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Critiques de Deepti Kapoor (57)
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Age of vice

Trois personnages, trois destins vont s’entremêler, se chercher, se détruire et s’aimer dans une mégalopole tentaculaire, New Delhi.
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Age of vice

Age of vice est un roman que j'ai dévoré !

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Première scène du roman : une voiture manque un virage et fauche cinq personnes. C'est une voiture de luxe appartenant à une grande famille de la société indienne, les Wadia. Pourtant le conducteur qui sort de la voiture est le domestique de la famille, Ajay, qui semble complètement hagard et ne parvient pas à s'exprimer. De là, nous allons partir sur les traces du passé d'Ajay. Issu d'une famille pauvre mise au ban de la société pour leur caste, vendu à des hommes pour travailler, Ajay est un garçon touchant qui tente de s'en tirer en étant bon et donnant le meilleur service à ses employeurs. Il est cependant hanté par l'image de sa mère et de sa sœur qu'il n'a jamais revu suite à son enlèvement. Un jour dans les montagnes, il rencontre Sunny, un jeune héritier dont tout le monde tente d'obtenir les faveurs. Il va donc se retrouver au service de Sunny et de sa famille par extension. Ajay et Sunny développent alors une relation de confiance. Neda, une journaliste intègre, débarque au milieu de tout cela, et noue une relation intime avec Sunny. Ces trois personnages vont se retrouver à lutter entre leurs désirs et leurs convictions, ils se débattent dans un monde chaotique, et leurs vies sont liées au clan Wadia.

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Age of vice nous entraîne à New Delhi au sein du clan Wadia, dont la simple mention du nom suffit à faire trembler les gens. On ne peut qu'être emportée par la plume vive de l'autrice, par l'amplitude de son histoire et par la force de ses personnages. Dès les premières lignes, on est plongé dans l'histoire, on ne peut décrocher du récit tant la narration est bien construite. Nombreux bonds dans le passé, différents points de vue des trois personnages principaux. Il est difficile de ne pas s'attacher à eux et de ne pas vouloir connaître la suite de l'aventure, surtout quand on connaît la fin !

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Age of vice

New Delhi, un acte atroce vient d'avoir lieu: un homme vient de tuer cinq personnes avec sa voiture. Parmi eux, une jeune femme enceinte.

A bord de la luxueuse Mercedes, un homme qui semble une imposture. Un domestique qui aurait volé la voiture de son maître. Cet homme c'est Ajay.

Qu'est-ce qui l'a conduit à commettre ce crime?

Le lecteur remonte le temps, découvre différents protagonistes et les pièces du puzzle se mettent en place. Implacable !



Quelle lecture !



Un récit qui tient en haleine d'un bout à l'autre.

C'est un imbroglio habilement ficelé, un labyrinthe tortueux et hypnotique.

Difficile de parler de l'histoire sans trop en dévoiler. Je n'ai rien vu venir, même si je me doutais de certaines choses.

C'est une longue descente aux enfers où le diable revêt différents masques.

Le personnage d'Ajay m'a beaucoup plu. Il est très émouvant à sa façon.

Nous plongeons au coeur de l'Inde secrète, nous découvrons une image plus sournoise, plus vicieuse où les riches ont pouvoir de vie ou de mort et agissent en toute impunité ou presque.

J'ai toujours été fascinée par les récits qui se déroulent en Inde sans pouvoir réellement expliquer pourquoi.

La littérature indienne est très particulière et a le don de me prendre aux tripes.

Ici encore, je n'ai pas vu défiler les pages. J'ai eu juste parfois du mal avec le nombre de personnages, j'ai failli me perdre un peu mais cela valait la peine de m'accrocher car j'ai adoré ma lecture.

Un roman sombre à découvrir si vous aimez ce genre.
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Age of vice

L’auteur nous présente une fresque socio-politique de l’Inde d’aujourd’hui à travers trois personnages - Ajay, domestique pauvre qui a été vendu par sa mère quand il était enfant ; Sunny, fils à papa d’une famille mafieuse très riche et puissante ; Neda, journaliste qui appartient à une caste “supérieure” mais sans fortune. Avec un regard socio-anthropologique (plutôt que psychologique), Deepti Kapoor parle d’une jeunesse partagée (perdue ?) entre ses rêves et ses “obligations” sociales dans une Inde moderne où le système de caste subsiste déguisé en différentes classes sociales.
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Age of vice



C'est d'abord l'histoire d'Ajay, petit garçon pauvre de l'Uttar Pradesh vendu par sa famille après la mort tragique de son père à une riche famille pour devenir esclave. Intelligent, il vapeu à peu gravir tous les échelons et devenir indispensable à son maitre, Sunny, jeune héritier d'un empire basé sur la corruption. Sunny cherche à s'opposer à son père qui a pourtant la main sur tous les rouages du pays. Contre l'avis de son père, Sunny va tomber amoureux de Neda, journaliste énergique et charismatique, pleine de contradiction, qui tente de survivre dans ce monde impitoyable.

J'ai trouvé le début de ce roman totalement envoûtant et les personnages très attachants. Je n'avais jamais lu l'Inde contemporaine racontée sans concession, entre population survivant dans une misère totale et monde du luxe, du vice et du superflu. J'ai cependant trouvé la deuxième partie un peu moins prenante et la dernière trop longue. Un bon roman néanmoins.

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Age of vice

J'ai eu beaucoup de mal avec ce livre. D'abord j'ai trouvé les 100 premières pages très longues, pis il y a eu plus de rythme pour finir par être interminable .

J'ai apprécié les personnages d'Ajay et Neda, mais j ai trouvé de grosses longueurs à ce livre notamment des descriptions de fêtes et de repas sans intérêt. Pour finir la fin qui je trouve part totalement en vrille..... bref je n'ai pas été convaincu par ce roman.
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Age of vice

Quiconque vénère depuis longtemps la littérature indienne et ses romans foisonnants, écrits par Seth, Ghosh, Adiga, Mistry (liste loin d'être exhaustive), et dignes des grands auteurs russes du XIXe siècle, ne peut qu'être alléché par le résumé de Age of Vice de Deepti Kapoor. Et effectivement, la première partie du livre, qui, après une entrée en matière fulgurante, raconte en flashback l'histoire d'Ajay, garçon pauvre vendu durant son enfance et devenu le factotum d'un riche héritier, est assez éblouissante. Après cela, l'ouvrage part un peu dans tous les sens, s'attardant tour à tour sur le maître d'Ajay et une journaliste fascinée par le susdit, entraînée dans l'enfer de sa dérive existentielle. On a dans Age of Vice toutes les caractéristiques attendues d'un roman indien contemporain, reflet d'une réalité exacerbée du grand écart entre la misère des masses et l'aisance éhontée des nantis, des sans foi ni loi, qui ont bâti leur insolent pouvoir sur le meurtre et la corruption. Pour décrire ce microcosme pourri, l'autrice ne lésine sur rien et surtout pas sur la violence et la débauche, dans un océan de whisky et de cocaïne. Elle multiplie les personnages de second plan, sans nous perdre tout à fait, mais pas loin, et si son but est de nous inspirer du dégoût, elle y parvient sans mal. Les phrases courtes sont efficaces, les dialogues lapidaires aussi, mais il y a cette impression de trop plein qui vient assez vite et qui ne fait que s'amplifier. On en viendrait presque à se désintéresser des protagonistes principaux, hormis Ajay, qui bien que pas très moral lui non plus, reste le seul a à peu près conserver un visage humain. Age of Vice cherche à nous maintenir en tension permanente et à nous violenter ad nauseam mais le livre aurait sans doute gagné à ne pas être en surchauffe permanente et à accorder au lecteur estourbi quelques oasis de tranquillité, dans cette déferlante sauvage et inextinguible.
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Age of vice

Très partagé sur ce livre.

Le début et l'évolution d'Ajay m'a captivé.

La suite se perd en longueurs, se complique et m'a perdu.

Une fresque toutefois interressante de la vie à New Dehli et dans l'Inde moderne, c'est malheureusement à peu près tout ce que j'en retiendrai
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Age of vice

"Age of vice" rime avec sacrifices, substances illicites, mafia et corruption 😵.



Dans le premier tiers du roman, on suit l'évolution du jeune Ajay. Issu d'une famille pauvre du Nord de l'Inde, il perd son père dans d'atroces conditions et se retrouve seul avec sa mère et sa sœur. Mais pas pour longtemps puisque quelques jours plus tard, tout juste âgé de neuf ans, il est vendu comme "boy" (domestique) à une riche famille vivant à des centaines de kilomètres de là. Il y restera pendant quelques années jusqu'à ce qu'un nouveau drame surgisse dans sa vie et l'oblige à fuir la demeure cossue. Après quelques péripéties, Ajay trouvera refuge à Delhi chez Sunny Wadia, le fils d'un riche homme d'affaires, où il sera embauché comme homme à tout faire et surtout homme de confiance. Oui mais voilà, ce que le candide Ajay ignorait, c'est que le clan Wadia est une famille de mafieux... 😱



Dès le début de ma lecture, j'ai beaucoup apprécié suivre les aventures de ce jeune Ajay qui nous fait découvrir l'Inde profonde et traditionnelle, celle où la vie humaine n'a que peu de valeur, surtout lorsqu'on naît dans la mauvaise caste. L'auteure, de par sa plume et ses descriptions nous embarque dans les villages de l'Uttar Pradesh, dans la grouillante Delhi et l'apaisante Goa. Un véritable voyage !



Puis tout cela se gâte avec l'arrivée de personnages qui de secondaires deviennent omniprésents et qui n'ont que peu d'intérêt. L'histoire de "je t'aime moi non plus" entre Sunny et Neda est exaspérante et d'un ennui 💤😴... Et le pire c'est que cela dure et perdure sur des pages et des pages. On se croirait à Bollywood !



Au milieu de tout ça, l'auteure arrive à aborder les problèmes de corruption dans le secteur de l'immobilier. Expulser les pauvres des bidonvilles pour récupérer les terrains dans la juteuse perspective de bâtir de luxueux et lucratifs immeubles... Tout un programme bien qu'assez banal dans bon nombre de pays. Pour le palpitant, on repassera !



Pour résumer, je n'ai apprécié que le premier tiers du livre et l'histoire d'Ajay. Le reste m'a laissée de marbre, comme le Taj Mahal. 😉

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Age of vice

Des hommes bons, puis littéralement fracassés par la vie jonchent ces quelques 500 pages. Dans une Inde moderne, des hommes vont malgré un cœur bon et dévoué, subirent les violences et la cruauté d’autres hommes. Rythmé par les cruautés, les séparations, les morts et la drogue, Age Of Vice est d’une force incroyable.

5 morts, tués par une voiture. Un coupable c’est certains, au moins un… Mais qui ? Au départ un fait divers qui progressivement, déclenche toute une panoplie d'histoires, de personnages et d'événements qui s'enchevêtrent les uns avec les autres.

Cette Odyssé nous plonge dans une fourmilière impossible de corruption et d’argent mais rendue terriblement captivante par l’auteur.

Les personnages de Deepti Kapoor sont impressionnants par leur richesse, leur caractère et leur profondeur. L’histoire l’est tout autant et happe le lecteur dans un tourbillon qui ne prend fin que lorsque la dernière page se tourne.

La deuxième partie du roman semble un peu confuse mais s’accorde parfaitement avec le personnage de Sunny et cette confusion permet au lecteur de s’approcher des émotions complexes que les personnages éprouvent.

Un livre long mais captivant avec un travail en profondeur qui se ressent au fil des pages.

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Age of vice

Ce roman décrit l'Inde contemporaine à la fois dans le milieu de pouvoir et huppé qu'à travers la vision des gens du bas, pour qui la vie quotidienne est une lutte – au sens propre comme au figuré.



On a le point de vue de trois personnages principaux que sont Ajay, Sunny et Neda. Autant, le début annonce un contexte prometteur et très intriguant, mais plus les pages défilent et plus on tombe dans des clichés et des histoires qui n'ont pas d'intérêt pour la narration.



Le potentiel de l’histoire est gâché par la majorité des descriptions et états d'âmes de jeunes gens désabusés et égoïstes. Sunny est l'archétype du fils de riche, qui vit à travers le succès et la richesse du paternel et qui veut s'en affranchir en ne sachant pas comment s'y prendre. Quant à Neda, elle aurait pu ressortir du lot mais son intervention est creuse et sans intérêt. Le personnage d'Ajay est celui qui relève le niveau car il a de la profondeur et on peut comprendre ses motivations. Le fond des différents protagonistes est intéressant car leur passé permet de comprendre leur réalité, cependant cela n'est pas assez bien creusé et les comportements gâchent tout le côté positif de leur personnalité. D'autres personnages satellites sont évoqués dans certains chapitres mais jamais trop longtemps pour que le lecteur apprenne réellement à les connaître.



Ce premier tome introductif est très long, il ne sert que de présentation à une suite annoncée. La fin telle que laissée peut aussi être vue comme une fin ouverte où chacun donnerait sa propre voix et le chemin aux personnages.
Lien : https://delivresendecouverte..
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Age of vice

Après Un mauvais garçon (Seuil, 2015), la journaliste indienne Deepti Kapoor signe un thriller imprégné de toute la poussière de Delhi. Parfois émouvant et sensuel. Effrayant le plus souvent.
Lien : https://www.lemonde.fr/livre..
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Age of vice

Deepti Kapoor nous offre un tableau acide de l’Inde contemporaine composée de villages aux coutumes arriérées et d’une vie urbaine clinquante. Elle brosse trois portraits – Ajay, le domestique esclave au fond de l'Uttar Pradesh ; Sunny, le jeune héritier débridé et Neda la journaliste rebelle – et ajoute des aplats de drogue, de violence et de corruption.



J’ai beaucoup aimé la première partie – le récit d’Ajay – qui est vive et prenante. Puis la lecture s’enlise, alourdie par les redites intrinsèques à la construction du roman : les destins des trois personnages s’enchevêtrent à tel point que les scènes sont rejouées à travers les deux autres points de vue. Il aurait fallu beaucoup plus de finesse pour créer par ce procédé de la substance plutôt que de la longueur. Et ce n’est que le tome 1 !
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Age of vice

Moi qui n'y connais pas grand-chose à l'Inde et n'y ai jamais mis les pieds, j'ai beaucoup appris dans cet ouvrage. L'auteure nous dépeint un pays gangréné par la corruption, où les droits humains sont bafoués, particulièrement pour les personnes les moins bien nées.



Le livre tourne autour de cette vision d'une société divisée en plusieurs catégories d'êtres humains : d'une part, des nababs qui se défoncent et s'éclatent dans un luxe indécent, d'autre part, des pauvres qui vivent en esclaves ou se font expulser de leurs bidonvilles, rasés sans faire de sentiment. D'ailleurs c'est l'impression générale qui se dégage du récit : celle d'une société sans pitié, impitoyable.



Alors bien entendu, il s'agit d'une fiction, et du reste l'intrigue est bien menée, enlevée, malgré le fait que ce soit un roman choral (je ne suis d'ailleurs pas très fan de cette mode, qui favorise les répétitions et allonge parfois un peu trop le propos : sur les presque 600 pages, il eut été possible d'en extraire une substantifique moelle de 400 sans rien retirer à l'intrigue. Bon, je dois reconnaître que l'aspect "choral" apporte une exploration des sentiments et des parcours de chacun qui est plutôt bien menée par l'auteure, malgré certains passages qui donnent un peu trop dans le sentimentalisme à mes yeux de pauvre mec lisant essentiellement des romans un peu "bourrins" héhéhé).



Conclusion : très bon ouvrage, je relirai du D. Kapoor avec grand plaisir à l'occasion. Et ne mettrai sans doute jamais les pieds en Inde :). de toutes façons, ce n'est ni dans mon budget, ni envisageable dans mon état de santé :(.
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Age of vice

C'est un roman qui commence par un horrible événement. Ajay est désigné coupable d'une tuerie dont il n'est pas l'auteur. Nous repartons donc en arrière pour comprendre comment le passé a pu faire naitre une histoire si sombre. Nous suivons alors Ajay, mal né, vendu à une pseudo famille, qui survit en rendant service. Il est si parfait dans cette tâche, personnalisant chaque action pour les autres, qu'il attire le regard d'un jeune homme riche à souhait, Sunny. Cette rencontre ne laissera personne indemne. Très prenant dès les premières pages, je me suis laissée vite portée par la vie difficile d'Ajay, personnage phare du roman. Il y a une candeur infinie dans ce jeune homme, je m'y suis fortement attachée. Cependant, au milieu du roman, il est possible de perdre pied tant les affaires financières et familiales de Sunny s'embourbent. J'ai eu du mal à y voir clair. Je regrette ces différentes temporalités du récit qui ne m'ont pas permis de suivre sereinement. La fin a cette qualité : elle remet les choses en place pour nous laisser dans l’attente frustrante d'une suite ... prochaine ?
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Age of vice

Ce n'est pas un roman policier classique avec meurtre et enquête mais l'histoire d'une famille mafieuse dans l'Inde actuelle, avec les conflits de génération, les histoires d'amour, les rackets et les crimes, la corruption des politiciens, la misère des pauvres... Outré bien sûr, un peu trop long sans doute, mais c'est une immersion dépaysante et intéressante. Et le parcours du jeune Ajay semble parfois croiser celui de Kim...
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Age of vice

Ce livre commence par une scène qui nous met tout de suite dans l’ambiance de ce pays fracturé surpeuplés où les pauvres sont très nombreux et hyper pauvres et les riches peu nombreux hyper riches et je l’espere pas tous corrompus :



Un véhicule a New Delhi percuté 5 sans abris qui dormaient a même le trottoir. Au volant du véhicule il y a un homme …Ajay hautement alcoolisé qui va se retrouver dans les geôles indiennes et ce ne sera pas une partie de plaisir (corruption etc….).



Ce livre dépeint avec une certaine justesse (du moins je le pense) les problèmes de ce pays ou les pauvres sont tellement pauvres et les riches tellement riches.



On suit essentiellement 3 personnages :

-Ajay le très pauvres qui essaie de s’en sortir en bossant comme un fou

-Neda la belle jeune fille issue d’un famille de la bourgeoisie moyenne qui suit ses études a l’université

-Sunny le fils d’un très riche trafiquant qui ne sait pas faire grand chose d’autre que la fête à longueur d’année, drogue alcool et volupté



Ces 3 personnages vont se croiser dans ce pays où la loi du plus fort est monnaie courante



Alors oui, il y a quelques longueur dans ce livre de près de 600 pages. Oui on s’attache ou pas aux personnages qui de toutes façons ne peuvent laisser indifférent



Ayant toujours été intéressée par ce pays, j’ai tout de suite adhéré à ce livre et éprouvé beaucoup de plaisir à sa lecture. Une suite ……





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Age of vice

Derrière l’image folklorique du Bollywood et la quiétude des temples hindouistes, se cache la facette sombre de l’Inde.

Celle d’un pays où la caste fait la loi.

Celle d’un pays où les riches vivent dans l’opulence, sur fond de fêtes, drogues et débauches. Celle d’un pays où les riches usent de leur pouvoir entre manigances, violence et crimes organisés.

Celle d’un pays où les pauvres meurent de faim, sont expulsés. Celle d’un pays où les pauvres et leur vie ne valent rien.

Deepti Kapoor, dans ce livre entre thriller et portrait d’une société à l’atmosphère viciée, nous dépeint l’Inde d’aujourd’hui, où les traditions se confrontent à la modernité, où la corruption fait la loi, où les droits humains sont bafoués, où la morale et l’humanité n’existent pas.

Ce livre est un portrait glaçant et percutant de l’Inde moderne.

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Age of vice

« Donc, la morale de l’histoire, c’est on s’adapte ou on meurt ».



Age of vice débute par un accident de la circulation, à New-Delhi, qui coûte la vie à cinq sans-abris. Ajay, le garde du corps de Sunny Wadia, le riche héritier d’un empire lié à la corruption, en endosse la responsabilité. Le roman va ensuite retracer, de New Delhi à l’Uttar Pradesh, les vies d’Ajay, de Sunny et de Neda, une journaliste qui hésite, à leur contact, entre amour et morale.



L’Inde contemporaine est décrite sans concession. La richesse des princes a été remplacée par celle issue de malversations et de l’exploitation de la pauvreté. L’alcool et la drogue sont partout. Le luxe côtoie la violence, les armes, les démonstrations de force.



Le rythme rend ce livre addictif malgré ses presque six cents pages, car il n’y a jamais d’accalmie entre les fêtes nocturnes et les journées autour des projets immobiliers pour remplacer les bidonvilles. Deepti Kapoor nous entraîne dans un tourbillon de destins, avec un certain réalisme et une fin qui ne sera pas heureuse pour tous les protagonistes. Ce roman comprend cependant quelques longueurs puis un dénouement amené très rapidement.



Age of vice met l’accent sur le développement économique source, après les castes, de nouvelles inégalités. A lire pour une autre approche de l’Inde actuelle.



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Age of vice

New Delhi, au beau milieu de la nuit. 5 personnes dormant à même le sol (dont une femme enceinte) sont fauchées par une Mercedes roulant à vive allure. Au volant, non pas le riche propriétaire du véhicule, mais un domestique, en état de choc, incapable d'expliquer les faits.

L'histoire sombre de ce roman met en scène trois personnages : Sunny, héritier au charisme fou vivant dans l'ombre de son père, Neda, jeune journaliste perdue entre son devoir et ses désirs, et Ajay, domestique dévoué, vendu enfant par sa famille.

Leurs destinées se croisent, faites d'alliances ou de trahisons, entre les bas-fonds indiens et les villas luxueuses dans lesquelles le champagne coule à flot et la coke embrume les esprits.



Étonnant, violent, brûlant, étrange, captivant, un peu fou, les adjectifs ne manquent pas pour décrire les émotions ressenties à la lecture de ce roman fleuve, à la structure originale, faite d'allers-retours constants, aux personnages flamboyants, au rythme effréné.



Ce texte permet une véritable plongée dans la civilisation indienne. En ce sens, il est très réussi : couleurs chatoyantes, géographie démesurée, climat rude et incroyablement changeant, vie tumultueuse, castes, inégalités sociales, mafia... Au-delà de la fiction, j'ai l'impression d'avoir voyagé aux côtés de l'auteure. Beaucoup de notes en bas de pages pour parfaire le côté « touristique » (envie d'un petit resto indien d'ailleurs) .



On sent chez cette dernière un plaisir immense d'écriture (et un grand talent) jusqu'à en être un peu bavarde. Certains dialogues interminables ont bien failli avoir raison de ma persévérance. Oui, persévérance, il en faut pour border cette lecture exigeante non pas par sa langue, mais par le foisonnement d'images, de lieux, de faits, traités avec la même intensité, un texte qui part dans tous les sens, mais qui retombent habilement sur ses pieds.



Un récit énergique, un peu dingue, comme si lui-même était sous substance. Qui ne laisse pas indifférent, c'est sûr. Qui donnera des avis très tranchés, sûrement.



Je le conseille ? Un grand oui !

L'ai-je aimé ? Un petit non...

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