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Critiques de David Weber (404)
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Honor Harrington, tome 1 : Mission Basilic

Une héroïne courageuse, intelligente et charismatique. Un monde spatial crédible calqué sur les régimes de la Terre, une adaptation spatiale des romans d’aventures maritimes, spécialité anglaise du début du XXe siècle.

Honor Harrington, c’est Horatio Hornblower, le héros d’un cycle romanesque de Cecil Scott Forester. Le personnage, féminisée, est transposé des guerres napoléoniennes au space opéra avec les mêmes ingrédients. Et c’est plutôt réussi.

Dans un futur de plusieurs millénaires, l’humanité a colonisé les étoiles et créé des états stellaires. Parmi ceux-là, Manticore, un copié-collé de l’Angleterre géorgienne du XVIIIe siècle. En face, la république de Havre, un mélange d’URSS stalinienne, de Chine maoïste et de France prérévolutionnaire.

Pour cette première incursion dans un univers qui compte maintenant près de vingt romans, nous découvrons Honor Harrington à l’aube de sa carrière. D’un tempérament exigent et incorruptible, elle se voit confiée une mission apparemment sans grand intérêt à la tête d’un croiseur stellaire doté pourtant d’une nouvelle arme (comme par hasard!).

Elle doit surveiller le trou de verre de Basilic, porte d’entrée de nombreux vaisseaux de commerce mais aussi, bien entendu de contrebandiers et d’escrocs en tous genres. Son équipage, ses lieutenants lui en veulent de cette affectation, prise comme une punition.

Contrairement à ses prédécesseurs, Harrington décide de mener sa mission du mieux qu’elle le peut, rétablissant l’ordre et la loi au détriment des intérêts de certaines familles manticoriennes qui s’enrichissent des trafics et distribuent des pots de vin. Elle ne se fait pas que des amis.

Et c’est le moment que choisit la République de Havre pour lancer son offensive contre Manticore par la prise de Basilic.

Le nouveau capitaine, affecté de son chat sylvestre (une espèce extra-terrestre à six pattes et aux capacités empathiques très développées), va devoir très vite souder son équipage, utiliser son indéniable don pour la gestion de crise et son génie stratégique et tactique.

David Weber écrit un roman d’aventure spatiale, un space opéra militaire. Il ne s’embarrasse pas de description de planètes et de civilisations extra-terrestres. L’action prime sur le reste. Le personnage principal est plutôt bien développé même si (comme Hornblower) son humanité et son génie font d’elle une héroïne un peu trop lisse, sans vrais défauts. Elle manque parfois de confiance en elle, mais cela la rend encore plus attachante. On a vraiment envie qu’elle réussisse dans ce qu’elle entreprend.

Comme David Weber transpose dans l’espace des situations géopolitiques de la Terre mélangeant l’époque napoléonienne et la guerre froide. Il rend ainsi plutôt crédible son univers et les aspects militaires et politiques. Son style est direct et assez dynamique, non dénué d’humour léger. Toutefois quelques descriptions pseudo-scientifiques sont un peu longues et sans intérêts (il suffit se sauter ces passages sans aucune conséquence).

Une lecture plaisir pour les amateurs de space opéras militaire. Et pour ceux qui aiment aussi les aventures militaires maritimes (en plus d’Hornblower de Forester, il y aussi Richard Bolitho d’Alexander Kent / Douglas Reeman et Jack Aubrey de Patrick O’Brian bien sûr!)

Une première incursion dans l’univers d’Honor Harrington très agréable et qui demande donc à être poursuivie.
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L'option Excalibur

Les arcs et les flèches au pays de la sf

Un one shot de mon auteur de sf militaire préféré édité en 2002 (2011 pour la VF).



Sir George Wincaster guerrier anglais du début de la guerre de 100 ans, est enlevé par un mystérieux extraterrestre avec près de 1000 de ses hommes, pour mettre à profit leurs compétences guerrières au profit d'une mystérieuse guilde et combattre d'autres races extraterrestres peu avancées technologiquement. La suprématie des archers anglais et de sa cavalerie fera la différence. Mais avant tout, se libérer du joug de leur geôliers sera leur moteur et leur but ultime.



Ce pitch n'est pas sans nous faire penser à celui de Les Croisés du Cosmos de P. Anderson remis au goût du jour.

Weber adore transposer les combats et stratégies militaires d'un autre temps dans le futur, (voir Les héritiers de l'Empire), les aventures maritimes, son petit prologue en bateau avant de développer la marine plus tard dans sa série sanctuaire et son premier tome : Cap sur l'Armageddon.

Son récit est truffé de piques anti-françaises. En même temps, de la part d'un Anglais du quatorzième siècle, quoi de plus naturel.

Par contre, on reproche parfois à Weber de délayer un peu trop la sauce, mais pour le coup, dans ce petit page-turner bien nerveux, c'est exactement le contraire. La première partie sur l'enlèvement et les combats sous asservissement aurait pu sans soucis être développée un peu plus et faire un premier livre de bonne facture, ce qui aurait permis un second tome sans aucun souci sur la libération et la création de l'Empire d'Avalon (vous comprendrez en lisant le livre), voir un troisième sur l'opposition avec la fédération. Alors que là, en 50 pages, l'auteur balance toutes ses idées et les explications et présentations n'en finissent plus au détriment de l'action. Dommage, bien dommage de n'avoir pas une chouette petite trilogie sur l'univers développé au lieu d'un seul petit livre. non ?
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La voie des furies

Action, action action pour ce petit one-shot de l'auteur de la célèbre Honor Harrington.



Les furies ou érinyes, déesses infernales créées par la foi de l'homme dans l'antiquité grecque et s'étiolant doucement par ce même manque de foi dans un monde futuriste et technologique. Mais voilà que Tisiphone, la vengeance incarnée trouve un hôte de choix en la personne de Alicia de Vries, commando de choc à la retraite, bio améliorée et laissée pour morte sur une planète obscure après avoir éliminé la quasi totalité d'un équipage pirate ayant exterminé toute sa famille. Un hôte prêt à tout donner pour sa vengeance. Et voilà notre duo, qui se transformera rapidement en trio impliquant l'IA d'un vaisseau dernière génération dérobé pour l'occasion, en bordée à travers tout l'univers connu pour démasquer et éliminer les commanditaires de ces massacres perpétrés en masse et de plus en plus nombreux.



La voie des furies est le roman que conseille David Weber lui-même pour se familiariser avec son œuvre. Son petit préféré en quelque sorte.

Écrit un an avant Mission basilic (le premier tome d'H.Harrington), on y retrouve un univers similaire avec une héroïne, femme mais avant tout soldat, futée et hyper capable. Certes l'univers aurait mérité un développement plus complet (tout comme les personnages d'ailleurs), mais ce récit est avant tout et résolument tourné vers l'action. On ne coupera malgré tout à quelques explications « scientifiques » sur le fonctionnement des vaisseaux (que personnellement j'adore), cela donne du corps et de la crédibilité à l'univers dépeint.

Les joutes verbales entre l'IA et la furie, se disputant les « faveurs » d'Alicia sont très vivantes et donnent du peps à l'histoire, tout comme le mix techno-humour militaire qui se marie très bien avec l'ensemble du roman et à la direction qu'à certainement voulu donner l'auteur à son œuvre : un roman bourré d'action, sans temps mort et qui doit se lire pour ce qu'il est : un pur divertissement dans lequel on ne s'ennuie pas une seconde.



Il existe une version « augmentée », sorte de préquelle et développement plus complet, mais elle n'a malheureusement pas été traduite... Pour les fans lisant en VO...

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La maison d'acier : Guide de l'univers d'Ho..

A titre d'avertissement, pour ceux qui ne l'auraient pas encore compris, ce n'est pas un roman mais un guide, accompagné d'un roman court (200 pages).



La maison d'acier :

Quand le troisième petit cochon ne construit lui, qu'une maison de pierre, Roger Winton III lui construira une maison d'acier. La vie et les œuvres de ce monarque qui transformera la FRM d'une puissance dérisoire à celle que nous connaissons.

On y retrouve d'illustres noms et personnages, de la politique de couloir. Très peu d'action mais assez instructif sur l'évolution de la flotte. Sympa.



Le guide sur l'Empire de Manticore et le Protectorat de Grayson (histoire, gouvernement, personnalités et Flotte) et un Addenda sur la flotte à nouveau et les contributeurs à l'univers d'honor : Bunine.

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir. Ce guide exploite toutes les infos des différents roman et comble quelques trous.

Malheureusement, c'est extrêmement didactique, froid et impersonnel, souvent répétitif et parfois même un peu rébarbatif.



En bref, uniquement pour les fans absolus, ceux qui ont déjà tout lu de Weber et se languissent de sa dernière sortie. (D'un autre côté, c'est clairement le public cible de cet ouvrage).

Premier d'un triptyque (selon la quatrième de couv). A paraître : la maison des mensonges et la maison des ombres.
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Saganami, tome 4 : L'ombre de la victoire (..

Dans ce premier tome, retour sur les événements se déroulant durant ‘L’ennemi dans l’ombre’.



On pouvait penser que Weber s’était bien avancé dans sa série et qu’on allait enfin, nous, avancer dans l'histoire.

Que nenni. Retour sur les manipulations du Brandon dans les systèmes des marges qu’on avait déjà développé dans ‘L’ombre de la liberté’.

Et franchement, on a une très forte impression de redite, de redite, de redite. Et suivre les tribulations d’Harahap pour le compte de l’alignement Mesan dans des systèmes sans réel intérêt est loin d’être passionnant.



Je sais qu’il ne s’agit que du premier tome (ou première partie) (et j’ignore encore la teneur du second) mais c’est lourd.

Avec cette impression supplémentaire que l’auteur cherche à caser toutes les lignes narratives et les détails qu’il n’a pas pu coller dans ses précédents tomes.



Il n’y a aucun enjeu dans cette lecture et il manque en plus une figure sympathique à suivre chez les gentils.

Bref, et il m’en coûte de le dire, mais ce tome est totalement sans intérêt.



Quoi ? 2 étoiles à Weber ? Moi qui n'ai jamais mis moins que 4 étoiles à toute sa production. Eh bien oui. Et c'est franchement mérité pour cette première partie.
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La couronne des esclaves, tome 3 : Les bas-..

Zilwicki le manticorien et Cachat le havrien, unis pour le meilleur et pour le pire, sont de retour sur Mesa pour tenter de percer à jour l'alignement Mesan. Ils pourront pour ce faire s'appuyer sur les cissecs, ces citoyens, certes libres, mais considérés comme sous-citoyens. (Vous pensez des descendants d'esclaves affranchis).



L'action se situe à cheval sur les événements de l'orage gronde et l'ombre de la liberté. D'ailleurs des repères chronologiques et une chronologie des romans et nouvelles en fin de tome 2 peuvent nous permettre de nous remettre dans le bain sans avoir à relire les épisodes précédents.

Parce que, si l'action de la série est complexe, avec beaucoup de personnages, de fils d'histoire qui s’entremêlent ici, la trame est assez facile à suivre.



On reste sur le roman d'espionnage, mais on boucle l'histoire pour rejoindre de façon définitive la série principale et la série "l'univers d'honor", qui n'est pas une série dérivée mais une orientation spatiale différente. Malgré sa réputation, la salamandre ne peut pas être partout et de toute façon, elle est devenue trop gradée pour se coltiner le sale boulot.

Du coup, on rajoute un peu d'action militaire, mais cette fois, au lieu de se battre dans l'espace, on va combattre au sol. Moins de missiles mais plus de testostérone.



J'ai épuisé tout mon vocabulaire dans toutes mes critiques de la série, l'univers et les personnages. Je ne sais plus quoi dire d'autre qu' à chaque nouvelle sortie, je me précipite pour acheter les ouvrages, qu'ils soient en un ou deux tomes (et que cela me coûte un bras) ou pas. Et chaque replongée dans l'univers d'honor me donne envie de me relire la série dans son intégralité (et une fois sur deux je cède à mes pulsions).



Je ne suis plus réellement objectif quant à cette série. Si le roman a des failles, des longueurs ou autre, je ne les voit plus car j'adore le style des auteurs et il m'est à chaque fois impossible de me détacher de ma lecture. Je suis accroc (et tant pis si c'est mauvais pour ma santé littéraire).



Et si vous avez lu tous les tomes jusque là et encore pire, si vous avez lu ma critique de bout en bout, c'est que vous l’êtes aussi...
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La Lune des mutins, tome 2 : L'héritage de l'..

Dantesque.

Vous les frustrés du développement incomplet de la lune des mutins, précipitez vous sur ce second opus.



La mutinerie sur Terre a été vaincue. La terre doit maintenant se préparer à résister à la plus gigantesque croisade extraterrestre de l'histoire de la science-fiction. Les millions de vaisseaux Achuultani qui ravagent la galaxie de façon cyclique, la purgeant de toute civilisation susceptible de la menacer un jour.

La Terre dispose désormais de la technologie impériale, mais il faut déjà l'unir dans l'effort et le laps de temps restant ne sera pas suffisant. Il faudra également trouver de l'aide en lançant une expédition dans les ruines de l'empire défunt.



Oui les militaires sont compétents et savent ce qu'ils font. Oui ils vont encore sauver le monde.

Une fois encore, Weber n'a pas peur de la démesure. Les morts se comptent par millions. La peine de mort est appliquée allègrement pour les traîtres et le terroristes.

Dans cet épisode, il sera un peu plus subtil sur la nature humaine, les débordements qu'impliqueraient une prise en main quasi-dictatoriale.

Des combats spatiaux dantesques, épiques et époustouflants qui préfigureront ceux qui adviendront dans la suite de sa bibliographie avec sa série Honor Harrington.

Enfin, je ne sais pas si les Américains sont fascinés par la royauté et la noblesse, mais Weber lui, oui, sans aucun doute. Et il semble penser qu'un roi ou un empereur à poigne, compétent militairement soit la panacée.



On pourra finir la série par les héritiers de l'empire.
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Honor Harrington, tome 12.1 : En mission

Le tome 2 n'est qu'une coupure artificielle en deux tomes imposée par l'atalante d'un seul et unique roman dans la VO.



"En mission" est présenté comme le tome 12 de la saga Honor Harrington après Coûte que coûte. Je dirais moi qu'il s'agit également du tome 3 de l'univers d'Honor Harrington représenté par les romans L'Ombre de Saganami et L'Ennemi dans l'ombre.



La lecture de ces deux derniers romans est clairement indispensable (en plus de la saga classique bien sûr) si l'on veut bien comprendre les interactions avec la ligue Solarienne et l'alignement Mesan.

En fait c'est le tome 3 de l'univers d'Honor avec des morceaux d'Harrington dedans....



Par ailleurs, la lecture de Torch of Freedom, serait aussi utile, pour bien comprendre un élément clé du roman, mais l'ouvrage revient suffisamment sur ce qui s'est passé pour ne pas perdre le fil (encore heureux....).



Le premier chapitre s'ouvre sur un dialogue de membres du gouvernement de la ligue Solarienne qui va donner le ton du roman, en 3 pages, on vibre, on trépigne déjà, pressé de savoir ce qui va arriver et surtout comment...



On assiste à un défilé de manœuvres politiques, de complots de tout bord (Solarien, Mesa, Manticore (système mère, fuseau et autre TOE), Havre et même Grayson ). On sent la pression monter doucement avec une mise en place machiavélique de tous les nombreux éléments du gigantesque puzzle que va former le plus grand conflit après la guerre contre Havre, pour Manticore : L'engagement contre la ligue Solarienne avec en sous main, l'alignement Mesan.



Deux batailles et destructions de vaisseaux et chantiers orbitaux.

Et une question : Depuis que Pritchart (la présidente de Havre) et son équipe sont aux commandes, la compétence est de retour dans la république de Havre. Seront-ils des alliés inattendus de Manticore dans le conflit qui se prépare ???



Weber, son style inimitable, beaucoup de dialogues qui font vivre le texte, toujours ses bons mots et expressions qui font sourire voire franchement rire, Weber sait nous accrocher et nous embarquer dans son histoire et nous faire vibrer....
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Saganami, tome 3 : L'ombre de la liberté

Manticore est en guerre contre la ligue.

Après L'Ombre de Saganami 1 et L'Ennemi dans l'ombre L'ombre de la liberté se déroule dans un temps concomitant à En mission et L'orage gronde.



Hourra, trois fois hourra, un opus de la série Honor Harrington en un seul tome. En même temps le séparer en deux livres de 270 pages aurait vraiment fait du plus mauvais effet (pour rester poli).



L'amas de Talbot est devenu une partie de l'empire stellaire de Manticore et la dixième force dirigée par Michelle Henke est là pour protéger le trou de ver de Lynx, comme elle l'a fait avec brio contre les forces de la ligue, les nouveau territoires Manticorien et plus si affinités.

En effet, rien ne va plus dans les marges. Loomis, Seraphin, Hirondelle, Moebius. Des groupes s'opposent aux gouvernements fantoches en place, à la solde de la DSF et des transtellaires qui les pillent, préférant à la pérennité, la rentabilité maximale.

Mais voilà que Manticore se met aussi à jouer les barbouzes, armant le groupes d'opposition locaux. Vraiment ? N'y a-t-il pas de l'alignement Mesan dans le coup ? Mais même si c'était le cas, l'empire ne devra-t-il pas intervenir pour sauvegarder sa réputation ?

Le système Saltash sera-t-il un nouveau "nouvelle-toscane" (où le capitaine Terekov s'était illustré) ? Et Moebius subira-t-il le même sort ?



Comme à son habitude, Weber nous plonge directement dans son histoire, sans temps mort et on a intérêt à suivre.

Si vous ne savez pas ce qu'est la frappe de Yawata, la paix Manticore-Havre, l'opération Laocoon et le devenir de la flotte de guerre de Filaretta (l'amiral envoyé en Manticore avec 400 supercuirassés) relisez les deux derniers tomes d'Honor.

Dans ce tome, l'équilibre entre la politique (à plusieurs niveaux, chaussetrappe et contre chaussetrappe) et l'action est bien respecté. Retour du vocabulaire weberien des combats spatiaux à coups de plateformes Cavaliers Fantômes, canal de télémétrie, Millions de tonnes, g et km/s².

On a dans ce tome, ce qu'on aurait voulu voir dans l'orage gronde. Excellent. Bon le titre est trompeur, ce n'est pas encore la mega baston mais on s'en rapproche, on s'en rapproche...



Avec ce tome, on est à jour. On a rattrapé le retard de traduction de la série principale et de l'univers d'Honor Harrington et en dehors de quelques tomes d'anthologie que j'espère à venir (comme Changer of Worlds, The Service of the Sword, In Fire Forged et Beginnings ) un nouveau tome doit être écrit en série parallèle : Cauldron of Ghosts qui ferait suite à Torche de la Liberte.

Tout le monde à bien suivi ? :-)
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Honor Harrington, tome 10.1 : Plaies d'honn..

J'ai laissé passer un an depuis ma lecture du tome neuf, peut-être un peu craintif au moment d'avaler cette brique, finalement, et à raison de vingt à cinquante pages par jour, j'en suis venu à bout et j'ai bien sûr adoré ma lecture.

J'aimerais commencer ce billet en vous disant que je vais vous parler de "Plaies d'honneur", tome 10 de la série "Honor Harrington" que l'on ne présente plus.

Une série à la qualité scénaristique probablement inégalée dans le genre SF, car David Weber a, non pas construit un monde, mais un univers tentaculaire d'une richesse incroyable.

Une série dont les acteurs, principaux et secondaires, se comptent par dizaines ou centaines, toutes classes sociales confondues, et dont la psychologie est à chaque fois remarquablement détaillée dans le contexte.

Une série qui parle de politique et d'économie sur six ou sept systèmes solaires aux intérêts divergents voire antagonistes, mais également de rivalités politiques internes où tous les coups sont permis.

Une série qui parle aussi de niveau technologique sur chacun de ces mondes, de ressources et de constitutions de flottes de combats.

Une série qui suit tome après tome la destinée de plusieurs acteurs que l'on retrouve à une fréquence plus où moins grande.

Une série dont les chapitres sont composés parfois intégralement d'une seule discussion en huis clos, d'un débat ou des prémices d'un plan, mais aussi d'une scène de détente entre deux complots.

Je vais m'arrêter là et affirmer ma frustration au moment de parler de ce pavé de 1000 pages qui ne constitue donc qu'une toute petite partie d'un tout qui ne concernera qu'une infime proportion de lecteurs.

Je pense que l'on peut parler de chef-d'œuvre de la SF sans hésiter, cette série est précise et documentée à l'excès ce qui fait qu'elle a les défauts de ses qualités, embarquer sur ce vaisseau vous emmènera loin, très loin au fin fond de l'espace.

Embarquement en classe réservée aux seuls passionnés qui se risqueront à bord, frustrant non ?

Prochain voyage : le tome onze, figurez-vous que les mille pages de ce tome n'étaient en somme que le prélude et la préparation de ce qui vient maintenant, et cela s'annonce passionnant.

PS : Je n'ai ici pas évoqué le contenu de ce tome, je vous propose de lire l'excellente synthèse de fnitter qui comble cette lacune assumée.

PPS : Cet avis vaut pour les deux parties de ce tome dix.
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Le dieu de la guerre, tome 4 : La vierge gu..

Pour les amoureux de Weber uniquement.

Après Le serment de l'épée, Le Champion de Tomanak et Cavaliers du vent voici la quatrième tome de la série.



L'alliance s'est renforcée entre la confédération nordique des Hadranis et le royaume sothõï.

Bazhell s'est vu attribuer les plus grands mérites pour avoir sauvé les survivants estropiés de la harde des coursiers des Sources Chaudes et défait par la suite une meute de démons lâchés contre ces même coursiers par Krahana en personne. Il est devenu lui-même un cavalier du vent en s'associant au puissant Walsharno.

Kaeritha a, elle aussi, réussi sa mission de sauvetage en délivrant le temple de Lillinara des griffes de Shigü. Enfin Tellian s'est défait, par la force, des manœuvres visant à saper son autorité orchestrées par Cassan. Ouf.



Au centre de ce tome, la construction d'un tunnel et d'un canal entre les Hadranis et les sothõï dont les implications politiques pourraient s'avérer intéressantes...



Un prologue nous remet en mémoire la finalité et la réalité des combats en ce bas monde : Un jeu de pouvoir et de domination entres Dieux. Mais le personnage principal et héros reste Bazhell, champion de Tomanak, dieu de lumière, 6 ans et demi après Cavaliers du vent.

Les aficionados de Weber sont désormais habitués à son style et à sa façon de raconter les histoires, beaucoup, beaucoup de présentations, côté gentil, côté méchant. Les machiavéliques plans de tout le monde n'ont plus de secret pour le lecteur, tout comme les imbroglios politiques . Les états d’âmes de nos héros non plus. S'il y a une chose qu'on ne peut reprocher à l'auteur, c'est bien de ne pas développer ses personnages et leur background. A l’extrême même peut-être.

Du coup, un premier tome, (une première partie, puisque le découpage est artificiel et du à l'éditeur français) très lente, à peine saupoudrée de deux petites escarmouches avec les ennemis de nos héros.



A suivre : La vierge guerrière : Volume 2.
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Le dieu de la guerre, tome 4 : La vierge gu..

Second tome, ou plutôt seconde partie du roman après La vierge guerrière : Volume 1. La séparation en deux parties est due à l'éditeur pour des soucis de rentabilité). D'un autre côté, je préfère avoir l'histoire en deux tomes, mais en français, que devoir me coltiner la version originale, que je serais bien incapable de lire...



Bazhell est désormais marié à Leena, avec la bénédiction de pas moins de deux dieux (Tomanãk et Lillinara). Non je ne spoile pas. C'était inévitable, évident et déjà dévoilé au 9/10ième par le quatrième de couverture.

Krashnark a envoyé trois entités surpuissantes d'univers ayant basculé du côté obscur (allez, des diables quoi) comme chef des goules qui du coup deviennent beaucoup plus subtiles dans leurs attaques et leur organisation.

D'un autre côté, le plan machiavélique visant à éliminer le roi s'affine.



Une seconde partie plus nerveuse, mais toujours très bavarde. Des héros prêts à mourir pour la juste cause et des actes de bravoure en conséquence. Avec la capacité de l'auteur à tout éclaircir, en long en large et en travers, on sort de cette lecture sans passages inexpliqués, sans zone d'ombre. Il faut aimer la géopolitique (fantaisiste bien sûr) et les longues explications, mais on est habitué avec cet auteur. Et moi j'aime... :-)
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Honor Harrington, tome 11.2 : Coûte que coûte

Ce petit pavé est le deuxième volume du onzième tome de cette œuvre monumentale que constitue la saga Honor Harrington, soit à ce jour le 17ème livre, il me reste donc encore six livres avant la fin.

Ceux qui sont fans de la saga, et c'est mon cas, ne sont pas lassés pour autant, David Weber a ce talent de nous maintenir éveillé toujours et quand même, cela dit, je suis conscient que cette saga est impossible à vendre du fait de son volume impressionnant et que seuls des amoureux de SF en recherche d'une saga riche et spectaculaire basée sur un univers tentaculaire détaillé seront tentés.

Pour parler un peu de ce livre, le focus se porte essentiellement sur la politique et la poursuite de la guerre entre la république de Havre et Manticore, la planification de part et d'autre d'une action décisive et, en point d'orgue, la plus formidable bataille spatiale des annales de la littérature de la SF avec près d'une centaine de pages de combats et de stratégie expliquée.

J'ajoute que la vie privée d'Honor évolue aussi avec la venue au monde de son premier enfant, un événement bien sûr compliqué à gérer étant donné l'identité du père.

Prochaine étape le tome douze et la suite, avant peut-être d'explorer les univers "autour" d'Honor, soit une quinzaine de titres supplémentaire, quand on aime...
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Honor Harrington, tome 11.1 : Coûte que coûte

Je continue patiemment mais avec plaisir et motivation la lecture de cette très longue saga dédiée à Honor Harrington, une série passionnante heureusement, car les tomes sont copieux, suffisamment pour être écrits en deux parties depuis le tome six.

Ce sont donc encore mille pages qui seront nécessaires pour alimenter et poursuivre l'aventure, ici je ne vais effectivement parler que de la première partie qui est très riche en événements.

il y aura un focus sur Honor bien sûr avec sa liaison adultère, une liaison qui va se compliquer avec un séjour à la clinique pour cause de grossesse, une bonne partie du récit sera consacrée aux conséquences médiatiques, fuites obligent, une autre partie aux dispositions prises pour enrayer les possibles conséquences politiques, notamment sur Grayson, je n'en dis pas plus.

Il y a aussi la guerre contre la république du Havre qui continue, Honor se voit confier une mission en même temps que le commandement de la huitième flotte, un must de préparation stratégique. Tout naturellement nous irons du côté de Havre qui vient enfin de comprendre que la reprise de la guerre contre Manticore est le fruit d'une trahison venant de son propre camp, une situation difficile à gérer, d'autant que le coupable meurt de façon mystérieuse.

Enfin et surtout, un nouvel ennemi pointe le bout du nez, il tire les ficelles dans l'ombre et dispose de moyens sophistiqués pour parvenir à ses fins, notamment en tirant partie de l'antagonisme entre Havre et Manticore.

Je suis bien conscient que "vendre" un tome onze est une gageure, que ma chance de vous convaincre de lire cette saga est quasi nulle, cela dit, si vous souhaitez vous investir un jour dans une saga de SF d'une qualité sans équivalent, alors c'est cette lecture qu'il vous faudra faire.

Rendez-vous pour la deuxième partie bientôt !
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La couronne des esclaves, tome 3 : Les bas-..

Zilwicki le manticorien et Cachat le havrien, unis pour le meilleur et pour le pire, sont de retour sur Mesa pour tenter de percer à jour l'alignement Mesan. Ils pourront pour ce faire s'appuyer sur les cissecs, ces citoyens, certes libres, mais considérés comme sous-citoyens. (Vous pensez des descendants d'esclaves affranchis).



L'action se situe à cheval sur les événements de l'orage gronde et l'ombre de la liberté. D'ailleurs des repères chronologiques et une chronologie des romans et nouvelles en fin de tome 2 peuvent nous permettre de nous remettre dans le bain sans avoir à relire les épisodes précédents.

Parce que, si l'action de la série est complexe, avec beaucoup de personnages, de fils d'histoire qui s'entremêlent ici, la trame est assez facile à suivre.



On reste sur le roman d'espionnage, mais on boucle l'histoire pour rejoindre de façon définitive la série principale et la série "l'univers d'honor", qui n'est pas une série dérivée mais une orientation spatiale différente. Malgré sa réputation, la salamandre ne peut pas être partout et de toute façon, elle est devenue trop gradée pour se coltiner le sale boulot.

Du coup, on rajoute un peu d'action militaire, mais cette fois, au lieu de se battre dans l'espace, on va combattre au sol. Moins de missiles mais plus de testostérone.



J'ai épuisé tout mon vocabulaire dans toutes mes critiques de la série, l'univers et les personnages. Je ne sais plus quoi dire d'autre qu' à chaque nouvelle sortie, je me précipite pour acheter les ouvrages, qu'ils soient en un ou deux tomes (et que cela me coûte un bras) ou pas. Et chaque replongée dans l'univers d'honor me donne envie de me relire la série dans son intégralité (et une fois sur deux je cède à mes pulsions).



Je ne suis plus réellement objectif quant à cette série. Si le roman a des failles, des longueurs ou autre, je ne les voit plus car j'adore le style des auteurs et il m'est à chaque fois impossible de me détacher de ma lecture. Je suis accroc (et tant pis si c'est mauvais pour ma santé littéraire).



Et si vous avez lu tous les tomes jusque là et encore pire, si vous avez lu ma critique de bout en bout, c'est que vous l'êtes aussi...
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La Lune des mutins, tome 1 : La Lune des mu..

Une œuvre de jeunesse de Weber.

Premier livre en français du prolifique auteur américain de science-fiction militaire. (Ses œuvres précédentes dans l'univers de jeu Starfire, en collaboration avec Steve White n'ont pas été traduites).



Le Capitaine Colin McIntyre dans une mission d'exploration lunaire se retrouve confronté à un vaisseau extraterrestre qui n'est autre que la lune elle-même camouflée. Une mutinerie a eu lieu il y a des milliers d'années et les mutins se sont réfugiés sur Terre. L'objectif principal du vaisseau : leur élimination. Mais une menace bien plus problématique se profile à l'horizon. Une autre race extraterrestre arrive et son but est simple. Exterminer toute vie évoluée dans la galaxie.



J'ai relu récemment la genèse de Perry Rhodan, avec Opération Astrée. Oui, l'idée de départ est bien la même, mais revisitée, complexifiée, et mise au goût du jour.

Des personnages bien trempés, des dialogues truculents, de l'action militaire omniprésente, un style très accessible, presque trop. On regretterait presque les tours et détours politiques de la série Honor Harrington.

On regrettera également l'accent « vieil anglais » de l'un des personnages qui rend pénible la lecture de ses tirades.

On a taxé Weber d'anti-arabe. Non ; anti extrémiste, anti obscurantisme religieux, anti terroriste oui. L'auteur ne fait pas l'amalgame. Ne lui reprochons pas ce qu'il n'a pas écrit.

On a taxé Weber d'anti-français. C'est une autre histoire. Et ici, il n'en est absolument pas question donc passons.

Il y a beaucoup de cadavres dans sa prose ? Ben quand une Bombe H est larguée sur une ville, il n'y a que dans les films où on a le temps de la désamorcer en vol, évacuer la population et où la seule victime est celui qui a commandité l'attentat. Quand deux factions aussi avancées technologiquement l'une que l'autre s'affrontent à coups d'armes modernes, Seul Hollywood est capable d'exterminer les méchants, laissant les gentils vivre pour l'éternité.

La lune des mutins, n'est pas un chef d’œuvre, loin s'en faut. Il ne sera pas cité en exemple et étudié en cours d'histoire pour le développement de sa géopolitique simpliste (en même temps, O.S Card a fait pire dans sa série sur Bean). Mais ce n'est pas ce qu'on lui demande.



Vous voulez lire un petit roman de sf militaire bien ficelé, ce roman est fait pour vous. Mais attendez-vous à un peu de frustration car il faudra impérativement enchaîner sur L'héritage de l’Armageddon.
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Autour d'Honor, tome 2 : Les mondes d'Honor

Nettement meilleur que le "tome 1"



Il s'agit d'un recueil de 5 nouvelles (sur 517 pages contre 350 pour Autour d'Honor) situées dans l'honoverse.



Le chat perdu en est la première nouvelle. Elle est écrite par Linda Evans, inconnue en France, mais qui a déjà collaboré avec Weber et Ringo (sf militaire outre atlantique).

Les chats sylvestres sont connus depuis à peine 15 mois T, on situe donc l'histoire plusieurs siècles avant honor harrington. C'est l'histoire d'un double sauvetage, dont la finalité n'est pas la sauvegarde de la galaxie, mais l'amour d'un homme et d'un chat.

Une charmante histoire sur le même modèle que Une belle amitié de Weber dans Autour d'Honor à laquelle elle fait d'ailleurs souvent référence.

On y redécouvre l'exceptionnelle intelligence des Treecats. Pas de vaisseaux spatiaux, mais cela se lit sans faim. :-)



Suivi de : Le prix de rêves par Weber. Toujours dans le passé (avant l'invention du prolong). Les chats vivant des siècles, nouant des relations avec les hommes à la vie courte et qui souvent choisissent de les accompagner dans les ténèbres. L'histoire de la première adoption de la reine de Manticore.

Le registre est ici plus cérébral, plus politique. La patte du maître quoi. On y découvre le statut et la législation sur les chats sylvestres, sous fond de complot contre la couronne.



Suivi de Le gambit de la reine écrit par jane Lindskold, plus connue pour de la fantasy. Elle a écrit en collaboration avec Zelazny (mais reste inconnue en france sauf pour un roman).

Elisabeth III (la reine d'Honor Harrington), juste après la mort de son père (avant la saga donc). Un éclairage sur l’assassinat du Roi Roger évoqué dans la série originale. Un bon éclairage, agréable à lire.



Suivi de : Un retour difficile de Weber, mettant en scène Susan Hibson à 12 ans (que l'on connaît mieux comme Fusco dans la série originale) et Honor elle-même, à l'époque commandant en second du croiseur lourd HMS Glaive. Et déjà notre héroïne a cette gnaque qui nous la fait tant aimer. Un épisode très Flotte Royale, un régal donc.



Enfin : Pilonnage d'artillerie, de Roland J. Grenn, un auteur de sf militaire non traduit en France. L'action se situe dans le temps de la série, probablement entre Une guerre victorieuse et brève et Aux mains de l'ennemi, où une histoire d'action militaire sur une obscure planète dépendant de la sphère d'influence d'Erewhon. Une histoire un peu brouillonne mettant en scène SerSec de Havre en arrière plan.



Au final un recueil qui parle abondamment des chats sylvestres sans négliger l'aspect sf politico- militaire qui me plaît tant dans cette série.

Un tome bien plus abouti que le premier.
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La couronne des esclaves, tome 1 : La couro..

Avertissement : Il s'agit du commentaire d'un très grand fan de David WEBER...



Dans la chronologie de l'honorverse, la couronne des esclaves se situe dans le temps de Plaies d'honneur , un peu avant L'Ombre de Saganami qui se situe lui-même dans le temps de Coûte que coûte .

Bien que divisé en 5 parties par l'auteur : 1- Manticore , 2- Erewhon , 3- le salaire du péché , 4- le Felicia III , 5- Congo, je dirais moi que le roman est divisé en deux grandes parties :

1/ Manticore et Erewhon, qui occupent les deux tiers du premier tome, sont en fait la mise en place du roman. Beaucoup de présentation, pas d'action, des développements très politiques tant dans les interactions entre les personnages que dans la présentation du théâtre des opérations.

La plupart des personnages ont déjà une existence propre qui a été développée dans des nouvelles de l'univers d'honor harrington, malheureusement pas encore traduites en français (entre autres : Changer of Worlds et The Service of the Sword: Worlds of Honor ).

Un véritable panier de crabe on l'on apprend à connaître Berry Zilwicki et son père Anton et surtout Victor Cachat, maitre espion du Havre (qui sera régulièrement évoqué dans les tomes suivants d'honor harington). On y fait connaissance aussi avec une équipe de Solarien, pour une fois compétente (c'est suffisamment rare pour le noter...)

2/ Une seconde partie plus nerveuse : le salaire du péché , le Felicia III , Congo. Sans délaisser le côté politique cher à Weber, l'action est au rendez-vous des événements qui vont conduire à la naissance d'une nation : Torche.

Avec au passage un réflexion sur l'esclavagisme.



Dans cette oeuvre, David Weber délaisse totalement le combat spatial qui a fait sa renommée. La couronne des esclaves est un roman d'espionnage et d'action.

Honor y est totalement absente (à part sur 20 lignes lors d'un rendez-vous avec la reine de Manticore).

Le livre a été écrit par David Weber et Eric flint (auteur de nouvelles dans l'univers d'honor), mais le style est clairement et totalement Weberien..

Toujours très bien construit, bien amené et clair dans ses explications il permet, en plus d'apporter un éclairage explicatif sur certains passages de la saga qui restaient un peu obscurs (faute d'avoir lu ce roman en temps et en heure).4



Un très bon moment de distraction, indispensable à tous les amateurs de la Saga Honor Harrington.
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Honor Harrington, tome 1 : Mission Basilic

Premier tome d'une immense saga qui en compte à ce jour (sans compter les romans dérivés) 12. Probablement la meilleure série de sf militaire de tous les temps.



L'auteur s'est inspiré des aventures du Capitaine Horatio Hornblower, héros de la marine anglaise de C.S Forester, pour les transposer dans un univers (l'honorverse pour les intimes) particulièrement bien décrit et crédible en matière scientifique et politique (une monarchie constitutionnelle bâtie sur le modèle anglais).



Honor Harrington (notez les initiales identiques à celles du héros de Forester) est officier de la marine de sa Majesté. Aux commandes du HSM Intrépide, croiseur léger de 85.000 tonnes et 350 personnels, elle est, pour avoir embarrassé des gros pontes de l'amirauté, affectée à Basilic, terminus d'un trou de ver délaissé par le système mère Manticore, pour des raisons politiques. Sur place et malgré des ordres de missions "impossibles", elle saura déjouer un vaste complot de la République de Havre visant à s'emparer du terminus.



Tout au long d'une douce montée en pression, on va découvrir le fonctionnement de l'univers, de la flotte et du vaisseau commandé par Honor. Weber a su, par un style fluide, non dénué d'humour, rendre particulièrement passionnant (pour ceux que cela intéresse bien sûr) son petit monde. Les explications scientifiques se mêlent à des intrigues politiques particulièrement savoureuses et ce jusqu'au feu d'artifice final qui nous laissera pantois, les préparations au combats étant tout aussi passionnantes que les combats (terrestres et spatiaux) eux-même.



Amateurs de space opera, d'action militaire, de bravoure précipitez vous sur ce pur roman de divertissement. Une réussite totale.

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La voie des furies

Ce roman (un one-shot consistant) traite de la vengeance, mais comme d'une idée absolue et incarnée dans une dynamique complexe.

Le personnage principal échappe à la mort par un pacte avec une furie (les parques de l'antiquité gréco-romaines) et elle vit désormais pour réaliser sa vengeance.

Les furies sont des divinités mineures qui ont la main sur la destinée humaine. A chaque moment de la vie et de la mort elle guettent. En meute ou solitaires .Elles sont un instrument clef de la vengeance implacable .Elle tuent et exécutent rageusement et sans pitié.

Le fond mythologique du roman est très circonscrit mais intéressant .Un personnage habité par la haine et par le désir impérieux de vengeance devient elle-même un instrument de vengeance impliquant la haine et venant ainsi démontrer magistralement le prix du prix du sang et la réalité tangible et vicieuse de l'engrenage du mal. L'auteur développe cette thèse dans la pratique en l'incarnant dans les destinées en jeu dans cet univers. Les furies ne sont pas uniquement destructrices car en détruisant elles tissent aussi l'harmonie de l'univers. Ce dernier point s'incarne aussi dans la trame narrative de cet opus de Weber.

Bon ? le soldat meurtri (une femme) , la furie , les autres acteurs du texte sont très actifs, incarnés et conformes à leur nature existentielle encore que notre chère Parque n'en sait pas lourd en technologies militaires futuristes.

C'est un roman distrayant ,plein de rebondissements et de surprises avec beaucoup d'engagements militaires. C'est un très bon moment SF militaire.

Humour popote ,un bon récit pour les amateurs de SF militaire.

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