelques heures plus tôt nous étions mariés. Désormais Eiolf était étendu. Froid et mort. » En plein deuil, elle se lie avec les Cueilleurs de Champignons, un club qui a son propre langage et ses rites de passage. Long Litt Woon s'aventure au royaume mycologique et fait son chemin­ à travers la douleur et le chagrin. Une histoire émouvante, drôle, et familière, car elle touche à l'une des expériences les plus communes et les plus redoutées."
37. Les abeilles d'hiver
Norbert Scheuer
3.95★ (120)

Voir ma chronique : https://www.babelio.com/livres/Scheuer-Les-abeilles-dhiver/1281918/critiques/2653284
38. L'Année du jardinier
Karel Capek
3.89★ (303)

"Quel est ce curieux spécimen humain aux mains vertes ? Sous forme d'almanach, Capek observe avec humour et tendresse les manies du jardinier, partageant son effort et ses émerveillements au gré des floraisons. Cette promenade poétique de janvier à décembre est devenue un classique. « Dans le jardin de Capek on ne s’ennuie jamais. Mieux, on s’amuse. » Week-end, l’Express (Bruxelles) « Un petit trésor d'humour et de malice. » Télérama Traduit du tchèque par Joseph Gagnaire "
39. Les lendemains
Mélissa Da Costa
4.29★ (11551)

"Ce que la vie prend, elle le redonne aussi. Amande ne pensait pas que l'on pouvait avoir si mal. En se réfugiant dans une maison isolée en Auvergne pour vivre pleinement son chagrin, elle tombe par hasard sur les calendriers horticoles de l'ancienne propriétaire des lieux. Guidée par les annotations manuscrites de Madame Hugues, Amande s'attelle à redonner vie au vieux jardin abandonné. Au fil des saisons, elle va puiser dans ce contact avec la terre la force de renaître et de s'ouvrir à des rencontres uniques. Et chaque lendemain redevient une promesse d'avenir. Dans ce roman plein de courage et d'émotion, Mélissa da Costa nous invite à ouvrir grand nos yeux, nos sens et notre coeur. Un formidable hymne à la nature qui nous réconcilie avec la vie."
40. La Bibliothèque, la nuit
Alberto Manguel
4.02★ (451)

"Qu'elle soit constituée de quelques livres ou de volumes par milliers, qu'elle obéisse à une classification rigoureuse ou aléatoire, qu'elle soit de Montaigne ou d'Alexandrie, qu'on veuille la détruire (comme, si près de nous, à Sarajevo, à Kaboul, à Bagdad) ou l'ériger, qu'elle soit mentale, comme chez Borges, ou institutionnalisée - avec heures d'ouverture et réglementations -, qu'elle ait pour résidence de vastes bâtiments aux allures de nefs ou de temples ou qu'elle joue les passagères clandestines dans des cartons, entre deux déménagements, que les livres qui la composent soient alignés sur des étagères de bois blanc ou d'acajou massif, qu'est-ce qu'une bibliothèque, sinon l'éternelle compagne de tout lecteur- son rêve le plus cher ? Pourtant, entre les plaisirs offerts par le chaos généreux d'une caverne d'Ali Baba ou ceux; plus austères, que procure le classement, entre infini et rayonnages, faut-il nécessairement choisir ? Et n'y a-t-il pas quelque présomption à vouloir sédentariser, non les livres mais les textes, par définition nomades ? Existe-t-il un ordonnancement idéal du grand thésaurus livresque de l'humanité ? Pour peu que, à l'instar d'Alberto Manguel, on ait affronté en combat singulier, et toute une vie durant, la nature profonde de la bibliothèque, telles sont bien les insondables questions que soulève, in fine, cet espace prétendument banal - voire, pour certains, parfaitement démodé ! Après Une histoire de la lecture, Alberto Manguel offre donc ici un essai " contigu ", au propos lumineusement complémentaire, d'où il appert que construire une bibliothèque, privée ou publique, n'est rien de moins qu'une mise à l'épreuve d'ordre philosophique dont l'avènement annoncé de la bibliothèque électronique ne saurait réduire la portée."
41. Beignets de tomates vertes
Fannie Flagg
4.17★ (5215)

"Au sud de l'Amérique profonde, en Alabama, un café au bord d'une voie ferrée ... Ninny, fringante octogénaire, se souvient et raconte à Evelyn, une femme au foyer à l'existence monotone, les incroyables histoires de la petite ville de Whistle Stop. Grâce à l'adorable vieille dame, Evelyn, qui vit très mal l'approche de la cinquantaine, va peu à peu s'affirmer et reprendre goût à la vie. Une chronique nostalgique et tendre, généreuse et colorée, pleine de saveur et d'humour. Résumé de la nouvelle édition le cherche midi : « Le Whistle Stop Café était le foyer de tous ceux qui n’en avaient pas, c’était là qu’on se retrouvait tous, c’était là qu’était la vie. » Evelyn Couch, femme au foyer vivant mal l’approche de la cinquantaine, se rend chaque semaine dans une maison de retraite où elle se lie d’amitié avec Ninny Threadgoode, fringante octogénaire qui lui raconte ses fabuleuses histoires de jeunesse. Nous voici alors en Alabama, dans les années 1930. Commence alors les aventures du Whistle Stop Café, bientôt connu de tous les laissés pour compte du pays pour être le refuge idéal contre les rigueurs de l’époque. Peu à peu, les personnages de cette vivifiante épopée deviennent pour Evelyn mieux que des amis : des modèles. Rassérénée par le récit de la vieille dame, ode à la joie, à la fraternité et à la résilience, notre héroïne reprend le dessus sur sa vie. Suivant les conseils de Ninny, elle va enfin pouvoir se confronter à ses peurs et retrouver le goût du bonheur. Une chronique nostalgique et tendre, généreuse et colorée, pleine de saveur et d’humour. Fannie Flagg partage son temps entre la Californie et l’Alabama. « Une histoire drôle, généreuse et poignante » Harper Lee"
42. La porte
Magda Szabo
3.77★ (2696)

Un grand souvenir de lecture, lointain, qu'il me faut relire.... "« C’est moi qui ai tué Emerence. Je voulais la sauver, non la détruire, mais cela n’y change rien. » La Porte est une confession. La narratrice y retrace sa relation avec Emerence Szeredás, qui fut sa domestique pendant vingt ans. Tout les oppose : l’une est jeune, l’autre âgée ; l’une sait à peine lire, l’autre ne vit que par les mots ; l’une est forte tête mais d’une humilité rare, l’autre a l’orgueil de l’intellectuelle. Emerence revendique farouchement sa liberté, ses silences, sa solitude, et refuse à quiconque l’accès à son domicile. Quels secrets se cachent derrière la porte ? Chef-d’œuvre de la littérature hongroise dont le succès fut mondial, prix Femina étranger en 2003, La Porte a été élu meilleur livre de l’année 2015 par le New York Times. Une remarquable romancière. Le Monde des livres. Un livre original, superbe, émouvant. Le Figaro. Un roman et un auteur, mais aussi, ce qui est plus rare, un personnage qu’on n’oubliera jamais. Libération."
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