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Les désastreuses aventures des orp... tome 13 sur 13
EAN : 9780064410168
368 pages
Harper Collins (30/11/-1)
3.9/5   276 notes
Résumé :
Tout a une fin - même les Désastreuses aventures des orphelins Baudelaire. Nous avions été prévenus : pas de happy end (en français dans le texte), et ce volume 13 contient sa dose d'ingrédients navrants, contre lesquels Snicket, comme toujours, met en garde son « Cher lecteur » - terrible tempête, breuvage douteux, cage à oiseau surdimensionnée (pour misérable oiseau rare), secret troublant concernant le passé des parents Baudelaire... Une triste fin, alors, ou une... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (25) Voir plus Ajouter une critique
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Enfin… Je suis enfin parvenue à lire toute la saga… Et c'est bien l'une des rares saga que je me suis forcée à finir, car j'ai maintenant pris l'habitude d'abandonner plutôt que de me faire violence. Mais je voulais tellement savoir si l'auteur allait écrire une conclusion qui soit dans la lignée de ce qu'il avait voulu créer et qu'il irait jusqu'au bout.

J'ai, sans réelle surprise, été déçue par ce tome. Pratiquement aucune réponse ne nous est apportée, il y a même d'autres mystères qui s'ajoutent et une fin qui est pour ainsi dire bizarre et qui ne clôture rien. Pire que tout, il semblerait que le comte Olaf ne soit pas l'odieux personnage que l'on croyait depuis le début. Mais si vous voulez plus d'explication, eh bien, comment vous dire que vous n'en aurait pas !

Si l'on apprend quelques petites choses sur les parents de Violette, Klaus et Prunille, La fin est une énième aventure sans queue ni tête, qui certes nous montre encore les dérives de la société par le biais d'une secte dont les membres sont incapables de sortir de l'influence du nombre, mais qui n'apporte rien. C'est du non-sens du début à la fin. Et cette stupidité ambiante… cela en dévient écoeurant. Il y avait pourtant, tant de bons messages à faire passer mais non, l'auteur a préféré se complaire dans ses avertissement à ne pas poursuivre l'histoire, à ne donner aucune réponse et à nous bassiner avec ses explications.

Alors oui, les aventures des Orphelins Baudelaire sont désastreuses… mais il n'y a pas qu'elles, si vous voyez ce que je veux dire.
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Personnellement, je trouve que l'auteur a très bien réussi cette fin, publiée un vendredi 13 aux USA. Elle nous laisse un goût doux-amer qui, si on y réfléchit bien, est dans la tonalité de toute la série.

Le trio Baudelaire navigue en pleine mer sur un petit bateau avec le Comte Olaf et se retrouve sur une île peuplée d'une colonie un peu réfractaire à la modernité, encouragée en cela par Ishmaël, bien décidé à garder un espace serein, loin des tensions, des fourberies.

L'intrigue en elle-même ressemble à celle des autres tomes : des personnages caricaturaux, des dilemmes moraux, l'impression que toute l'histoire des Baudelaire est reliée à des événements qui les dépassent, ...

L'auteur annonce à plusieurs reprises que La Fin n'est pas une fin. Il l'annonce dans la 4e de couv' qui est toujours aussi distrayante à lire, dans l'illustration finale avec les ombres sur les vagues formant un point d'interrogation et au cours de ses digressions narratives dont personnellement je raffole.

L'auteur choisit de mettre des points finaux sur certains éléments, sur d'autres, laissent passer des informations si on lit entre les lignes et enfin choisit de laisser des pans entiers en suspens. Je peux ainsi comprendre une frustration (je le suis moi-même et c'est pour ça que je raffole de la série télévisée qui nous apporte un bon complément), pour autant l'auteur reste logique avec lui-même.


Bref, les mystères restent nombreux, entiers. Impossible de connaître toutes les histoires. C'est très bien ainsi.
Même si la partie de moi un peu frustrée va s'empresser de finir la série télévisée, de relire l'autobiographie, d'acquérir "Les Fausses bonnes questions" et d'essayer de dégoter Les Lettres à Béatrice en anglais.
On peut accepter, et ne pas se résigner! ^^

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ATTENTION, SPOILERS !

Bon ben… voilà, je viens de terminer le dernier tome des aventures des orphelins Baudelaire. Et si, tout au long de ma lecture des tomes précédents, j'étais assez enthousiaste, celui-ci me laisse un arrière goût amer. Je vous explique pourquoi.

Tout d'abord parce que ce dernier tome, dont on nous annonce clairement qu'il s'agit de la fin de l'histoire, semble être une nouvelle mésaventure dont on ne sait pas trop si elle se terminera bien ou non. Encore une fois, les enfants se retrouvent dans un endroit qui ne nous apparait pas comme franchement sûr pour eux, en compagnie du comte Olaf et d'autres personnes dont on ne sait pas trop dans quel camp ils se trouvent. Et c'est assez perturbant, parce que jusqu'à la toute fin, on ne sait pas si les choses vont bien se finir ou pas. Quand à la fin d'ailleurs… elle ne m'apparaît pas comme une vraie fin. Je veux dire, elle est tellement ouverte qu'on ne sait même pas ce que ces pauvres orphelins Baudelaire vont devenir. On peut sans peine les imaginer voguant vers une nouvelle mésaventure. Pour ma part, le point final de cette histoire n'est finalement que des points de suspension et j'aurais volontiers apprécié un autre tome après celui-ci, qui aurait apporté une vraie conclusion.

D'autant qu'il me reste encore tout un tas de questions en suspens ! Qu'est-il arrivé aux enfants Beauxdraps ? Les Baudelaire les retrouveront-ils ? Et ce sucrier dont on rabat les oreilles depuis plusieurs tomes, c'est quoi ? Qu'est-ce qu'il contient ? Pourquoi Lemony Snicket nous dit que les mésaventures des orphelins ont commencées par le vol de ce sucrier ? Et les parents des orphelins, pourquoi sont-ils morts ? Parce qu'il est clair que l'incendie de leur maison n'était pas accidentel, du moins c'est ce qu'on nous amène à croire tout au long de l'histoire. Et pourquoi le comte Olaf semble, dans les dernières pages, ne pas être celui qu'on a toujours cru qu'il était ? Qui était-il avant ? Et VDC, qu'est-ce que c'est réellement ? Parce que moi, j'ai toujours pas trop compris. Et…

Et je pourrai continuer comme ça encore un moment. du coup, un livre qui s'annonce être la fin d'une histoire et qui nous laisse avec pleins de questions non résolues, pour moi ce n'est pas une vraie fin et je trouve ça un peu décevant. Parce que du coup, je me dis « tout ça pour ça ? ».

Bon, au-delà de ces considérations sur le contenu de cette fin, l'écriture et la narration, elles, sont égales à elles-mêmes. Et tout ce qu'on appréciait chez Lemony Snicket et dans sa façon de raconter cette histoire se retrouve également dans ce tome-ci, pour notre plus grand plaisir.

Mais bon, vous l'aurez compris, ce dernier tome n'est pas vraiment à la hauteur (du moins, à mon avis).
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Je viens d'achever la lecture de ce tome 13 des Désastreuses Aventures des Orphelins Baudelaire et avec lui toute cette série. Je l'avais lu il y a quelques années, j'avais oublié beaucoup d'éléments de ce dernier tome, et j'étais restée sur une impression d'inachevé. Cette impression perdure avec cette relecture, car beaucoup de questions restent en suspens, sans réponse, ou le plus souvent avec plusieurs réponses, et c'est finalement au lecteur de faire son choix, selon qu'il est plutôt optimiste ou pessimiste. Ainsi, j'aurais aimé savoir ce qu'il advient des triplés Beaudraps, du capitaine Virlevent et de Fiona, ce qu'il en est du sucrier ...L'histoire des désastreuses aventures des Violette, Klaus et Prunille se termine avec ce tome, mais finalement pas l'histoire de leurs vies, et là encore j'aurais souhaité en savoir plus. Ce tome 13 est également déroutant parce qu'il semble partir sur une nouvelle histoire durant quelques chapitres, lorsque les enfants font naufrage sur une île et découvre une communauté vivant depuis des lustres à l'égard du monde. Il s'avère tout de même assez vite que ces gens ne sont pas si éloignés qu'il y paraît de VDC et de ses secrets. Mais j'ai finalement beaucoup apprécié cette relecture. L'histoire se fait plus sombre, avec quand même la mort de plusieurs personnages, mais aussi plus profonde, et nous découvrons enfin des liens importants entre divers personnages, bons ou mauvais. L'histoire prend aussi, du mon à mon avis, une dimension plus vaste, l'auteur opposant le bien et le mal, les bons et les méchants dans le roman, dans la société secrète qu'est VDC, mais aussi dans le monde en général, concluant finalement qu'il ne sert à rien de fuir la perfidie de ce monde, mais qu'il faut plutôt apprendre à la combattre. Une conclusion qui me plaît et qui achève bien cette excellente série.
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Je me suis enfin décidée à lire la fin de cette série très originale et la lecture de ce dernier épisode ne fut pas des plus simples ! On en ressort les méninges épuisées. Mais comment a fait l'auteur pour s'y retrouver ? Soit l'intérieur de sa tête est bien compartimenté, soit c'est complètement azimuté !Dans le dernier opus, nous avions laissé les orphelins Baudelaire avec le Comte Olaf à bord d'un bateau ; toujours sous l'emprise de ce diable d'homme ! le narrateur Lemony Snicket en est dépité et compare leur histoire à un oignon, avec plusieurs couches de pelures et des torrents de larmes. Donc... en pleine mer et ne pouvant fuir ailleurs, les enfants sont obligés de voir le Comte Olaf se gargariser d'avoir détruit le VDC, heureux et rêveur sur un petit nuage... Mais dans le ciel, des nuages bien moins confortables annoncent une tempête qui va les secouer et pousser le bateau vers une île en le faisant échouer. Rescapés de leur naufrage, les Baudelaire encombrés d'Olaf, sont accueillis par une petite fille qui s'appelle Vendredi. Elle raconte alors qu'à chaque tempête, un membre de leur communauté part en repérage sur la plage pour voir les objets que les vagues ont ramenés. Dirigée par un ancien, Ishmael le Grand Falcificateur, la société vit en autarcie depuis des années sans pouvoir regagner le continent.Après une énième "bêtise", le Comte Olaf est banni et laisse Klaus, Violette et Prunille découvrir seuls ce nouveau monde régi par des règles très strictes. Malgré les sourires et les politesses de bienvenue, Ishmael leur fait bien comprendre qu'aucun écart n'est permis, sous peine de représailles.Contraints de suivre les us de la communauté, les enfants essaient de s'acclimater et de profiter pleinement de cette quiétude toute nouvelle car on peut dire que depuis la mort de leurs parents, les péripéties et les tragédies se sont enchaînées ! Mais... (il y a toujours un "mais" dans leurs aventures)... leur répit ne sera que temporaire ; le Comte Olaf est toujours là !Ce dernier tome est comme une récompense, comme si l'auteur tapotait le lecteur sur le dessus de sa tête en disant : "C'est bien ! tu as tenu le coup jusqu'ici.". Parce que ce ne fut pas toujours une sinécure avec des épisodes de qualité variable.Donc, même si l'écriture est farfelue et qu'elle demande beaucoup d'attention, on comprend petit à petit l'origine du VDC et l'implication des parents Baudelaire au sein de cette organisation secrète. Qui sont les Baudelaire, les Snicket et le Comte Olaf. Quant à la dernière page, la fin de "La fin", elle clôt une saga hors norme tout en laissant à l'auteur la possibilité d'en continuer une autre avec nos jeunes héros."Les désastreuses aventures des orphelins Baudelaire" n'ont pas été toutes désastreuses... alors je pourrais les recommander à un petit lecteur, lectrice, qui a le goût de la fantaisie, de l'alambiqué, du grotesque, et qui curieux cherchera à poursuivre vaillamment la lecture de ces treize volumes.
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
Même si vous avez déjà absorbé les douze premiers tomes de cette consternante série, il est encore temps de vous en tenir là, encore temps de remiser ce volume treize sur l’étagère, où il se momifiera en paix tandis que vous lirez quelque chose de moins complexe, moins envahissant et moins doux-amer.
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Peut-être que si nous savions ce qui nous attend, si nous jetions d'avance ne serait-ce qu'un coup d’œil aux crimes, aux folies, aux malheurs qui nous guettent, nous déciderions tous de rester au creux du ventre maternel, si bien que pour finir il n'y aurait plus au monde qu'une foule de femmes très rondes, très lourdes et de très méchante humeur.
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"The night has a thousand eyes", Kit said hoarsely, and lifted her head to face the villain. The Baudelaire could tell by her voice that she was reciting the words of someone else. "And the day but one; yet the light of the bright world dies with the dying sun. The mind has a thousand eyes, and the heart but one; yet the light of a whole life dies when love is done."
Count Olaf gave Kit a faint smile.
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Peut-être que si nous savions ce qui nous attend, si nous jetions d'avance ne serait-ce qu'un coup d’œil aux crimes, aux folies, aux malheurs qui nous guettent, nous déciderions tous de rester au creux du ventre maternel, si bien que pour finir il n'y aurait plus au monde qu'une foule de femmes très rondes, très lourdes et de très méchante humeur. Quoi qu'il en soit, c'est ainsi que débute l'histoire pour chacun d'entre nous : dans l'obscurité, les yeux clos, exactement comme elle s'achève, au fond, ou à peu de choses près, chacun marmottant ses dernières paroles - ou à la rigueur celles de quelqu'un d'autre - avant de glisser de nouveau dans l'ombre, mettant fin à sa propre série de désastreux événements.
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Je m'étais fait un devoir de relater l'histoire de ces orphelins et ma mission touche à sa fin. De ton côté, libre lecteur, tu as sans doute d'autres missions et si j'étais toi je m'abstiendrais de lire "la fin", de crainte que cette fin ne m'achève.
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