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4.28/5 (sur 1421 notes)

Nationalité : Canada
Né(e) à : Bombay, Inde , le 3 Juillet 1952
Biographie :

Installé au Canada, Rohinton Mistry participe du rayonnement actuel de la littérature indienne de langue anglaise.

Né en Inde, Mistry immigre au Canada en 1975. Tout en poursuivant ses études à l'Université de Toronto, il compose des nouvelles et remporte ses premiers prix littéraires (Hart House et le Contributor's Prize 1985 du Canadian Fiction Magazine).

Deux ans plus tard, Penguin Books Canada publie son recueil de nouvelles Tales from Firozsha Baag.

À la parution de son premier roman, Un si long voyage, en 1991, il remporte le Governor General's Award, le Commonwealth Writers Prize du meilleur livre, et le prix W.H. Smith du premier meilleur roman canadien. Le roman était aussi parmi les sélectionnés du Booker Prize et du Trillium Award. Traduit en de nombreuses langues, il fait l'objet d'une adaptation cinématographique (Such a Long Journey - 1998).

Le roman suivant de Rohinton Mistry, L'équilibre du monde remporte en 1995 le Giller Prize. Son livre, Une simple affaire de famille a reçu le Kiriyama Prize pour 2002 et est sélectionné pour le Booker Prize de la même année.
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Bombay, 1921. Perveen Mistry travaille dans le cabinet d'avocats de son père, devenant la toute première femme avocate en Inde. Un statut qui ne manque pas de faire débat, alors que seuls les hommes sont autorisés à plaider au tribunal… Mais quand un meurtre est commis dans une riche maison musulmane pratiquant la purdah (séparation stricte des femmes et des hommes), elle est la seule à pouvoir mener l'enquête. Faisal Mukri a été retrouvé poignardé à Malabar Hill, chez son ancien employeur, Omar Farid, un riche marchand, lui-même décédé quelques semaines auparavant. Les potentielles témoins du crime sont ses trois veuves, vivant recluses dans une partie de la maison interdite aux hommes. Perveen arrivera-t-elle à comprendre ce qui s'est réellement passé ? Une enquête passionnante, qui nous plonge au coeur de la société indienne du début du XXe siècle et de la place qu'y occupent les femmes. « PERVEEN MISTRY A TOUT POUR PLAIRE, DONT UNE PROPENSION RÉSOLUMENT BIENVENUE À SE FOURRER DANS LES AFFAIRES DES AUTRES. UN VÉRITABLE PAGE-TURNER ! » The Globe and Mail Le 14 janvier dans toutes les librairies et aussi sur : - Site Leduc.s : https://www.editionsleduc.com/produit/2070/9782368124321/les-veuves-de-malabar-hill - Amazon : https://www.amazon.fr/Veuves-Malabar-Hill-Sujata-Massey/dp/2368124942/ref=sr_1_1?__mk_fr_FR=%C3%85M%C3%85%C5%BD%C3%95%C3%91&keywords=9782368124949&qid=1578501164&sr=8-1 Fnac : https://livre.fnac.com/a13914689/Sujata-Massey-Les-veuves-de-Malabar-Hill#omnsearchpos=1 Retrouvez-nous sur : - Facebook : https://fr-fr.facebook.com/Editions.charleston/ - Instagram : https://www.instagram.com/lillycharleston/

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Citations et extraits (118) Voir plus Ajouter une citation
Maintenant je préfère croire que Dieu est un géant qui fabriquait un patchwork. Avec une infinité de motif. Et le patchwork a tellement grandi qu'on ne peut plus discerner le modèle ; les carrés, les triangles et les rectangles ne s'emboitent plus les une dans les autres, tout ça n'a plus de sens. Alors Il a abandonné .
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[Ashraf] se mettait en phase avec le temps, ce grand tourmenteur.
"C'est une chose étrange. Du vivant de ma Mumtaz, je restais seul toute la journée, à coudre ou à lire. Et elle, de son côté, était occupée à faire la cuisine, le ménage, et à prier. Mais la solitude n'existait pas, les jours passaient aisément. Savoir qu'elle était là me suffisait. Et maintenant elle me manque tant. Il est impossible de se fier au temps - quand je veux qu'il file, les heures se collent à moi comme de la glu. Et il a un caractère changeant. Le temps est le fil qui ligote nos vies en paquets d'années et de mois. Ou un élastique qui s'étire selon le bon vouloir de notre imagination. Le temps peut être un joli ruban qui orne les cheveux d'une petite fille. Ou les rides sur un visage, ou celui qui vous vole le teint et les cheveux de votre jeunesse." Il soupira et sourit tristement. "Mais pour finir, le temps est un noeud coulant passé autour du cou, qui vous étrangle lentement."
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La vie ne garantit pas le bonheur.
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Les discours débordaient de promesses de tous ordres et de toutes dimensions : écoles neuves, eau potable, assistante médicale ; terres pour les paysans qui n'en avaient pas, au moyen de la redistribution et de l'application plus stricte de la loi sur le plafonnement de la terre ; promesses d'une législation puissante pour punir toute discrimination et tout harcèlement des basses castes par les hautes castes ; promesses d'abolir le travail à la chaîne, le travail des enfants, le sati, le système des dots, le mariage des enfants.

« Il doit y avoir des tas de lois en double dans notre pays, dit Dukhi. À chaque élection, ils parlent de voter les mêmes que celles qu'ils ont votées vingt ans auparavant. Quelqu'un devrait leur rappeler qu'ils doivent les faire appliquer. »
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Quelle folie poussait les jeunes, et les moins jeunes, à se croire immortels ? Leur vie serait tellement plus facile s’ils parvenaient à se rappeler qu’elle a une fin. Avoir toujours à l’esprit l’idée de sa propre mort éviterait de perdre du temps en méchancetés, colère, amertume et autres petitesses. C’était le secret : se souvenir qu’on doit mourir, afin d’écarter la laideur et la stupidité de la vie quotidienne.
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Flirter avec la folie était une chose ; quand la folie commençait à flirter avec vous, il était temps de tout arrêter.
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Om monta sur le trottoir, son vélo à la main. Le guidon était tordu et les garde-boue raclaient encore plus résolument qu'avant. Il épousseta son pantalon, examina les taches de graisse sur les revers.
« Combien vous a-t-il donné ? demanda quelqu'un.
— Cinquante roupies.
— Vous vous êtes relevé trop vite. » L'homme hocha la tête d'un air réprobateur. « Il ne faut jamais se relever trop vite. Il faut rester par terre et pousser des gémissements, des grognements. Réclamer un docteur, réclamer une ambulance, hurler, pleurer, n'importe quoi. Dans un cas comme ça, on peut se faire au moins deux cents roupies. »
Il parlait en professionnel ; son bras tordu pendant à son côté en témoignait.
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- [...] Je vous en prie, rappelez-vous toujours ça : le secret de la survie est l'acceptation du changement, et l'adaptation. En d'autres termes : "Tout s'effondre et se reconstruit, joyeux est celui qui reconstruit."
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- Si le temps était une pièce de drap, j'en couperais tous les bouts abîmés. Je trancherais les nuits effrayantes et je raccorderais les bons morceaux pour rendre le temps supportable. Alors, je pourrais le porter comme un manteau, et vivre toujours heureux.
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Quel puissant diable que l'argent!
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