Si jamais un adulte lit ces lignes (bien que ce soit déconseillé), il faut qu'il comprenne ceci : les enfants doivent parfois rater l'école. De façon tout à fait occasionnelle, bien sûr. Mais parfois, certaines choses cruciales ne peuvent attendre.
Parce que tout ce qu'on veut, tous, en réalité, n'est-ce pas que quelqu'un, connu ou inconnu, nous poursuive, pense que nous sommes un être à part, celui ou celle dont il a besoin ?
T'es-tu déjà découvert un bleu sans avoir aucun souvenir de t'être cogné? C'était peut-être un Terrible. As-tu déjà perdu une chaussette sans comprendre comment tu l'avais perdue? Ou trouvé un jouet dans un endroit où tu étais certain de ne pas l'avoir laissé? Ou fermé une fenêtre, pour la retrouver ouverte? Les Terribles, les Terribles, les terribles Terribles!
Certaines personnes semblent découvrir qu'elles étaient faites pour faire ce qu'elles font. D'autres ont besoin de renaître.
C'est drôle, Facebook ou Twitter. A chaque seconde, tu peux savoir ce qui se passe dans la vie de quelqu'un. Ca veut presque dire que tu n'as même plus besoin de le voir. Tu es tenu au courant des faits marquants de sa vie au goutte-à-goutte. Et tu loupes tout ce qui se passe entre. C'est de l'amitié "efficace".
Parfois, on blesse celui qui vous a autrefois blessé, parce que c'est comme une minuscule victoire. C'est le petit post-scriptum qu'on ajoute de sa plume à un événement dont les traces sont encore cuisantes.
Ceux qui nous entourent sont nous. Ils partagent notre histoire. Ils peuvent même l'écrire avec nous. Quand on perd l'un d'eux, de quelque façon que ce soit, on perd à n'en pas douter un peu de nous-mêmes.
C’est ça qui est bien, avec la virilité : elle est très facile à simuler. Il suffit de se barbouiller d’huile, ou de hocher la tête d’un air pénétré en présence de mécanos.
Notre séjour sur cette planète dure le temps d'un battement de paupières, mais certains d'entre nous vivent plus longtemps, même lorsqu'ils disparaissent prématurément.
On est accueilli dans le premier cercle, on est convié à des événements grandioses, à des voyages de presse, on vous gave de petits-fours et d’alcool, on ne se gêne pas pour dénigrer devant vous vos confrères, des journalistes de moindre importance, qui « n’ont rien à voir avec vous ». On est dans une position extrêmement enviable. On peut développer son carnet d’adresses. Se faire des relations. Les portes s’ouvrent facilement.