Citations de Dean Koontz (1084)
Si nous tenions les scientifiques pour responsables des conséquences néfastes issues de leur travail, personne n'entreprendrait jamais de recherches, et tout progrès serait impossible. Nous en serions encore à l'âge de pierre.
Être conscient de ses obsessions, cela ne suffit pas à s'en libérer.
Vincent Nasco attendait dans le garage depuis des heures. Apparemment, il n’était pas fait pour attendre. Grand et fort– 1,90 mètre, plus de 100 kilos, musclé–, il semblait si plein d’énergie qu’on aurait dit qu’il allait exploser d’un moment à l’autre. Son visage large et placide avait à peu près autant d’expressivité qu’un bovin. Pourtant, les yeux verts étincelaient de vitalité et d’attention nerveuse. Ils exprimaient l’avidité du regard d’un animal sauvage, d’un lynx, mais ne rappelaient rien d’humain. Comme un chat, malgré son énergie débordante, il était patient. Il savait se tapir pendant des heures, immobile et silencieux, à l’affût de sa proie.
La lecture était autorisée, à condition que Violet ait approuvé les livres choisis. D'abord, lire c'était se cultiver, et, comme le disait souvent Violet: Les femmes d'intérieur, comme toi et moi, ne mèneront jamais une vie d'aventurière. Nous n'irons jamais aux quatre coins du monde, alors, pour nous les livres sont précieux. On peut vivre par l'intermédiaire des livres. Ce n'est déjà pas si mal. C'est même mieux que d'avoir des amis et de connaître... des hommes."
Dean Koontz
Chasse à Mort
Éditions Archipoche
Page. 51
En dépit de tout ce temps qu'ils avaient passé ensemble, chacun d'eux etaient toujours un être neuf pour l'autre, et elle etait toujours la femme la plus intéressante et la plus seduisante qu'il ait jamais connue.
L’Histoire n’est pas une longue suite d’instants glorieux. C’est la somme de nos échecs et de nos réussites. C’est bien pour cette raison que le naufrage du Titanic figure un moment historique.
Une révolution digne de ce nom n’est jamais terminée. C’est un mode de vie.
Les ombres spectrales des nuages rampaient sur la pelouse et se faufilaient le long des murs. La bâtisse avait quelque chose de malveillant, de mauvais augure, peut- être.
On ne sait jamais ce qui se passe dans l’esprit du voisin.
- Vous regardez beaucoup la télévision ?
- Non pas vraiment.
- Moi, j'aime bien les feuilletons idiots, "Dallas", "Dynastie". Tous ces trucs.
- Je ne les regarde jamais.
- Oh ! Allez, je parierais le contraire. Tout le monde les regarde, même si personne ne veut l'admettre. Il n'y a rien de mieux que toutes ces histoires de coups en douce, d'escroqueries, de mensonges, d'adultère. Vous comprenez de quoi je parle ? Les gens regardent en cachette et, ils s'offusquent. "Mon Dieu, c'est vraiment ignoble !" Mais en fait, ça leur plait. C'est la nature humaine.
En ce mercredi matin, Woody fit ce qu'il faisait toujours au saut du lit. Il avait ses rituels, dans lesquels il trouvait son salut. Le monde était vaste et complexe, perdu dans un système solaire encore plus complexe, dans une galaxie gigantesque, un univers infini - des thrillards d'astres! - et il n'avait pas envie de trop y réfléchir. Dans ce monde, un nombre incalculable de choix pouvaient se présenter, une multitude d'événements se produire. Ces diverses possibilités avaient le pouvoir d'induire une indécision paralysante, et les innombrables menaces qui planaient d’inspirer une peur pétrifiante. Les rituels permettaient de circonscrire et de supporter l'infini.
Soudain, les cigales se turent, comme si on avait brusquement soulevé l'aiguille d'un tourne-disque. Les bois se plongèrent dans un silence surnaturel.
Travis perçut un mouvement sur la piste obscure. Un grattement. Un éboulis de pierres. Un bruissement dans les buissons arides. La chose semblait certainement plus proche qu'en réalité car le bruit était amplifié par l'écho qui s'engouffrait ans l'étroit tunnel formé par les arbres. Peu importe, elle approchait vite. Très vite.
Au Texas, comme dans d’autres régions des États-Unis, on dénombre trop de crétins paranos persuadés que des individus affiliés au gouvernement ou aux complexes militaro-industriels fomentent de dangereux complots. Pour beaucoup des flics et des militaires, ces gens passent leur temps à surveiller les communications dans l’espoir de voir confirmés leurs soupçons.
On dit de ceux qui entendent rester invisibles aux yeux des nouvelles technologies, tout en ayant la capacité de se déplacer librement et d'utiliser Internet, qu'ils vivent dans un recoin silencieux.
Si vous vous croyez fou, cela signifie que vous êtes parfaitement sain d'esprit. En effet, un vrai fou ne doute jamais de sa santé mentale.
La haine est une spirale avide, un serpent qui se mord la queue, un cercle qui se réduit à un point, puis au néant. La fierté est aussi un serpent, l'envie et l'avidité aussi.
Mais l'amour est une roue, une roue qui tourne sans fin. nous sommes sauvés par ceux que nous sauvons. Ils deviennent à leur tour nos sauveurs.
Woodrow Bookman, dit Woody, n'avait pas prononcé un mot en onze années d'existence. Du jour de sa naissance à ses quatre ans, il avait pleuré, et puis plus rien. Il riait, quoique rarement des drôleries qu'il entendait ou voyait. L'origine de son amusement se trouvait le plus souvent en lui-même et demeurait un mystère pour sa mère. On lui avait diagnostiqué une forme rare d'autisme, mais en vérité son cas déroutait les médecins.
Les révolutions relèvent toutes de la connerie. A l’exception de celles que l’on gagne. Après quoi on règne sans partage en nageant dans l’opulence.
La vie n’est qu’un rêve fascinant dont on ne se réveille jamais.
"La corruption avait invariablement infiltré les civilisations successives depuis la nuit des temps. Si le coeur était corrompu, la culture pouvait ouvrir la voie de la guérison, au prix d'un effort soutenu. Si l'esprit était atteint, la rédemption était plus ardue. Mais quelle solution trouver si l'esprit et le coeur étaient rongés jusqu'à la moelle ?" (p.272)