Citations de Dan Abnett (391)
Parfois, l’esprit se conditionne tout seul. Il prend des habitudes.
- Ils nous rattrapent !
- Ceci est une Bergman Amity Veluxe. Personne ne rattrape une Bergman Amity Veluxe !
L'élève surpasse toujours le maître. (in "Magos")
La peur simplifie l'esprit. C'est une émotion si primitive, si forte et si pure qu'elle vide la tête et fait tomber les barrières et les faux-semblants. (in "La Transgression de Maître Imus")
C’est un Chaman doté de grands pouvoirs. Il ressent une force particulière en toi.
Il n’y a aucun mystère là-dedans, répondit Karl. Il sait que je sais lire.
Les mots sont le pouvoir, dit Uldin.
Non, Kurgan. C’est le savoir qui est le pouvoir. Les mots ne sont qu’une façon de l’acquérir.
Tu montes Vébla. Monte pour vivre. Quand tu peux vivre, alors tu peux choisir comment tu meurs.
Mais le feu est trompeur ; depuis le tout premier jour où les dieux le leur ont confié, il a appris à abuser les hommes. A moins que les hommes ne l’aient volé. Les mythes ne s’accordent pas sur ce point. Le seule vérité qui compte est que le feu est déloyal et insidieux par nature. La première fois que l’humanité a voulu s’emparer de lui, il lui a brûlé la main. Et quand on croit l’avoir éteint, l’incendie se rallume de lui-même pour se révéler dans toute sa fureur, incontrôlable, avide, trop puissant pour que quiconque puisse lui résister. (in "Magos")
— Dans notre art de la guerre, il est écrit : « Que ton premier coup soit assez assuré pour tuer, et il n’y aura pas besoin d’un second. »
La lueur nouvelle de la science brille plus fort que l'ancienne lumière de la sorcellerie. Pourquoi, alors, ne semblons-nous pas voir aussi loin ?
Nous avions préparé le terrain, enquêté, recherché des données et des informations, approfondi sur la base des preuves dont nous disposions déjà. Tous les inquisiteurs travaillent de cette manière. Si l’un d’eux vous dit le contraire, c’est soit qu’il ment, soit qu’il est incompétent.
Au bout du compte, il n'y avait que très peu de différences entre un Héros du Peuple de l'Imperium et une machine à tuer barbare. Pour devenir l'un, il fallait accepter d'endosser le rôle de l'autre.
[Ravenor] Je dois admettre qu’après dix mois passés à bord de l’Arethusa, je me sens dévoré du désir presque irrésistible d’étrangler le capitaine Sholto Unwerth. Et je n’ai même pas de mains.
Pendant l'entraînement spécialisé, on ressentait tous cette espèce de confiance, comme si l'Empereur était avec nous pour tout ce qu'on allait faire. Et puis on s'est retrouvés sur le terrain, les autres étaient morts. Et on a commencé à réaliser qu'on n'avait pas une seule chance d'y arriver.
- C'est vrai que cela pourra nous aider. Mais si vous vous faites tuer, ne venez pas me dire que c'est ma faute.
- Ne vous inquiétez pas dit Zweil avec un grand sourire. Si je me fais tuer, j'irai m'en plaindre directement à une autorité bien supérieure.
Gaunt devinait le manque de sommeil du commissaire. Hark était le seul homme du régiment dont la masse de travail et les responsabilités semblaient s'être accrues depuis leur retrait du front. La guerre occupe les hommes, et lorsqu'on les prive de leur occupation...
L'accession des femmes au corps législatif de Baal Solock en était encore à ses balbutiements, et nulle autre que Perdet Suiton Antoni n'avait jusque-là montré autant d'ambition, ni occupé un poste aux responsabilités aussi hautes. Il fallait déployer des trésors d'obstination de d'énergie pour renverser la vapeur des vieilles habitudes conservatrices quant à la question des sexes dans la sphère professionnelle. Une femme devait travailler deux fois plus dur et se montrer deux fois plus efficace que n'importe lequel de ses homologues masculins pour gravir les échelons, et ce, même depuis que les règles avaient changé et que leur droit de vote était reconnu par la loi.
J'ai toujours pensé qu'un dernier carré était une action héroïque, mais ce n'est qu'une chose brutale, dépourvue de sens. Je suppose que l'héroïsme et la gloire sont greffés ultérieurement par ceux qui n'ont pas subi les évènements.
Seule la mort met fin au devoir.
Vieux dicton impérial.
A force de vivre, tu vas forcément finir par mourir.
Le Chaos s'empare des imprudents ou des imparfaits.
Un individu vrai n'aura que faire de son étreinte,
s'il est résolu et s'il se garde en revêtant son âme
d'une amure de mépris.