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3.51/5 (sur 56 notes)

Nationalité : Irlande
Né(e) à : Toome, Comté d'Antrim, Irlande du Nord , le 20/08/1960
Biographie :

Deirdre Madden est une romancière.

Elle est titulaire d'un BA de Trinity College à Dublin et d'un MA de l'Université d'East Anglia.

"Hidden symptoms" (1986), son premier roman, obtient le prix Rooney de littérature irlandaise en 1987, suivi de "Les oiseaux du bois innocent" ("The Birds of the Innocent Wood", 1988), lauréat du prix Somerset Maugham en 1988.

Auteur également de "Rien n'est noir" ("Nothing Is Black", 1994), "Irlande, nuit froide" ("One by One in the Darkness", 1996) ou "Authenticité" ("Authenticity", 2002), Deirdre Madden partage son temps entre l'Irlande et Paris.

Source : ttp://jacbayle.club.fr/
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Deirdre Madden on her novel Time Present and Time Past


Citations et extraits (9) Ajouter une citation
« Dans cette société, ce sont les gens qui n’hésitent jamais, les gens qui savent exactement ce qu’ils pensent et ce qu’ils ressentent qui sont les plus dangereux. »
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Le rythme de leur vie était aussi prévisible que les saisons. La ronde régulière de la nécessité était interrompue par les fêtes et les cérémonies : Noël, Pâques et les anniversaires.Le rayon de leur vie était minuscule, mais il était profond, et pour elles, il était immense. Les limites physiques de leur univers se réduisaient pratiquement à quelques champs et à quelques maisons, mais elles connaissaient ces lieux de manière absolue et inconsciente. La maison était une réalité qu'elles vivaient si complètement qu'elles n'auraient pu la définir.
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Tout le monde s'imagine toujours que je suis bien pire que je ne le suis.
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Elle s’était sentie terrifiée, pour la première fois de sa vie, comme une funambule qui aurait soudain conscience de l’abîme dans lequel elle pouvait tomber d’un instant à l’autre.
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Pour que des étrangers deviennent des amis, on avait besoin de partager avec eux des centres d'intérêt, des croyances et des aspirations, mais avec ses soeurs, ce qu'on avait en commun, c'était soi-même.
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Chez elle, c’était un ciel immense ; c’était une terre pauvre, des champs plats bordés d’aubépines et d’aulnes. C’étaient des oiseaux en vol ; c’étaient des colonnes de moucherons s’élevant comme le la fumée par un crépuscule d’été. C’était une eau grise, c’était un vent fou ; c’était une solide maison de pierre, où le silence était troublant.
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Elle voyait intensément tout ce qui l'entourait, les yeux clairs d'un petit enfant teansporté dans un kangourou à hauteur de son visage à elle, la texture de la peau d'une vieille femme, la peinture écaillée autour du bouton du feu pour les piétons. Tous les bruits de la ville, la circulation, les voix, une sirène, et, au-dessus de tout cela, la douceur du ciel. Et ce fut alors que cela se produisit : mais qu'était cela ? Tous les bruits disparurent, tout mouvement cessa, comme si le monde ralentissait sur son axe, comme si le temps lui-même était suspendu. Et elle, au coeur de la cité, était au centre d'une immobilité et d'un silence absolus. C'était, pensa-t-elle après coup, comme si elle avait été transportée derrière le ciel. Comme si elle ne participait pas seulement au moment présent -- celui-ci, ici, maintenant -- mais qu'elle le voyait de très loin, dans le temps et dans l'espace. Tout ce qui l'entourait n'existait plus, avait cessé d'exister des milliers d'années plus tôt. Ce qu'elle voyait était une ombre ancienne ; l'immensité implacable de la ville n'était rien de plus qu'une étincelle. Quelque chose l'avait autorisée à jeter un regard derrière la réalité. (p.327)
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N’y a-t-il pas un proverbe à propose de gens qui peuvent avoir tout ce qu’ils souhaitent à condition que cela ne leur apporte pas le bonheur qu’ils en attendaient.
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"J'espère que nous n'aurons pas à affronter une autre semaine comme celle-ci avant longtemps, soupira Emily.
- Ce n'était pas si terrible, se hâta de répliquer Sally. Nous avons connu pire, bien pire.
- C'est vrai," reconnut sa mère, gênée de ce qu'elle venait de dire; et elle jeta un regard timide à Cate, qui rougit et se détourna.
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