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EAN : 9782841725724
352 pages
L’Atalante (19/01/2012)
4.16/5   28 notes
Résumé :
Le Royaume de Manticore et Havre ont signé une trêve mais la paix n'est pas encore là et le gouvernement Haute-Crête traîne les pieds. Par son arrogance il indispose même ses alliés, dont la République d'Erewhon. Or c'est à Erewhon que se tiennent les funérailles du leader assassiné d'un grand mouvement antiesclavagiste.
Parmi les représentants de toutes les nations stellaires venus y assister, la reine délègue sa nièce, la princesse Ruth, accompagnée de l'a... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Avertissement : Il s'agit du commentaire d'un très grand fan de David WEBER...

Dans la chronologie de l'honorverse, la couronne des esclaves se situe dans le temps de Plaies d'honneur , un peu avant L'Ombre de Saganami qui se situe lui-même dans le temps de Coûte que coûte .
Bien que divisé en 5 parties par l'auteur : 1- Manticore , 2- Erewhon , 3- le salaire du péché , 4- le Felicia III , 5- Congo, je dirais moi que le roman est divisé en deux grandes parties :
1/ Manticore et Erewhon, qui occupent les deux tiers du premier tome, sont en fait la mise en place du roman. Beaucoup de présentation, pas d'action, des développements très politiques tant dans les interactions entre les personnages que dans la présentation du théâtre des opérations.
La plupart des personnages ont déjà une existence propre qui a été développée dans des nouvelles de l'univers d'honor harrington, malheureusement pas encore traduites en français (entre autres : Changer of Worlds et The Service of the Sword: Worlds of Honor ).
Un véritable panier de crabe on l'on apprend à connaître Berry Zilwicki et son père Anton et surtout Victor Cachat, maitre espion du Havre (qui sera régulièrement évoqué dans les tomes suivants d'honor harington). On y fait connaissance aussi avec une équipe de Solarien, pour une fois compétente (c'est suffisamment rare pour le noter...)
2/ Une seconde partie plus nerveuse : le salaire du péché , le Felicia III , Congo. Sans délaisser le côté politique cher à Weber, l'action est au rendez-vous des événements qui vont conduire à la naissance d'une nation : Torche.
Avec au passage un réflexion sur l'esclavagisme.

Dans cette oeuvre, David Weber délaisse totalement le combat spatial qui a fait sa renommée. La couronne des esclaves est un roman d'espionnage et d'action.
Honor y est totalement absente (à part sur 20 lignes lors d'un rendez-vous avec la reine de Manticore).
Le livre a été écrit par David Weber et Eric flint (auteur de nouvelles dans l'univers d'honor), mais le style est clairement et totalement Weberien..
Toujours très bien construit, bien amené et clair dans ses explications il permet, en plus d'apporter un éclairage explicatif sur certains passages de la saga qui restaient un peu obscurs (faute d'avoir lu ce roman en temps et en heure).4

Un très bon moment de distraction, indispensable à tous les amateurs de la Saga Honor Harrington.
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Ce "tome 2" n'est jamais que la seconde partie du premier tome original, donc c'est évidemment une suite directe de la première partie - Que soient maudits les éditeurs qui s'obstinent à charcuter les livres !

Dans la première partie les bases ont été posées, dans cette seconde partie l'action est mise à l'honneur, et ça décoiffe !
La princesse et Berry, vont tenir leurs rôles - à moins qu'elles ne l'échangent - elles voulaient visiter le casino spatial, leur souhait sera exaucé, Berry ayant même l'occasion d'en visiter les entrailles, une manière de se rappeler des souvenirs d'enfance, alors qu'elle fréquentait les tunnels des catacombes, du Vieux Quartier de Chicago. Thandi Palane excelle quant à elle dans l'élimination des fâcheux, à tel point que ses "Amazones", des ex-Scrags génétiquement modifiées, ne l'appelle plus que "la Grande Kaja". Anton Zilwicki assure et Victor Cachat … lui c'est la cerise du gâteau dans ce livre, ça promet pour la suite de la série …

De l'action, des bagarres, des combats, jusqu'à ce que esclavagistes et intégristes fanatiques en prennent plein les gencives, et que les improvisations de Victor mènent à la libération de Congo et ses esclaves, rien que ça !, pour qu'elle deviennent Torche, un royaume à la reine fantasque dont le blason arbore fièrement une souris …


Ce premier tome m'a incité à me procurer les trois suivant sde la série que j'ai dévoré, eux aussi avec grand plaisir, n'hésitez pas, ça vaut le coup …
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Salut les Babelionautes
Me revoilà pour donner mon avis sur ce tome deux.
Bon! déjà il n'y a pas de redite du tome 1, l'action démarre pratiquement au même instants ou il c'est terminé, ce qui s'explique par le découpage en deux tomes.
Donc nous nous trouvons en orbite autour de la planète Erewhon dans ce qui s'apparentes a un Las Vegas spatial.
Tous les acteurs sont présent et l'action peut débuter.
Et quelle Action!! Entre les fanatiques Massadiens, les tueurs du Théâtre Audubon, les Amazones de Thandi Palane, les Solariens et les deux super espions que sont Cachat et Zilwicki ca déménage !!!
David Weber, avec ce Space Opéra, m'a emballé la première fois que je l'ai lu, et le lire en lisant les tome parallèles dans l'ordre chronologique, permet d'avoir une vision plus complète de la Saga.
Merci a Michel Pagel et Florence Bury pour en avoir effectué la traduction sans quoi je n'aurais pas pus lire cette superbe Histoire.
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La naissance de deux nouvelles héroïnes

Le tome 2 est encore plus intéressant que le premier, car on est directement dans l'action, sans les longues phases de présentation des protagonistes, de la situation et des lieux où l'intrigue va se dérouler du tome 1. Et action il y aura, sous la forme de combats dans deux stations spatiales et un vaisseau. Mais le plus intéressant reste tout le processus de formation d'une nouvelle nation stellaire, Torche, notamment en ce qui concerne le choix du mode de gouvernement ainsi que ses membres. Toute la théorie mathématique appliquée par Web du Havel pour ce faire a un vague mais fort agréable parfum de psychohistoire (cf cycle de Fondation d'Asimov).

Si Honor Harrington fait une courte apparition (le temps d'un petit chapitre), ne vous-y trompez pas, ce tome 2 voit avant tout l'émergence de deux nouvelles héroïnes dans l'Honorverse, Thandi Palane et bien entendu Berry. Les jalons posés, que ce soit pour les séries dérivées ou le cycle principal mettant en scène Honor Harrington elle-même, sont aussi très importants. Nous avons notamment une vision plus claire de la sortie de l'orbite Manticorienne d'Erewhon, aux importantes conséquences militaires du fait des transferts de technologie qu'elle permet en direction des Havriens.

A signaler une très belle couverture de Genkis, j'ai envie de dire encore plus que d'habitude du fait de très belles couleurs. Et comme d'habitude, l'illustration résume parfaitement les points les plus marquants du livre. Bravo l'artiste pour ce travail à la fois esthétique et intelligent.

Si vous avez aimé l'univers de Torche et ses personnages emblématiques, sachez qu'il existe plusieurs suites (dont une qui n'est pas encore traduite à ma connaissance), la première étant Torche de la Liberté.
Lien : https://lecultedapophis.word..
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
« Je vais le buter, gronda-t-il. W. E. B. du Havel. Je vais vous bouffer. Non. Je ferai de vous de la pâtée pour chien. Non, je ne nourrirais même pas un chien avec… »
Jeremy se tenait alors près de lui, le sourcil légèrement froncé. « Pourquoi cette soudaine animosité, capitaine ? Je croyais que le professeur du Havel vous était bien plus sympathique que moi – et vous n’avez encore jamais menacé de faire de moi le plat de résistance de votre dîner. »
Anton lui jeta un coup d’œil, les dents serrées. Puis il parvint à rire.
Tenez-vous bien, Jérémy. Vous allez avoir un choc.
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La théorie était une chose, la pratique une autre. L’histoire était pleine d’intellectuels qui, une fois au pouvoir, avaient fait des chefs désastreux.
Web savait d’ailleurs pourquoi.
D’abord, les intellectuels tentaient de contraindre les faits à s’insérer dans leur cadre théorique, répugnant à admettre que nulle théorie ne pouvait recouvrir la réalité tout entière. Surtout dans le cas d’un phénomène aussi complexe, contradictoire et chaotique que les affaires politiques humaines. La théorie était, au mieux, un guide pour la pratique, pas un substitut. N’importe quel politicien expérimenté et actif le comprenait d’instinct, mais les gens qui avaient passé leur vie cloîtrés dans des universités y parvenaient plus difficilement.
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Puis l’homme qui s’approchait de lui tira la langue – la tira tout entière – et Ringstorff se figea. Les marques génétiques étaient clairement visibles et… reconnaissables.
« On danse ? railla l’homme. Mais je ne vous le conseille pas, Ringstorff. Je doute vraiment que vous soyez assez doué pour me servir de cavalier. »
Le Théâtre Audubon. Encore des fanatiques. Je suis mort.
« Je m’appelle Saburo X. Emmerdez-moi le moins du monde et je vous fais sauter les bras et les jambes, je vous coupe le nez et je vous le fais bouffer. Soyez gentil et vous vivrez. Peut-être longtemps, qui sait ? »
Ringstorff hocha la tête, muet.
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« J’essaierai de m’en rappeler », croassa-t-il. Pieusement : « Ne jamais gêner une professionnelle au travail. »
Puis il sourit à son tour, sans aucun mal, malgré le carnage sur la passerelle et le sang qui lui maculait le visage. D’autres auraient frémi à la perspective de tomber amoureux d’une femme capable de tuer huit hommes en l’espace de moitié moins de secondes.
Pas Victor Cachat. Peut-être curieusement, il jugeait cela tout à fait rassurant.
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