Dimitri Delmas

Un livre très chouette pour découvrir les inventeurs souvent méconnus des objets qui nous entoure.



Un livre à la fois drôle et bien documenté, qui donne des informations à la fois sur l'inventeur et sur son travail. Coloré et ludique pour briller en société !

Saviez-vous que John Dalton, "atteint d'une cécité des couleurs" a découvert le "daltonisme" en 1974, donnant ainsi son nom à ce trouble touchant dans le monde 8/ d'hommes et 4/ de femmes?

Et ainsi de suite, ce sont pas moins de 21 inventions, dont l'appellation dérive du nom de leur génial inventeur, qui nous sont présentées dans ce livre jeunesse (dès 7 ans) Et Eugène inventa la poubelle-L'histoire des noms propres devenus des noms communs.

Qui? Quand? Comment? Pourquoi? Qu'en est-il aujourd'hui? s'interroge l'auteur Dimitri Delmas sur une double page au cas par cas. C'est ainsi que Frère Clément a inventé la clémentine en créant un "hybride de bigaradier et de mandarinier" fin XVII° siècle ou quele Comte de Sandwich qui se faisait livrer des en-cas(à base de boeuf salé et de fromage entre deux tranches de pain) lorsqu'il jouait aux cartes, a inventé le sandwich.

A noter la présentation très élégante et soignée d'Actes Sud Junior; la couverture cartonnée douce au toucher et facile à manier,les couleurs pimpantes et le graphisme travaillé de Dimitri Delmas (designer, illustrateur diplomé de l'Ecole Nationale Supérieure de Création industrielle) dont j'avais apprécié le dernier ouvrage:Animaux menacés en nombre.

On retrouve ici les ombres chinoises,des jeux de silhouettes (comme dans son dernier ouvrage), des profils monochromes dans le cerveau desquels émergent, par exemple, les ingrédients (stylisés d'une sauce béchamel) ou les points en relief de l'alphabet braille.

Noël approche à grands pas, voici un joli cadeau (pour un prix dérisoire de 9 euros 9O) pour savants en herbe ou petits curieux, que j'aurai le plaisir de chroniquer dans l'émission de décembre Miroir des ondes sur RCF Méditerranée!

Instructif,éducatif,préventif, cet ouvrage de sensibilisation jeunesse aborde le problème de la disparition des espèces sur terre,dans l'eau et dans l'air.

Illustré de manière originale par les représentations en silhouettes ( par ex de l'éléphant d'Afrique contenant d'autres animaux menacés) des espèces en danger ce livre informe sur l'habitat,la situation actuelle,les menaces et les mesures de sauvegarde au cas par cas.

Les couleurs percutantes: noir sur blanc,blanc sur noir, rouge,blanc et noir (pour la terre),bleu, blanc et noir (pour l'eau),vert,noir et blanc pour l'air ne peuvent qu'inviter les jeunes esprits à une prise de conscience sur les efforts à fournir pour éviter de trop lourdes pertes.

Un rappel de l'évolution en début de livre,un petit lexique en fin de livre et des conseils pour agir près de chez soi contribuent à un large tour d'horizon des Animaux menacés en (n)ombre.

Dans ce livre, une soixantaine d’animaux en danger sont présentés, classés par leurs milieux de vie : la terre, l’eau, l’air.



L’auteur décrit les particularités et la situation de chacun en s’appuyant sur des chiffres fiables fournis par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).

Et il a fait très très fort ! : au lieu de faire un livre intéressant mais un peu "rasoir", il a fait un très très bel album graphiques où les "ombres" des espèces menacées se détachent en silhouettes claires ou foncées sur de grandes pages noires ou colorées, ou bien se regroupent, pour recomposer en grand un autre animal.



À partir de 9 ans.
Lien : http://www.cite-sciences.fr/..

Allons-y tout de go, quel extraordinaire livre que celui-là ! Surprenant dans sa forme du fait de son auteur, Dimitri Delmas, auteur et illustrateur de plusieurs albums documentaires, fascinant dans le fond. La collection inavouable, titre publié chez Flammarion, à paraître ce 3 mai, est une sorte d’ovni du livre d’histoire. On enquête, on découvre, on s’interroge, « si j’étais né en 17… » disait le chanteur.

C’est à la fin du mois de février 2012 que l’on découvre chez un vieux monsieur prénommé Cornelius, mille trois cents œuvres d’art cachées. Ma grand-mère cachait des billets dans ces boîtes à café, Cornelius, lui, dissimule derrière des boîtes de conserve des pièces de Matisse, Picasso, Toulouse-Lautrec, Delacroix, Courbet, Rodin, Renoir, Canaletto, Degas, Dix, etc., etc. On les croyait définitivement perdues, elles réapparaissent près de 70 ans après leur dernière apparition.



La suite sur : www.actualitte.com


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L'aigle royal, l'ours polaire, le calao bicorne, la tortue marine. Ils partagent tous un lourd point commun.



Cet ouvrage n'est pas spécialement drôle ni léger. Dimitri Delmas y dresse un bilan assez sombre, même s'il est mis en scène de manière poétique et mis en dessin avec tact et imagination. (La mise en page et la mise en couleur sont très bien pensées.)



Avec l'aide de Florian Kirchner de l'Union internationale pour la conservation de la nature, Dimitri Delmas balance les faits et ils ne sont pas toujours optimistes. Une espèce d'oiseau sur sept est menacée de disparition. Des accords internationaux ont permis de limiter le rejet en haute mer de déchets trop toxiques. Aujourd'hui, 12% des terres de la planète sont protégées par des réserves naturelles ou des parcs nationaux. Dix-sept pays sur la planète concentrent la majorité de la biodiversité.



Après avoir passé en revue les espèces emblématiques les plus menacées, il finit par dresser un bilan de la biodiversité mondiale et française. Il cite quelques espèces disparues, comme l'auroch ou le dodo. Il montre l'apauvrissement des forets primaires. Puis il donne des pistes pour agir à son échelle. C'est fort bien vu.

Banane, poivre, piment, muscade, ananas, thé, café, cacao...Tous ces aliments et condiments qui font partie de nos placards et de notre panier de courses sont le résultat d'explorations maritimes par des aventuriers, partis découvrir il y a plusieurs siècles des contrées lointaines pour nous en ramener des richesses culinaires. Cette époque des grandes découvertes, des caravelles et de la première mondialisation du commerce, qui a bouleversé durablement nos papilles et a profondément changé le cours de l'Histoire nous est ici racontée en faisant voyager nos sens...





Déniché au SDLJ de Montreuil, j'ai d'abord craqué sur ce livre pour sa couverture colorée, propice à l'évasion et j'ai tout de suite aimé le traité graphique qui est fin, aérien et doux. Mais c'est en feuilletant rapidement quelques pages que j'ai vraiment été conquise.





Si ce livre est d'abord pensé pour les jeunes moussaillons, il s'adresse en réalité à tout l'équipage, novices comme marins aguerris peuvent le parcourir avec plaisir et y apprendront chacun des nouvelles choses. Les voyages du goût nous embarque dans un périple intelligemment pensé, qui permet de rafraîchir la mémoire de l'histoire parfois oubliée des épices et fruits disséminés aux quatre coins du monde, qui ont engendré la première mondialisation du commerce (pour le meilleur concernant nos assiettes,comme pour le pire par moments pour les populations locales).





Documenté, pétillant de couleur et ludique, l'ouvrage met en scène 10 produits et l'aventurier associé à sa trouvaille ou à son commerce en Europe : banane, poivre, muscade, café, thé, cacao, piment, vanille, pomme de terre, ananas, arbre à pain...Chacune de ces gourmandises bénéficie d'un chapitre de deux doubles pages qui met en scène non seulement son origine, sa découverte, son utilisation mais aussi le contexte dans lequel elle a été commercialisée. Sans oublier d'expliquer les tragédies découlant parfois de la cupidité et de l'intolérance des voyageurs arrivant en terre nouvelle envers les autochtones. Les superbes illustrations, alliant l'encre d'un pinceau à des tons majoritairement jaunes, verts et bleus permettent de s'immerger dans l'ambiance des lieux, de manière plus ou moins détaillée (salon de café d'Ispahan, bateaux voguant près des îles, populations autochtones, grandes pyramides aztèques...) et surtout de découvrir et comprendre d'où vient le fruit ou la graine ! Une belle planche permet à chaque fois d'observer la plante, l'herbe ou l'arbre en entier et de voir comment l'élément récolté s'agence dans l'ensemble, grâce à des dessins qui en étapes, telles des poupées russes, montrent la coque dans l'arbre, puis la noix dans la coque. Rappelant nos schémas de sciences naturelles (mais en beaucoup mieux !), ils permettent d'enrichir nos connaissances botaniques. On apprend foule de choses sur chacun de ses aliments : vous y découvrirez notamment l'échelle de mesure de la force des piments !





En synthétisant efficacement éléments historiques, géopolitiques, géographiques et économiques, l'auteur permet d'acquérir une vue d'ensemble qui nous emmène dans des lieux exotiques, dans d'autres époques, avec beaucoup de talent. Les textes m'ont beaucoup plu car ils associent un juste équilibre qui permet d'instruire et de divertir le lecteur, grâce à un vocabulaire développé mais abordable, un dosage parfait conjuguant faits historiques et connaissances scientifiques, anecdotes et grands mouvements du monde, ce qui ne manque pas d'éveiller la curiosité et de donner envie d'en savoir plus.



Que demander de plus ? Ce beau et intelligent livre est une excellente idée qui réveille le voyageur présent en chacun de nous, l'aventurier intrépide à la recherche de nouveaux périples. Il fait naviguer nos sens et notre imaginaire de Tahiti à l'Amérique Centrale, dans les lagons du Pacifique comme dans les forêts tropicales. Il fait réfléchir, s'interroger sur les découvertes et leurs impacts, ouvre une porte sur la diversité du monde et des cultures, mais aussi sur leur fragilité. Il invite à respecter les peuples des différents continents et à apprécier toutes les richesses que la Nature nous a offertes, avec amour sans rien nous demander en retour. Ne soyez pas étonné si vous vous surprenez à avoir envie de dévorer un plat pimenté ou de savourer un exquis et enivrant café accompagné d'un chocolat très riche en cacao ...
Lien : http://wp.me/p12Kl4-wJ

Découvrir et comprendre comment certains noms propres sont devenus des noms communs par le biais des objets ou des techniques inventées, tel est l’objectif de ce petit livre. Il ne s’agit pas uniquement d’établir un lien direct entre un inventeur et son invention, l’auteur va plus loin : son propos consiste à détailler les conditions historiques ou culturelles qui ont conduit à cette invention et les conséquences générales de celle-ci sur la vie quotidienne. Pour chaque choix, une double page entière compile, avec une réelle pertinence des textes et une iconographie très lisible, une courte biographie de la personne, ainsi que les circonstances et la nature de l’invention.

Au fil des exemples, on découvre que le nom des unités de mesure est très généralement issu du nom propre de leur inventeur : Ampère, Curie, Celsius, Kelvin, Joule, Newton, Volt, Watt… ; ainsi en est-il de nombreuses constantes et nombres mathématiques : nombre d’Avogadro, constante de Planck. Dans d’autres cas, nous le savons ou l’avons su, puis nous l’oublions ou l’avons oublié, c’est le cas de messieurs Braille, Morse, Dalton. Mais il y a les autres, ceux qui sont si bien passés dans le langage courant que l’on n’imagine même pas qu’ils furent, jadis, des noms propres. C’est le cas de poubelle, macadam et surtout silhouette. Comment imaginer que ce mot courant, banal, fut à l’origine le nom d’une personne Etienne de Silhouette, contrôleur général des finances de Louis XV auteur de nombreuses réformes et victime d’un dénigrement tel que les portraits minimalistes, en vogue à l’époque, en noir et blanc, par ombre portée, furent dits « à la Silhouette ». Une manière supplémentaire de persifler, pour ses détracteurs.

Dans son avant-propos, l’auteur regrette qu’à ce panthéon de la mémoire lexicale, y figure peu de noms de femmes, si ce n’est, les sœurs Tatin. Le pire n’est pas qu’elles étaient absentes du domaine des sciences et des techniques, non, c’est que nombreuses de leurs découvertes ou participations ont été attribuées à ces seuls messieurs. Serait-ce des habitudes complètement disparues ?

Dimitri Delmas a décidé de faire découvrir aux plus jeunes la face cachée de certains noms propres. Derrière des mots ordinaires se cachent des hommes avec des idées. Et oui, des hommes car se sont presque uniquement des hommes qui marquent l'histoire. Toutefois dans l'avant-propos l'auteur signale qu'il y a des femmes qui sont présentes dans les sciences et techniques comme Ada Lovelace, Marie Curie ou Mary Anderson (brevet sur les essuie-glaces en 1903). Il parle aussi d'une femme sur les 21 portraits proposées. Les fameuses soeurs Tatin, Caroline et Stéphanie, qui aurait fait tomber leur tarte aux pommes et qui l'aurait servi à l'envers. Réalité ou histoire inventée par le gastronome Curnonsky qui popularise la tarte en racontant cette histoire? 



Les histoires se succèdent et sont très intéressantes. Je ne savais pas que le marquis de Béchamel, fin gourmet présente un plat de morue accompagnée d'une sauce. Les convives baptisèrent cette sauce du nom de leur hôte. Anders Celsius a décidé de créer un système de mesure en 1741 sur une échelle qui permet  on va de 0°C(eau qui gèle) à 100°C (eau en ébullition). Cette unité de mesure est presque utilisée partout dans le monde. Il n'y a que les Etats-Unis et le Bélize qui utilisent un système semblable, le degré Fahrenheit qui va de 32°F (eau qui gèle) à 212°F (eau en ébullition). Ce dernier a été créer par un physicien allemand en 1714. Ou encore, le frère Clément, passionné de botanique à créer la clémentine. Il aurait hybrider un bigaradier (qui donne des oranges amères) et le mandarinier. En 2002, des chercheurs de l'INRA, ont établi que la création de ce fruit est lié à une hybridation naturelle entre une orange douce et une mandarine. 



Je pourrais vous parler des tous autres personnes citées comme Louis Braille, le comte de Sandwich ou William Russell Frisbie. Et comme les histoires sont très raccourcie afin de pouvoir capter l'attention du jeune lecteur, certaines informations manquent. Par exemple, pourquoi Celsius c'est imposé par rapport à Fahrenheit? Pleins de petites questions qui me donne envie d'aller chercher plus d'informations. Ma curiosité a bien été piquée. 



La mise en page de ce petit livre est vraiment très réussie. On y voit un jeu avec quelques couleurs et des illustrations très compréhensibles d'un regard et assez simple dans la représentation. Il y a peu de textes et juste ce qu'il faut pour savoir qui est la personne du nom propre et ce à quoi correspond le nom commun. Tout est bien dosé et il y a juste ce qu'il faut. Le plus se trouve à la fin avec des adresses physiques et web afin de développer son savoir autour des sciences. 



Un livre très intéressant qui ravira aussi bien les plus jeunes que les plus grands. 

Joli coup de coeur que ce livre, rempli d'informations précieuses et intéressantes mais surtout de remarquables dessins qui donnent vie aux récits, réalisés par Amélie Fontaine. Merci Andreas de la librairie Myriagone à Angers de nous faire découvrir des petites pépites telle que celle-ci !

Un livre passionnant et facile à lire de par sa présentation.originale et très belle avec beaucoup de photos et aussi des parties en BD .



Tout part de la fabuleuse collection d'œuvres d'art trouvé chez un vieux monsieur autrichien Cornélien Gurlitt en 2012. L'auteur remonte le temps et nous raconte les mouvements artistiques en allemagne à partir de 1900, et l'histoire de quelques grands artistes Grosz, Kirchner, Dix ..



Mais c'est aussi la vie d'Hildebrand Gurlitt qui marchand et critique d'art va devenir profiteur de guerre nazi, et de son fils qui va rester enfermé avec son trésor, seul, toute sa vie

Faisant alterner le récit, sobre et prenant, avec des images d’archives, des reproductions, ainsi que des illustrations réalisées pour l’occasion, le livre fait pénétrer le lecteur au cœur d’une épouvantable machine qui vole, détruit, tue, corrompt corps et âmes.
Lien : https://www.lemonde.fr/livre..

Ce livre cache le sérieux d'un documentaire sous les dehors d'un album fantaisiste. Sérieux sans être plombant. Il apprend aux enfants que la curiosité est le plus joli défaut qui soit.
Lien : http://www.lefigaro.fr/livre..