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3.88/5 (sur 40 notes)

Nationalité : Canada
Biographie :

Diane Lavoie est designer de costumes et travaille à Radio-Canada depuis 1991.

Ses créations lui ont valu de remporter deux prix Gémeaux pour les émissions Bouledogue Bazar et le Bye Bye.

Elle a adopté une Haïtienne de trois ans en 2010. Tremblement de mère (2013), un récit autobiographique, est son premier livre.

Ayant quitté Québec à 18 ans, Diane vit à Montréal avec sa fille.

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Bibliographie de Diane Lavoie   (3)Voir plus

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Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
Premièrement, je mimais déjà l’amour, j’avais de l’empathie, de la tendresse, de l’écoute et de la patience sincère, mais pas d’amour. L’amour, c’était ce que je pourrais lui donner quand je l’aurais rencontrée. Vraiment rencontrée. Pour l’instant, tout ce que je voyais, c’était un petit être complètement désorienté, souffrant et exigeant, qui avait besoin de toute mon énergie pour être compris et aidé.
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On dit qu’avoir un enfant, c’est s’assurer d’un amour inconditionnel. On dit que l’amour des enfants est pur et beau. Ben oui. Les enfants n’ont pas le choix d’aimer leurs parents, ils les aiment même s’ils les battent, même s’ils leur font subir les pires atrocités. Leur amour n’est pas une pure beauté, il est un besoin désespéré. Il n’y a aucun mérite à être aimé de votre enfant, il vous aimera même si vous êtes plus toxique qu’une soupe au pétrole. Avec moins d’un gramme de lucidité, vous devez convenir que l’attachement des enfants n’est pas une joie simple, c’est une responsabilité de cent fois leur poids. Qu’ils soient beaux ou laids, brillants ou crétins, présentables ou insupportables, leur amour est toujours là, vous obligeant, par décence, et jusqu’à la fin de vos jours, à un minimum d’humanité. Ils vous forcent à être meilleur.
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Elle m’apprend à dire des mots qui m’ont toujours brûlé la bouche. Des mots comme « je t’aime » ou « tu me rends heureuse ». Des mots de bonheur, les seuls mots qui me rendent pudique. Des mots que je ne voulais pas faire miens, de peur qu’ils me soient enlevés.
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L’humanité existe parce que des humains croient à son existence. Ils y croient malgré l’ignorance, la maladresse, l’incapacité. Ils y croient dans le tout croche, convaincus qu’à mettre un pied devant l’autre on finit par avancer.
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Le grand mensonge, c’est qu’on dit vouloir le bien des enfants et que ce n’est pas possible de l’obtenir autrement qu’en les faisant venir dans nos grands pays capitalistes. Que ce n’est pas possible de l’avoir autrement qu’en les faisant siens, qu’en devenant le seul parent, le seul réceptacle des redevances. Le grand mensonge, c’est de prétendre que l’adoption est magnanime, alors qu’elle est purement égoïste. Je m’étais déjà dit tout ça, sans vraiment l’écouter, ça me revenait plus clair au rappel. Je ne pouvais plus ignorer mes hésitations et mon embarras.
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Avant chaque dispute, un mot de trop. Chaque accident, une inattention de trop. Chaque décès, un malaise de trop. Chaque mal de tête, un verre de trop. Chaque coup de soleil, une exposition de trop. Chaque choc anaphylactique, une arachide de trop.
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On pense parfois qu’on est irremplaçable et que, sans nous, la Terre se retient de tourner.
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Chaque fois que le soleil se lève, il se recouche. La vie a son rythme, elle se balance entre le beau et le laid, le bien le mal, le bonheur qui semble passer vite et le malheur qui s’éternise. Même si le temps a toujours la même durée.
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On ne revient pas de l’asile comme on revient de vacances. On ne demande pas ce qui s’est passé pendant qu’on était parti et on ne parle pas de l’hôtel. La maladie mentale laisse des traces et un genre de peur que ça revienne.
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Le mot « jamais », dans ma vie, n’avait jamais eu un poids si lourd, n’avait jamais eu un sens aussi définitif. On dit « jamais » plusieurs fois dans une vie, mais avec cette portée ? Jamais.
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