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Critiques de Deepti Kapoor (57)
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Age of vice

Avec un démarrage sur les chapeaux de roues, nous voici embarquées au sein de la mafia indienne du début du XXIe siècle. Impossible de refermer ce roman sur les deux cents premières pages, tant le destin et l’histoire des personnages nous captent. Chaque vie construit une histoire passionnante. Maître incontesté dans l’évitement des descriptions ennuyeuses, Deepti Kappor parvient à nous plonger avec une précision d’horloger dans les ambiances contrastées de l’Inde, où se côtoient les personnalités complexes et en constante évolution de ses trois personnages principaux et de leurs acolytes. Une fois le récit mis en place, le mystère dévoilé, j’aurais aimé que les événements se succèdent avec plus de nervosité. Mais malgré l’émoussage de ma curiosité, l’écriture harmonieuse et incroyablement animée de Deepit Kapoor (au sens où elle semble donner réellement vie aux personnages) m’a accompagnée jusqu’à la cinq cent quatre-vingt-unième page de cet incroyable roman. J’en redemande. À quand le prochain ?
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Age of vice

New Delhi, un acte atroce vient d'avoir lieu: un homme vient de tuer cinq personnes avec sa voiture. Parmi eux, une jeune femme enceinte.

A bord de la luxueuse Mercedes, un homme qui semble une imposture. Un domestique qui aurait volé la voiture de son maître. Cet homme c'est Ajay.

Qu'est-ce qui l'a conduit à commettre ce crime?

Le lecteur remonte le temps, découvre différents protagonistes et les pièces du puzzle se mettent en place. Implacable !



Quelle lecture !



Un récit qui tient en haleine d'un bout à l'autre.

C'est un imbroglio habilement ficelé, un labyrinthe tortueux et hypnotique.

Difficile de parler de l'histoire sans trop en dévoiler. Je n'ai rien vu venir, même si je me doutais de certaines choses.

C'est une longue descente aux enfers où le diable revêt différents masques.

Le personnage d'Ajay m'a beaucoup plu. Il est très émouvant à sa façon.

Nous plongeons au coeur de l'Inde secrète, nous découvrons une image plus sournoise, plus vicieuse où les riches ont pouvoir de vie ou de mort et agissent en toute impunité ou presque.

J'ai toujours été fascinée par les récits qui se déroulent en Inde sans pouvoir réellement expliquer pourquoi.

La littérature indienne est très particulière et a le don de me prendre aux tripes.

Ici encore, je n'ai pas vu défiler les pages. J'ai eu juste parfois du mal avec le nombre de personnages, j'ai failli me perdre un peu mais cela valait la peine de m'accrocher car j'ai adoré ma lecture.

Un roman sombre à découvrir si vous aimez ce genre.
Lien : http://parfumsdelivres.blogs..
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Age of vice

Moi qui n'y connais pas grand-chose à l'Inde et n'y ai jamais mis les pieds, j'ai beaucoup appris dans cet ouvrage. L'auteure nous dépeint un pays gangréné par la corruption, où les droits humains sont bafoués, particulièrement pour les personnes les moins bien nées.



Le livre tourne autour de cette vision d'une société divisée en plusieurs catégories d'êtres humains : d'une part, des nababs qui se défoncent et s'éclatent dans un luxe indécent, d'autre part, des pauvres qui vivent en esclaves ou se font expulser de leurs bidonvilles, rasés sans faire de sentiment. D'ailleurs c'est l'impression générale qui se dégage du récit : celle d'une société sans pitié, impitoyable.



Alors bien entendu, il s'agit d'une fiction, et du reste l'intrigue est bien menée, enlevée, malgré le fait que ce soit un roman choral (je ne suis d'ailleurs pas très fan de cette mode, qui favorise les répétitions et allonge parfois un peu trop le propos : sur les presque 600 pages, il eut été possible d'en extraire une substantifique moelle de 400 sans rien retirer à l'intrigue. Bon, je dois reconnaître que l'aspect "choral" apporte une exploration des sentiments et des parcours de chacun qui est plutôt bien menée par l'auteure, malgré certains passages qui donnent un peu trop dans le sentimentalisme à mes yeux de pauvre mec lisant essentiellement des romans un peu "bourrins" héhéhé).



Conclusion : très bon ouvrage, je relirai du D. Kapoor avec grand plaisir à l'occasion. Et ne mettrai sans doute jamais les pieds en Inde :). de toutes façons, ce n'est ni dans mon budget, ni envisageable dans mon état de santé :(.
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Age of vice



C'est d'abord l'histoire d'Ajay, petit garçon pauvre de l'Uttar Pradesh vendu par sa famille après la mort tragique de son père à une riche famille pour devenir esclave. Intelligent, il vapeu à peu gravir tous les échelons et devenir indispensable à son maitre, Sunny, jeune héritier d'un empire basé sur la corruption. Sunny cherche à s'opposer à son père qui a pourtant la main sur tous les rouages du pays. Contre l'avis de son père, Sunny va tomber amoureux de Neda, journaliste énergique et charismatique, pleine de contradiction, qui tente de survivre dans ce monde impitoyable.

J'ai trouvé le début de ce roman totalement envoûtant et les personnages très attachants. Je n'avais jamais lu l'Inde contemporaine racontée sans concession, entre population survivant dans une misère totale et monde du luxe, du vice et du superflu. J'ai cependant trouvé la deuxième partie un peu moins prenante et la dernière trop longue. Un bon roman néanmoins.

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Age of vice

Ce n'est pas un roman policier classique avec meurtre et enquête mais l'histoire d'une famille mafieuse dans l'Inde actuelle, avec les conflits de génération, les histoires d'amour, les rackets et les crimes, la corruption des politiciens, la misère des pauvres... Outré bien sûr, un peu trop long sans doute, mais c'est une immersion dépaysante et intéressante. Et le parcours du jeune Ajay semble parfois croiser celui de Kim...
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Age of vice

Trois personnages, trois destins vont s’entremêler, se chercher, se détruire et s’aimer dans une mégalopole tentaculaire, New Delhi.
Lien : https://actualitte.com/artic..
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Age of vice

Derrière l’image folklorique du Bollywood et la quiétude des temples hindouistes, se cache la facette sombre de l’Inde.

Celle d’un pays où la caste fait la loi.

Celle d’un pays où les riches vivent dans l’opulence, sur fond de fêtes, drogues et débauches. Celle d’un pays où les riches usent de leur pouvoir entre manigances, violence et crimes organisés.

Celle d’un pays où les pauvres meurent de faim, sont expulsés. Celle d’un pays où les pauvres et leur vie ne valent rien.

Deepti Kapoor, dans ce livre entre thriller et portrait d’une société à l’atmosphère viciée, nous dépeint l’Inde d’aujourd’hui, où les traditions se confrontent à la modernité, où la corruption fait la loi, où les droits humains sont bafoués, où la morale et l’humanité n’existent pas.

Ce livre est un portrait glaçant et percutant de l’Inde moderne.

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Age of vice

Très partagé sur ce livre.

Le début et l'évolution d'Ajay m'a captivé.

La suite se perd en longueurs, se complique et m'a perdu.

Une fresque toutefois interressante de la vie à New Dehli et dans l'Inde moderne, c'est malheureusement à peu près tout ce que j'en retiendrai
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Age of vice

Age of vice de Deepti Kapoor est un genre de polar au sein de la mafia Indienne de New Delhi mais aussi une histoire d'amour contrariée par cette mafia très violente.

Beaucoup de dialogues, c'est presque un scénario de film. Pas mal pour se dépayser et se divertir.
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Age of vice

Des hommes bons, puis littéralement fracassés par la vie jonchent ces quelques 500 pages. Dans une Inde moderne, des hommes vont malgré un cœur bon et dévoué, subirent les violences et la cruauté d’autres hommes. Rythmé par les cruautés, les séparations, les morts et la drogue, Age Of Vice est d’une force incroyable.

5 morts, tués par une voiture. Un coupable c’est certains, au moins un… Mais qui ? Au départ un fait divers qui progressivement, déclenche toute une panoplie d'histoires, de personnages et d'événements qui s'enchevêtrent les uns avec les autres.

Cette Odyssé nous plonge dans une fourmilière impossible de corruption et d’argent mais rendue terriblement captivante par l’auteur.

Les personnages de Deepti Kapoor sont impressionnants par leur richesse, leur caractère et leur profondeur. L’histoire l’est tout autant et happe le lecteur dans un tourbillon qui ne prend fin que lorsque la dernière page se tourne.

La deuxième partie du roman semble un peu confuse mais s’accorde parfaitement avec le personnage de Sunny et cette confusion permet au lecteur de s’approcher des émotions complexes que les personnages éprouvent.

Un livre long mais captivant avec un travail en profondeur qui se ressent au fil des pages.

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Age of vice

Un pavé, une fresque indienne comme je les aime. Dans la lignée des Shantaram, Le Tigre Blanc ou L’Équilibre du monde. Une histoire de pouvoir, de corruption et d’amour. Encore. La loi du plus fort et du profit, l’injustice et le fatalisme inhérent à la caste. Toujours. Une histoire de l’Inde, en somme.



Un sans-dents manipulé en quête de sa famille, une journaliste alcoolique et paumée, un héritier du crime bling-bling et désœuvré entremêlent leurs destinées sans trop savoir à quoi ils aspirent. On assassine, aussi. Pour obéir, pour une poignée de roupies ou le plaisir. La vie n’est qu’un détail, l’humain une variable que l’on ajuste.



Cela se passe entre Delhi et l’Uttar Pradesh, Goa et les montagnes du Nord. Chacun fait ce qui lui plaît. Comme si la loi, la police et l’État n’existaient pas, comme si politique, crime et business se noyaient dans le même crachat.

Un récit violent, cru et très alcoolisé. L’autodestruction et la mort planent en permanence. On fuit la réalité, ennuyeuse et pourrie, ce monde et ses règles établis pour l’éternité. Quoi que l’on fasse, que l’on soit richissime ou clodo, que l’on se débatte ou subisse.



Un livre qui transpire l’Inde que l’on aime et fantasme. Une Inde noire, fascinante et sans pitié. C’est encore presque chaud, mais c’est déjà un classique.
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Age of vice

Quiconque vénère depuis longtemps la littérature indienne et ses romans foisonnants, écrits par Seth, Ghosh, Adiga, Mistry (liste loin d'être exhaustive), et dignes des grands auteurs russes du XIXe siècle, ne peut qu'être alléché par le résumé de Age of Vice de Deepti Kapoor. Et effectivement, la première partie du livre, qui, après une entrée en matière fulgurante, raconte en flashback l'histoire d'Ajay, garçon pauvre vendu durant son enfance et devenu le factotum d'un riche héritier, est assez éblouissante. Après cela, l'ouvrage part un peu dans tous les sens, s'attardant tour à tour sur le maître d'Ajay et une journaliste fascinée par le susdit, entraînée dans l'enfer de sa dérive existentielle. On a dans Age of Vice toutes les caractéristiques attendues d'un roman indien contemporain, reflet d'une réalité exacerbée du grand écart entre la misère des masses et l'aisance éhontée des nantis, des sans foi ni loi, qui ont bâti leur insolent pouvoir sur le meurtre et la corruption. Pour décrire ce microcosme pourri, l'autrice ne lésine sur rien et surtout pas sur la violence et la débauche, dans un océan de whisky et de cocaïne. Elle multiplie les personnages de second plan, sans nous perdre tout à fait, mais pas loin, et si son but est de nous inspirer du dégoût, elle y parvient sans mal. Les phrases courtes sont efficaces, les dialogues lapidaires aussi, mais il y a cette impression de trop plein qui vient assez vite et qui ne fait que s'amplifier. On en viendrait presque à se désintéresser des protagonistes principaux, hormis Ajay, qui bien que pas très moral lui non plus, reste le seul a à peu près conserver un visage humain. Age of Vice cherche à nous maintenir en tension permanente et à nous violenter ad nauseam mais le livre aurait sans doute gagné à ne pas être en surchauffe permanente et à accorder au lecteur estourbi quelques oasis de tranquillité, dans cette déferlante sauvage et inextinguible.
Lien : https://cinephile-m-etait-co..
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Age of vice

Apprêtez-vous à entrer dans la vie de Ajay, Sunny et Neda tout au long de ces 592 pages. L’autrice nous emmène dans les méandres de la société indienne, en révélant les vices les plus sombres de cette société.

Ajay a été vendu par sa mère quand il était garçon, toute sa vie a été une vie de soumission, de travail sans rémunération, une vie confiée à ses maitres successifs.

Sunny est le fils de Bunty Wadia, en quelques sortes Dieu lui-même, Sunny a toujours vu l’argent couler à flots, il ne s’est jamais soucié pour son confort. Il a à son service des domestiques, des gardes du corps, tout un personnel à sa disposition.

Neda est journaliste, elle fait partie d’une famille déchue, qui a été riche, reste aisée mais ce n’est plus la même vie qu’avant.

Chacun des personnages a des vices : l’alcool, le sexe, la drogue, la soumission, l’envie de tuer.



J’ai beaucoup aimé la plume de l’autrice et le format narratif : à la fois roman choral, permettant de connaitre le point de vue des différents personnages, mais également divers retours en arrière, articles de presse. Malgré ce pavé, je me suis complètement plongée dans l’histoire et avais envie de continuer avec les personnages encore pendant longtemps.



J’aime beaucoup ces récits qui, à travers une fiction, nous font parcourir les us et coutumes d’une société. Deepti Kapoor dépeint la misère, le système très injuste des castes indiennes, l’opulence, la corruption, les arrangements. Je connais très peu la société indienne, ce livre m’a donné envie d’en découvrir plus.
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Age of vice

Etouffant, Violent sont les mots qui me viennent en fermant ce livre ( que je n'ai pas réussi à terminer). Je ne connaissais rien de l'Inde contemporaine et ce que j'ai découvert me terrorise.

En nous transportant des villages poussiéreux de l'UttarPradesh à l'immensité de New Delhi, nous sommes pris dans le tourbillon de la corruption, de la drogue, du pouvoir, de la trahison, de la violence...

Il m'est arrivé quelquefois de m'arrêter de lire tellement ce livre est éprouvant et brutal.

J'ai donc décidé de m'arrêtée à la 391ème page. Je n'y arrive pas..

J'ai aussi trouvé qu'il y avait beaucoup de longueurs, une impression de tourner en rond. Bref, je n'ai pas adhéré à cette histoire.

Je vais maintenant me tourner vers un livre "léger" voire "fell-good" comme on nomme ces livres afin d'évacuer toute cette violence. J'ai besoin de rire un peu..



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Age of vice

Après Un mauvais garçon (Seuil, 2015), la journaliste indienne Deepti Kapoor signe un thriller imprégné de toute la poussière de Delhi. Parfois émouvant et sensuel. Effrayant le plus souvent.
Lien : https://www.lemonde.fr/livre..
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Age of vice

Deepti Kapoor nous offre un tableau acide de l’Inde contemporaine composée de villages aux coutumes arriérées et d’une vie urbaine clinquante. Elle brosse trois portraits – Ajay, le domestique esclave au fond de l'Uttar Pradesh ; Sunny, le jeune héritier débridé et Neda la journaliste rebelle – et ajoute des aplats de drogue, de violence et de corruption.



J’ai beaucoup aimé la première partie – le récit d’Ajay – qui est vive et prenante. Puis la lecture s’enlise, alourdie par les redites intrinsèques à la construction du roman : les destins des trois personnages s’enchevêtrent à tel point que les scènes sont rejouées à travers les deux autres points de vue. Il aurait fallu beaucoup plus de finesse pour créer par ce procédé de la substance plutôt que de la longueur. Et ce n’est que le tome 1 !
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Age of vice

Récit ultra addictif sur l'Inde contemporaine, « Age of vice » porte extrêmement bien son nom. Ici, tout n'est que corruption, affiliation, règlements de compte, pouvoir politique. Le contexte général du roman est assez malsain, les plus pauvres s'allient aux plus riches pour sauver leur peau, mais ils deviennent surtout esclaves et leurs chaines ont beau être en or, elles restent des chaines. Et que dire des riches, qui n'en ont jamais assez, cherchant à agrandir leur territoire, leur puissance, leur fortune? Et pour ce faire, tous les coups sont permis.



Alors on suit la trajectoire de trois personnages. Ajay, orphelin de père et vendu par sa mère pour servir d'homme à tout faire dans les montagnes, lutte pour s'en sortir, croit y arriver, mais les circonstances le pousseront à réfléchir sur ce qu'on lui demande de faire. Sunny, jeune oisif ultra populaire mais dédaigné par son père, recherche la liberté de vivre en harmonie avec ses goûts artistiques, mais le système l'a déjà embarqué dans des méandres aussi noirs que ses cauchemars. Enfin Neda, jeune journaliste qui croisera la route de Sunny, en sera amoureuse avant de recevoir la vérité en pleine face. Ces trois personnages représentent à eux seuls les catégories de population les plus importantes du pays, et leur relation a tout de la manipulation, consciente ou non. C'est fort, choquant, tellement aberrant qu'on a du mal parfois à croire à de telles extrémités.



Les personnages secondaires sont aussi très importants et forment les chaînons liant les actions de chacun. Parfois, on part de très loin, et je me suis parfois demandé où l'auteure voulait en venir. Mais on finit toujours par revenir à l'histoire initiale. C'est foisonnant, très détaillé dans les vies de chacun. Les lieux ont aussi beaucoup d'importance, aussi bien les villages perdus dans les montagnes que New Delhi, bien loin des clichés touristiques. Bref, Deepit Kapoor nous décrit un monde incroyable, rarement décrit dans d'autres romans, qui m'a laissé ébahie par tant de violence et d'indifférence.



Oubliez l'Inde des revues en papier glacé, et plongez-vous dans cette saga brutale et sensuelle sur l'Inde du 21ème siècle. Les 580 pages ne doivent pas vous faire hésiter. Vous en sortirez KO mais avide de connaitre la suite…. Car il y aura une suite, n’est-ce pas ? L’histoire ne peut se finir ainsi…. Suspense insoutenable!!!

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Age of vice

Ce roman décrit l'Inde contemporaine à la fois dans le milieu de pouvoir et huppé qu'à travers la vision des gens du bas, pour qui la vie quotidienne est une lutte – au sens propre comme au figuré.



On a le point de vue de trois personnages principaux que sont Ajay, Sunny et Neda. Autant, le début annonce un contexte prometteur et très intriguant, mais plus les pages défilent et plus on tombe dans des clichés et des histoires qui n'ont pas d'intérêt pour la narration.



Le potentiel de l’histoire est gâché par la majorité des descriptions et états d'âmes de jeunes gens désabusés et égoïstes. Sunny est l'archétype du fils de riche, qui vit à travers le succès et la richesse du paternel et qui veut s'en affranchir en ne sachant pas comment s'y prendre. Quant à Neda, elle aurait pu ressortir du lot mais son intervention est creuse et sans intérêt. Le personnage d'Ajay est celui qui relève le niveau car il a de la profondeur et on peut comprendre ses motivations. Le fond des différents protagonistes est intéressant car leur passé permet de comprendre leur réalité, cependant cela n'est pas assez bien creusé et les comportements gâchent tout le côté positif de leur personnalité. D'autres personnages satellites sont évoqués dans certains chapitres mais jamais trop longtemps pour que le lecteur apprenne réellement à les connaître.



Ce premier tome introductif est très long, il ne sert que de présentation à une suite annoncée. La fin telle que laissée peut aussi être vue comme une fin ouverte où chacun donnerait sa propre voix et le chemin aux personnages.
Lien : https://delivresendecouverte..
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Un mauvais garçon

Une rencontre, une relation qui évolue au rythme de la drogue, du sexe, de l’alcool.. dans les rues de New Delhi. Une sensation de liberté éphémère pour échapper aux conventions sociales. Un drame qui n’a pas su me toucher par les sujets qu’il aborde ni par l’écriture de l’auteur.


Lien : https://myprettybooks.wordpr..
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Un mauvais garçon

Ce livre a été une grosse déception. Le résumé était très alléchant et promettait une histoire originale. Au lieu de cela, j'ai été très vite gênée par l'écriture. En elle-même la qualité n'est pas atroce et est lisible, mais tout ces sauts dans le temps et ces interruptions du récit sont insupportables. Si encore elles étaient justifiées par un besoin de la narration, mais ce n'est pas le cas. Un fil simple aurait largement suffit et aurait sauvé le roman.
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