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Citations de Daniel Handler (215)


Pour ma part, je me suis fait un devoir de relater ces funestes épisodes, mais rien ne l'interdit, cher lecteur, de remettre ce livre où tu l'as pris et d'en choisir un plus joyeux.
Avec mes sentiments respectueux,
Lemony Snicket
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Je ne fume pas, même si dans les films ça paraît fabuleux. Non, moi, je gratte des allumettes dans ces nuits blanches et ruminées où je rampe en catimini sur le toit du garage, sous le ciel obscur, tandis que ma mère dort innocemment et que de rares voitures circulent au loin dans les rues désertes, quand l’oreiller ne veut pas rester frais et que les couvertures m’horripilent, que je bouge ou que je reste immobile. Là-haut, je me contente de rester assise, jambes pendantes, et de gratter des allumettes pour les regarder flamber et mourir.
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Tu m'as passé ce grand tee-shirt, encore un article sorti de ton sac à malices, à croire qu'il était sans fond, et c'est enveloppée là-dedans que j'ai dormi contre toi, puis à la maison ensuite, nuit après nuit, il était si long, m'empaquetait si bien que j'avais l'impression d'être au creux de toi, ou tout le long de toi, ou recroquevillée contre ta poitrine où ton coeur bat.
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Le saumon n'as rien de repoussant en somme. Mais, de même que le caramel mou, le yaourt à la fraise ou la mousse a nettoyer la moquette,
consommé en excès, il devient vite écoeurant .
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Les amis ont ce pouvoir étrange de vous donner l'impression que le monde est plus petit et moins fourbe. C'est l'effet magique de se retrouver auprès de gens qui ont vécus des expériences proches des vôtres.
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Le destin est un étrange restaurant où l'on n'a pas choisi de s'attabler, dans lequel des serveurs bizarres apportent essentiellement des plats qu'on n'a jamais commandés et qu'on est loin de toujours apprécier.
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Dans cette cloison s'ouvrait une porte battante ne battant pas, sur laquelle une affichette clamai : BIENVENUE AU DEPARTEMENT D'EDUCATION OU APPRENDRE EST UN PLAISIR ! Sur le mur voisin, une autre renchérissait : APPRENDRE, TOUT EST LA ! Une troisième, au dessus d'une bibliothèque, assurait : LIRE, C EST APPRENDRE ! et une autre encore pendue au plafond : PRENEZ LE TEMPS D APPRENDRE !
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C'est mon prefere
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Nous, tout ce qu'on savait, c'était qu'on était le 25 octobre, en classe de terminale, qu'il fallait vraiment se magner pour les inscriptions à la fac, que cette dernière année à Rower se traînait sous nos yeux comme une baleine en train d'agoniser sur une plage polluée. Elle sentait mauvais. Des petits enfants donnaient des coups de pied dedans.
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De toutes les pensées pénibles, les regrets sont parmi les pires. Un regret, c'est si vite arrivé ! Une situation se présente, vous faites ce qu'il ne fallait pas, ou vous ne faites pas ce qu'il fallait, et voilà : toute votre vie, vous aurez le regret de n'avoir pas agi différemment.
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Bref, les catastrophes ne vous demandent jamais votre avis avant de s’abattre sur vous.
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(...) les regrets sont, comme les souhaits, pareils à la gorgée de champagne qu'on savoure en regardant s'éteindre les bougies du gâteau d'anniversaire.
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Alors, je t’autorise un pas de plus. Le type avec moi en géo se rend compte qu’il est toujours là comme un ballot et s’éclipse. Je sens trembler mes épaules et l’arrière de mes genoux. D’un petit mouvement de tête, j’enfouis ma colère comme sous un tas de feuilles, prête à la ressortir au prochain épisode. Tu es là, trop beau – ce que tu es, ta façon de te mouvoir, de me parler. Je ne peux pas détourner les yeux.
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Tu cherches à élucider des énigmes, Snicket, mais tu en est une toi-même. Du jour où tu as mis les pieds ici. Je suis sûre qu'il y a un truc que tu ne me dis pas, comme un secret enfoui, souterrain et obscur.
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"- Silence ! répliqua la vieille dame. Oui, enfants Baudelaire, je suis sûre que vous vous tracassez, à propos du comte Olaf. Mais nous sommes vos tuteurs et nous vous protégerons. D’ailleurs, nous avons promulgué une nouvelle règle, la règle n° 19833. Elle précise clairement qu’aucun criminel n’est admis dans l’enceinte de notre cité."
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Le regard qu'elle posait sur ce livre me rappela les mots de Qwerty : dans toute bibliothèque se trouve un livre prêt à répondre à la question qui brûle comme un feu en chacun de nous.
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Peut-être que si nous savions ce qui nous attend, si nous jetions d'avance ne serait-ce qu'un coup d’œil aux crimes, aux folies, aux malheurs qui nous guettent, nous déciderions tous de rester au creux du ventre maternel, si bien que pour finir il n'y aurait plus au monde qu'une foule de femmes très rondes, très lourdes et de très méchante humeur.
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J'aimerais pouvoir affirmer ici que les premières impressions des enfants Baudelaire sur le comte Olaf et sa maison se révélèrent archi-fausses, comme tant de premières impressions. Hélas, ces impressions-là - que le comte était un odieux personnage et sa maison, une vraie porcherie - se révélèrent justes en tout point.
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-Des distiques?
-Oui. Un distiques, expliqua Klaus, c'est un poème avec deux vers seulement, qui rime entre eux.
Alors, avec la plus étrange expression que les enfants aient jamais vue, Hector extirpa de sa poche un petit rouleau de papier.
-Comme ceci? demanda-t-il.
Et il déroula le papier.
Les enfants allongèrent le cou.
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"En trois minutes chrono, Violette se couvrit de plaques rouge vif qui la démangeaient furieusement ; la langue de Klaus se mit à enfler comme un soufflé ; et Prunille, dont c'était la première pastille de menthe, se couvrit de plaques rouge vif ET sentit sa langue enfler."
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